Archives de catégorie : Le jus de ce monde

Sabotages sur la Côte d’Azur : Et… coupez !


[La nuit du 23 au samedi 24 mai 2025 à Tanneron (Var) et à Villeneuve-Loubet (Alpes-maritimes), la centrale hydroélectrique et un pylône à haute tension recevaient une visite, quelques heures avant la clôture du Festival de Cannes. La première a été incendiée vers 2h45 du matin, plongeant l’est du Var et l’ouest des Alpes-Maritimes dans le noir, et le second s’est affaissé en matinée après que ses pieds aient été sciés, privant une seconde fois la ville de Cannes et ses alentours d’électricité, cette fois en pleine journée. Une double attaque en règle dont nous avions rendu compte ici hier, et qui vient d’être revendiquée le lendemain par « deux bandes d’anarchistes » contre le Festival mais aussi contre Thales Alenia Space, à travers un communiqué paru sur Indy Nantes que nous reproduisons à son tour volontiers ci-dessous.]


Communiqué du sabotage contre des installations électriques
sur la Côte d’Azur

ET… COUPEZ !

Ici deux bandes d’anarchistes. Nous revendiquons la responsabilité de l’attaque contre des installations électriques sur la Côte d’Azur. À la veille de la cérémonie de remise des prix du Festival de Cannes et de la soirée de gala, nous avons saboté le principal poste électrique alimentant l’agglomération de Cannes, et scié la ligne de 225 kV venant de Nice.

Cette action visait non seulement à perturber le festival, mais aussi à priver de courant les centres de recherche et les usines de Thales Alenia Space, ses dizaines de sous-traitants, les start-up de la French Tech qui s’imaginent à l’abri, l’aéroport et tous les autres établissements industriels, militaires et technologiques de la zone.

Une coupure inopinée dans un mauvais film d’épouvante qui traîne en longueur. Le même scénario est joué et rejoué en boucle jusqu’à la nausée. Les scènes changent, les effets spéciaux aussi, mais la toile de fond est toujours la même : un monde qui n’arrêtera pas de bombarder, d’exploiter, d’extraire, d’accaparer, de violer, de ravager, d’affamer, de mitrailler, de polluer, et d’exterminer, tant que tout ne sera pas sous son contrôle.

On sait bien qu’on n’est pas sur un plateau de tournage, mais l’expression « COUPEZ ! » paraissait assez bien résumer notre envie : éteindre ce système mortifère.

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Nice (Alpes-Maritimes) : les sabotages électriques ont le vent en poupe

Après Cannes, Nice visée à son tour par un sabotage électrique
Le Monde/Le Parisien, 25 mai 2025 (extrait)

Au lendemain d’une coupure électrique à Cannes et alentour, un transformateur a été volontairement incendié dans la nuit de samedi à dimanche à Nice. Selon une source policière et le parquet, le transformateur électrique en question est situé dans le quartier des Moulins, à l’ouest de la ville.

« Le 25 mai 2025 vers 2 heures, un transformateur électrique situé avenue Paul Montel à Nice était visé par des dégradations volontaires et incendié », assure le parquet. Des « traces de pneus » ont été découvertes et une source proche du dossier a évoqué « une porte [du local du transformateur] fracturée ».

Quelque 45 000 foyers ont été momentanément privés d’électricité à Nice et dans les communes voisines de Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer, a précisé Enedis. Le réseau de tramway de Nice a été brièvement impacté, avec une reprise retardée en début de matinée, et l’aéroport a été un temps privé d’électricité. A 6 heures, le courant avait été rétabli.
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Sabotages et black out sur le festival de Cannes

Nuit du 23 au 24 mai 2025 : le pylône scié à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes)

[Dans la nuit de vendredi à samedi 24 mai, plusieurs incendies volontaires se déclenchent dans la même centrale hydroélectrique à très haute tension de Biançon/Saint-Cassien, située à Tanneron (Var), vers 2h45. Le grillage a été découpé et des traces d’essence ont été découvertes sur place. 47 000 foyers sont privés d’électricité, de l’est du Var jusqu’à l’ouest des Alpes-Maritimes. Puis, à 10 heures du matin, à trente-cinq kilomètres de là, c’est le pylône électrique d’une ligne à haute tension (225 000 Volts) qui alimente Cannes qui a vacillé au cours de la matinée. Situé à Villeneuve-Loubet (Alpes-maritimes) et haut de 28 mètres, il a en effet subi des « dégradations majeures », puisque trois de ses quatre piliers « ont été sciés » : 160 000 foyers de Cannes et de ses alentours se retrouvent alors sans courant.

