Clermont (Oise) : vite fait bien fait

Oise : la permanence du député RN, David Magnier, vandalisée
en pleine nuit

Le Parisien/Oise Hebdo, 19 octobre 2024

Il devait l’inaugurer ce samedi 19 octobre. La cérémonie organisée par le député RN de l’Oise David Magnier pour présenter sa permanence à Clermont devait bien avoir lieu à la date et à l’heure prévue. Elle a finalement pu se tenir, mais dans une ambiance particulière. Les locaux situés rue du Général-de-Gaulle ont fait l’objet d’un acte de vandalisme, dans la nuit du vendredi 18 au 19 octobre. Toutes les vitrines, ainsi que la porte vitrée ont été brisées. Semble-t-il au marteau.

Les faits se sont produits à 4h31, très précises, et n’ont duré qu’une minute. C’est à ce moment-là que l’alarme anti intrusion de la permanence de David Magnier, député Rassemblement national (RN) de la 7e circonscription de l’Oise, a retenti. « Elle était sous vidéoprotection. On voit sur les images un individu (vêtu d’un sweat à capuche) avec une barre de fer ou une batte de base-ball briser une à une toutes les vitres. Il est venu tout saccager », déplore le parlementaire.
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Guadeloupe : saisir l’occasion du black-out…

Vendredi 25 octobre dans la colonie française de Guadeloupe, peu après 8h30 du matin, des salariés-grévistes d’EDF en conflit depuis un mois avec leur direction ont envahi la salle des commandes de la centrale thermique de la Pointe Jarry, et mis à l’arrêt ses 12 moteurs*. Vu que cette centrale fournit la quasi-totalité de l’électricité sur cet archipel de 380 000 habitants, cela a provoqué « un incident électrique généralisé »soit un black-out qui a duré 39 heures et 28 minutes, jusqu’au 26 octobre au soir et le rétablissement total de l’électricité dans l’île.

Suite à l’arrêt impromptu de la centrale, les autorités ont envoyé une demie-heure plus tard des gendarmes pour reprendre le contrôle de la salle de commande, puis ont réquisitionné par arrêté préfectoral les salariés nécessaires au rétablissement du bon fonctionnement de la centrale thermique, ce qui a pris plusieurs jours. Du côté de la rue, vu que la coupure était partie pour durer, le préfet a également décrété un couvre-feu (19h-6h) pour la nuit du 25 au 26 dans toute la Guadeloupe, puis dans 11 communes les deux nuits suivantes (22h-5h) : aux Abymes, Baie-Mahault, Basse-Terre, Gosier, Lamentin, Le Moule, Morne-à-l’Eau, Pointe-à-Pitre, Petit-Canal, Sainte-Anne et Sainte-Rose… histoire que personne ne saisisse l’occasion du black-out pour effectuer quelques transferts de propriété ou destructions ciblées. Soit officiellement « pour limiter la circulation des personnes qui pourraient bénéficier d’un manque de lumière pour porter atteinte aux biens… ».

Ce qui s’est bien entendu tout de même produit  ! Alors, en avant pour un petit tour d’horizon non exhaustif de ce qui s’est passé en Guadeloupe quand alarmes, caméras, lampadaires, néons et antennes de téléphonie mobile ont été soudainement privées de jus…
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Brissac (Hérault) : coup de chaud pour l’extractivisme

Près de Montpellier. Carrière de Brissac :
des tapis roulants métalliques détruits par le feu

Actu.fr, 24 octobre 2024 (extrait)

Alerte au feu ce jeudi 24 octobre 2024 à 6h45, dans la carrière de Brissac, dans le pays Gangeois, au nord de Montpellier : des tapis roulants métalliques appelés convoyeurs servant à transporter les minerais étaient entièrement embrasés, sur le site d’extraction de CMSE (Carrières & Matériaux Sud-Est) exploité par l’entreprise Colas, au lieu-dit Le Devois de la Vernède, sur la route de Notre-Dame-de-Londres.

