Caen (Calvados) : attaque incendiaire contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire

[Reçu par mail, 18 avril 2024]

Le 15 avril 2024, le placard internet de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de Caen a été incendié pour lutter concrètement contre le nucléaire.

C’est une institution bidon : il n’y a pas de nucléaire sûr. L’intensification du nucléaire va débuter par le démarrage de l’EPR de Flamanville, autorisé par l’ASN, pour toujours plus de production destructrice et de contrôle social.

Des mines aux déchets, crève la société nucléaire.

De toute façon, on aime ni le nucléaire, ni les gendarmes, alors autant attaquer le soi-disant « gendarme du nucléaire ».

Bisous

Saïx (Tarn) : pelleteuses et tractopelles flambent sur le chantier de l’A69

Autoroute A69 : plusieurs engins de chantier incendiés cette nuit
à Saïx

La Dépêche, 17 avril 2024 (extrait)

C’est un nouvel incident qui s’est produit cette nuit sur le chantier de l’A69, à Saïx, au Dicosa.  Vers minuit, une demi-douzaine d’individus cagoulés ont encerclé l’agent de sécurité sur place, « pour l’empêcher de donner l’alerte », d’après Atosca. « L’agent a été intimidé, insulté. Il est très choqué » explique la société.

Il a alors vu surgir une trentaine de personnes, cagoulées, qui s’étaient dissimulées. Les individus ont ensuite mis le feu à plusieurs engins de chantier de NGE. C’est un autre agent de sécurité qui effectuait une ronde qui a donné l’alerte, quelques minutes plus tard. Bilan : 4 engins incendiés et mis hors service et une plainte déposée par Atosca. Des engins incendiaires avaient été déjà découverts sur le chantier ces trois dernières semaines, et les agents de sécurité avaient reçu comme consignes de ne pas aller au-devant d’une confrontation en cas d’intrusion de ce type.

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Hambourg (Allemagne) : « Vous avez le pouvoir, mais la nuit nous appartient »

Vous avez le pouvoir, mais la nuit nous appartient : attaque
antimilitariste à Altona (Hambourg)

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 avril 2024)

Que pouvons-nous faire face à des guerres qui sont cofinancées et soutenues ici ? Par exemple, attaquer ici l’infrastructure qui permet ces guerres. C’est ce que nous avons fait la nuit du 24 mars dans le quartier d’Altona, à Hambourg, en mettant le feu à un véhicule de l’entreprise Noske-Kaeser.

Noske-Kaeser est l’un des fournisseurs d’équipements pour la marine des plus performants. Elle équipe l’armée allemande, la marine britannique, l’armée israélienne, l’armée de Corée du Sud, l’armée australienne, l’armée française, etc. en climatiseurs et ventilateurs, protections pour le transport de matières radioactives, systèmes d’extinction d’incendie, etc.  à destination des sous-marins et des navires militaires.
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Labège (Haute-Garonne) : incendie d’une antenne 5G – Bring the war home !

Incendie criminel sur une antenne 5G à l’est de Toulouse
La Dépêche, 12 avril 2024 (extrait)

Un nouvel incendie d’antenne 5G s’est déclaré, dans la nuit de jeudi à vendredi à Labège, au sud-est de Toulouse. Le feu s’est déclaré dans une zone regroupant notamment des concessions automobiles. Le ou les auteurs ont pris la fuite.

Une enquête est ouverte, elle a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais. Des relevés et constatations ont été réalisés sur place afin de mettre la main sur les traces et indices. Ce n’est pas la première fois qu’un incendie criminel vise une antenne relais à Labège.


Bring the war home
(Indymedia Lille, 13 avril 2024)

Incendie d’une antenne relaie dans une zone commerciale de Labège (Toulouse).

Le discours belliqueux et la course au réarmement s’accentuent de plus en plus. La guerre est totale. Guerre d’occupation, guerre sociale, génocide et dévastation. Macron vibre de jouissance à l’idée de continuer ce chemin tapissé de sang et de misère. Industrie de guerre réarmement et austérité.
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Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) : la fibre optique fond à vue d’oeil

Quatrième « armoire à fibre » incendiée en un an dans cette ville
La gazette Val d’Oise, 11 avril 2024 (extrait)

Une nouvelle armoire à fibre Internet, appelée « point de mutualisation » (Pm) dans le jargon des techniciens, a été incendiée dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 avril 2024, au croisement des rues Pierre-Le-Guen et du Chemin-Vert, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Il s’agit au moins du quatrième pm incendiée en 12 mois, dans la capitale de la batellerie, où le taux d’incidents est six fois supérieur à la moyenne nationale.

Une plainte pour incendie volontaire a été déposée par Sfr-XpFibre, l’opérateur missionné par l’État pour installer la fibre optique. Les travaux de remise en service devraient durent environ deux semaines.