Ce double sabotage a eu pour conséquence un immense black-out dans le sud-est du territoire, notamment à Cannes, Antibes, Grasse, Vallauris, Mandelieu-la Napoule ou Saint-Cézaire-sur-Siagne. Il a coupé usines, institutions, commerces, ascenseurs, feux de circulation, distributeurs de billets, internet et télévision (via les box), réseau de téléphonie mobile Orange (la plupart des batteries de secours des antennes ne tiennent que deux heures), lignes ferroviaires (suppressions de trains entre Grasse et Cannes et retards entre Les Arcs et Antibes), commissariats (Antibes, Grasse et Cannes) ou encore projection de film du 78e festival de Cannes. Bref, comme le résume un journal local dimanche (Var Matin, 25/5) : « Réseau téléphonique hors service, circulation chaotique, gares bloquées, commerces à l’arrêt : le black-out a paralysé toute une partie du territoire, au moment ou les projecteurs du monde entier étaient braqués sur Cannes en ce jour de clôture du 78e Festival du Film. » Le courant a été rétabli à partir de 15h, et pour l’ensemble des foyers de la région que vers 16h45.

Des enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Grasse et de Draguignan à la suite de ce ces actes de sabotage, et le préfet des Alpes-Maritimes a évidemment condamné ces « actes graves de dégradation portant atteinte à l’intégrité des infrastructures électriques ». On trouvera ci-dessous un petit aperçu des premières conséquences de ce black out anonyme, vues par la presse régionale et nationale de ce dimanche…]
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Houdremont (Belgique) : sabotage du projet d’éoliennes

Le mât de mesure du projet éolien d’Houdremont vandalisé
Matele, 17 mai 2025

C’est un acte de vandalisme peu banal qui s’est déroulé en pleine nature ardennaise, le weekend dernier, dans un endroit tellement isolé d’Houdremont (Gedinne) que le forfait n’a été découvert qu’hier.  Le mât de mesure installé il y a quelques semaines dans le cadre du projet de parc éolien sur les communes de Bièvre et de Gedinne a été abattu. Des personnes mal intentionnées ont sectionné les câbles de maintien du pylône de 80 mètres. Le vent se serait chargé du reste.

Selon le promoteur du projet éolien, Watt Else, cité par le bourgmestre de Bièvre, Michaël Modave, le préjudice des dégâts s’élève à plus de 80.000 euros. Pour rappel, le projet de parc éolien concerne la construction de 10 éoliennes : 4 sur Gedinne et 6 sur Bièvre [de 250 mètres de haut !]. Les deux communes ont déjà fait savoir qu’elles n’étaient pas nécessairement favorables à ce projet.

Bordeaux (Gironde) : feu au chantier du TGV

Bordeaux Sud : Les ouvrier-es du chantier AFSB ( LGV) incendient des raccords électriques avec une clope !
La Grappe, 12 mai 2025

On les avait pourtant prévenues, c’est pas sérieux de fumer près d’une zone aussi inflammable que celle du chantier LGV Bordeaux Toulouse. Mais ielles n’ont rien voulu entendre.

