Archives par mot-clé : Paris

Paris/banlieue : une quarantaine de distributeurs sabotés contre les JO

Si les premiers jours d’avril sont venteux…

C’était le début du mois et pas moyen de retirer un peu d’espèces. Nous voici déjà dans le mois d’après qu’on peut pas piocher dans ce qui a été versé le mois d’avant. Faut bien des sous pour vivre dans ce monde. Ni une panne, ni une défaillance de carte bleue, encore moins une mauvaise farce. Ces premiers jours d’avril, on trouvait dans les 13e et 12e arrondissements, ainsi que dans le quartier bourgeois de la mairie du 18e, jusqu’à Pantin, Montreuil et Fontenay-sous-Bois, une quarantaine de distributeurs LCL, La Poste, Caisse d’épargne, BNP, BRED, etc. sabotés à la colle epoxy et à la mousse expansive. Parfois agrémentés de tags « H.S. » / « Non aux JO ». Cela a dû être agaçant pour qui avait besoin d’acheter quoique ce soit. Et comme c’est abject ce besoin imposé, sur l’autel duquel nos vies sont dominées et exploitées. Il ne sera plus nécessaire de se soumettre à l’argent lorsqu’on aura mis fin à son existence. Il se peut que ce beau geste emporté contre les DAB soit une revanche contre ce qui charpente la démocratie et le pouvoir, aux côtés des caméras qui les protègent et qui nous surveillent. Ou bien parce que certaines de ces agences sont tenues par le groupe BPCE, qui figure en place premium avec Orange, EDF ou encore Carrefour, parmi les partenaires de jeux de Paris, qui militarisent, dévastent, expulsent. Que La Poste est l’un de leurs supporteurs officiels. Peut-être que des flammes frapperont d’autres guichets sur leurs passages en France et partout dans le monde. Peut-être que ça ne tient qu’à un fil, pour que cette pluie rageuse d’avril devienne vent de tonnerre en mai, puis fasse belle moisson d’été.

[Trouvé sur indymedia Lille, 3 avril 2024]

Paris/Vincennes : Mouvements de révoltes au CRA, évasions, répression et solidarités

Mouvement de révolte au centre de rétention de Vincennes, évasions, répression et solidarités à l’extérieur…
abaslescra, 4 février 2024

Le CRA de Vincennes est l’un des 25 centres de rétention administrative en France dans lesquels l’État enferme des personnes n’ayant pas les bons papiers. Ce CRA, l’un des plus grands et retenant des personnes assignées homme à la naissance, a la particularité d’héberger en son sein une école de police, ce qui permet à l’État d’entraîner sa milice à de nouvelles méthodes pour bien mater tous ceux qui oseraient se révolter et pourrir la vie aux milliers de personnes qui s’y retrouvent chaque année enfermées.

Malgré la volonté des autorités de briser toute solidarité entre retenus et avec l’extérieur en les isolant, ce mois de décembre 2023 a été marqué par un puissant mouvement de rébellion. Bien que répartis dans trois bâtiments, les retenus ont réussi à s’organiser et à résister, refusant ainsi d’attendre passivement de se faire expulser vers leur « pays d’origine », comme le voudrait l’État. Ils ont, par exemple, permis d’éviter à un retenu de se faire expulser en le cachant, ont écrit plusieurs communiqués ensemble et les ont visiblisés…
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Paris : Grosse semaine pour les assos qui font leur business dans les CRA !

Indymedia Lille, 22 février 2024

Ces derniers jours les sièges de la Cimade, de l’Assfam (Groupe SOS) et de France Terre d’Asile, tous situés à Paris, ont été joliment redécorés. Leurs devantures ont été taguées et des affiches y ont été collées. On pouvait y lire « l’Etat enferme, la Cimade collabore », « Assfam complice », « Feu aux CRA » ou encore « Ni à Olivet ni ailleurs, non à la collaboration dans les CRA » !