Une quinzaine de convoyeurs sont détruits et une vingtaine endommagés, peut-être inexploitables désormais. Les bureaux, d’autres bâtiments mitoyens et la flotte du parc de véhicules de la société Colas sont épargnés. La quinzaine d’employés pourraient se retrouver au chômage technique, tandis que le préjudice provisoire est estimé à 6 millions d’euros. Des experts en détection de départ d’incendie, ainsi que les techniciens de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de l’Hérault sont sur les lieux.
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Saint-Bonnet-près-Bort (Corrèze) : sabotage du mât de mesure du projet d’éoliennes

Mât de mesure du vent à terre à Saint-Bonnet-près-Bort :
la piste du sabotage privilégiée

La Montagne, 29 octobre 2024

Le mât de mesure du vent installé depuis février 2023 sur un terrain de la commune de Saint-Bonnet-près-Bort, dans le cadre d’un projet éolien, a été découvert au sol samedi matin. A-t-il été fragilisé par le vent ? Dès lundi, des voisins s’en étonnaient, indiquant que dans la nuit de vendredi à samedi, il n’y avait pas de vent sur la commune. Finalement, c’est la piste d’un sabotage de l’équipement de mesure de vent qui est privilégiée.

Une plainte a été déposée par Total énergies qui porte le projet éolien,  auprès de la gendarmerie de Bort-les-Orgues. La piste d’un sabotage est privilégiée et l’enquête a été confiée conjointement à la brigade de Bort-les-Orgues et à la brigade de recherches de Tulle.

Villeurbanne (Rhône) : le GIEC revendique l’incendie d’une pelleteuse

[La nuit du 27 au 28 octobre 2024, vers 2 h du matin dans la rue Poizat à Villeurbanne, une mini-pelleteuse est volontairement partie en fumée. Elle se trouvait sur un chantier d’extension du tramway T6, mené par l’entreprise NGE pour le compte de Sytral mobilités, l’autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais. Cette attaque a été revendiquée par le « Gang d’Intervention des Ecureuil.les en Colère » (GIEC), dont nous relayons ci-dessous le communiqué envoyé à différents médias.
Pour rappel, ce sabotage fait suite à plusieurs autres menés depuis février 2024 contre des chantiers de l’entreprise NGE, notamment en Haute-Vienne par le Groupe Incendiaire d’Engins de Chantiers (Giec), en Gironde par le Groupe d’Intervention pour l’Extinction des Chantiers (Giec), dans le Lot-et-Garonne par le Groupe d’Idéalistes Enrayant le Capitalisme (Giec), dans le Tarn par les Gauchistes Ingénieur.es en Eviction de Catastrophes (Giec), dans le Tarn par le Gang d’insolent.es éclatant le capital (Giec), en Loire-Atlantique par le Générateur d’images et expériences combustibles (Giec), dans le Tarn par le Groupement d’Interdiction d’Ecocide Cosmique (Giec).]


Nature et camarades mutilé.es : engin de NGE brûlé

Nous, Gang d’Intervention des Ecureuil.les en Colère (GIEC) revendiquons l’incendie d’un engin de chantier qui s’est déroulé dans la nuit du 27 au 28 Octobre 2024 sur un site de NGE à Villeurbanne, dans la métropole de Lyon.
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Berlin (Allemagne) : un profiteur de guerre et auxiliaire de police sous le feu

Feu à T-Systems : profiteur de guerre, auxiliaire des flics, dévastateur de l’environnement
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 26 octobre 2024

Nous nous sommes réjouis des différentes initiatives qui ont apporté une réponse pratique à l’appel du Salon du livre anarchiste des Balkans (Balkan Anarchist Bookfair) à des journées d’actions contre le militarisme et le nationalisme, et nous voulons continuer sur cette lancée avec notre attaque contre T-Systems. C’est pourquoi, dans la nuit du 22 au 23 octobre, avec de l’essence et des pneus, nous avons mis le feu à l’arrière de son siège berlinois, situé Pascalstraße dans le quartier de Charlottenburg.

