Charleville-Mézières : des caméras de vidéosurveillance découpées à la disqueuse
France3/Radio8fm, 31 mai 2021 (extrait)
Contacté, lundi 31 mai le maire (LR) Boris Ravignon, de Charleville-Mézières fulmine contre ces actes. « Cela n’a rien de classique, c’est un scandale. Des équipes cagoulées ont découpé quatre dispositifs en plein jour avec des disqueuses, de manière successive, des caméras principales du quartier. Il s’agit d’un défi lancé à la loi républicaine. Le message c’est : on ne veut plus que vous sachiez ce qui se passe ». Si les forces de l’ordre parlent d’une vingtaine de jeunes impliqués, 5 d’entre eux, tous majeurs, ont été interpellés à la Ronde Couture suite à ces dégradations. Leur garde à vue a été prolongée.
Charleville-Mézières : après les actes de délinquance, trois jeunes condamnés à des travaux d’intérêt général
France3, 2 juin 2021 (extrait)
Le quartier de Manchester à Charleville-Mézières a connu dimanche 30 mai et lundi 31 mai deux épisodes de violence. Plusieurs caméras de vidéosurveillance ont été découpées par une bande de jeunes dissumulés derrière leur capuche. Les poteaux sur lesquels étaient installées les caméras ont été sciés à l’aide d’une disqueuse, et des poubelles ont été brûlées, rue des Mésanges et du 11 novembre.
Cinq individus avaient été interpellés, mais seuls, trois d’entre-eux étaient convoqués devant la justice ce mercredi après-midi en comparution immédiate pour « des dégradations aggravées » par deux circonstances. Un 4ème auteur a été arrêté. Il est mineur et a été présenté à ce titre au juge des enfants. Des mesures éducatives devraient être prononcées à son encontre. Un cinquième individu, interpellé lundi à 14 heures en même temps que les autres, a été mis hors de cause.
Selon le procureur, leur action était préparée. Ils avaient prévu des tenues de rechange, ils ont laissé leur véhicule et leurs effets personnels de côté pour ne pas être identifiables et pour faciliter leur fuite. Ils portaient des casquettes et des capuches pour ne pas être reconnus. Ils n’avaient sur eux, ni carte identité, ni téléphone, ni sacoche pour ne pas être identifié lors de la commission des faits. Leur voiture étaient garée plus loin avec à bord leurs effets personnels mais aussi des tenues de rechange.
… Finalement, le tribunal a déclaré les trois jeunes prévenus coupables de l’ensemble des infractions qui leur étaient reprochées, à savoir les dégradations aggravées et la participation à une association de malfaiteurs. En conséquence, ils ont été condamnés à 210 heures de travail d’intérêt général à effectuer en 18 mois, ce qu’avait requis le procureur. Si ce TIG n’est pas effectué, ils écoperont de 6 mois d’emprisonnement.