Archives par mot-clé : Haute-Garonne

Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) : Salut incendiaire à tesla

[La nuit de dimanche à lundi 3 mars 2025 vers 3h15, le centre Tesla de Plaisance-du-Touch , située à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Toulouse, a reçu une visite incendiaire. Là, sur son parking, 15 luxueuses voitures électriques de cette marque  ont été entièrement ou partiellement détruites par les flammes. Une attaque en règle dont nous avons déjà rendu compte ici le jour même, et qui vient d’être revendiquée à travers un communiqué que nous reproduisons à son tour volontiers ci-dessous.]


Salut incendiaire à tesla

Il y a aujourd’hui une accélération du projet fasciste, patriarcal, écocidaire et colonialiste. Alors que les élites multiplient les saluts nazis nous avons décidé de saluer à notre manière un concessionnaire tesla dans dans la nuit du 2 au 3 mars 2025 à plaisance-du-touch.
Nous avons incendié des véhicules à l’intérieur de l’enceinte à l’aide de deux bidons à essence. Nous nous sommes demandé après coup si des plaques d’allume-feu n’auraient pas été un moyen plus efficace.

Face au renforcement du mouvement néonazi à l’échelle mondiale, nous sommes l’antifascisme combatif qui ne croit pas au mythe de la démocratie.

Face à l’offensive masculiniste et transphobe actuelle, nous sommes un fragment de la lutte contre le patriarcat.

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Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) : barbecue de Teslas flambées

[Mise à jour : à l’occasion de la revendication de cette attaque le lendemain (voir ici), la presse a rectifié plusieurs éléments cités initialement dans ses articles reproduits ci-dessous : ce sont 15 Tesla qui ont été ravagées par les flammes (et pas 12) ; le montant du préjudice estimé par la firme s’élève plutôt à 507 000 € (et pas 700 000) ; l’ensemble des véhicules endommagés étaient tous neufs et appartenaient à Tesla (et pas certains à des clients et en cours de réparation).]


Une concession Tesla incendiée : 12 voitures détruites,
au moins 700 000 euros de dégâts

La Dépêche/Numerama/actu toulouse, 3 mars 2025

Des carcasses noircies, des vitres soufflées, des portières déformées par la chaleur : dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie criminel a ravagé douze véhicules dans une concession Tesla à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), à l’ouest de Toulouse. Le préjudice est estimé à plus de 700 000 euros.

Huit voitures sont entièrement parties en fumée, tandis que quatre autres sont gravement endommagées. Certaines appartenaient au concessionnaire mais « d’autres appartenaient à des clients. Elles étaient là pour réparation », détaille le vice-procureur de Toulouse. Selon les premiers éléments recueillis sur place, un ou plusieurs individus auraient découpé une section du grillage pour s’introduire dans l’enceinte avant de mettre le feu aux véhicules. Ils ont pris la fuite avant l’arrivée des renforts.

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Estadens (Haute-Garonne) : non c’est toujours non !

Un village dans la tourmente : incendie d’un engin de chantier
Le petit journal, 25 février 2025 (extrait)

Les événements se succèdent sur le site de la future usine Bricafeu, première filiale de l’usine toulousaine Cimaj. Une pelle mécanique utilisée pour les travaux de terrassement a été retrouvée brûlée et donc inutilisable. La gendarmerie confirme rapidement que cet incendie est d’origine criminelle et le préjudice estimé s’élève à plus de 5000€.

Cet incident s’ajoute aux nombreuses manifestations des opposants à ce projet. L’implantation de cette usine ne fait pas l’unanimité ni dans le village d’Estadens ni dans l’aspétois. Les résultats d’analyses de prélèvements réalisés permettront d’avancer pour trouver les auteurs de cet acte.

Toulouse (Haute-Garonne) : New shit for new people

IAATA, 3 février 2025

Dans la nuit du 30 au 31 janvier, on est venus devant la pharmacie Lafayette à Ramonville au sud de Toulouse, qui héberge les toutes nouvelles cabines de télémédecine Medadom. On y a laissé un tag « FUCK TELEMEDECINE » et éclaté quelques vitres.

On a voulu signifier notre refus de ces petites machines. Encore une fois tranquille tranquille, on se retrouve à assister à l’histoire éternelle des caisses vides, pendant que des sommes hallucinantes sont investies dans l’armement bien sûr, mais aussi dans la politique de digitalisation, du fichage des patients et de la privatisation.