C’est vrai que depuis l’arrêt du chantier A69 par le tribunal administratif de Toulouse, ielles ont de quoi être nerveux-ses. Ça sent le chômage technique à plein nez autour de la LGV… Et puis, cela ne doit pas être facile de participer à un projet qui a reçu plus de 90 % d’avis négatifs lors de l’enquête public. On doit pas se sentir au top ! Comme une impression de trahir les siens et d’engraisser ceux-là même qui exploitent toujours plus les travailleurs et travailleuses. Enfin, faudra pas se plaindre quand il n’y aura plus d’argent pour les services publics. D’ailleurs, comme le dit si bien JP Farandou , Protecteur Du Gang SNCF : « le tgv n’est pas un service public »… Pourtant, c’est bien l’argent de nos impôts qui va payer cette LGV. C’est à n’y rien comprendre… En tous cas voilà le résultat de leurs imprudences :
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Saint-Chamond (Loire) : action contre l’industrie de l’armement

[Le 7 mai 2025 à Saint-Chamond (Loire), la station électrique à l’entrée de la ville recevait une visite nocturne. Chargée de convertir l’électricité haute tension en basse tension avec ses câbles et son grand transformateur, elle a été partiellement incendiée vers 3h du matin, plongeant une partie de la ville et de ses entreprises dans le noir. Une attaque en règle dont nous avions rendu compte ici, et qui vient d’être revendiquée trois jours plus tard contre les marchands d’armes, à travers un communiqué que nous reproduisons à son tour volontiers ci-dessous. A noter qu’un tag « KO KNDS » a été laissé sur place, ce que les porte-parole de préfecture s’étaient bien gardés de préciser.]


KO KNDS ?

Dans les premières heures du 7 mai à Saint-Chamond, nous avons mené une action contre un poste de transformation. Un tag KO KNDS a été laissé sur place.

On espère avoir interrompu l’alimentation électrique de la zone industrielle sud de la ville. On a visé tout particulièrement l’écoquartier …. autrefois site de production d’armes. Rénové et labellisé, ce quartier compte aujourd’hui des jeux pour enfants, des bars, des commerces, des restaurants… Effacé le passé? Pas vraiment. Dans l’envers de l’enfer consumériste l’éco-systeme métallurgique s’est modernisé. On y a trouvé, entre autres, les société Atlante (véhicules électriques), Marlin (équipements automobiles), SICAF (automatismes industriels), Arcelormittal (géant sidérurgique) et, leg historique, KNDS. Ce nom et l’abréviation de KMW+Nexter Defense Systems.
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Saint-Chamond (Loire) : plonger la ville dans le noir

Saint-Chamond : une enquête pour incendie volontaire ouverte
après un feu sur un transformateur électrique
France Bleu/Le Progrès, 7 mai 2025

Un incendie s’est déclaré à Saint-Chamond, route de Saint-Étienne, un peu avant trois heures du matin ce mercredi 7 mai, à l’entrée de la ville, dès la sortie de la RN88. À leur arrivée, les secours ont d’abord été confrontés à un feu sur des fourreaux, mais rapidement, les flammes se sont propagées à une station électrique, chargée de convertir l’électricité haute tension en basse tension. C’est ainsi un transformateur électrique de plusieurs centaines de mètres carrés qui a été touché, privant une partie de la ville de courant .

Selon Enedis, jusqu’à 3 000 foyers ont été plongés dans le noir à Saint-Chamond et Sorbiers [et combien d’entreprises ?]. En milieu de matinée, il en restait encore plusieurs centaines, comme l’explique Augustin Montoussé, directeur d’Enedis Loire : « On a réalimenté à peu près 90% des clients du réseau à la fois par des manoeuvres télécommandées et sur place. Il reste une vingtaine de postes à réalimenter, ce qui implique la présence d’une vingtaine de groupes électrogènes. Pour une ville comme Saint Chamond, assez dense, on a besoin de groupes de puissance importante qu’il faut pourvoir acheminer et raccorder en toute sécurité. Donc ça prend du temps. »

Dans l’après-midi, le maire de Saint-Chamond indiquait dans un communiqué que le parquet de Saint-Étienne a « ouvert une enquête pour incendie volontaire, confiée à la division de la criminalité organisée de la police judiciaire de Saint-Étienne ».

