Archives par mot-clé : Jack Dejean

Merci de ne pas allumer la lumière, mais de couper le courant…

[Reçu par mail, 22 mars 2025]

Jack Déjean, Merci de ne pas allumer la lumière, mais de couper le courant… La science contre Trump (et inversement) ? , mars 2025, 5 pages A4


Merci de ne pas allumer la lumière, mais de couper le courant…
La science contre Trump (et inversement) ?

« Croire que tout est permis parce qu’on croit que tout est possible, c’est la conclusion cynique du délire de volonté de puissance attisée chez des cerveaux faibles par un ou deux siècles de révolution industrielle – destructrice de toutes les ressources énergétiques du monde et des forces les plus intimes de l’humanité », Prudhommeaux.

Depuis que Donald Trump est arrivé au pouvoir pour un second mandat de président de la plus grande puissance mondiale, il ne lésine pas pour attaquer sur tous les fronts. Tout y passe : mesures contre l’avortement, les LGBT, les exilé-es, la protection des milieux naturels, etc. On a même eu droit au renouvellement de la diplomatie musclée, cherchant à obliger le président ukrainien à refiler ses minerais précieux contre des armes. Non pas que ça ne se passe pas toujours comme ça, mais c’est en général de manière discrète dans des salons feutrés, tout l’inverse du style Trump. Et que dire des menaces à peine voilées de coloniser le Groënland, Panama, et pourquoi pas le Canada, le Mexique ou même Gaza, qu’on rêve de transformer opportunément en lieu de villégiature pour riches, bronzant sur les cadavres encore chauds ?
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Parution : Nature et anarchie (édition revue et augmentée)

[reçu par mail, 16 décembre 2022]

Jack Déjean, Nature et anarchie, 2e ed. revue et augmentée (Caen), décembre 2022, 384 p.

Le livre Nature et anarchie est republié dans une nouvelle version revue et augmentée (384 pages). De nouveaux personnages apparaissent dans le texte, comme André Prudhommeaux, André Léo ou Georges Navel, et un chapitre 4 évoque plus en détail ce qui nous détruit, depuis le développement du numérique jusqu’à l’extraction minière, et les impasses des faux-critiques (sommaire ci-joint).

Présentation :
« Dire que l’anarchisme est dès son origine une pensée « écolo » relèverait de l’anachronisme. Il a même parfois prôné l’industrialisation. En revanche, il est dès le départ un assaut contre le développement capitaliste, avec tous ses désastres. C’est justement pour cela qu’il n’est pas écologiste, et contribue au contraire à éviter le piège d’une pensée réformiste et gestionnaire. Il fournit des armes aussi bien contre la gestion salement industrielle du capital, ou celle plus novatrice qui se colle l’étiquette « verte » ou « durable ». Il n’est par ailleurs jamais question de la nature sans celle de la liberté. »
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Brochure : L’extinction de la rébellion

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[reçu par mail]

L’extinction de la rébellion. Critique d’Extinction Rébellion, de la collapsologie et de l’idéologie de la résilience, 12 p. A4, mars 2022

Brochure compilant trois textes, et
diffusée à l’occasion des Marches pour le climat du mois de mars.

A imprimer soi-même ou à commander à :
jackdejean @ riseup.net

La résilience, nouvelle religion d’Etat

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[reçu par mail]

Jack Déjean, La résilience, nouvelle religion d’Etat, septembre 2021, 5p. A4

Extrait :
L’idéologie de la résilience est en fait considérée comme une sorte de nouvelle religion d’Etat, où toutes les situations suscitant de la vulnérabilité sont saisies pour inciter à faire du malheur une source de rebond et d’adaptation : finalement une idéologie de « faire avec », tout en individualisant la responsabilité de la catastrophe. Son fondement est l’adaptation, instillant une nouvelle forme d’eugénisme. Ce sont les plus aptes à rebondir qui seront sauvés, pour subsister dans un monde où la vie est réduite à la survie et les individus condamnés à bricoler des solutions pour se protéger eux-mêmes.

Dans cette idéologie où chaque crise est prétexte à rebondir, l’être humain est considéré comme un système similaire à une machine, conformément à la cybernétique : un noyau de matière sans cesse envahi par des informations à intégrer et autour duquel gravitent les cercles circulaires de la vie biologique, du mental et de l’esprit. La religion est, au passage, réhabilitée comme un mécanisme consolidant le système immunitaire et favorable à la capacité de surmonter les chocs. On ne sait plus très bien si la religion est résilience, ou si la résilience est religion.

Parution : Métropolis, de Jack Déjean

Un nouvel ouvrage vient d’être publié : Jack Déjean, Métropolis, autoed. (Caen), octobre 2020, 200 p.

Les métropoles qui poussent selon les délires de technocrates sont un terrain privilégié de la guerre sociale en cours, de la domination qui s’exerce comme des résistances et des révoltes qui donnent des bouffées de liberté. L’artificialisation continue du monde à grands renforts de capitaux, de décrets, de pelleteuses, de flics et de technologies ravage les milieux de vie, et par la même occasion dégrade les possibilités de liberté.

Après un détour historique sur le développement de l’urbanisme, l’ouvrage évoque plusieurs réalisations des technocrates aujourd’hui à Caen, Cherbourg, Lille, Saclay et Grenoble. Il s’agit d’en tirer des leçons, des noms et des adresses, pour mieux s’y confronter.
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