La numérisation vient s’imposer dans notre chaire, quand on en a le plus besoin. Qui veut de ce monde où tu peux pas parler tant que t’as pas cliqué, où le spectacle de la high tech masque la plus dégueulasse des précarités, celle de pas pouvoir se soigner. Dans les villes comme dans les campagnes, où il est devenu impossible d’avoir un rendez-vous de généraliste, les télécabines sont présentées comme solution d’un manque créé de toute pièce.
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Estadens (Haute-Garonne) : non c’est non !

La tension monte autour d’un projet d’usine de bûches densifiées
France3/France Bleu, 12 décembre 2024

Le feu a été signalé aux alentours de 4h30 du matin, dans la nuit du 10 au 11 décembre 2024. Un incendie sur le chantier d’une usine de production de bûches de bois densifié qui devait ouvrir ses portes au premier trimestre de l’année 2025 dans la zone du Cap d’Arbon, à Estabens, en Haute-Garonne.

« Des dommages importants ont été constatés sur l’ensemble des machines de terrassement présentes sur le chantier. Montant provisoire des dégâts estimés à 500 000 € », indique la direction du groupe Cimaj Bricafeu dans un communiqué de presse. La crainte de prochains sabotages plane également, selon Simon Pulou, gérant de l’entreprise STA TP, en charge des travaux de terrassement. . « Qui va accepter de nous louer une mini-pelle alors qu’il y a un risque qu’elle soit brûlée ? » s’inquiète Simon Pulou.

Le collectif citoyen « Cagire sans usine! », créé en novembre dernier pour s’opposer à l’implantation de l’usine de la Cimaj, entreprise toulousaine qui produit du bois de chauffage, réfute être à l’origine de l’incendie qui a détruit cette pelle mécanique. Une consultation publique est en cours jusqu’au 17 décembre.

Toulouse (Haute-Garonne) : Winter City Blues

Indymedia Lille, 14 décembre 2024

Dans la nuit du 13 au 14 décembre, trois camionnettes de Toulouse métropole ont été incendiées dans le quartier de côte pavée.

On cohabite avec la pointe de la technologie de guerre. Les choix actuels sont clairs : imposer une industrie d’armement et l’expansion des bases de l’OTAN, et aussi forcer une économie de guerre où la précarité sociale sera le prix à payer pour les intérêts de l’État.

L’expansion de la guerre à tous les aspects de la vie se construit en effet ici. Toulouse se place en haut du podium des pôles d’économie de guerre. Une économie qu’on a bien fait rentrer dans nos têtes à coups de propagande et de marketing. Il faut sauver la démocratie occidentale face aux barbares d’ailleurs. La guerre comme un acte de bonté pour maintenir notre bel héritage capitaliste.
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Toulouse : « Elles refusèrent d’être de la chair à canon, nous refusons d’être de la chair à drones »

[Reçu par mail, 9 décembre 2024]

Communiqué de revendication de l’attaque de trois transformateurs électriques à Toulouse dans la nuit du 2 au 3 décembre 2024

Cette nuit là, le cœur léger, nous déambulions dans la ville à la recherche d’un peu d’air frais, d’une belle rencontre, d’une aventure comme la nuit sait si bien les accueillir. Et comme il est impossible de faire 500 mètres dans cette triste mégalopole sans tomber sur l’une de ces horreurs industrielles au service du massacre généralisé en cours, l’aventure s’est vite présentée à nous. Cœurs légers, mais jamais insensibles ni résignés, alors nous sommes allés chercher quelques trésors de notre fabrication, que nous avons disséminés ça et là, pour que dans un espéré grand BOUM, s’éteignent enfin ces industries de mort.

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Toulouse : Aimer Toulouse, attaquer la métropole

IAATA, 5 décembre 2024

La nuit du 4 au 5 décembre, dans le quartier saouzelong de Toulouse, un véhicule de Toulouse métropole et un véhicule de la mairie de Toulouse ont été incendiés dans leur enceinte.

La métropole de Toulouse prend clairement position dans la guerre en cours. Jumelage avec Tel Aviv et accueil à bras ouverts d’une base de l’Otan qui doit être inaugurée à partir de l’été 2025.
La métropole s’impose comme laboratoire des nouvelles technologies militaires ; ce qu’on laisse passer ici, nous bousille au quotidien et ira détruire des vies ailleurs.
Reprenons la ville aux marchands d’armes
A nous de nous positionner à notre tour.

