Archives par mot-clé : Paris

Vincennes : les sabotages s’immiscent dans la fan-zone des J.O. [MàJ]

Situé à deux kilomètres de la capitale, le château de Vincennes est un lieu dont chaque pierre suinte l’oppression. Villégiature par excellence de nombreux Rois de France, puis prison du XVe siècle jusqu’à 1944, ou encore forteresse et arsenal militaire, et depuis 2010 plan-bis en cas d’évacuation d’urgence du Palais présidentiel et de ses larbins (en cas de crue exceptionnelle de la Seine ou d’insurrection gilet-jaunesque), on peut dire que ses murs empestent littéralement l’ordre et la servitude.

Le château de Vincennes, actuellement toujours affecté au ministère de la Défense, était donc assurément le lieu idéal pour que puissent s’exprimer les plus hautes valeurs de l’olympisme. Avec d’un côté une « fan-zone » de 3000 zombies scotchés sur deux écrans (ceux géants qui retransmettent les épreuves et celui de leur laisse électronique), et avec de l’autre l’exposition « Une armée de champions, le sport sous les drapeaux », mettant en lumière deux siècles d’activités physiques et sportives pratiquées par les militaires*. Le tout, sous la bonne garde de 45.000 policiers et 18.000 soldats qui quadrillent Paris à l’occasion de ces J.O., rassurant le monde sur le fait que les trouble-fête nocturnes ne se déplacent qu’en de lointaines provinces (ou dans les colonies comme la Kanaky, serait-on tenté d’ajouter).

Sauf que voilà, cinq jours après que des mauvais joueurs aient incendié une antenne-relais et un nœud internet en Haute-Garonne, cinq jours après qu’une délégation inattendue ait saboté les lignes de trains à grande vitesse reliant Paris aux quatre coins du pays, et moins de 24h après l’attaque coordonnée contre des artères de la fibre optique dans dix départements, les sabotages ont fini par s’immiscer aux portes de la capitale…
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Paris : 14 retenus se font la belle du centre de rétention

Paris : quatorze détenus évadés du centre de rétention administrative de Vincennes
Le Parisien/France Bleu, 23 juin 2024 (extrait)

Dans la nuit de vendredi à samedi, quatorze étrangers se sont échappés du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes (Paris XIIe). Leur évasion n’a pas été détectée jusqu’à ce dimanche matin, lorsque l’un des fuyards a été interpellé lors d’un contrôle puis placé en garde à vue.

Le visionnage de caméras de vidéo-surveillance et une inspection menée dans le centre ont permis aux forces de l’ordre de constater l’ampleur des fugues. Vers 3 heures du matin, dans la nuit du 21 au 22 juin, les individus ont découpé un bout de grillage au niveau du toit d’un des espaces extérieurs du centre de rétention.

Le 25 décembre dernier, onze hommes en attente d’expulsion s’étaient déjà évadés du CRA de Vincennes, deux jours après que le lieu avait été le théâtre d’incendies volontaires de matelas dans une chambre de rétention. Là encore, les retenus avaient découpé le grillage de protection

Paris : à propos de l’instruction en cours sur les luttes contre les CRA

Des nouvelles de l’instruction en cours sur les luttes contre les constructions de CRA : mise en examen, placement en rétention, association de malfaiteurs
(Indy Lille, 14 juin 2024)

Une camarade a été mise en examen dans le cadre d’une instruction portant sur les luttes contre les constructions de CRA. Elle a été placée en CRA pendant 10 jours puis libérée ce lundi 10 juin. Elle est poursuivie pour association de malfaiteurs, menace de mort sous condition de, et refus de PIN. Ce texte vise à faire le point sur les moyens qui auraient été utilisés par les flics dans l’enquête en cours.

Une camarade italienne a été interpellée le mercredi 29 mai à l’aéroport d’Orly (Île-de-France) alors qu’elle rentrait de vacances. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Puis, la camarade a été emmenée en garde à vue dans le commissariat du 1er arrondissement de Paris. Elle a ensuite été déférée au Tribunal judiciaire de Paris, où elle a été mise en examen et informée qu’une instruction était en cours.
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Lyon/Bordeaux/Toulouse/Paris : quelques traces des manifs sauvages contre les fachos (et pas que)

Lyon, 12 juin. Statue de Louis XIV, place Bellecour

Lyon, 12 juin

Ce mercredi 12 juin 2024, près de 4 500 personnes se sont réunies dans les rues de Lyon pour protester contre la montée de l’extrême droite. Un rassemblement qui s’inscrit dans un contexte politique particulièrement tendu après la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et l’arrivée de Jordan Bardella en tête des élections européennes. Malgré une importante présence policière, d’importantes dégradations ont été réalisées.