Valence (Drôme) : défoncer les yeux de l’État

Il monte sur une échelle et dégrade une caméra de vidéoprotection
La Dépêche, 12 avril 2024

Jeudi 11 avril, vers 22 heures, un individu encagoulé a déplié une échelle télescopique pour atteindre la caméra de vidéoprotection installée sur la place centrale du quartier de Valensolles, à Valence.

Il a dégradé l’appareil et a pris la fuite avant l’arrivée des policiers. L’échelle a été abandonnée sur place. Une enquête est en cours.

Le chiffre du jour : un milliard d’euros

Après plus de huit mois de travail, la commission des lois du Sénat chargée de l’enquête sur les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, à l’été 2023, a rendu public son rapport mardi 9 avril.

Entre le 27 juin et le 7 juillet, « une vague de pillages et de violences sans précédent » a eu lieu en France, a souligné le rapporteur de la commission. De tels actes ont été recensés dans 672 communes, situées dans 95 des 101 départements français, soit deux fois plus de communes réparties sur quatre fois plus de départements que lors des émeutes urbaines de 2005. La commission a également noté que 684 élus et personnes chargées d’une mission de service public ont été touchés par « une vague d’agressions et d’attaques directes ». Sur le volet matériel, plus de 2500 bâtiments ont été incendiés ou dégradés, parmi lesquels de nombreux bâtiments publics (dont 273 bâtiments des forces de l’ordre, 105 mairies et 243 écoles) et des commerces « vandalisés ou pillés » (autour de 1500, dont 370 agences bancaires). De nombreux véhicules de police ou de gendarmerie font en outre partie des 12031 véhicules incendiés.

En onze jours d’émeutes, 16 400 sinistres ont été déclarés aux assureurs pour un montant de 793 millions d’euros, selon le bilan dressé par la mission d’information. Ce montant ne représente qu’une part des dommages aux biens et il est pourtant déjà « quatre fois supérieur à celui des émeutes de 2005 », a précisé M. Buffet, rapporteur de la commission, ajoutant que le  total des dommages s’élève à 1 milliard d’euros.

Au total, face à 45 000 membres des forces de l’ordre mobilisés, près de 50 000 émeutiers ont été dénombrés par le Sénat. Parmi les 3 500 personnes interpellées au 4 juillet 2023, figurent un tiers de mineurs et 60 % de primo-délinquants. 4 282 personnes ont été placées en garde à vue du 27 juin au 10 juillet 2023.

(Le Monde & France info, 10 avril 2024. Le rapport du Sénat se trouve ici : https://www.senat.fr/notice-rapport/2023/r23-521-notice.html)

Oissel (Seine-Maritime) : et dix évadés du centre de rétention !

Seine-Maritime : dix migrants s’échappent d’un centre de rétention à Oissel, sept sont toujours en fuite
France info/France 3, 9 avril 2024

Dix migrants se sont échappés dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 avril du Centre de rétention administrative (CRA) d’Oissel, en Seine-Maritime. Ces dix migrants sont passés par la cour de promenade du centre, selon une source policière. Ils ont utilisé des draps tendus entre les grilles des fenêtres afin de pouvoir escalader les murs. « Ils ont ensuite crevé le filet de protection et ont pris la fuite », poursuit cette source.

Sur les dix évadés, trois ont été interpellés peu de temps après dans l’enceinte de l’école de police et sont été placés en garde à vue. Les sept autres sont recherchés sur l’ensemble du territoire national, indique la préfecture de Seine-Maritime. Leur signalement a été diffusé à l’ensemble des effectifs de police et de gendarmerie.

Ce n’est pas la première fois que des retenus s’évadent du Centre de rétention administratif (CRA) de Oissel, près de Rouen. En mars 2023, ce sont 16 personnes qui s’étaient échappées du CRA et en octobre 2022, neuf retenus s’étaient évaporés dans la nature.

Cornebarrieu (Haute-Garonne) : feu au centre de rétention et triple évasion [MàJ]

Évasion d’au moins un étranger du centre de rétention
de Cornebarrieu après un incendie

France3/La Dépêche, 9 avril 2024

Un feu a éclaté dans la nuit, vers 4 heures, au centre de rétention administratif de Cornebarrieu, au bout des pistes de l’aéroport de Blagnac, près de Toulouse, causant d’importants dégâts et entraînant l’évasion de plusieurs détenus. L’incendie a été déclenché par un feu de matelas et de vêtements.

Selon les premières informations, il n’y aurait pas de blessé grave mais en revanche au moins trois individus auraient tenté de profiter de l’incident pour s’échapper. Le procureur de Toulouse Samuel Vuelta-Simon nous a confirmé ces évadés « mais deux personnes ont depuis été arrêtées. Un troisième reste en fuite ».