« La guerre est une partie intrinsèque du système capitaliste. Qu’elle soit de faible intensité ou pleine et entière, elle sert d’outil important pour l’expansion du capitalisme en ouvrant de nouvelles sources d’exploitation, telles que la terre, la mer, les minéraux, tous·te·s les êtres vivant·e·s ; ou la production et la vente d’armes comme capital. Nous ne tombons pas dans le piège de considérer qu’un conflit est binaire entre États-nations, bien que nous acceptions ses nuances et ses contextes de la façon dont ils se produisent : nous le voyons comme une guerre du capital contre la société. » (BAB, août 2024)
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[Brochures] : deux nouvelles publications de Delenda Est

[reçu par mail, 25 octobre 2024]

Salut !

Deux nouvelles brochures Delenda Est :

Hors-jeu international et jeu internationaliste de Santiago Panare
Détruire l’Etat, jouer avec les complicités – ou l’inverse. Notes en
vrac sur l’exigence anarchiste d’une harpie de l’anti-monde (avec
quelques modifs apportés suite à un retour après qu’elle ait été vite
fait diffusée)

Comme d’hab, les brochures ne sont pas sur internet, pour en recevoir : delendaest[arobase]riseup.net

Berlin (Allemagne) : attaque contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp

ThyssenKrupp s’enrichit sur la guerre et le génocide
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 7 octobre 2024

Beaucoup sont en colère. En colère contre le génocide à Gaza. Contre les bombes qui tombent sur des civil-e-s, des écoles et des hôpitaux. Contre le réarmement militaire au niveau mondial. Contre le sang versé et les déplacements forcés de millions de personnes. Contre la propagande en faveur d’une « capacité guerrière » et d’une Allemagne « en état de se défendre ». Contre les livraisons d’armes et les profits de l’industrie d’armement et contre le projet de rétablissement d’un service militaire obligatoire. Contre l’assassinat automatisé à travers des attaques de drones dirigées par l’IA.

Beaucoup trop de colère.
Cette rage s’est déchaînée hier.
Contre l’entreprise d’armement ThyssenKrupp.
Hier, trois poids-lourds ont été incendiés sur le site industriel de ThyssenPlastics à Berlin et le feu a été mis à un entrepôt.
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Toulouse (Haute-Garonne) : feu aux camions du collabo de l’A69

Camions carbonisés, explosions, tags anti A69 : ce que l’on sait du violent incendie à Toulouse
ActuToulouse/Ouest France/La Dépêche, 21 octobre 2024

Plusieurs explosions ont déchiré la nuit et tiré du lit de nombreux Toulousains réveillés en sursaut. Lundi 21 octobre 2024, vers 4 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré dans l’enceinte de l’entreprise Spie Batignolles, située quartier Gramont, à Toulouse. Lorsque les sapeurs-pompiers du SDIS 31 (Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne) sont intervenus sur place, sept camions étaient la proie des flammes. Un huitième a été sauvé de justesse. Les explosions perçues par les riverains n’étaient autres que les pneus des poids lourds soumis à des températures trop extrêmes pour qu’ils y résistent.

Spécialisée dans les travaux de construction, l’entreprise Spie Batignolles intervient notamment sur les deux gros chantiers du moment en région toulousaine : celui de la ligne C du métro de Toulouse ; mais également sur celui de l’autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres. Un chantier qui fait l’objet de vives contestations depuis de longs mois, de la part de militants écologiques.
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Capitalisme vert : l’éolien industriel a le vent en poupe

Le vendredi 18 octobre 2024, trois ministres se sont déplacés à Fécamp en Seine-Maritime pour annoncer un nouveau projet de parc éolien en mer. L’Etat et les industriels espèrent implanter 200 nouvelles éoliennes, en plus des 71 déjà existantes dans ce parc maritime.