Ces trois asso, comme Forum réfugiés et Solidarité Mayotte, sont payées par l’Etat pour intervenir en centres de rétention administrative (CRA) auprès des retenu.e.s. Elles collaborent ainsi à la politique raciste du gouvernement. Elles méritaient donc, comme toutes les boites qui se font des thunes sur l’enfermement, une petite visite.
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Paris : mais si, l’art permet de s’évader…

Paris : Un détenu de Fleury-Mérogis s’évade lors d’une sortie
au musée

20Minutes/Le Parisien, 4 février 2024

On dit souvent que l’art permet de s’évader. Un détenu du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne) a profité d’une sortie organisée au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris vendredi matin pour prendre la poudre d’escampette, a indiqué samedi le parquet d’Evry. Une enquête de flagrance a été ouverte et un mandat de recherche lancé, a ajouté le parquet.

Ce détenu âgé de 24 ans bénéficiait d’une permission de sortie pour participer à une visite dans ce musée parisien avec d’autres détenus, encadrés par des surveillants pénitentiaires, selon le parquet et une source syndicale.

En fin de matinée, ces agents se sont rendu compte qu’un détenu manquait à l’appel et ont donné l’alerte, selon une source proche du dossier. La police a fouillé le musée et le secteur, en vain. L’homme purgeait une peine de deux ans pour vol aggravé, a précisé cette source.
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[Tract] : Prison de la Santé, ras-le-bol des voisins vigilants

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF du tract A5 recto/verso

Prison de la Santé
y’en a ras-le-bol des voisins
vigilants

C’est un marronnier, un sujet qui revient chaque saison. On ne parle pas que des soldes et de la rentrée des classes, des chiffres du chômage, de la délinquance et de la surpopulation carcérale. On parle de ce que des voisin-es de la prison parisienne de la Santé appellent des « nuisances » qu’iels« subissent ». Pour ces habitants du chic 14e arrondissement, entendre les prisonnier.e.s, les voir depuis leurs fenêtres, torse nu à 40° en été derrière leur barreaux, et même que des proches leur rendent visite, c’est trop. Constitués en association, ces auxiliaires de l’administration pénitentiaire demandent l’installation de bâches sur l’école maternelle, voudraient des rideaux homogènes et que les objets accrochés aux barreaux soient interdits. Il faudrait cacher joliment les prisonnier.e.s quitte à ce que ces dernier.e.s n’aient comme horizon que les quatre murs de leur cellule.

Heureusement, presque chaque jour, chaque soir, des gens viennent saluer leurs potes enfermé.e.s, crier ou faire un feu d’artifice. Mais aussi discuter, s’embrouiller avec les matons pour un regard ou un retard après leur journée en semi-« liberté » avant de retourner au placard.
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Paris : les péniches des Jeux Olympiques et des bourges sur le grill [MàJ]

Quatrième incendie de péniches à Paris : qui en veut au Petrus III ?
Le Parisien, 27 janvier 2024 (extrait)

Une torche à la main, Gérard éclaire ce qu’il reste de l’intérieur de sa vedette hollandaise, amarrée au bout du port de l’Arsenal, quai de la Bastille (Paris XIIe). Bris de verre, suie, odeur de brûlé… Le Petrus III est désormais entouré de barrières. Pour la seconde fois de la semaine, il a été la cible d’une main incendiaire, dans la nuit de vendredi à samedi.

Mais cette fois, les dégâts sont considérables. Qui en veut donc tant au Petrus III, prisé des stars, et retenu pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, comme le confirme Paris 2024 ? « J’aimerais bien le savoir, et voir cette personne droit dans les yeux », nous répond Gérard, le propriétaire, venu avec sa fille ce samedi 27 janvier au matin pour constater l’ampleur des dégâts.
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Paris : réussir la belle sous le nez des juges et des flics

Paris : il s’échappe par la fenêtre en plein tribunal, trois
policiers légèrement blessés

LCI, 27 décembre 2023

Stupéfaction au tribunal administratif de Paris, mardi 26 décembre. Alors qu’un homme retenu au centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne) comparaissait vers 17h30, il s’est échappé en pleine audience par une fenêtre de l’édifice, situé rue de Jouy, dans le 4ᵉ arrondissement de la capitale. En voulant rattraper le fugitif, trois policiers ont été légèrement blessés.