Les manifestants ont parcouru la Presqu’île de Lyon, du côté de la place de la République, avant de partir de l’autre côté de la place Bellecour, dans le quartier d’Ainay. Les premières dégradations se sont rapidement enchaînées, notamment avec la statue de Louis XIV de nouveau taguée. Les forces de l’ordre ont utilisé des grenades de gaz lacrymogène pour tenter de faire redescendre la pression, mais des participants à ce rassemblement se sont encore plus déchaînés. Les portes du commissariat du 2ᵉ arrondissement ont été fracturées, des tags également inscrits sur les portes. Le local de la fédération du Rhône des Associations Familiales Catholiques (AFC) a aussi été saccagé. Des commerces et des banques du quartier d’Ainay dans le 2e arrondissement ont été pris pour cible, des vitrines ont été brisées et des tags tracés sur des façades. Des tirs de mortiers ont aussi éclaté sur la place des Terreaux, sous les fenêtres de l’hôtel de Ville. Lire la suite

Paris : arrestation, perquisition et mise en CRA d’une camarade italienne

Perquisition, instruction : une camarade dort au centre de rétention administrative (CRA) depuis vendredi
Indymedia Lille, 2 juin 2024

Ce mercredi 29 mai
, une camarade italienne a été interpellée à l’aéroport d’Orly (Île-de-France). Elle rentrait d’Italie. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Ils sont rentrés dans toutes les chambres et ont tout retourné, en défonçant le mobilier et en insultant les collocs présent.e.s à ce moment-là. A l’issue de la perquisition, les flics sont repartis avec le matériel informatique qu’ils ont trouvé, des téléphones, des vêtements, des tracts politiques et des sprays de peinture. La camarade a ensuite été emmenée en garde à vue dans le commissariat du 1er arrondissement de Paris. Elle est accusée de dégradations en réunion, de menaces réitérées, de diffamation et de refus de donner les codes d’accès de son téléphone. Les flics disent l’avoir repérée sur des caméras de vidéosurveillance. Sa garde à vue a été renouvelée pour 24h puis elle a été déférée le 30 mai au soir au Tribunal judiciaire de Paris. Elle a ensuite été mise en examen et informée qu’une instruction était en cours.

Une instruction, c’est une grosse enquête dirigée par une juge d’instruction et qui peut permettre aux flics d’utiliser de nombreux moyens d’enquête. Le plus souvent, l’instruction est utilisée pour les affaires les plus graves ou les plus complexes. Elle peut durer de nombreux mois voire plusieurs années.
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Paris : Archi racistes, dures semaines pour les concepteurs de CRA

Indymedia Lille, 17 mai 2024

Ces dernières semaines, quatre agences d’architectes parisiennes, qui s’enrichissent grâce aux politiques sécuritaires et racistes de l’Etat, ont eu une petite surprise. Leurs locaux ont été quelque peu redécorés, tout comme les halls des immeubles où vivent leurs patrons.

Quelques tags (« le CRA de Vincennes on oublie pas, ECDM on pardonne pas » ; « ACME = archi racistes qui font des CRA »…), un peu de colle dans la serrure et de vitres brisées pour rappeler à ces infâmes personnages qu’en choisissant de concevoir des cages dans lesquelles sont enfermées des personnes sans-papiers ils collaborent aux politiques racistes de l’Etat.

Ces quatre cabinets ont, en effet, participé à la conception de CRA – centres de rétention administrative – mais pas que. Contre des contrats pouvant dépasser le million d’euros, ils ont dessiné les plans de CRA où, chaque année, des milliers de personnes subissent l’enfermement et tout ce qui va avec, avant de se faire expulser, pour une partie d’entre eux.
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Paris : l’architecte des centres de rétention a un nom… et une adresse

Paris : « Raciste, collabo », un architecte d’un centre de rétention administrative menacé à son domicile
un site policier (valeurs actuelles), 2 mai 2024

Un architecte pris pour cible. Mercredi 1er mai, aux alentours de 10h du matin, des policiers ont été appelés pour constater des tags dans le hall d’un immeuble parisien du 9e arrondissement. Sur le mur il était inscrit le nom d’un individu suivi de « raciste, collabo », confie une source policière à Valeurs actuelles. Des tracts ont également été distribués dans les boîtes à lettres des résidents de l’immeuble avec la photo de la victime affublée de menaces et d’insultes.

La victime est un architecte travaillant pour un cabinet prestataire de la Préfecture de Police sur la construction d’un centre de rétention administrative à Goussainville et participant aux travaux de reconstruction du CRA de Vincennes, qui avait été détruit par un incendie.

Par ailleurs, trois autres plaintes ont été déposées concernant le CRA de Vincennes. D’abord le 11 avril, par deux autres cabinets d’architecture pour les inscriptions « ARCHI » et « CRA » et le 18 avril après la découverte d’un tag : « CRA de Vincennes on ne vous oublie pas. »