Somme : beau comme une éolienne qui part en flammes

Incendie : une éolienne prend feu en pleine nuit dans la Somme
France3/Actufr, 6 mai 2025

Des flammes dans le ciel, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur : c’est une image rare et un peu impressionnante. Ce lundi 5 mai, vers 23 heures, une éolienne a pris feu à Lafresguimont-Saint-Martin dans la Somme. L’incendie a nécessité l’intervention de 27 pompiers, mais pas pour éteindre le feu, ainsi que de la gendarmerie et des équipes d’Enedis. Ce sont ces dernières qui coupent l’alimentation électrique « pour éliminer tout risque », comme l’explique le SDIS de la Somme.

« Sur ce type de feu, on vient juste faire un périmètre de sécurité pour éviter que les débris ne blessent quelqu’un, mais on ne monte pas, parce qu’on ne peut pas y accéder », explique le SDIS de la Somme. Il s’agit d’une consigne du ministère de l’Intérieur.
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Albig (Allemagne) : saboter le jus du repas pascal

L’opérateur du réseau EWR a reçu un message d’alarme à exactement 3 h 59 du matin, la nuit de samedi à dimanche de Pâques (20 avril). Les pieds d’un pylône à haute tension de 20 000 volts situé à Albig (région de Rhénanie-Palatinat), venaient en effet d’être volontairement sciés avant qu’il ne se fracasse dans le vignoble du coin. La panne de courant a touché les villages de Bermersheim, des parties d’Ensheim, d’Armsheim, de Flonheim, de Bornheim, de Lonsheim ainsi qu’un parc éolien dans le quartier de Wörrstadt.

Cependant, en raison de la redondance du réseau, cette coupure nocturne n’aurait duré que dix minutes, selon Dominik Nagel, porte-parole de l’opérateur de réseau EWR. Vu qu’il s’agit d’une attaque touchant au domaine des infrastructures critiques, c’est l’Office de police criminelle qui a été chargé de l’enquête, sous la supervision du parquet de Coblence. Selon leurs estimations, les dégâts matériels s’élèvent à six chiffres (soit minimum 100 000 euros).

[Synthèse de la presse allemande (SWR & Allgemeine Zeitung), 22-23 avril 2025]

Les Piafs de Saint-Jory (Nord-Toulouse) saccagent les câbles d’alimentation de la futur LGV Bordeaux/Toulouse

IAATA, 30 avril 2025

Communiqué du Groupe d’Irrévérencieux-ses Enragé-es Cormorans

Depuis plusieurs mois, nous, Cormorans de Saint-Jory, avons accueilli dans notre petite forêt, des zadistes venus défendre notre maigre parcelle de nature, l’une des rares encore présente ici, coincées entre des centres commerciaux, des zones industrielles et des voies rapides. Nous y survivons tant bien que mal et avons appris l’année dernière que cet habitat serait détruit au profit d’une LGV qui fera gagner quelques minutes à une poignée d’êtres humains. Il paraît que pour eux, cela représente le progrès. Lire la suite

Orly (Val-de-Marne) : sabotage de la navette vers l’aéroport-sud de Paris

ActuParis, 22 avril 2025

Samedi 19 avril 2025, le service Orlyval a été totalement coupé, entre 6 heures et 21 heures. En cause, « un acte de malveillance survenu plus tôt dans la nuit et qui a entraîné un défaut d’alimentation » de cette ligne spéciale qui relie Antony, dans les Hauts-de-Seine, à l’aéroport d’Orly, dans le Val-de-Marne, nous indique la RATP. Sur ses canaux de diffusion, la régie a précisé qu’il s’agissait d’une « dégradation volontaire des câbles électriques ».

Si, en milieu de journée, après intervention des équipes techniques d’Orlyval et de la RATP, le trafic a pu reprendre, il a dû être à nouveau interrompu ce mardi 22 avril. Depuis 14 heures, la ligne est inaccessible, informe la Régie, afin de « remettre en conformité les installations ». L’heure de reprise estimée a été fixée à 19 heures. La RATP s’excuse auprès des usagers pour cette gêne occasionnée et condamne fermement cet acte de malveillance.