Pour rappel, le week-end dernier, 11 personnes ont réussi à s’évader du centre de rétention administrative de Vincennes, et sont toujours en fuite.

Paris : un joyeux Noël pour les onze évadés du CRA de Vincennes ! | MàJ

Mise à jour (Le Parisien, 28/12) :  » Lundi 25 décembre vers 8h30, onze étrangers en situation irrégulière, en attente d’une mesure d’éloignement, sont parvenus à prendre la fuite. Après avoir fracassé la fenêtre d’une chambre, découpé le grillage, sauté de six mètres de hauteur, puis escaladé le dernier mur d’enceinte en recouvrant les barbelés de couvertures.  »


Onze personnes s’évadent du Centre de rétention de Vincennes
le jour de Noël

France Bleu/AFP, 25 décembre 2023

Onze individus ont réussi à s’enfuir du Centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes ce lundi 25 décembre. Ils ont forcé une fenêtre du centre puis coupé le grillage vers 9h. L’alarme ne s’est pas déclenchée lors de l’évasion du groupe, mais la surveillance a été renforcée sur le site. Les évadés sont activement recherchés.

Cet incident intervient deux jours après le déclenchement d’un incendie, qui n’avait pas fait de blessé, et d’une tentative d’évasion dans ce même CRA. Vers 22 h 30 samedi [23 décembre], en effet, des policiers étaient intervenus pour éteindre un incendie de matelas dans une chambre. En raison de l’épaisse fumée, une centaine de détenus avaient « été évacués » temporairement avant de réintégrer les lieux. Certains, une cinquantaine, avaient alors déjà « tenté de s’évader en coupant le grillage ou en brisant des fenêtres » avant que le calme ne revienne.

Une autre évasion s’était déjà produite en novembre. Huit individus avaient réussi à faire un trou dans une chambre avant de s’échapper du CRA de Vincennes.

Paris : 23 années de taule distribuées contre les sept accusé.es de l’affaire du 8 décembre

[Note : Pour saisir la longue construction à charge de la DGSI et du Parquet national anti-terroriste (PNAT) contre les accusé.es de l’affaire du 8 décembre (notamment Libre Flot) et suivre leur défense devant les juges, des compte-rendus détaillés de la douzaine d’audiences du 3 au 27 octobre sont disponibles sur le Blog des comités du 8 décembre. On peut les lire ici. Le réquisitoire du parquet anti-terroriste se trouve là.
Le délibéré de la seizième chambre du tribunal correctionnel de Paris, vient de tomber aujourd’hui 22 décembre : condamnations pour « association de malfaiteurs terroriste » (avec inscription au fichier dédié, Fijait) et des peines de prison sans réincarcération immédiate (sursis probatoire de trois ans) ou avec aménagement possible du ferme restant à effectuer après la préventive (bracelet électronique).

  • Florian – 5 ans dont 30 mois avec sursis probatoire. Fijait.
  • Simon – 4 ans dont 25 mois avec sursis probatoire. Fijait.
  • William – 3 ans dont 20 mois avec sursis probatoire. Fijait.
  • Bastien – 3 ans avec sursis probatoire. Fijait.
  • Camille – 3 ans dont 2 ans avec sursis probatoire. Fijait.
  • Manuel – 3 ans dont 15 mois avec sursis probatoire. Fijait.
  • Loïc – 2 ans de sursis simple. Pas de Fijait.
  • Tous ont aussi interdiction de porter une arme pendant dix ans. Et tous se voient frappés d’une interdiction d’entrer en contact les uns avec les autres toute la durée de leur peine.
  • Concrètement, cela donne aussi : F, 8 mois sous bracelet ou en détention en fonction du JAP / S, 12 mois sous bracelet / W, 12 mois sous bracelet / C, 8 mois sous bracelet / M, 11 mois sous bracelet.
  • S’agissant de l’inscription au Fijait, cela signifie l’obligation de pointer tous les 3 mois au comico et de demander l’autorisation pour sortir du territoire français pendant 10 ans. L’inscription au Fijait est de 20 ans.