Au départ, à cause des dégâts causés par l’incendie, des transferts d’un certain nombre de personnes en rétention étaient envisagés vers d’autres centres du grand sud de la France. Cette éventualité n’a pas été confirmée ce matin. Lire ma mise à jour

Comté de Henry (Etats-Unis) : huit pelleteuses d’un collabo de Cop City en fumée

Traduit de l’anglais de Scenes from the Atlanta Forest, 6 avril 2024

Le 14 mars au petit matin, nous avons incendié huit engins de chantier appartenant à l’entreprise Brent Scarbrough (société qui procède actuellement à la coupe à blanc de la forêt de Weelaunee [en vue d’y construire le futur centre de formation et d’entraînement de la police, Cop City, à Atlanta]) sur un chantier situé à Jonesboro Road, dans le comté de Henry, en Géorgie.

Nous espérons que tous ceux qui se rendaient au travail ce matin-là ont apprécié le spectacle. Bien que le feu ait été visible depuis une route importante, ce qui semble être l’une des attaques les plus efficaces sur le plan quantitatif contre l’équipement de l’entreprise n’a pas été rapportée dans les médias au moment de la publication de ce communiqué. Cette situation s’inscrit dans le cadre d’une tendance observée précédemment, à savoir que les médias se concentrent uniquement sur les attaques qui se produisent à l’intérieur du périmètre [d’Atlanta]. Cependant, il semble que certains des sites les plus importants de Brent Scarbrough, avec la plus grande quantité d’équipements, peuvent être trouvés en s’aventurant plus loin à l’extérieur de la ville. Il est facile de trouver des indices de la présence de chantiers à proximité, comme les caméras Flock [généralement dotées d’un panneau solaire, et utilisées pour la reconnaissance automatisée des plaques d’immatriculation], les cônes orange et les panneaux « travaux routiers ». Lorsque vous passez à proximité d’un chantier, repérez les bras des pelleteuses portant le logo « Brent.us », large et reconnaissable. Nous nous rapprochons chaque jour un peu plus. Mettons-les en faillite !

Agen (Lot-et-Garonne) : nouveau sabotage solidaire d’un chantier NGE [MàJ]

[Reçu par mail, 6 avril 2024
(avec les véritables liens hypertexte du communiqué original)]

Communiqué de revendication du sabotage des machines
d’un chantier NGE

Il y a quelques jours, nous avons enrayé les moteurs de toutes les machines sur le chantier NGE du Pont et du Barreau de Camélat reliant Brax à Colayrac-Saint-Cirq près d’Agen.

À l’appel du GIEC de Haute-vienne, et à la suite de la section girondine du GIEC , nous avons voulu montrer notre soutien à la lutte contre l’A69, en sabotant les jouets dévastateurs de cette entreprise. Il nous a semblé opportun de viser ce chantier qui devrait être inauguré en grande pompe en mai prochain, pour montrer que les monstres du BTP ne sont en rien intouchables. Nous avons apprécié introduire des produits abrasifs dans tous les réservoirs d’huile et de carburant des machines présentes sur la zone. Cela permet à l’entreprise de participer à son autodestruction et ce n’est pas sans nous faire rire : plus NGE continuera les travaux, plus ses machines en fonctionnant se détruiront de l’intérieur, plus elle perdra de l’argent en cherchant à en gagner.
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Le Lamentin (Martinique) : ni France ni Travail !

Un 3ème acte de vandalisme dans une agence de France-Travail
en Martinique
RCI (Radio Caraïbes International), 4 avril 2024

C’est un triste spectacle qu’ont découvert ce matin les personnels de l’Agence France-Travail située à Acajou/Lamentin. Dans la nuit du 3 au 4 avril, une ou plusieurs personnes ont brisé des vitres et pénétré dans les locaux, vandalisant plusieurs bureaux.

Ce n’est pas le premier incident qui vise l’ex-Pôle Emploi : jets de pierre, graffitis, courriers anonymes contenant des balles [en février 2024] ont déjà fait l’objet de plusieurs plaintes. Des enquêtes sont ouvertes.

Ce jeudi après-midi, après leur droit de retrait, les agents sont en télétravail exceptionnel. À ce stade, la direction n’a pas souhaité s’exprimer sur ces nouvelles dégradations.

Marseille (Bouches-du-Rhône) : la police perd ses moyens

Des véhicules de police incendiés devant le commissariat
du 3ᵉ arrondissement de Marseille

France3/La Provence, 4 avril 2024

Dans la nuit du 3 au 4 avril, vers 2 heures du matin, des individus se sont rendus devant le commissariat de police de la rue Félix-Pyat. Au moyen de cocktail Molotov, ils ont incendié deux véhicules de police utilisés par la BST 3 (brigade spécialisée de terrain du 3e arrondissement de Marseille), qui étaient stationnés devant le commissariat. Ils ont été entièrement calcinés, tandis qu’un troisième véhicule a été visé sans que la bombe incendiaire n’explose.

