Archives de catégorie : Chili

Santiago (Chili) : incendie solidaire de trois bus de la capitale

traduit de l’espagnol de Buscando la kalle via athens.indymedia, 2 mars 2022

« Trois bus incendiés dans les communes de Lo Hermida, Peñalolen, Santiago, sur le territoire dominé par l’Etat chilien.

Sabotons le système de transport comme expression de refus pratique de la paix sociale des riches (début mars).

Jeunesse combattante : insurrection permanente !
Jusqu’à détruire le dernier bastion de la société carcérale !
Prisonnier.e.s subversifs, anarchistes et mapuche hors des prisons !  »
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Villa Francia (Santiago du Chili) : incendie solidaire d’un bus du transantiago

traduit de l’espagnol de Noticias de la Guerra Social, 6 mars 2022

Le 13 février 2022, le bus du Transantiago de la ligne 509 a été
intercepté entre les rues 5 de abril et vista hermosa, dans le quartier de Estación Central, secteur de Villa Francia.

Un groupe d’anonymes est monté dans le bus, a maîtrisé le chauffeur avec une arme à feu pour ensuite l’obliger à descendre du bus. Le bus a été incendié et des tracts laissés sur place.

L’action incendiaire a eu lieu la veille du procès de Luis Tranamil,
prisonnier politique mapuche.
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Chili : la lutte mapuche continue sous état d’urgence

Dans une partie des zones mapuche, soit les quatre provinces de Bío Bío, Arauco, Malleco et Cautín, l’Etat chilien a décrété l’état d’urgence le 12 octobre dernier suite à l’offensive des groupes de lutte qui multiplient les attaques d’intérêts forestiers et les occupations de terres. Cela signifie notamment une augmentation de barrages policiers sur les routes freinant la circulation de la population, et surtout l’occupation du territoire avec des militaires des forces armées venus renforcer flics et carabiniers sur le terrain pour protéger les exploiteurs de ressources. Aujourd’hui 27 janvier, cet état d’urgence (nommé Estado de Excepción Constitucional) vient d’être reconduit pour la huitième fois consécutive depuis octobre par le Parlement, fixant son nouveau terme au 24 février.

Lors d’un bilan réalisé début janvier portant sur les 100 premiers jours de cet état d’urgence, le gouvernement du Président Piñera a pu se vanter de près de 56 700 contrôles de personnes et véhicules réalisés dans ces deux régions et 140 incarcérations, portant à une baisse de 44% des « faits de violence rurale ». Cependant, on ne peut que remarquer que malgré la lourde occupation militaire, les attaques incendiaires, tirs et barrages contre les flics n’ont de loin pas cessé, en passant officiellement de 108 au cours des cent jours précédents (juillet-septembre) à 89 depuis octobre. Et même l’arrivée du nouveau maître de gôche au pouvoir, Gabriel Boric, qui a remporté l’élection présidentielle chilienne de décembre (il prendra ses fonctions le 11 mars prochain), n’a pas changé la donne.

Dans un communiqué, la Coordinadora Arauco Malleco (CAM) a en effet posé n’être « ni avec la droite ni avec le progressisme servile », déclarant refuser le paternalisme qui entend dicter à la population mapuche comment elle doit lutter (soit renoncer à la violence politique), en concluant « nous répondons à cette nouvelle gauche hippie, progressiste et bienveillante qui célèbre à présent un gouvernement social-démocrate, ou pour être plus précis de centre-gauche, que la population mapuche a son propre système autonome »… avant d’inviter la « population rebelle mapuche » à « continuer à résister et à revendiquer la violence politique comme instrument légitime de notre lutte, quel que soit celui qui gouverne et qui maintient le modèle d’accumulation capitaliste et son échafaudage colonial ».
De son côté, une autre organisation de lutte mapuche,
 Resistencia Mapuche Lavkenche (RML) a précisé dans un de ses communiqués que « Tant que les entreprises forestières et de granulats continueront de dévaster notre territoire, que les entreprises touristiques continueront de profiter de nos ressources et que les prisons du sud continueront d’être remplies de Mapuche, le weichan [la lutte] ne s’arrêtera pas. Ni avec Piñera ni avec Boric ».

Et maintenant, voici un aperçu des attaques d’entreprises forestières, d’église, de poste de carabiniers ou de résidences pour touristes qui se sont produites en territoire mapuche pendant les mois de décembre 2021 et janvier 2022, malgré l’état d’urgence…
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Paris : Solidarité avec Francisco !