Ultragauche : sept sympathisants condamnés à des peines allant jusqu’à deux ans et demi de prison
Le Monde/AFP, 22 décembre 2023

Sept sympathisants d’ultragauche jugés pour association de malfaiteurs terroriste ont été condamnés, vendredi 22 décembre par le tribunal correctionnel de Paris, à des peines allant de deux ans de prison avec sursis à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis probatoire.
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Paris : Attaque d’un aménageur de taule et de CRA

Indymedia Lille, 19 décembre 2023

Récemment, nous avons attaqué la façade des locaux d’A2M à Paris.

Cet aménageur a largement participé à l’installation de centres de rétention administrative (CRA) et de prisons en Île-de-France. Et il compte bien encore profiter de la politique répresssive de l’Etat qui a pour objectif de doubler le nombre de places en CRA avec l’ouverture de 10 nouveaux établissements et d’ouvrir 15 000 nouvelles places en taule d’ici 2027.

Pour la future extension du CRA du Mesnil Amelot, A2M a déjà proposé des plans d’aménagement qui attendent validation puisque l’appel d’offre court toujours. On s’est permis une petite visite afin de rappeler à ces charognards qui se font de la thune sur l’enfermement qu’on les laissera jamais tranquille !
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Paris : saboter la magie de Noël

Champs-Elysées : Des illuminations endommagées par
un acte malveillant

20Minutes, 18 décembre 2023

Une carte postale écornée. Depuis une semaine, les illuminations des Champs-Elysées, inaugurées en grande pompe par Gilles Lellouche le 19 novembre, sont amputées d’une partie de leurs scintillants.

En effet, toutes les illuminations d’un quart du côté nord de l’avenue ne fonctionnent plus depuis la nuit de lundi à mardi [12 décembre], informe le Comité Champs-Elysées dans un communiqué publié ce lundi matin. Selon le Comité, l’origine de cette panne a été décelée. Il s’agirait d’un câble de l’alimentation électrique qui aurait été arraché. Pire, les câbles vandalisés auraient été laissés à nu sur le sol, entraînant un risque important pour les passants.

Si les techniciens de Blachère Illumination (la société à l’origine de ces illuminations) ont pu intervenir rapidement pour sécuriser les installations, l’incident a causé une surtension sur le réseau qui a endommagé ce même réseau et l’électronique des illuminations. Un matériel irréparable qu’il faudra donc remplacer. Une armoire électrique sur les dix a été concernée par le préjudice.

[Affiche] : Halte aux massacres !

Affiche vue sur les murs de Paris (France) et de Bruxelles (Belgique), novembre 2023, A2. Cliquer sur l’image pour ouvrir et imprimer le PDF

[Reçu par mail, 9 décembre 2023]

Une fois encore, la guerre embrase la région Palestine – Israël. Une vague d’attaques coordonnées menée par le Hamas a déchaîné une opération militaire à grande échelle de l’armée israélienne. À l’assassinat de sang-froid et à la prise d’otages répondent le bombardement de villes entières, la famine et la déportation de millions de personnes.

Le Hamas et Israël. Deux régimes aux mains tâchées de sang, c’est
indéniable. Deux pouvoirs militaires qui frappent dans le tas de manière indiscriminée. Deux autorités qui emploient la terreur pour tenter de conquérir ou préserver le pouvoir – un peu comme tous les États qui, y compris ici, n’hésitent pas à enfermer et écraser les rebelles à leurs lois.

Car cela ne fait que peu de différence, au fond, s’ils commettent leurs massacres à l’arme blanche ou en appuyant sur un bouton, si leurs soldats portent un uniforme noir ou vert, si leurs boucheries sont légales ou illégales. Ils se mettent tous au même niveau à partir du moment où ils ôtent à l’individu la possibilité de vivre comme il
l’entend.
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Paris : le parquet anti-terroriste réclame 6 ans ferme contre Libre Flot

Périgueux (Dordogne), 12 octobre 2023

[Note : Pour comprendre la longue construction à charge de la DGSI et du Parquet national anti-terroriste (PNAT) contre les accusé.es (notamment Libre Flot) et suivre leur défense devant les juges, des compte-rendus détaillés de la douzaine d’audiences qui ont eu lieu depuis le 3 octobre sont disponibles sur le Blog des comités du 8 décembre. On peut les lire ici. Le délibéré a été fixé par le tribunal au 22 décembre prochain.]