Free Gaza !

Toulouse (Haute-Garonne) : Incendie solidaire avec Kyriakos Ximitiris et pas que

Toulouse : Incendie solidaire avec Kyriakos Ximitiris et les anarchistes poursuivi.es après l’explosion dans l’appartement d’Ampelokipi
Indymedia Lille, 29 novembre 2024

En réponse à l’appel de « l’assemblée de solidarité aux personnes en lutte emprisonnées, en cavale, inculpées » d’athènes, dans la nuit du 17 au 18 novembre 2024, le feu a été mis à un véhicule MT énergies, entreprise de panneaux solaires photovoltaiques (mtenergiefrance.com).

Que ce soit en france, en grêce ou ailleurs le capitalisme vert permet à la civilisation de consommer toujours plus de ressources, de territoires et de vies. Brulons le.
Sans partager les idées révolutionnaires de Kyriakos Ximitiris et d’une partie de son entourage, la haine contre ce qui nous opprime est partagée.

Solidarité avec Marianna, Dimitra et Nikos Romanos ! Force à vous

Kyriakos Ximitiris puisse ton feu bruler toujours

Toulouse (Haute-Garonne) : feu aux camions du collabo de l’A69

Camions carbonisés, explosions, tags anti A69 : ce que l’on sait du violent incendie à Toulouse
ActuToulouse/Ouest France/La Dépêche, 21 octobre 2024

Plusieurs explosions ont déchiré la nuit et tiré du lit de nombreux Toulousains réveillés en sursaut. Lundi 21 octobre 2024, vers 4 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré dans l’enceinte de l’entreprise Spie Batignolles, située quartier Gramont, à Toulouse. Lorsque les sapeurs-pompiers du SDIS 31 (Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne) sont intervenus sur place, sept camions étaient la proie des flammes. Un huitième a été sauvé de justesse. Les explosions perçues par les riverains n’étaient autres que les pneus des poids lourds soumis à des températures trop extrêmes pour qu’ils y résistent.

Spécialisée dans les travaux de construction, l’entreprise Spie Batignolles intervient notamment sur les deux gros chantiers du moment en région toulousaine : celui de la ligne C du métro de Toulouse ; mais également sur celui de l’autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres. Un chantier qui fait l’objet de vives contestations depuis de longs mois, de la part de militants écologiques.
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Toulouse (Haute-Garonne) : Trashage de Latécoère, industrie de mort

IAATA, 12 octobre 2024

Dans la nuit du 8 octobre, le siège social de Latécoère à Toulouse (Quartier Roseraie) a vu ses vitres étoilées et sa façade maculée de peinture rouge. Avec un gros tag « Fabrik de mort ».

Dans le vieux cimetière de Ramonville, la tombe de Pierre-Georges Latécoère, fondateur de l’entreprise, a aussi été tachée à la peinture rouge et tagguée « Assassin » et « Vendeur de mort ».

Ces actions symboliques répondent à l’appel « à agir contre le militarisme et le nationalisme » issu du salon du livre anarchiste des Balkans 2024 (on met le texte à la fin de cet article).

Pour les raisons qui nous ont fait viser cette entreprise, on peut lire ce texte.

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Toulouse (Haute-Garonne) : sabotage du trafic ferroviaire contre la guerre

Sabotons leurs chemins de guerre
Indymedia Lille, 4 octobre 2024

La nuit du 3 au 4 Octobre 2024, nous avons saboté les voies ferrées au départ de Toulouse en direction sud -sud-ouest . Un tag a été laissé a proximité « Sabotons leurs chemins de guerre ».

Les chemins des guerres néolibérales traversent tous les pays grâce aux chemins de fer.

La guerre impériale se construit ici en Europe. L’infrastructure des transports est une base essentielle de son déploiement.

