Archives de catégorie : Nuisances industrielles

Brême (Allemagne) : Feu à Tesla !

Feu à Tesla ! Des bornes de recharge et des armoires
électriques incendiées !

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 17 novembre 2025)

Smash COP30 : La semaine dernière, des représentant.es des États membres de l’ONU ont atterri à Belém, au Brésil, avec leur suite démesurée de journalistes, de forces de sécurité et de scientifiques, pour réfléchir à leur inaction, prendre des photos de groupe et édicter de grandes déclarations qu’ils ne respecteront pas.

Tout cela pendant que nous sommes gouverné.es par des personnes qui se soucient davantage d’approvisionner l’industrie allemande en matières premières critiques et d’assurer leur carrière après leur mandat que d’essayer de ne pas détruire complètement la planète.

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Saint-Jory (Haute-Garonne) : deux nuits de sabotages contre le chantier de la LGV

Sur le chantier de la LGV, des opposants incendient un engin
La Dépêche, 12 novembre 2025

Des silhouettes qui avancent sans un mot puis la lueur des flammes dans le noir du chantier. À Saint-Jory, au nord de Toulouse, un commando encagoulé s’est glissé dans la nuit de vendredi à samedi sur le tracé de la future ligne à grande vitesse. En quelques minutes, les intrus ont pris pour cible un engin de chantier. Selon nos informations, il s’agirait d’une foreuse utilisée pour les opérations préparatoires. Au petit matin, il ne restait qu’une carcasse calcinée de cette machine estimée à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Dans un contexte où le chantier fait l’objet d’oppositions récurrentes, l’attaque semble avoir été méthodiquement préparée. Selon les informations recueillies, les mêmes individus seraient revenus dans la nuit de dimanche à lundi pour détruire plusieurs caméras de surveillance installées sur la zone. Les images enregistrées avant les dégradations pourraient néanmoins fournir des éléments utiles aux enquêteurs.
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Balan (Ain) : sabotage contre la plateforme chimique de granulés de plastique

[Reçu par mail, 3 novembre 2025]

Revendication du sabotage de la plateforme chimique
de Balan dans l’Ain

Dans la nuit du 5 octobre, nous avons eu recours au sabotage pour essayer de mettre à l’arrêt la production toxique de la plateforme chimique de Balan dans l’Ain, en frappant son alimentation électrique en amont.

Puisant de l’inspiration dans les actions visant à couper l’énergie aux industries un peu partout en France et ailleurs, nous avons mis le feu aux câbles haute tension qui partent du poste de La Boisse en direction de la plateforme. A l’intérieur du poste électrique, les câbles sortent du sol (isolés dans des gaînes) pour grimper sur les pylônes. C’est là que c’est possible d’y mettre le feu sans risque majeur, provoquant un court-circuit et coupant le courant.
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Alixon/St Marcel-lès-Valence (Drôme) : saboter le TGV et la carrière d’à côté

Dans la nuit de dimanche à lundi 27 octobre, deux incendies ont ravagé des infrastructures sensibles non loin de la gare TGV de Valence (Drôme).

Le premier sabotage s’est attaqué à la carrière des Barris, près de la voie ferrée de Saint-Marcel-lès-Valence, vers 3h30 : cinq engins de chantier (une pelle hydraulique de 50 tonnes, une chargeuse de 40 tonnes et trois tombereaux articulés) sont partis en fumée, ainsi que le bâtiment qui abritait la centrale de concassage. Le groupe de travaux publics Cheval, spécialisé dans l’extraction de granulats utilisés pour la fabrication du béton, estime que « les départs distincts et distants de [trois] feu nous permettent de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un accident », et évalue les dégâts à cinq-six millions d’euros. De plus, la destruction incendiaire de l’usine de production de granulats va entraîner une cessation de cette activité pendant « au moins six mois », a déploré le président du groupe.

