Le chiffre du jour : 489

En cette nouvelle année 2025, c’est directement sur le réseau social personnel du techno-fasciste Elon Musk, dénommé X, que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a communiqué le chiffre du jour.

Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, ses services ont ainsi dénombré « 984 véhicules brûlés », un chiffre en hausse de 32,08% par rapport à l’an dernier, et 420 interpellations. Parmi ces derniers, deux véhicules de police ont notamment été cramés dans la capitale (dont un fourgon dans le XXe arrondissement), malgré la présence de 10 000 flics et gendarmes à Paris et dans sa petite couronne pour « encadrer » les festivités du Nouvel an.

En Alsace, les hostilités avaient commencé fort avec 70 voitures brûlées en quatre jours (27-31 décembre, non prises en compte dans le palmarès régional),  puis pour la nuit du 31 au 1er janvier près d’une centaine de voitures brûlées, dont 56 rien qu’à Strasbourg et une vingtaine à Mulhouse. Dans l’agglomération lyonnaise (essentiellement à Lyon-8e, Vaulx-en-Velin, Rillieux-la-Pape, Givors, Vénissieux et Villefranche-sur-Saône), environ 90 véhicules ont été incendiés. En Île-de-France,  près de 200 voitures sont parties en fumée dans les départements de petite et grande couronne, dont 30 dans les Yvelines ou 20 en Essonne.

Enfin, en Belgique où un journal local titre « Chaos à Bruxelles lors du Nouvel An », la police a procédé à 1.758 interventions et 159 arrestations. En plus de la soixantaine de véhicules incendiés, des affrontements avec la police (y compris aux molotovs) et des barricades enflammées sur les voies du tram, quinze véhicules de la Stib (société bruxelloise de transports en commun) ont été endommagés dans la capitale belge :  11 trams et 4 bus qui tous ont eu leurs vitres brisées lors d’une belle attaque à coups de pierres, près de l’arrêt de tram Masui, non loin de la place Verboekhoven (à Schaerbeek).