Attaque (qui l’a reçu par mail), 5 janvier 202

La prison plane en permanence comme un nuage sombre au dessus des vies de celles et ceux qui ne veulent pas se résigner à ce monde d’autorité et d’exploitation. Elle broie les vies de tant de personnes que l’État considère comme inutiles ou dangereuses.
Nous portons dans nos cœurs les noms, les mots et les actes de nos compagnon-nes emprisonné-es partout dans le monde.
Parmi elleux il y a Franscisco Solar, un anarchiste chilien qui a récemment assumé avec force et dignité la responsabilité des engins explosifs qui ont brisé l’illusion de la sécurité tellement chère aux flics, aux politicards et aux riches. Pour que la peur change enfin de camp.

Malgré la distance et les murs, on voulait lui envoyer un message de solidarité.
Du coup dans la nuit du 24 au 25 décembre on a mis le feu à une voiture des constructeurs de prisons Eiffage, et à un’autre qui avait une plaque diplomatique, rue Courat à Paris.
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Rucalhue (Chili) : contre le projet de barrage hydroélectrique… destruction du poste des carabiniers

Samedi 1er janvier 2022 vers 23h, un incendie a entièrement détruit le seul poste de carabiniers de la commune de Rucalhue, près de Quilaco (région du Biobío). Les pompiers sont intervenus rapidement suite aux appels des voisins, mais ils ont dû laisser dans un premier temps les flammes dévorer le repaire des militaires à cause de la présence d’armes et de munitions à l’intérieur, en se contentant de refroidir le bâtiment à distance, ce qui n’a pas empêché sa destruction.

Les premières investigations penchent pour un incendie criminel, et les experts scientifiques des carabiniers (Labocar) se sont rendus sur place pour effectuer des prélèvements. Dans une interview à la télévision 24Horas, le maire de Quilaco, Pablo Urrutia, a relié cette attaque à la lutte contre les projets hydroélectriques dans la région : « apparemment depuis que la question du barrage de Quilaco a commencé, c’est compliqué, les gens ne veulent pas l’accepter ».

Ce projet de centrale hydroélectrique à Rucalhue sur le fleuve Biobío a été lancé en 2018 par l’entreprise China International Water and Electric Corporation (CWE), filiale de la compagnie d’État chinoise CTG responsable de la construction du barrage des Trois Gorges, qui avait déjà obtenu en juillet dernier l’expulsion des occupants de la zone concernée par les carabiniers.

(synthèse de la presse chilienne du 2 janvier 2022)

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Concepción (Chili) : la Faculté de sciences forestières en feu

Vendredi 22 octobre vers 5h30 du matin, un petit groupe d’une dizaine de personnes masquées est intervenu sur le campus de l’Université de Concepción (UdeC), et plus précisément contre la Faculté de sciences forestières, afin de régler quelques comptes.

Après avoir chassé les vigiles de garde en les menaçant avec des armes à feu, ils ont mis le feu à deux différents véhicules de cette fac, ainsi qu’à l’auditorium du rez-de-chaussée du bâtiment, utilisé pour des colloques et réunions. Les flammes ont ensuite réussi à grimper jusqu’au premier étage du bâtiment universitaire en touchant une salle de classe, provoquant des dégâts supplémentaires.

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Chili : les attaques en zone mapuche continuent de plus belle

Vendredi 9 juillet à Carahue, un ex-étudiant en anthropologie de 29 ans qui avait  rejoint la lutte mapuche à travers la CAM (Coordinadora Arauco Malleco), Pablo Marchant, était assassiné par un carabinier d’une balle en pleine tête au cours d’une attaque contre des véhicules de l’entreprise forestière Forestal Mininco. Loin de réclamer une quelconque justice à l’État assassin, différents groupes mapuche radicaux de plusieurs régions (Biobío, La Araucanía et Los Ríos) avaient alors immédiatement entrepris de continuer à faire vivre les idées de « Toño » en s’en prenant à des entreprises qui exploitent l’eau ou la forêt : en moins d’une semaine, le pouvoir recensait déjà 44 blocages de routes, 22 attaques par armes à feu contre des patrouilles de carabiniers ou des vigiles, et 11 attaques incendiaires qui avaient détruit 39 véhicules (camions et engins de chantier forestiers).

Aujourd’hui 1er août, un peu moins d’un mois plus tard, tous ceux qui espéraient réduire ces attaques vengeresses à une inévitable flambée passagère de rage et de colère de quelques jours, ont reçu une petite douche froide lors du traditionnel bilan officiel du ministère de l’Intérieur. Ce dernier a en effet non seulement pointé une augmentation générale de 94% des « faits de violence » en zone mapuche (Macrozona Sur) lors du premier semestre 2021, mais aussi recensé plus de 150 « attentats » menés suite à l’assassinat de Pablo Marchant.