Le second sabotage s’est produit à 200 mètres de là, vers 4h du matin, sur la commune d’Alixan, cette fois directement au pied de la voie du TGV, après que le grillage ait été découpé : 16 câbles de signalisation et de communication situés dans des chambres de tirage, le long de ce nœud ferroviaire sensible pour tout le Sud-Est, sont partis en fumée. Soit 16 x 25 mètres à remplacer du côté des réparateurs, dont des câbles de fibre optique contenant 72 brins à ressouder un à un.

Une centaine de TGV entre Paris et Marseille, Montpellier, Nice, entre Toulouse et Lyon, entre Marseille et Rennes ou Strasbourg, ou encore entre Lyon et Bruxelles/Luxembourg ont été annulés ou fortement retardés par ce sabotage. Soit près de 50 000 voyageurs TGV et 10 000 autres du TER des région Auvergne-Rhône-Alpes et PACA, et sans compter ceux des compagnies Trenitalia et Renfe.

Dans la journée, l’enquête à été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble (Isère), la SNCF a annoncé qu’un début de retour à la normale n’était pas « envisagé » avant mardi, et un communiqué sous forme de poème est sorti sur Indymedia Nantes, que nous reproduisons ci-dessous. Le lendemain, des journaflics annoncent que la Sdat (sous direction antiterroriste) est désormais saisie des deux faits, notamment « au regard du préjudice et du mode opératoire ».

[Synthèse de la presse nationale et régionale, 27-28 octobre 2025]
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Barraux (Isère) : sabotage d’une carrière de Vicat, collabo du Lyon-Turin

[Reçu par mail, 25 octobre 2025]

Titre : Lueur sous le capot contre le Lyon Turin

On revendique :
Une nuit d’automne, du feu, 3 véhicules de chantier incendiés à la carrière de Barreaux en Isère.
Propriété de Vicat béton, bénéficiaire et complice du ravage des travaux de la 2nde ligne du Lyon-Turin.

Les cibles :
– 1 crible à étoile, triant par taille les granulats extraits de la carrière
– 2 bulldozers, qui déplacent les gravats et terrassent

Si vous croyez encore que détruire nos territoires pour ce projet est une bonne idée, on vous a mal informé.
Si vous pensez que les 3 véhicules que nous avons brûlé suffiront à freiner le chantier, vous vous trompez.
Il faudra attaquer de tout bord pour faire trembler TELT*. Les vandales c’est eux.
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Kalundborg (Danemark) : sabotage d’engins de chantier en défense de la forêt

[En 2023, le géant pharmaceutique Novo Nordisk a obtenu du gouvernement danois qu’il lâche plusieurs millions de couronnes pour tracer une autoroute de 28 kilomètres entre Holbæk et la ville portuaire de Kalundborg (sur l’île de Seeland), ce qui en fait le plus grand projet de construction d’autoroutes au Danemark depuis 2016.
Les travaux ont commencé en 2024 et devraient s’achever en 2028, détruisant en passant la forêt d’Orekrog qui fait obstacle à ce projet d’autoroute, construite à la fois au profit de Novo Nordisk et de l’armateur de porte-conteneurs Mærsk, qui souhaitent depuis longtemps transporter plus rapidement marchandises et travailleurs vers leurs usines et ports situés à Kalundborg.
Depuis août, des cabanes dans les arbres ont commencé à pousser comme des champignons, tandis que des défenseureuses de la forêt se préparaient à recevoir la police, et que la nouvelle du sabotage d’engins chargés d’abattre les arbres passait les frontières.
Vendredi 10 octobre, les derniers occupant.es des cabanes perchées dans la forêt d’Orekrog, expulsables depuis le 29 septembre, ont été dégagé.es par les flics à l’aide de grues… ]
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Cauvicourt/Cintheaux (Calvados) : le data center n’est pas le bienvenu

Des tags à Cauvicourt et Cintheaux contre un projet de data center
Trognon, 7 octobre 2025

Un article de la presse locale relate que des tags « contre un projet d’installation de data center » ont fait leur apparition à Cauvicourt et Cintheaux, deux bourgades au sud de Caen. Ci-dessous, l’article et quelques informations complémentaires.