L’éolien industriel en plein essor

En Normandie, d’autres projets éoliens de la sorte sont déjà en cours, et rencontrent des oppositions.

Par exemple au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados), où 64 éoliennes de 175 mètres de haut doivent bientôt être démarrées. A l’annonce du projet, des habitants et des pêcheurs, pour des raisons diverses, se sont mobilisé-es. Malgré tout, le chantier colossal a commencé. En décembre 2023, RTE a mis à disposition les installations de raccordement au réseau électrique. Des centaines de tonnes de câbles ont été installés sous l’eau pour acheminer l’électricité produite par les éoliennes vers la « chambre d’atterage » de Bernières-sur-Mer, qui assure la connexion avec les 24 kilomètres de câbles souterrains menant au poste électrique de Ranville. Éoliennes offshore du Calvados (un consortium regroupant EDF Renouvelables, WPD offshore et Enbridge) compte mettre en service les éoliennes en 2025.

A Dieppe, Le Trepport et Barfleur, des projets similaires sont à l’étude. Il y aurait aussi deux projets imaginés au large du Cotentin.
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2011 : Nous sommes le 1 %

Nous vous avons vu. Nous vous avons entendu. Vous êtes désormais partout. Nous savons qui vous êtes. Vous êtes ces 99 % qui protestent contre les excès du capitalisme et les abus de l’État. Vous êtes les 99 % qui exigent des réformes électorales, des alternatives sociales, des subventions économiques et des mesures politiques. Vous êtes les 99 % angoissés de perdre votre futur, de n’être plus capables de vivre comme vous l’avez fait jusqu’à présent : un boulot, un revenu, un crédit pour la maison, une retraite. Vous laisser vivre, au minimum. Faire carrière, au maximum. Voilà ce que vous demandez. Vous ne voulez pas payer la « crise », vous voulez que tout redevienne comme avant. Que personne n’éteigne les écrans qui ont jour après jour asséché votre vie, la privant de tout sens et de toute émotion, la condamnant à la tristesse de la survie. Et tout cela, vous le demandez aux gouvernements et aux banques, afin que la démocratie soit : des gouvernants non plus intéressés au pouvoir mais au bien commun, des banquiers non plus intéressés au profit mais au bonheur des populations. Comme dans les contes, comme dans les films.
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[Brochure] : Au plus profond de la nuit, la lune est la plus claire

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Au plus profond de la nuit, la lune est la plus claire. Plongée dans l’effervescence écologiste et le sabotage anti-industriel dans les contrées allemandes, ed. Cahiers Takakia, été 2024, 36 p. A5


Quatrième de couverture

Début mars 2024, en plein milieu de la nuit. Près de Berlin, à Grünheide, tout s’arrête au sein de la giga-usine de fabricant de voitures électriques Tesla, récemment implantée au détriment d’une forêt. Les milliers d’ouvriers et d’ingénieurs assistent impuissants à l’arrêt des chaînes de production. En cause ? Le sabotage incendiaire de l’alimentation électrique de l’usine, revendiqué aussitôt par un groupe Volcan, contre le greenwashing du capitalisme et le progrès industriel. Les autorités allemandes et Elon Musk dénoncent les « écoterroristes ». Mais cette action n’est que le dernier épisode d’une escalade offensive contre la société techno-industrielle dans les contrées allemandes. Lire la suite

[Publication] : Luigi Galleani – Contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale

[Reçu par mail, 21 octobre 2024]

Luigi Galleani, Contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale, ed. Anar’chronique , octobre 2024, 136 pages
(6 euros – 4 euros pour les distros)