Voici donc la suite de notre petit aperçu chronologique des sabotages menés contre les entreprises de la région, qui ont détruit une cinquantaine d’équipements forestiers supplémentaires ces deux dernières semaines…
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Chili : la zone mapuche s’enflamme après l’assassinat de Pablo Marchant [mis à jour]

Au Sud du Chili, une partie de la population mapuche mène depuis de nombreuses années une lutte acharnée aussi bien contre les grands propriétaires latifundistes (incendie de leurs villas et occupations de terres) que contre les exploitants agro-forestiers, les grands barrages hydro-électriques ou les élevages intensifs de saumon. C’est dans ce cadre que vendredi 9 juillet à Carahue, Pablo Marchant Gutiérrez a été assassiné lors d’une attaque contre des véhicules de l’entreprise Forestal Mininco (filiale du géant de la cellulose CMPC).

L’ex-étudiant en anthropologie de 29 ans qui avait ensuite rejoint la lutte mapuche à travers la CAM (Coordinadora Arauco Malleco), était en train de participer à l’incendie d’un minibus, d’un skidder et d’un camion-citerne vers 17h sur le domaine de Santa Ana-Tres Palos, lorsqu’il a reçu une balle en pleine tête tirée à courte distance par des carabiniers chargés de protéger les intérêts des exploitants forestiers. Un autre saboteur ainsi qu’un employé ont également été blessés par balle lors de l’échange de tirs, et le parquet s’est empressé de faire l’hypothèse que celle qui a envoyé le second à l’hôpital venait du M16 qu’aurait tenu Pablo Marchant.

De son côté, la CAM a immédiatement rendu public le fait que Pablo venait d’être abattu par un carabinier lors d’une action de sabotage menée par un de ses groupes locaux (Órgano de Resistencia Territorial, ORT), celui nommé Lafkenche-Leftraru, devenant ainsi un combattant mapuche (weichafe) tombé au cours de la lutte. Son corps a été accompagné le lendemain par 300 personnes depuis l’institut médico-légal de Temuco jusqu’à la commune de Lumaco, où se tiendra la veillée de son corps (féretro) jusqu’à mardi 13 juillet, jour de son enterrement.

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Temuco (Chili) : attaque coordonnée contre 26 engins forestiers

Dans la zone Mapuche, au sud du Chili, une belle attaque coordonnée menée en pleine journée a fait grand bruit jeudi 6 mai 2021 dans la région de La Araucanía. Il s’agit de rien moins que de huit attaques incendiaires menées en moins de 6 heures, de midi à 18h, contre pas moins de 26 engins de tout type (camions de transport, camionnettes, porteurs, skidders) de l’industrie forestière, sur la route P90 qui mène de Lumaco à Tirúa, sur les domaines de Los Laureles, le chemin vers Rilún, à Rilún même et à Pichi Pellahuén, exploités par l’entreprise CMPC. Cette dernière, fondée en 1920, est l’une des quarante plus grandes du pays et est un acteur majeur de l’industrie papetière et forestière, qui détruit et exploite les forêts de la zone à grande échelle, et fait l’objet d’une féroce opposition de certains groupes Mapuche.
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Santiago (Chili) : « contre ceux qui nous forcent à obéir au quotidien »

Suite à un énième assassinat policier en pleine journée le 5 février 2021 dans la ville de Panguipulli (Chili), des émeutes avaient éclaté dès le soir même, laissant notamment la mairie et plusieurs bâtiments institutionnels en ruines. Elles avaient immédiatement trouvé un écho dans les quartiers de la capitale Santiago, comme on pouvait le lire dans cette synthèse, où plusieurs commissariats avaient été attaqués à Maipú et Puente Alto, tout en réduisant aussi trois bus du réseau RED (ex-Transantiago) en carcasses fumantes les dimanche 7 février et lundi matin suivant, après avoir fait descendre chauffeur et passagers avant de les flamber de la plus belle des manières.

Deux semaines plus tard, le 21 février, l’incendie du troisième de ces bus près de la place Grecia vient d’être revendiqué. Nous en livrons une traduction ci-dessous, en guise de continuité et de suivi de cette révolte :
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Panguipulli (Chili) : l’énième assassinat policier ne passe pas…

Beau comme la mairie de Panguipulli (Chili) en flammes, 5 février 2021

Vendredi 5 février 2021 dans la petite ville de Panguipulli, 30.000 habitants située dans la province de Valdivia (région de Los Ríos), un jongleur a été abattu en pleine rue par les sbires de l’État. Francisco Martínez (27 ans), surnommé El Tíbet, était connu des habitants du coin pour tenter de survivre en faisant la manche dans la rue avec de petits spectacles, lorsque des carabiniers ont tenté d’effectuer un contrôle d’identité parce qu’il n’avait pas d’autorisation pour le faire (carnet de travail). Face à son refus, il d’abord reçu une première balle policière dans la jambe, avant que deux autres ne criblent le reste de son corps (dont une en plein torse) devant une foule ce chalands médusés un vendredi après-midi en plein centre-ville. Bien entendu, les carabiniers ont argué de la fameuse « légitime défense », tandis que les citoyennistes et le monde artistique indignés ont défendu son côté hippie tranquille*.