Le « capitalisme vert » à la conquête de la Tunisie

Décembre 2024, Gabès (Tunisie) : protestation contre le projet d’usine d’hydrogène et d’ammoniac « verts »

À Gabès, la révolte gronde contre un projet d’usine
d’hydrogène vert

Courrier International (Nawaat), 13 mars 2025

“On a réclamé plus d’oxygène, ils nous ont envoyé de l’ammoniac et de l’hydrogène”, peut-on lire sur une banderole brandie par un groupe de jeunes ultras (des supporteurs de football) de Gabès [ville portuaire du sud-est de la Tunisie]. Ils étaient une vingtaine rassemblés à proximité du Groupe chimique tunisien (GCT) alors que l’usine crachait derrière eux son habituelle fumée toxique. Épaisse et dense.

Quelques jours auparavant, ils s’étaient retrouvés dans le centre-ville, munis de pancartes sur lesquelles était inscrit “Non à l’hydrogène vert à Gabès”, “Gwabseya Lives Matter”, “Loading : Chernobyl 2 in Gabes”. Dans un communiqué publié sur leur page Facebook, ils affirment qu’“après toutes les catastrophes environnementales dont [fut] victime Gabès, un nouveau projet colonial, sous le nom d’‘hydrogène vert’, va détruire des milliers d’hectares de terre […] et puiser dans nos ressources hydriques déjà rares”. Mais de quoi s’agit-il précisément ?

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Le chiffre du jour : 2 millions

Déjà énergivores, les centres de données [data center] ont redoublé en appétit avec le développement récent de l’IA générative, qui nécessite des capacités de calcul colossales pour traiter les informations accumulées dans des bases de données gigantesques. En 2024, ces infrastructures ne représentaient qu’environ 1,5 % de la consommation électrique mondiale (415 térawattheures, TWh), mais celle-ci a déjà augmenté de 12 % par an dans les cinq dernières années. Et ce n’est pas fini.

« La demande d’électricité des centres de données dans le monde devrait plus que doubler d’ici à 2030 pour atteindre environ 945 TWh, soit un peu plus que la consommation totale d’électricité du Japon aujourd’hui », selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié jeudi 10 avril. Localement, « un centre de données de 100 mégawatts peut consommer autant d’électricité que 100 000 ménages » annuellement, mais demain, « les plus grands centres en construction aujourd’hui consommeront vingt fois plus », l’équivalent de la consommation de deux millions de foyers.
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Douzy (Ardennes) : feu au chantier de la centrale photovoltaïque

Le futur Parc Photovoltaïque de Douzy vandalisé, des engins
de chantier incendiés
Radio8Ardennes/L’union, 2 avril 2025

Prestataire sur le chantier du futur Parc photovoltaïque de Douzy, l’entreprise RLT Terrassement, basée à Epiez-sur-Chiers, en Meurthe-et-Moselle, a fait les frais de vandales, dans la nuit de mardi à mercredi. Peu après minuit, cinq individus cagoulés se sont introduits sur le chantier et ont incendié une pelleteuse et un compacteur de l’entreprise RLT Terrassement. Préjudice estimé : 150 000 euros.

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Le Malesherbois (Loiret) : sabotage de la ligne à haute-tension

« La base a été sciée » : un pylône électrique s’effondre
dans le Loiret

France3, 2 avril 2025

Il faut imaginer la violence du choc. Un pylône, de plusieurs dizaines de mètres et tonnes, s’écrasant sur le sol. Un incident rarissime qui a pourtant eu lieu ce mardi 1er avril vers 18 heures, sur la commune du Malesherbois, près de Pithiviers.

Le genre de « poisson d’avril » dont se serait bien passé le gestionnaire du réseau. Ce mercredi, ce sont encore une vingtaine de techniciens du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) déployés sur place pour réparer le pylône. Les gendarmes ont également procédé aux constatations. RTE suspecte en effet « un acte de malveillance : le vent n’est pas une explication. La base du pylône a été sciée ».
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