Archives de catégorie : Dans les publications

[Brochure] : Vive la génération Zbeul !

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Vive la génération Zbeul ! A propos des récentes émeutes au Maroc vues depuis un coin de la France, décembre 2025, 12 p. A4


En France l’expression « zbeuler » est désormais généralisée, en particulier parmi toutes celles et ceux qui cherchent à rompre la normalité, celle de l’exploitation au travail, de l’autorité des flics, du patriarcat, etc… Zbeuler c’est désordonner un état de fait que les riches et les puissant.e.s cherchent à imposer aux autres. Linguistiquement l’expression tire son origine du mot arabe « zbel » qui signifie la poubelle, les ordures, et par extension tout ce qui doit être jeter ou éliminer. Au Maroc, ce terme peut vite prendre une connotation sociale, du fait notamment de la popularisation d’un personnage de dessin animé dénommé « Bouzebal ». Littéralement « homme-poubelle », Bouzebal est un jeune galérien de banlieue dont l’ennemi juré est « Kilimini » (contraction phonétique du français « qu’il est mignon » en darija marocaine), un fils de riche incarnant la jeunesse dorée partie étudier à l’étranger et qui parle bien français. Lors des nuits du 30 septembre au 2 octobre dernier près d’une trentaine de villes marocaines, petites et grandes, ont été secouées par un gros zbeul qui semble en grande partie l’œuvre de « bouzebals » comme diraient certain.e.s par mépris de classe, et d’autres en signe de familiarité. Dans tous les cas, bouzebals ou pas, en prenant d’assaut des commissariats et saccageant des banques, tous ces révolté.e.s ont défié l’autorité avec une intensité rarement vue ces derniers temps au Maroc.

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Trouvé sur Trognon, 4 décembre 2025]

[Livre] : Le livre « Incognito » à nouveau disponible

Incognito , Expériences qui défient l’identification, Mutines Séditions, traduit de l’italien, décembre 2025, 144 pages // 3e édition augmentée d’une postface

Publié une première fois en 2011 puis en 2019, ce livre qui parle de clandestinité projette un rayon de lumière dans l’obscurité. Il propose un saut dans le versant inconnu du secret, dans cette dimension parallèle où, souvent, même ce qui peut être dit ne l’est pas.

Les onze textes rassemblés ici parlent de ce monde, nous en rapportant quelques voix parmi tant d’autres, des voix dont le ton, les émotions et les messages sont certes variés, mais qui vivent ou ont vécu dans la dimension de la clandestinité. Des expériences qui ont été endurées par choix ou bien pour des raisons extérieures à sa propre volonté, suite à un parcours de luttes révolutionnaires pour les uns ou bien d’une condition sociale pour tant d’autres.

Le livre est à prix libre, et est déjà disponible dans plusieurs infokiosques de Toulouse à Paris, et de Marseille aux Cévennes (d’autres lieux sont en cours d’approvisionnement).

Pour commander des exemplaires, écrire à la distro :
commandes[arobase]lutineseditions.fr

[Trouvé sur Indymedia Lille, 11 décembre 2025]

[Publication] : Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme n°2

Extraits de l’édito :

[…] Comme nous l’avons dit dans le numéro précédent, ce projet est né de l’envie de mieux comprendre le renouveau minier en Europe pour nourrir des perspectives de luttes. Il est le fruit de rencontres, de longues discussions et de pas mal de recherches sur un sujet qui ne nous était pas familier à tou·tes. Cette publication, nous l’avons pensée comme un outil donnant des billes d’analyse et des informations pratiques à propos de projets industriels qui peuvent toujours être entravés, voire empêchés. […]

Si notre premier numéro était centré sur le projet de mine de lithium dans l’Allier porté par Imerys, ce deuxième opus replace ce projet dans son contexte : celui d’une tentative de « retour à la mine » en France et d’une nouvelle vague d’attributions de permis miniers par l’État, tout comme celui, encore plus général, du monde autoritaire et marchand. Nous y élargissons la critique de l’extractivisme et de ses incarnations locales à celle plus approfondie de l’État et de ses mécanismes d’oppression et de délégation, de la société techno-industrielle et de sa restructuration « verte » (c’est-à-dire électrique) et numérique, du capitalisme avec son règne des marchandises et ses fondements coloniaux, ainsi que de la guerre qui sert de moteur à toute cette machinerie.
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[Livre] : Le travail est un crime, par Herman J. Schuurman

