Plouédern (Finistère) : Soirée FRITES chez EVEL’UP [mis à jour]

[Reçu par mail, 25 janvier 2025]

Soirée FRITES chez EVEL’UP

Cette nuit à Plouédern, un message a été adressé à l’entreprise EVEL’UP.
En effet, ses locaux ont été vandalisés, et la cible d’un incendie.

N’y voyez pas un acte malveillant, il s’agit de l’expression d’un amour flamboyant pour la paysannerie. Évidemment, EVEL’UP marche sur la tête et va a l’encontre des intérêts du monde paysan.
La question que l’on se pose : Qui engraisse qui ?
Un des enjeux primordiaux, qui a causé la colère de nombreux travailleurs agricoles, est la question du revenu.

Nous souhaitions saluer Philippe Bizien, patron d’EVEL’UP, engraisseur de paraît-il bientôt 26 000 porcs par an. Nous lui présentons nos félicitations pour s’être émancipé de la condition paysanne en s’élevant au rang de négociant. D’après www.pappers.fr il perçoit déjà des sommes astronomiques en cumulant les mandats dans différents organes de la filière porcine.

EVEL’UP participe à un modèle agricole où produire sur une seule ferme 26 000 porcs par an est envisageable. Un modèle agricole où un paysan se suicide tous les jours.

Pour nous, des petites FRITES parmi d’autres, cela est révoltant et inadmissible.

Nous avons, à notre sauce (la sauce barbecue), partagé ce soir l’intention d’abattre un élément d’un système violent et autoritaire.

Nous présentons nos sincères excuses pour les personnes endeuillées par toutes ces vitres brisées.

Forces Révolutionnaires Intergalactiques et Territoriales En Sauce (FRITES)

Vous pouvez consulter ce lien, ainsi que le document en pièce jointe.


Finistère : le collectif « FRITES » revendique un incendie contre le siège d’une coopérative agricole
Le Parisien, 27 janvier 2025

De lourds dégâts et un collectif au nom curieux possiblement derrière les faits. Un incendie survenu dans le siège social d’une coopérative d’éleveurs de porcs à Plouédern (Finistère) samedi a provoqué plusieurs centaines de milliers d’euros de dégâts et a été revendiqué sur Internet, a annoncé lundi la coopérative Evel’Up.

« Le bâtiment a résisté, les départs de feux ont été maîtrisés. Les locaux, imprégnés de suie et de gaz toxiques sont inutilisables pour plusieurs semaines. Du matériel a été détruit et une première estimation des dégâts s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros », a annoncé dans un communiqué la coopérative agricole, qui regroupe 680 éleveurs de porcs et emploie 116 personnes.

Evel’Up attribue cet incendie, intervenu samedi à 4 heures du matin, à des « activistes » qui auraient « fracturé des vitrages », puis introduit des « engins incendiaires dans le bâtiment principal » avant d’être mis en fuite par les alarmes. « Les gendarmes et pompiers ont confirmé le caractère criminel et intentionnel de cette action », a souligné la coopérative.

Aucune inscription ou lettre de revendication n’ont été retrouvées sur place, a précisé la coopérative. En revanche, un courrier de revendication daté de samedi et intitulé « Soirée FRITES chez EVEL’UP » a été publié en ligne sur le site infolibertaire.net.

Le courrier accuse Evel’Up d’aller « à l’encontre des intérêts du monde paysan », affirmant que la coopérative « participe à (…) un modèle agricole où un paysan se suicide tous les jours ». « Pour nous, (…) cela est révoltant et inadmissible », ajoute le groupe qui se surnomme Forces Révolutionnaires Intergalactiques et Territoriales En Sauce (FRITES).