Data Centers : des tags contre un projet d’installation
(Journal Ouest-France, le mercredi 1er octobre 2025)

Cauvicourt et Cintheaux ont reçu des tags lundi [29 septembre]. Des inscriptions à la peinture verte et rouge sont apparues sur plusieurs murs et panneaux de circulation. On peut y lire « Malheur au data center », « IA ni ici, ni là-bas » ou encore « Data center ni ici ni ailleurs ». Ces inscriptions ont surpris les élus. « C’est étonnant d’autant que, sur le secteur, il y a des projets qui suscitent de l’opposition de la population comme l’éolien mais les data centers c’est une première », reconnaît Marcel Jaeger, le maire de Cintheaux.
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Guéret (Creuse) : les pompes à essence aux clous et au marteau

Quelles conséquences après le sabotage des stations-service
à Guéret ?
France3/France Bleu, 11 septembre 2025 (extrait)

Pas moins de cinq stations essence, à Guéret et dans ses alentours, ont été sabotées dans la nuit de mercredi [10 septembre] à jeudi. Les employés des établissements concernés, parfois avertis par leurs clients, ont constaté tout au long de la matinée que plusieurs pistolets avaient été écrasés au marteau.

Ainsi, la station de Leclerc a été dans l’obligation de fermer partiellement, puisque six pistolets ont été aplatis et sont donc inutilisables. Le responsable de l’établissement nous a également fait mention de plusieurs clous qui avaient été déversés sur les pistes [pour crever les pneus des voitures]. Même son de cloche à Carrefour où sept pompes sur huit ont été endommagées.
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[Brochure] : Contre la Silicon Forest

[Reçu par mail, 5 septembre 2025]

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF de la brochure (16 pages A5)

Contre la Silicon Forest, traduit de l’anglais de Against the Silicon Forest (nov. 2024), 16 pages A5, septembre 2025


Quatrième de couverture

Le gouvernement des États-Unis investit littéralement des billions de dollars dans la construction de chaînes d’approvisionnements nord-américaines au nom de la sécurité nationale.

Cela signifie différentes choses à différents endroits, impliquant une matrice de développements interconnectés à travers tout le pays.

La Silicon Forest* est notre axe local dans le combat contre la techno-dystopie.
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Viviers (Ardèche) : voisins vigilants vs Lafarge

Ardèche. Engins incendiés, tag inscrit… Ce que l’on sait après l’attaque de l’usine Lafarge
Le Dauphiné, 21 août 2025 (extrait)

La cimenterie Lafarge du Teil, située sur la commune voisine de Viviers, a été la cible d’une attaque inédite dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 août. Deux individus ont, entre 23 heures et minuit, incendié les cabines de deux chargeuses se trouvant dans la carrière. Une chargeuse est un imposant engin de chantier, une sorte de bulldozer.

Afin de pénétrer dans la « zone interdite » du cimentier dont l’entrée principale est gardée, et dont les autres accès sont barrés par des panneaux et du grillage, les deux complices ont vraisemblablement dû s’enfoncer dans les bois en empruntant un sentier escarpé et caillouteux.

Avant de quitter le site, les deux incendiaires ont inscrit un tag sur le mur d’un local technique se trouvant à proximité des engins : « voisins vigilants #10Septembre ». Une inscription qui fait référence aux appels à « tout bloquer » en France à cette date qui se multiplient sur les réseaux sociaux et qui sont relayés par certains syndicats et partis politiques.
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Düsseldorf (Allemagne) : coup double contre le trafic ferroviaire !