La TSI (Transatlantic Security Initiative) dans le cadre de son programme européen de mobilité militaire a produit un rapport en avril 2020. L’objectif est d’augmenter la capacité de fret et de connection digitale intra et extra européenne. Ce rapport se traduit par de nouveaux accords entre les sociétés ferroviaires et les entreprises militaires.
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Le chiffre du jour : plus de 10 millions

A Fenouillet (Haute-Garonne), suite à l’assassinat de Maïky par des gendarmes pour un « refus d’obtempérer », plusieurs intérêts économiques et administratifs ont flambé les deux nuits du 25 et du 26 juillet autour du camp de Ginestous, où habitait le jeune gitan. Parmi ces derniers, on compte des camions-toupie du bétonneur Lafarge, des véhicules et un bâtiment de Toulouse-Métropole, mais aussi une entreprise jusque là trop peu connue : CSI Sud-Ouest, spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés pour l’armée, l’aéronautique ou l’industrie nucléaire.

Une semaine plus tard, le directeur général de CSI qui n’a pas oublié sa particule dans la poche, Éric de Ponthaud, vient de livrer la bonne nouvelle du jour : « 2000 m² se sont embrasés. La structure est toujours debout, mais tout est noir à l’intérieur. Un seul bâtiment a été sauvé, mais ne représente qu’un quart des processus de l’usine. « Les machines qui ont disparu ont une valeur supérieure à 10 millions d’euros », détaille le directeur. S’ajouteront aussi les coûts de démantèlements, reconstructions, la perte financière de l’arrêt d’activité. Des sommes colossales. » Il mise sur un chantier de reconstruction qui va prendre au moins 18 mois, pendant lesquels toutes les industries de mort qu’il se faisait un plaisir d’alimenter ne recevront plus leurs précieux composants made in Toulouse. Un « refus d’obtempérer » aux intérêts supérieurs de la nation, mais à l’insu de son plein gré en quelque sorte…

[La Dépêche du Midi, 2 août 2024 (extrait)]

Fenouillet (Haute-Garonne) : cinq balles et le compte est bon ?

Fenouillet, nuit du 25 au 26 juillet : incendie de quatre camions-toupie du cimentier Lafarge

Que vaut la vie d’un conducteur de 28 ans, issu de la « communauté des gens du voyage » comme on dit pudiquement dans la presse, et qui tente avec dignité d’échapper à un contrôle policier au volant de son véhicule ? Elle vaut cinq balles tirées par les gendarmes, dont l’une ira traverser l’appuie-tête puis exploser le crâne du jeune gitan. C’est arrivé dans la banlieue nord de Toulouse jeudi 25 juillet, peu après 22h, à Fenouillet. Il s’appelait Maïky et venait du camp de Ginestous, situé à deux pas de là.

Avant d’être déclaré décédé dans la nuit, près de 200 personnes s’étaient immédiatement rendues devant l’hôpital de Purpan, notamment pour savoir si Maïky avait une chance de s’en sortir, et pour attendre la sortie de sa compagne et de leur môme âgée de quelques mois, qui se trouvaient à ses côtés dans la voiture. Non contents d’avoir commis un assassinat de plus, les uniformes réunis en nombre devant l’hosto ont alors tiré des gaz lacrymos sur les proches, pour tenter de contenir la colère montante une fois l’issue fatale connue. Sauf que la vengeance est parfois aussi un plat qui se déguste bien chaud, et que les cibles ne manquent pas : dès la nuit de jeudi à vendredi 26 juillet, c’est le bétonneur Lafarge, dont le site se trouve proche du camp de Ginestous, qui a été attaqué : quatre camions-toupie ont été incendiés en quelques minutes.
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Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne) : contre les J.O., feu à l’antenne de téléphonie et à internet [Mis à jour]

Game-Over à Gameville
IAATA, 26 juillet 2024

Dans la nuit du 25 au 26 juillet, à Saint Orens de Gameville, nous avons incendié une antenne relais, et un nœud de raccordement de fibre optique et taggué « No J.O. » sur la tour qui hébergeait les câbles.

Il n’y a pas de trêve olympique. Le mitraillage rhétorique du gouvernement sur l’apaisement par le sport, aux niveaux géopolitique comme parlementaire, s’accompagne du bombardement militaire de par le monde et d’une guerre contre les populations.
De quelle trêve, de quel apaisement parlons-nous ? Du déplacement des populations les plus marginalisées, de la présence policière accrue dans la capitale, du développement de la surveillance panoptique tous azimuts, à base d’implantations de nouvelles caméras de vidéosurveillance et de recours répressif à l’intelligence artificielle ?
Ou encore du transfert massif d’argent public vers le privé, une situation qui en 2004 avait ruiné la Grèce et précipité son naufrage dans la crise financière et l’austérité.
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