De toute façon au Chili, au sein d’une guerre sociale où les flics locaux –comme leurs homologues de tous les Etats– se livrent à une répression quotidienne et où on ne compte plus les actes de tabassages, tortures et assassinats dans la rue et les commissariats contre des manifestant.e.s, des jeunes des quartiers pauvres, des indésirables et des rebelles, n’importe quelle nouvelle de ce genre peut être une étincelle qui suffit à faire éclater la poudre de la rage accumulée contre les uniformes. Le soir même, des groupes de manifestants se sont ainsi spontanément regroupés devant la Quinta Comisaría de Carabineros de Panguipulli, où étaient affectés les uniformes concernés et qui n’en étaient pas à leurs première exactions, pour tenter de le prendre d’assaut et l’incendier. Après des affrontements où les renforts anti-émeute ont dégagé les barricades improvisées à coups de lacrymogènes et canon à eau, beaucoup de petits groupes émeutiers se sont dispersés en centre-ville et ont entrepris une démolition systématique de différents bâtiments liés aux institutions.
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Galvarino (Chili) : l’industrie forestière perd cinq camions

Une nouvelle attaque incendiaire s’est produite ce mercredi matin [6 janvier] dans la région de La Araucanía, en territoire mapuche. Elle a eu lieu dans le secteur Lolenco sur la commune de Galvarino à la limite de Lumaco, où des inconnus ont brûlé cinq camions et un skidder (engin utilisé pour sortir les grumes de l’exploitation forestière) dans le Fundo Santa Elena.
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Rien n’est fini ! Quelques réflexions depuis le Chili…

[traduit de l’espagnol du numéro spécial de Confrontación, périodique anarchiste apériodique (Chili), octobre-novembre 2020, 4 p.]

Rien n’est fini !
Nous restons en révolte contre toute autorité

À un an du début de la révolte qui s’est déchaînée au Chili depuis le 18 octobre 2019, nous continuons à diffuser Confrontación.

Saluant toutes celles et ceux qui sont resté-e-s actifs et actives dans la lutte contre l’ordre établi avant, pendant et après la dite «explosion sociale» nous restons dans la rue avec un nouveau numéro sur papier.
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Chili : Souder les chaînes en temps de ruptures

Souder les chaînes en temps de ruptures
Une perspective anarchiste face au processus constituant au Chili
traduit de l’espagnol de Indymedia Barcelone, 22 octobre 2020

À un an de la révolte qui a secoué octobre [2019], nous nous rebellons contre tout début et toute fin, nous rejetons l’idée d’une date commémorative qui se dissoudrait dans les eaux de l’Histoire et dont on ferait périodiquement usage comme d’un trophée que l’on dépoussière pour rappeler et vivre, toujours au passé, l’aspect supposément ponctuel de la subversion et la segmentation d’un antagonisme réel. Loin des options du pouvoir et de sa voie institutionnelle pour se relégitimer, la seule chose qui reste, qui n’a pas de prix et n’est pas quantifiable, c’est l’expérience de projeter et de se projeter dans des chemins de négation antagonique à un monde de mensonges, de domination, de misère et de lois.
Face à la révolte, le référendum et la situation judiciaire: Communiqué de prisonnier-e-s de la guerre sociale pour la destruction de la société carcérale
Octobre 2020/Prison de Haute Sécurité, Prison de Santiago 1, Prison de San Miguel.

Une esquisse du contexte

Le 18 octobre 2019, sur le territoire dominé par l’État chilien, a commencé l’une des révoltes les plus étendues et catégoriques que l’on ait vue ait vue au cours des dernières décennies. Tout débute dans le contexte d’un ensemble de protestations contre la hausse du billet de métro. Ces mobilisations, réalisées principalement par des lycéen-ne-s, ont été brutalement réprimées dès le début.
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Estación Central (Chili) : le bus ne résiste pas au nouveau pacte électoral

traduit de l’espagnol de noticiasdelaguerrasocial, 5 noviembre, 2020

Le 16 octobre dans la commune d’Estación Central [banlieue de Santiago], vers 21h, le chauffeur d’un bus du Transantiago est menacé par des armes à feu et contraint d’en descendre. Des anonymes aspergent alors le bus d’essence, l’incendiant complètement à l’angle des rues Portales/Padre Hurtado.

Les pompiers sont rapidement arrivés sur place et ont retrouvé des tracts laissés sur place où on pouvait lire: « Face à un nouveau pacte électoral. Violence révolutionnaire contre l’État / la prison / le Capital. Attaque incessante contre les rouages de la machine du pouvoir.  »

Cette attaque s’est produite quelques jours avant l’anniversaire de la révolte du 18 octobre, et à la veille du plébiscite pour une nouvelle constitution.