[Dans la septième plus grande ville d’Allemagne, Düsseldorf, située dans la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le « Commando Angry Birds » fait régulièrement parler de lui depuis quelques années. En août 2024, il a par exemple revendiqué un incendie de câbles de signalisation ferroviaires à Mettmann, qui est venu se rajouter à ses précédents sabotages déjà menés contre le trafic ferroviaire : l’un à Düsseldorf en janvier 2024, et cinq autres dans la même ville revendiqués en mai 2023. Après avoir généreusement partagé un manuel intitulé « Mettre le feu aux câbles pour débutant.e.s » à l’automne 2024, il est revenu sur sa propre vision de l’effondrement dans son Communiqué n°4 publié en janvier 2025, puis a revendiqué le sabotage de trois nouvelles antennes de télécommunication en juin 2025.
Au beau milieu de l’été, le « Commando Angry Birds » vient de provoquer une nouvelle perturbation à quelques jours d’un énorme chassé-croisé : la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 juillet, sur l’une des plus importantes lignes ferroviaires allemandes, entre Duisbourg et Düsseldorf où passent plus de 620 trains par jour (hors trains de marchandises) et à deux pas de l’aéroport, s’est produite une double attaque simultanée contre les câbles situés le long des voies. La première en a endommagé près de 60 m aux abords d’un poste d’aiguillage, et la seconde, un kilomètre plus loin, en a détruit cinq de la taille d’un poing, mesurant chacun 20 mètres de long. Ce sabotage a été revendiqué par le communiqué n°6 du Commando Angry Bird, publié sur le 31 juillet sur de.indymedia, dont nous livrons ci-dessous une traduction de l’allemand.]


Sabotage ferroviaire – Communiqué n°6
Switch off the system of destruction

Le corridor Rhin-Alpes relie Rotterdam, Amsterdam, Duisbourg, Cologne, Francfort, Mannheim, Bâle, Zurich, Milan et Gênes, quelques-uns des centres économiques les plus importants d’Europe. Dans la région « Duisburg-Düsseldorf-Cologne », ce corridor se heurte à un de ses nombreux goulets d’étranglement. Toute perturbation du trafic ferroviaire à cet endroit provoque des répercussions directes ou indirectes sur cet espace économique, en raison des déviations des trains concernés.
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[Livre] : L’extinction des lucioles

[Trognon, 31 juillet 2025]

Un nouveau bouquin est dispo, qui est en réalité une compilation de textes et brochures. Il est dispo de la main à la main à prix libre, et dans quelques distros ici et là. Il est aussi dispo en ligne chez Lutines Séditions. Ci-dessous, l’intro et le sommaire.


L’extinction des lucioles

Dans son livre
Contre le Léviathan, contre son histoire, Fredy Perlman dit qu’à bien des égards, nous sommes des dépossédés. Nous ne savons plus écouter les plantes pousser, ressentir cette croissance par tous les pores de la peau. Nous sommes étrangers à ce monde. Nos ancêtres étaient à l’inverse des possédés. Ils savaient danser autour du feu et être présents au monde. Ils connaissaient la joie de la possession – pas la possession des choses, mais celle de l’être. Je ne sais pas pourquoi, mais à la lecture de ce passage, il m’est revenu des souvenirs d’enfance avec mon frère et mon cousin, lorsque nous parcourions la campagne près de chez ma grand-mère. Nous ne connaissions alors pas ce qu’était une nuit noire. Déjà, le peu de lumière artificielle permettait d’observer le ciel étoilé. Il y avait aussi un peu partout des vers luisants, qui éclairaient la nuit. Il n’y en a plus guère aujourd’hui.

Il m’apparaît que ce déclin est un signe explicite de l’appauvrissement généralisé que provoquent les ravages de nos sociétés modernes, capitalistes et industrielles. Il ne s’agit pas seulement d’une destruction du vivant, mais aussi de nos capacités d’imagination.

Quelles peuvent être les rêves des enfants dans un monde de plus en plus artificialisé, pollué, dominé par des esprits de caserne et de profit ? L’extinction des lucioles, c’est un peu le reflet du désastre ambiant dans lequel on s’embourbe.