Les techniciens de la police scientifique et technique se sont attelés dès ce jeudi matin à relever des indices et l’enquête a été confiée à la DCT (division de la criminalité territoriale). Contacté par téléphone, le procureur de la République de Marseille Nicolas Bessone estime qu’il est fort prématuré d’établir un lien direct entre les opérations « place nette » et les faits récents, comme le soutient le syndicat Alliance Police nationale.

Chili : confirmation de la condamnation de Francisco à 86 ans de taule + une lettre de Mónica

[Le 7 décembre 2023, après quatre mois d’audiences, la 6e Cour pénale orale de Santiago du Chili a prononcé son verdict contre les compagnon.nes anarchistes Mónica Caballero et Francisco Solar, accusé.es de plusieurs attaques explosives en 2019 et 2020 contre l’ex-ministre de l’Intérieur, une caserne de carabiniers et un immeuble dans un quartier de riches. Mónica a été condamnée à 12 années de prison et Francisco à 86 années. On pourra relire ici le détail du verdict et leur déclaration devant les juges.
Suite à cela, seul Francisco avait fait appel, dans l’objectif d’obtenir un recalcul des peines vers le bas. Le 27 mars 2024, c’est donc la Cour d’appel de San Miguel qui s’est prononcée sur le sujet… confirmant ces 86 années de taule, soit une perpétuité à peine cachée. On trouvera ci-dessous une traduction de l’espagnol à ce propos, ainsi qu’une lettre de Mónica depuis la taule, à l’occasion du 8 mars.]


Confirmation de la condamnation à 86 ans de prison
contre le compagnon Francisco Solar

(traduit de informativo anarquista, 29 mars 2024)

Finalement, le 27 mars 2024, la justice a confirmé la condamnation du compagnon anarchiste Francisco Solar à 86 ans de prison, pour des attaques à l’explosif contre les puissants, les répresseurs et le quartier des riches, en rejetant la demande de la défense.

Dans la pratique, cette peine demeure une réclusion à perpétuité déguisée. Nous réitérons l’appel à surmonter l’impuissance et la frustration face à la ratification de cette attaque étatique, en voyant cette condamnation comme un coup porté à l’ensemble du mouvement anarchiste. Notre solidarité légitime l’attaque et défend les compagnon.nes dans l’action anarchiste et informelle.

Solidarité avec celles et ceux qui attaquent les puissants et les répresseurs !
Liberté pour Francisco Solar !


Lire la lettre de Mónica

Paris/banlieue : une quarantaine de distributeurs sabotés contre les JO

Si les premiers jours d’avril sont venteux…

C’était le début du mois et pas moyen de retirer un peu d’espèces. Nous voici déjà dans le mois d’après qu’on peut pas piocher dans ce qui a été versé le mois d’avant. Faut bien des sous pour vivre dans ce monde. Ni une panne, ni une défaillance de carte bleue, encore moins une mauvaise farce. Ces premiers jours d’avril, on trouvait dans les 13e et 12e arrondissements, ainsi que dans le quartier bourgeois de la mairie du 18e, jusqu’à Pantin, Montreuil et Fontenay-sous-Bois, une quarantaine de distributeurs LCL, La Poste, Caisse d’épargne, BNP, BRED, etc. sabotés à la colle epoxy et à la mousse expansive. Parfois agrémentés de tags « H.S. » / « Non aux JO ». Cela a dû être agaçant pour qui avait besoin d’acheter quoique ce soit. Et comme c’est abject ce besoin imposé, sur l’autel duquel nos vies sont dominées et exploitées. Il ne sera plus nécessaire de se soumettre à l’argent lorsqu’on aura mis fin à son existence. Il se peut que ce beau geste emporté contre les DAB soit une revanche contre ce qui charpente la démocratie et le pouvoir, aux côtés des caméras qui les protègent et qui nous surveillent. Ou bien parce que certaines de ces agences sont tenues par le groupe BPCE, qui figure en place premium avec Orange, EDF ou encore Carrefour, parmi les partenaires de jeux de Paris, qui militarisent, dévastent, expulsent. Que La Poste est l’un de leurs supporteurs officiels. Peut-être que des flammes frapperont d’autres guichets sur leurs passages en France et partout dans le monde. Peut-être que ça ne tient qu’à un fil, pour que cette pluie rageuse d’avril devienne vent de tonnerre en mai, puis fasse belle moisson d’été.

[Trouvé sur indymedia Lille, 3 avril 2024]