Archives par mot-clé : Vosges

Hadol (Vosges) : au village sans connexion

Un point de branchement de fibre optique touché par un incendie
Vosges matin, 2 mars 2024

Un incendie s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi, aux environs de 5 h du matin, dans la commune de Hadol [située à une dizaine de kilomètres au sud d’Epinal]. Les faits se sont déroulés plus précisément au niveau du lieu-dit de Guménil où un boîtier de fibre optique a été touché par un feu.

Une enquête va être diligentée afin de déterminer l’origine de cet incendie qui a tout de même impacté près de 200 foyers dans tout le secteur. En effet, ces derniers n’ont plus eu accès à certains services, notamment internet.

Epinal (Vosges) : la PJJ sous le feu

Violences urbaines : des dégâts à la protection judiciaire
de la jeunesse

Vosges matin/Epinal infos, 7 juillet 2023 (extraits)

La préfète des Vosges et le procureur de la république d’Épinal ont rendu visite aux responsables de la PJJ, basée aux abords du Plateau de la justice à Épinal. L’entité a été la cible de violence urbaine.

Dans la nuit de dimanche à lundi [3 juillet], deux structures ont été victimes des agissements d’individus mal intentionnés. Les services de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) d’Epinal, située allée des Noisetiers, a été victime de dégradations volontaires sur deux véhicules. Des individus ont mis le feu à un véhicule et brisé les vitres du second. Cinq véhicules de l’AVSEA (Association Vosgienne Sauvegarde Enfance Adolescence) ont également été incendiés.

Vosges : à Gerardmer-la-non-potable comme ailleurs…

Depuis juillet, avec la sécheresse en cours, de plus en plus de villages ont recours à plusieurs allers retours hebdomadaires de camions-citernes pour approvisionner leur territoire en eau, qu’ils se trouvent à l’Est ou au Sud de l’hexagone. La situation ne s’améliorant évidemment pas avec l’arrivée du mois d’août, les interdictions et limitations préfectorales d’usage de l’eau sont en train de se multiplier un peu partout, avec les habituelles dérogations qui permettent aux golfs de continuer d’arroser leurs greens, aux producteurs de maïs d’irriguer leurs champs agro-chimiques sous le soleil brûlant, ou aux usines de pomper tout leur saoul pour continuer d’empoisonner la planète. Avec en tête de file les habituelles métallurgie, chimie, raffineries de pétrole et autres fabriquants de pâte à papier. Et ce, sans oublier bien sûr l’énergie nucléaire, puisque quatre centrales (Bugey, Golfech, Blayais, Saint-Alban) ayant atteint le seuil maximal de température pour leurs rejets thermiques dans les cours d’eau  (devant normalement conduire à leur arrêt temporaire), viennent d’être autorisées de façon dérogatoire à augmenter encore la température des eaux rejetées dans les fleuves et les rivières, malgré les ravages supplémentaires provoqués sur leur faune et leur flore. Soit un nouvel exemple de comment l’énergie nucléaire contribue elle aussi au réchauffement de la planète (à Saint-Alban, la centrale nucléaire ajoute ainsi + 3° C dans le Rhône, entre l’amont et l’aval de ses réacteurs).

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas aller plus loin encore, en expérimentant par exemple de nouvelles techniques autoritaires de rationnement d’eau aux habitants, afin que le dispendieux complexe techno-industriel puisse de son côté continuer d’avancer coûte que coûte vers le gouffre ?
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Xertigny (Vosges) : la cabane de chasseurs ne gâchera plus le paysage

Le chalet des chasseurs à Xertigny totalement détruit
par un incendie
Vosges Matin, 16 janvier 2022 (extrait)

Depuis 32 ans, il était posé au lieu-dit les Quatre Chemins dans le hameau d’Amerey à Xertigny et servait de lieu de rencontre de la société de chasse de la Vallée de l’Aître.

Alertés vendredi soir, les gendarmes et sapeurs-pompiers se sont déplacés sur site. Avec Stéphane Claudel, le président de la société de chasse, ils ont fait face à l’immense brasier qui a conduit à la destruction complète de l’abri. Le chalet de 40 m² et de son mobilier incendiés représentent un préjudice d’au moins 30 000 € pour l’association de chasseurs.

Pour l’heure, selon les premières observations, on s’orienterait vers la thèse d’un incendie volontaire. D’ailleurs, la bâtisse, fermée à clé, n’était pas reliée au réseau électrique.