Procès pour terrorisme d’ultragauche : jusqu’à six ans de prison ferme requis pour les sept personnes jugées
Le Monde, 26 octobre 2023

Les procureurs ont ciblé Florian D., un combattant revenant du Kurdistan syrien [Rojava], en tant que cerveau, moteur et animateur du groupe dit du « 8 décembre 2020 ». Il est le seul des prévenus dont le Parquet national antiterroriste réclame le retour en détention.

Sans lui, les six autres prévenus ne seraient pas sur le banc des accusés. Cette affirmation, les deux représentants du ministère public l’ont répétée à plusieurs reprises lors de leur réquisitoire à deux voix qui a duré près de cinq heures, mercredi 25 octobre, au procès du groupe d’ultragauche du « 8 décembre 2020 » jugé pour « association de malfaiteurs terroriste ». « Il ne s’agit pas d’une procédure portant sur une organisation armée mais sur un homme [Florian D.] revenant du Rojava (le Kurdistan syrien) et qui, fort de son expérience militaire, a eu pour objectif de former une milice armée en France dans le but de mener des actions de guérilla en agrégeant des proches qui adhéraient à son projet », a assuré le procureur du Parquet national antiterroriste (PNAT).
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Paris : huit mois avec sursis pour l’incendie solidaire du consulat d’Iran

Incendie au consulat d’Iran à Paris : « c’est un centre dictatorial », s’est défendu le responsable
Sud Ouest, 24 octobre 2023

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi un homme de 60 ans, Français d’origine iranienne, à huit mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans, pour avoir tenté, en septembre, d’incendier le consulat d’Iran à Paris afin de protester en particulier contre le sort fait aux femmes et jeunes filles arrêtées en Iran. Cette peine est assortie d’une interdiction de paraître dans le XVIe arrondissement de Paris, de porter ou de détenir une arme pendant cinq ans et de l’obligation d’indemniser les victimes.

Le 9 septembre, vers 7h du matin, cet habitué des manifestations pacifiques en faveur du droit des femmes en Iran avait mis le feu à trois pneus de voiture au niveau de l’entrée arrière du consulat de la République islamique d’Iran à Paris. Les enregistrements des caméras de vidéosurveillance avaient facilité, dès le lendemain, son arrestation.
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Paris : incendie de l’entrée du consulat en solidarité avec la révolte en Iran

Paris, 9 septembre 2023 : incendie de l’entrée du consulat d’Iran

Incendie au consulat d’Iran à Paris: le suspect revendique
son acte, « criminel » selon la France

AFP, 12 septembre 2023 (extrait)

Un suspect d’origine iranienne a revendiqué mardi devant le tribunal correctionnel de Paris l’incendie samedi du portail et de la façade du consulat de la République islamique d’Iran dans la capitale, un acte commis pour « les femmes » et qualifié de « criminel » par la France.

Vers 7h00 samedi, des fonctionnaires qui effectuaient leur patrouille ont découvert un départ de feu près de la porte du consulat, dont la façade a été noircie. « Les mesures ont été prises immédiatement pour mettre fin à la prise de feu intervenue à proximité immédiate de l’ambassade d’Iran » et la justice « saisie », a également dit la porte-parole de la diplomatie française.

Dimanche, au lendemain des faits, un suspect né en 1963 à Téhéran, en Iran, a été interpellé à Paris dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet et menée par la Direction régionale de la police judiciaire. Lors d’une audience de comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris, le procès a été renvoyé au 24 octobre car la partie civile, l’ambassade d’Iran, n’était pas représentée. Dans l’attente, N., de nationalité française, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
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