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1953-1966 : bref retour sur trois sabotages contre l’usine sidérurgique de Knutange (Moselle)


Juillet 1965 : sabotage du téléphérique manqué, un avertissement ignoré ?
Le républicain lorrain, 28 juillet 2025

Deux sabotages à treize ans d’écart. En 1953 et 1966, le téléphérique entre Boulange et Knutange est violemment pris pour cible. Avec de très importantes conséquences matérielles. Retour il y a un peu plus de soixante-dix ans…

Dans la nuit du 22 au 23 août 1953, le téléphérique de près de 10 kilomètres, vital pour le transport du minerai de fer extrait à Boulange jusqu’à l’usine sidérurgique de Knutange, est brutalement interrompu. Un câble porteur est sectionné à hauteur du hameau de Bassompierre. À l’époque, il s’agit du seul lien logistique entre la mine et l’usine.

Ce câble soutient plusieurs centaines de berlines métalliques, chacune pouvant transporter une tonne de minerai. La rupture provoque une scène de chaos : les berlines se détachent et dévalent les pentes à toute vitesse. Certaines s’écrasent contre un pylône, le faisant dangereusement pencher. Dans leur chute de 86 mètres pour retrouver la terre ferme, elles arrachent câbles électriques et infrastructures sur leur passage, avant de finir leur course dans la vallée de Pierrevillers.

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Bretonnières (Suisse) : Cramer Holcim, joyeusement !

Cramer Holcim, joyeusement !
Attaque contre la carrière d’Holcim à Bretonnières
Renversé, 3 juillet 2025

La semaine passée, alors que nous faisions une belle randonnée dans la forêt de Bretonnières. (Canton de Vaud, Suisse), une triste réalité est venue gâcher notre moment.

Au bout du chemin, la forêt était coupée net. On a découvert alors une carrière d’Holcim. D’un coup la colère est montée. On se rappelait que c’est ceux-là qui avaient financé Daech à coup de millions pour protéger leurs activités ; Et aussi que leurs pratiques dans le reste du monde sont encore plus crades que dans nos pires cauchemars.

Les plus gros pollueurs de Suisse étaient là, sous nos yeux.
Nos cœurs battaient fort. On ne pouvait quand même pas repartir de là la tête baissée. Ne pas broncher.

D’un coup, comme synchronisé.es, on s’est mis touxtes ensemble à dévaler la pente jusqu’au fond de cette carrière. On sentait notre tristesse se transformer en courage. Et c’est comme si ce qu’il y avait a faire était limpide. Des gestes d’autodéfense se sont coordonnés pratiquement sans un mot.

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Châtel-Saint-Denis (Suisse) : inonder les exploiteurs de fonds sous-marins

[Le 24 avril dernier, le président nord-américain Donald Trump a signé un décret visant à autoriser l’extraction à grande échelle de minerais dans les grands fonds océaniques, y compris en eaux internationales, quoi qu’en pense l’AIFM (Autorité internationale des fonds marins). C’est comme cela que beaucoup de personnes ont découvert l’existence de l’entreprise canadienne The Metals Company (TMC), qui s’est immédiatement déclarée prête à aller racler les fonds marins, mais aussi son actionnaire néerlando-suisse Allseas, qui emploie environ 4000 personnes dans le monde et possède la technologie-robot pour ce faire.
Située dans la zone industrielle de Pra de Plan à Châtel-Saint-Denis, dans le canton de Fribourg (Suisse), cette dernière a reçu une visite contondante la nuit du 16 au 17
juin : deux portes principales du bâtiment ont été fracturées, puis plusieurs sprinklers (extincteurs automatiques à eau) ont été détruits à l’intérieur, provoquant d’importants dégâts d’eau dans différents locaux et entreprises, tandis que des tags étaient apposés et plusieurs vitrines brisées. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de cette attaque contre l’exploiteur des mers Allseas, paru le lendemain sur Renversé.]


Petite visite à Allseas

Après des alertes scientifiques et quelques visites amicales et actions médiatiques depuis plusieurs années, après quelques déclarations mensongères d’Allseas, une action de décoration a embelli le siège de l’entreprise dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 juin 2025. Lire la suite