Le travail est un crime, par Herman J. Schuurman suivi de : Le Groupe « De Moker » : la jeunesse rebelle dans le mouvement libertaire hollandais des Années folles par Els van Daele, ed. Anar’chronique , novembre 2025, 220 pages
(6 euros – 4 euros pour les distros)

Les jeunes Moker avaient l’ardeur et la gaieté de la jeunesse pour eux (et ce n’est pas qu’une question d’âge), ils étaient l’expression d’un présent et d’un futur inconciliables avec le monde des vieux, pas seulement le monde des patrons et des exploités, mais aussi le monde de la militance, de la discipline syndicale, des meetings bureaucratiques, de la propagande à deux balles, des mobilisations « à rythme lent », de la modération politicienne, des compromis avec le pouvoir, de la morale religieuse. Ils suivaient leur chemin dans l’unique direction véritablement révolutionnaire, celle de la destruction du capitalisme et non pas de son renversement ; celle de la négation du travail, le pire crime commis au détriment de l’humanité, dont la Grande guerre n’a été qu’un des produits. Lire la suite

[Brochure] Pratiques de surveillance et de répression connues à Bure

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Pratiques de surveillance et de répression connues à Bure
Bure Bure Bure, 5 octobre 2025

Texte essayant de recenser des pratiques de surveillance connues à Bure.

Sommaire

I) Méthode de surveillance connue déjà utilisée à Bure
Mission d’observation et de surveillance +++
Contrôles policiers, fichage, réquisitions, arrêtés préfectoraux ++
Usage d’hélicoptères et de drones +
Enquête auprès des magasins du coin ou des administrations +
Réquisition aux opérateurs téléphoniques +
Usage des caméras de surveillance +
Mises sous écoute téléphonique +
Ouverture des courriers postiers +-
Perquisitions +-
Imsi catcher +-
Usage de flics infiltrés —
Proposition de devenir indic, informateurs —
Balise GPS —
Sonorisation des lieux —
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[Livre] No mine in Gallok

[Reçu par mail, 30 septembre 2025]

No mine in Gallok. Ecocide et colonialisme en terres samís occupées par la Suède //
126 pages – format 195x260mm – 5 euros (-30% pour libraires et distributions) //
(éditeur anonyme – Pour toute commande : nomineingallok@riseup.net


Il me semble aujourd’hui important de partager ce qui se passe en Sápmi, au nord de la dite Scandinavie pour lever le voile sur les zones d’ombre des ravages coloniaux au sein même de l’Europe, sur et sous le sol. No Mine in Gállok donne des informations sur l’ampleur du désastre, pour mieux comprendre l’industrialisation en cours là-bas : mines, gigantesques parcs éoliens, monocultures d’arbres et champs de panneaux solaires à perte de vue… On y trouve des témoignages de personnes sámis, ou non, qui ont étudié ou lutté contre des projets écocidaires comme la mine de Gállok. Ielles se battent aussi contre l’annihilation des modes de vie peu industrialisés et contre la marchandisation des savoirs sámis. La solidarité qui me touche n’est pas un soutien aveugle à une lutte ou à une population locale, elle s’incarne dans nos propres actes et nos propres mots. Elle relie les individus qui tentent de se frayer un chemin vers la liberté et vers la libération des territoires tant fatigués de devoir être utiles et productifs. Elle associe nos combats contre toutes les dominations. Lire le sommaire

[Livre] Le Diable au corps renaît encore !

[Reçu par mail, 26 septembre 2025]

Diavolo in corpo, Le moindre mal et autres textes, Lutines Séditions, traduit de l’italien, 120 pages, septembre 2025, 6,50 euros


Initialement publié en 2010 chez Mutines Séditions, ce recueil à la traduction de l’italien entièrement révisée, est le premier titre de notre nouvelle maison, Lutines Séditions. Il contient une dizaine d’articles parus en 1999-2000 dans la revue anarchiste « Diavolo in corpo », qui ont conservé toute leur charge détonante, qu’ils abordent la question de la justice et de la vengeance, des passions et du chaos, du nucléaire et de ses chantages, du terrorisme et de son rapport à l’État, de l’enfermement et des migrants, ou celle des élections et du moindre mal, qui a donné son nouveau titre à l’ensemble.

Parce que ces textes nous poussent à sortir de l’éternel présent de la domination, mais aussi parce qu’en renversant la table, ils ne cachent pas leur volonté de tout bouleverser, y compris le petit monde de la subversion… voilà au moins une bonne raison de les (re)découvrir.


