[Livre] No mine in Gallok

[Reçu par mail, 30 septembre 2025]

No mine in Gallok. Ecocide et colonialisme en terres samís occupées par la Suède //
126 pages – format 195x260mm – 5 euros (-30% pour libraires et distributions) //
(éditeur anonyme – Pour toute commande : nomineingallok@riseup.net


Il me semble aujourd’hui important de partager ce qui se passe en Sápmi, au nord de la dite Scandinavie pour lever le voile sur les zones d’ombre des ravages coloniaux au sein même de l’Europe, sur et sous le sol. No Mine in Gállok donne des informations sur l’ampleur du désastre, pour mieux comprendre l’industrialisation en cours là-bas : mines, gigantesques parcs éoliens, monocultures d’arbres et champs de panneaux solaires à perte de vue… On y trouve des témoignages de personnes sámis, ou non, qui ont étudié ou lutté contre des projets écocidaires comme la mine de Gállok. Ielles se battent aussi contre l’annihilation des modes de vie peu industrialisés et contre la marchandisation des savoirs sámis. La solidarité qui me touche n’est pas un soutien aveugle à une lutte ou à une population locale, elle s’incarne dans nos propres actes et nos propres mots. Elle relie les individus qui tentent de se frayer un chemin vers la liberté et vers la libération des territoires tant fatigués de devoir être utiles et productifs. Elle associe nos combats contre toutes les dominations.

SOMMAIRE

Introduction
La rébellion Gállok
Une terre culturelle ancestrale
Joïker le glacier pour le maintenir en vie
Qu’est-ce que Sámpi ? Qui sont les Sámis ?
Repères historiques
Infrastructure coloniale
« Historiquement, le gouvernement voulait détruire la culture sámi, mais aujourd’hui, il ne s’intéresse plus qu’à l’argent. »
« Ce n’est pas seulement un problème pour le Sápmi, mais pour la Suède toute entière. »
Les risques environnementaux d’une mine à Gállok
Métaux toxiques
« C’est comme si nous mangions une pomme et qu’il ne restait que la partie intérieure. »
« Nous devons nous attaquer au problème de fond : la consommation globale de matières et d’énergies. »
« Les technologies sont des moyens de redistribuer la charge du travail et la charge environnementale des segments les plus pauvres du système mondial vers les segments les plus riches »

Annexes
Un train qui ne va nulle part
Des actions en août et en septembre 2024
Sabotage d’une voie ferrée (Meuse)