Quatrième de couverture

Avant la Première Guerre Mondiale, les organisations ouvrières en Europe avaient beaucoup œuvré pour organiser les ouvriers et les enrégimenter dans leurs structures, tout en se donnant des airs subversifs à grand renfort de propagande. Elles couraient derrière le nombre d’adhérents, plus intéressées à les habituer à suivre les ordres d’en haut, qu’à tenter d’en fortifier les consciences et les volontés. Que des millions d’adhérents se croyant émancipés – eux qui auraient peut-être pu empêcher la guerre s’ils l’avaient osé –, aient fini par aller au front après que leurs chefs aient brutalement retourné leurs vestes, voilà la « démonstration la plus putride des organisations prétendument subversives ». Cela ne découragea pas des anarchistes de promouvoir certaines propositions ambitieuses, comme Luigi Galleani dans son article « Contre la Guerre, contre la Paix, pour la Révolution ». Face à la perspective alors courante à cette période (se préparer à prendre la revanche dès que la guerre se terminera), Galleani opposait la conviction qu’au vu de la situation sociale et économique, l’insurrection allait éclater avant la trêve dans un des pays d’Europe, afin d’empêcher que sur les ruines de la guerre, la paix ne réorganise l’ancien ordre social. La proposition était lancée : l’heure de la révolte approchait, le moment opportun de l’insurrection allait venir, et il fallait s’y préparer.
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Le chiffre du jour : 65 millions

Francois (Martinique) 17 octobre 2024 : supermarché Carrefour Market après pillage

A la Martinique, les émeutes et les pillages font au moins « 65 millions d’euros » de dégâts pour les entreprises
Le Monde, 18 octobre 2024 (extrait)

Supermarchés, entrepôts, concessionnaires automobiles et loueurs de véhicules, magasins d’électronique, établissements de restauration… La liste des entreprises martiniquaises dévalisées et incendiées durant ces nuits d’émeute est longue et variée. « Nous avons recensé 115 entreprises, pour une perte totale estimée – pour les stocks et les bâtiments – entre 65 et 75 millions d’euros », résume Philippe Jock, le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la Martinique. Dans celles-ci, jusqu’à 950 salariés pourraient être concernés par des mesures de chômage partiel, selon les estimations de la CCI, et « plus de 300 emplois sont menacés ; certains seront perdus », poursuit M. Jock. Une mauvaise nouvelle pour cette île de 350 000 habitants, où 11 % de la population était au chômage en 2023, selon des données publiées par l’Insee, en juin.

Outre ces pertes directes, nombre d’entreprises ont souffert des importantes difficultés de circulation causées par les barrages routiers érigés par les émeutiers ou par les opérations escargot à répétition, organisées par des syndicats en soutien au mouvement contre la vie chère. Les fermetures d’écoles, le couvre-feu – en vigueur jusqu’au 21 octobre – sont autant de raisons qui incitent les Martiniquais à rester chez eux.
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[Brochure] : Après le naufrage. A propos de l’anarcho-électorat de l’été 2024

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[Reçu par mail, 12 octobre 2024]

Après le naufrage. A propos de l’anarcho-électorat de l’été 2024, ed. Joie et tension, octobre 2024, 24 pages


Nous avons écrit ce texte en l’honneur de tous.te.s nos camarades qui se sont pressé.e.s dans les isoloirs en juin et en juillet dernier pour déposer leur bulletin dans les urnes, en y glissant au passage leur dernière parcelle de dignité et en abandonnant toute velléité révolutionnaire.

Nous sommes heureux.ses de constater qu’iels ont aujourd’hui le gouvernement qu’iels méritent, et un ministre de l’Intérieur dont iels peuvent être fier.e.s.

Parce qu’iels ont contribué par leur vote à justifier ce gouvernement, et surtout à justifier l’État et l’exploitation, nous souhaitions leur rendre hommage avec ce second texte. Mieux, puisque Le citoyennisme qui vient, à notre grande surprise, a semblé choquer certain.e.s anarchistes autoproclamé.e.s – alors même que ce texte ne faisait que rappeler succinctement les fondamentaux de l’anti-électoralisme et de l’anti-étatisme – nous avons décidé d’en développer ici le contenu. En d’autres termes, c’est une façon de dire qu’on persiste et signe.
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