Pour toute commande, le livre est disponible dans les librairies, bibliothèques et distros habituelles, dont l’éponyme Distro Lutines Séditions.
On peut aussi écrire à commandes[arobase]lutineseditions.fr


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[Brochure] : Contre la Silicon Forest

[Reçu par mail, 5 septembre 2025]

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Contre la Silicon Forest, traduit de l’anglais de Against the Silicon Forest (nov. 2024), 16 pages A5, septembre 2025


Quatrième de couverture

Le gouvernement des États-Unis investit littéralement des billions de dollars dans la construction de chaînes d’approvisionnements nord-américaines au nom de la sécurité nationale.

Cela signifie différentes choses à différents endroits, impliquant une matrice de développements interconnectés à travers tout le pays.

La Silicon Forest* est notre axe local dans le combat contre la techno-dystopie.
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[Brochure] La Guerre se fabrique…

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF de la brochure (48 pages A5)

La guerre se fabrique…, mars 2025 (1ere version), Saint-Etienne., 48 p. A5


L’atmosphère militariste monte en pression. La guerre en Ukraine, en cours depuis l’hiver 2022, fait planer la menace du retour d’une « guerre de haute intensité » (termes de l’état-major) sur le sol de pays de l’OTAN. En France, comme ailleurs, bidasses, politiciens et bureaucrates s’y préparent et remodèlent, selon le familier schéma de la « gestion de crise », le cadre dans lequel ils voudraient nous contraindre à vivre. Après une succession d’états d’urgence, voilà que nous assistons en ce moment à l’instauration d’un état de guerre. La propagande médiatique surfe sur le nationalisme des plus fétides, nous bombardant d’images choc qui nous enjoignent à « choisir notre camp » face à l’ennemi censé mettre en péril « nos valeurs ». L’état-major n’hésite plus à évoquer le « potentiel sacrificiel national », des pubs pour l’armée tapissent les rues, des stratégies qui cherchent à enrôler la jeunesse s’étoffent. Lire la suite de la présentation de la brochure

[Livre] : L’extinction des lucioles

[Trognon, 31 juillet 2025]

Un nouveau bouquin est dispo, qui est en réalité une compilation de textes et brochures. Il est dispo de la main à la main à prix libre, et dans quelques distros ici et là. Il est aussi dispo en ligne chez Lutines Séditions. Ci-dessous, l’intro et le sommaire.


L’extinction des lucioles

Dans son livre
Contre le Léviathan, contre son histoire, Fredy Perlman dit qu’à bien des égards, nous sommes des dépossédés. Nous ne savons plus écouter les plantes pousser, ressentir cette croissance par tous les pores de la peau. Nous sommes étrangers à ce monde. Nos ancêtres étaient à l’inverse des possédés. Ils savaient danser autour du feu et être présents au monde. Ils connaissaient la joie de la possession – pas la possession des choses, mais celle de l’être. Je ne sais pas pourquoi, mais à la lecture de ce passage, il m’est revenu des souvenirs d’enfance avec mon frère et mon cousin, lorsque nous parcourions la campagne près de chez ma grand-mère. Nous ne connaissions alors pas ce qu’était une nuit noire. Déjà, le peu de lumière artificielle permettait d’observer le ciel étoilé. Il y avait aussi un peu partout des vers luisants, qui éclairaient la nuit. Il n’y en a plus guère aujourd’hui.

Il m’apparaît que ce déclin est un signe explicite de l’appauvrissement généralisé que provoquent les ravages de nos sociétés modernes, capitalistes et industrielles. Il ne s’agit pas seulement d’une destruction du vivant, mais aussi de nos capacités d’imagination.

Quelles peuvent être les rêves des enfants dans un monde de plus en plus artificialisé, pollué, dominé par des esprits de caserne et de profit ? L’extinction des lucioles, c’est un peu le reflet du désastre ambiant dans lequel on s’embourbe.

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[Brochure] Enrayer la machine extractiviste

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF de la brochure (28 pages A5)

Enrayer la machine extractiviste, juin 2025, A5, 28 p.

Ces modestes pages s’adressent aussi bien à qui s’intéresse déjà à l’extractivisme qu’à n’importe qui d’autre n’ayant qu’une vague connaissance du sujet, et ne contiennent d’ailleurs pas de définition de ce terme si propice au bégaiement autant qu’aux fautes de frappes.

