Le chiffre du jour : 250

Entre mars 2020 et janvier 2021, comme l’avait révélé le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nuñez, dans un entretien au Figaro, les services avaient recensé pas moins de 170 actions de sabotage contre des pylônes de téléphonie (environ 60 % des cibles), des biens appartenant à des grandes entreprises (transport, énergie, communication), des collectivités locales, une sous-préfecture, trois gendarmeries, des véhicules de l’Administration pénitentiaire ou de police. Un dernier bilan porté à la connaissance du Figaro, fait désormais état de 250 actions de sabotage recensées, sachant que seule une partie est attribuée à la nébuleuse.
«Nous travaillons sur des structures gazeuses et atomisées sur lesquelles il est difficile d’avoir une prise», glisse un policier de terrain, obligé de travailler avec des « sources ». «Nous déployons nos capteurs à travers tout le territoire pour détecter les problèmes avant qu’ils ne s’enkystent», ajoute un cadre du renseignement, qui suit avec une acuité particulière l’activité des groupuscules depuis le début de la présidence française de l’Union européenne.

(Avant la présidentielle, l’ultragauche plus surveillée que jamais, Le Figaro, 18 février 2022 – extrait)