Covid-19. Une entreprise suédoise teste l’implantation du passe sanitaire sous la peau avec une puce
Ouest France, 21 décembre 2021
Grâce à une technologie sans fil, les micropuces électroniques peuvent stocker et diffuser des données, comme les puces de cartes de crédit par exemple. Le passe sanitaire pourrait être stocké de la même façon.
C’est donc ce que propose l’entreprise DSruptive Subdermals, spécialisée dans les implants de micropuces. La puce, de la taille d’un grain de riz, est implantée dans le bras ou sur la main. Sans batterie et sans signal, elle s’active uniquement au contact de capteurs.
« Cela signifie qu’elle ne peut pas être activée pour connaître la position de la personne qui la porte, détaille le directeur Hannes Sjoblad. Et ce qui est important pour moi, c’est que les personnes qui reçoivent ces implants le font sur la base du volontariat, ils sont curieux, ils veulent travailler avec ces nouvelles technologies. »
Avec une telle puce, le passe sanitaire est toujours sur soi. Plus de problème de batterie sur son téléphone ou de perte de l’attestation papier. « Il est toujours accessible. Par exemple si je vais au cinéma ou dans un centre commercial, les gens pourront lire mon statut même si je n’ai pas mon téléphone », argumente le directeur de l’entreprise.
Covid-19 : le pass sanitaire implanté sous la peau grâce à une micro-puce expérimenté en Suède
LCI, 21 décembre 2021
Le pass sanitaire dans la peau. Une entreprise suédoise, baptisée DSruptive Subdermals, a mis au point une micro-puce capable de porter le pass sanitaire de ses utilisateurs directement sous la peau de leur main. Avant de rentrer dans un lieu nécessitant ce précieux sésame, les volontaires n’ont qu’à tendre leur bras sous un téléphone pour que le pass sanitaire s’active. Une innovation loin d’être une révolution en Suède, où plusieurs milliers d’habitants possèdent déjà une puce sous-cutanée pour remplacer leurs clés, leurs badges ou encore leurs billets de train.
Si vous souhaitez vous en procurer un, il va toutefois falloir sortir le porte-monnaie. « Une micro-puce implantée coûte une centaine d’euros pour les versions les plus avancées », poursuit le directeur de DSruptive Subdermals. « Mais l’implant peut se conserver 30 ou 40 ans.« Espérons que le Covid-19 et son pass sanitaire ou vaccinal ne soient que de lointains souvenirs d’ici là…
Avec la puce Walletmor, le paiement dans la peau…
La Dépêche, 19 décembre 2021
Voilà une nouvelle qui devrait effrayer les antivax et les anti-pass sanitaire persuadés qu’on cherche à les surveiller en les pistant, mais qui pourrait ravir tous ceux qui oublient leur carte bancaire : la société britannique Walletmor vient d’annoncer le lancement en France du premier implant sous-cutané qui permet de payer sans contact. L’implant est disponible en France au prix de 199 euros et permet à son propriétaire de présenter sa main au-dessus d’un terminal de paiement comme il le ferait avec une carte bancaire classique.
Concrètement, l’implant Walletmor est un petit appareil, de la taille d’une petite épingle, d’un demi-millimètre d’épaisseur (0,5 x 7 x 28 mm) et pesant 1 gramme.
Il est constitué d’un microprocesseur et d’une enveloppe de silicium faisant office d’antenne, le tout enfermé dans une bio-enceinte hermétique. « L’implant est installé dans n’importe quelle partie du corps sous la peau (la paume est recommandée en raison de sa fonctionnalité). Il peut remplacer un portefeuille encombrant et constitue une alternative pratique à une carte de crédit ou à un appareil doté d’une fonction de paiement, y compris un smartphone », indique la société qui entend rassurer ses clients sur la sécurité et l’innocuité du dispositif qui utilise la technologie sans contact NFC (Near Field Communication).
« Les implants n’ont pas leur propre alimentation électrique, ils ne peuvent donc pas envoyer de signaux ou de données via GPS, Bluetooth, etc. La seule trace de notre présence dans un lieu donné peut être la transaction réellement effectuée, enregistrée sur le relevé bancaire, comme dans le cas d’un paiement par carte de crédit ou de débit » explique Walletmor.
Quant aux conséquences sur la santé, aucun risque. Walletmor a travaillé avec les laboratoires de VivoKey Technologies Inc., basés à Seattle, qui ont conduit des tests pendant trois ans. L’enveloppe de biopolymère est faite d’un plastique dit médical qui possède des certificats de biocompatibilité.
« L’implant n’est pas contre-indiqué pour les radiographies et ne provoque pas d’interférence lors de l’IRM. Des études ont confirmé que l’implant Walletmor ne provoque aucune maladie et peut être installé dans le corps sans le moindre risque », indique la société.