Soixante-cinq, cela ne semble pas beaucoup, mais le pays n’est pas très grand, et il ne s’agit de toute façon que du chiffre officiel, celui fourni par le parquet fédéral belge, dont des commissions spéciales gèrent ces opérations particulières. Chiffres qui n’incluent de toute façon ni les statuts troubles, ni les agents des autres pays, ni le nombre d’indics et autres balances qui font en la matière le gros du travail.
Bref, de quoi parle-t-on ? De l’info sortie vendredi 14 février par le média belge VRT NWS, selon lequel « soixante-cinq policiers travaillaient sous couverture l’an dernier pour infiltrer le milieu criminel. Il s’agit du chiffre le plus élevé de ces dernières années ». Parmi les exemples donnés (évidemment datés et ″couronnés de succès″…), un flic qui s’est fait pêcheur à Zeebrugge (Flandre occidentale) dans une histoire d’importation de cannabis, un autre tueur à gages, et un troisième marchand d’armes, dans la seule histoire politique citée, qui concernait dans ce cas un néonazi du Brabant flamand.
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