Pour commencer donc, des textes écrits depuis l’Italie, la plupart extraits de La Megamacchina devastatrice, publié à l’occasion de deux journées contre l’extractivisme et le monde qui en a besoin, au squat Bencivenga à Rome, les 16 et 17 décembre 2023.

Suivent quelques brèves du désordre des quinze dernières années, en espérant qu’elles puissent donner le sourire – pas celui « de l’arrogance industrielle », mais celui offert par la malice et l’inspiration – à celles et ceux qui cherchent quelques bouffées d’air dans l’ambiance irrespirable du moment.

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[Publication] : sortie de Badaboum #3 – juin 2025

[Reçu par mail, 16 juillet 2025]

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Bulletin Antinucléaire D’Anarchistes BOUM (badaboum), n°3, juin 2025, A3 46 p.


Édito

Ceci est un bulletin anarchiste contre le nucléaire. Ce bulletin est tiré pour la première fois en mars 2024, dans un contexte de développement accru de l’industrie nucléaire dans le monde, et, avouons-le, dans une ambiance morose d’affaiblissement des luttes et de la critique anti-nucléaire. De fait, une partie du mouvement s’est davantage repliée sur des logiques cogestionnaires de l’existant et sur la recherche d’alternatives. Si nous avons voulu nous lancer dans la création d’un pareil papier, c’est parce que nous sommes un certain nombre à ne pas nous résoudre à accepter cette situation. À ne pas vouloir vivre sous le joug d’un autoritarisme industriel dévastateur. C’est par l’action directe (sous toutes ses formes), que nous envisageons d’en finir avec lui. Sans forcément grand espoir mais avec détermination.

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[Revue] Takakia #4 (printemps-été 2025)

[Reçu par mail, 25 juin 2025]

Takakia #4
chants sous-marins pour couler la mégamachine
(printemps-été 2025)

106 pages – prix libre (coût de fabrication 1,75 euros)
Tirage 1000 exemplaires

Pour toute commande : takakia@riseup.net. (Sur notre site, tu peux trouver notre clé PGP pour crypter les communications)
Les anciens numéros peuvent être télécharger sur notre site
http://takakia.noblogs.org

Merci aux troubadours itinérants, campements dans les sous-bois, locaux, brigantes forestières, bibliothèques, oiseaux-tempête, tables de presse, écureuils des villes et des campagnes, vagabondes ambulantes, infokiosques, bardes émeutiers et louves solitaires de votre acharnement à diffuser cette revue et de rendre possible cette petite aventure éditoriale.  Aux autres : il n’est jamais trop tard pour rentrer dans la danse !
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[Brochure] : Combattre la civilisation – Anarchistes à Cuba au début du XXe siècle

[Reçu par mail, 9 juin 2025]

« Qu’est-ce que la ville sinon un tas de fiente ? Tous les maux du corps et de l’esprit s’accumulent dans la ville. Ici, on ne peut ni penser, ni respirer, ni vivre sainement ».

Cette brochure est une traduction et un résumé, agrémentés de petits commentaires, de deux chapitres du livre « Anarchist Cuba ». C’est une petite histoire des anarchistes qui y critiquèrent la civilisation au début du XXe siècle, avec leurs idées inspirantes comme leurs contradictions parfois assez fortes.

Tu n’y trouveras point d’histoires de luttes ou d’envolées romantico -lyriques, il s’agit de découvrir les idées de ces anarchistes hors occident fort peu porté.es sur le progrès et l’autogestion des usines.

Comme d’hab, brochure pas sur internet, pour la recevoir :
delendaest@riseup.net

[Brochures] : Traces d’agitation contre la guerre à Toulouse (2022-2024)

Voici les PDF et une présentation de 2 brochures qui viennent de sortir, en compilant des traces des luttes de ces dernières années à Toulouse, contre la guerre et l’industrie de l’armement.

  • Traces d’agitation contre la guerre (Toulouse 2022-2024), début 2025, 84 pages A5
  • Toulouse mortepole – Capitale de l’armement. Actions directes contre la fabrication d’armement « made in toulouse », début 2025, 40 pages A5

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF en format livret (soyez patients, fichier lourd : 56 Mo)

Traces d’agitation contre la guerre (Toulouse 2022-2024)
Extrait de l’intro :

Cette compilation reprend une sélection choisie et non-exhaustive de quelques unes des traces d’agitation contre la guerre qui ont eu lieu à Toulouse entre début 2022 et fin 2024. Certaines initiatives nous ont sûrement échappé, et leur absence ici n’est pas forcément liée à un choix de notre part.
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