Paris/banlieue : une quarantaine de distributeurs sabotés contre les JO

Si les premiers jours d’avril sont venteux…

C’était le début du mois et pas moyen de retirer un peu d’espèces. Nous voici déjà dans le mois d’après qu’on peut pas piocher dans ce qui a été versé le mois d’avant. Faut bien des sous pour vivre dans ce monde. Ni une panne, ni une défaillance de carte bleue, encore moins une mauvaise farce. Ces premiers jours d’avril, on trouvait dans les 13e et 12e arrondissements, ainsi que dans le quartier bourgeois de la mairie du 18e, jusqu’à Pantin, Montreuil et Fontenay-sous-Bois, une quarantaine de distributeurs LCL, La Poste, Caisse d’épargne, BNP, BRED, etc. sabotés à la colle epoxy et à la mousse expansive. Parfois agrémentés de tags « H.S. » / « Non aux JO ». Cela a dû être agaçant pour qui avait besoin d’acheter quoique ce soit. Et comme c’est abject ce besoin imposé, sur l’autel duquel nos vies sont dominées et exploitées. Il ne sera plus nécessaire de se soumettre à l’argent lorsqu’on aura mis fin à son existence. Il se peut que ce beau geste emporté contre les DAB soit une revanche contre ce qui charpente la démocratie et le pouvoir, aux côtés des caméras qui les protègent et qui nous surveillent. Ou bien parce que certaines de ces agences sont tenues par le groupe BPCE, qui figure en place premium avec Orange, EDF ou encore Carrefour, parmi les partenaires de jeux de Paris, qui militarisent, dévastent, expulsent. Que La Poste est l’un de leurs supporteurs officiels. Peut-être que des flammes frapperont d’autres guichets sur leurs passages en France et partout dans le monde. Peut-être que ça ne tient qu’à un fil, pour que cette pluie rageuse d’avril devienne vent de tonnerre en mai, puis fasse belle moisson d’été.

[Trouvé sur indymedia Lille, 3 avril 2024]

Paris/Vincennes : Mouvements de révoltes au CRA, évasions, répression et solidarités

Mouvement de révolte au centre de rétention de Vincennes, évasions, répression et solidarités à l’extérieur…
abaslescra, 4 février 2024

Le CRA de Vincennes est l’un des 25 centres de rétention administrative en France dans lesquels l’État enferme des personnes n’ayant pas les bons papiers. Ce CRA, l’un des plus grands et retenant des personnes assignées homme à la naissance, a la particularité d’héberger en son sein une école de police, ce qui permet à l’État d’entraîner sa milice à de nouvelles méthodes pour bien mater tous ceux qui oseraient se révolter et pourrir la vie aux milliers de personnes qui s’y retrouvent chaque année enfermées.

Malgré la volonté des autorités de briser toute solidarité entre retenus et avec l’extérieur en les isolant, ce mois de décembre 2023 a été marqué par un puissant mouvement de rébellion. Bien que répartis dans trois bâtiments, les retenus ont réussi à s’organiser et à résister, refusant ainsi d’attendre passivement de se faire expulser vers leur « pays d’origine », comme le voudrait l’État. Ils ont, par exemple, permis d’éviter à un retenu de se faire expulser en le cachant, ont écrit plusieurs communiqués ensemble et les ont visiblisés…
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Paris : Grosse semaine pour les assos qui font leur business dans les CRA !

Indymedia Lille, 22 février 2024

Ces derniers jours les sièges de la Cimade, de l’Assfam (Groupe SOS) et de France Terre d’Asile, tous situés à Paris, ont été joliment redécorés. Leurs devantures ont été taguées et des affiches y ont été collées. On pouvait y lire « l’Etat enferme, la Cimade collabore », « Assfam complice », « Feu aux CRA » ou encore « Ni à Olivet ni ailleurs, non à la collaboration dans les CRA » !

Ces trois asso, comme Forum réfugiés et Solidarité Mayotte, sont payées par l’Etat pour intervenir en centres de rétention administrative (CRA) auprès des retenu.e.s. Elles collaborent ainsi à la politique raciste du gouvernement. Elles méritaient donc, comme toutes les boites qui se font des thunes sur l’enfermement, une petite visite.
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Paris : mais si, l’art permet de s’évader…

Paris : Un détenu de Fleury-Mérogis s’évade lors d’une sortie
au musée

20Minutes/Le Parisien, 4 février 2024

On dit souvent que l’art permet de s’évader. Un détenu du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne) a profité d’une sortie organisée au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris vendredi matin pour prendre la poudre d’escampette, a indiqué samedi le parquet d’Evry. Une enquête de flagrance a été ouverte et un mandat de recherche lancé, a ajouté le parquet.

Ce détenu âgé de 24 ans bénéficiait d’une permission de sortie pour participer à une visite dans ce musée parisien avec d’autres détenus, encadrés par des surveillants pénitentiaires, selon le parquet et une source syndicale.

En fin de matinée, ces agents se sont rendu compte qu’un détenu manquait à l’appel et ont donné l’alerte, selon une source proche du dossier. La police a fouillé le musée et le secteur, en vain. L’homme purgeait une peine de deux ans pour vol aggravé, a précisé cette source.
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[Tract] : Prison de la Santé, ras-le-bol des voisins vigilants

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF du tract A5 recto/verso

Prison de la Santé
y’en a ras-le-bol des voisins
vigilants

C’est un marronnier, un sujet qui revient chaque saison. On ne parle pas que des soldes et de la rentrée des classes, des chiffres du chômage, de la délinquance et de la surpopulation carcérale. On parle de ce que des voisin-es de la prison parisienne de la Santé appellent des « nuisances » qu’iels« subissent ». Pour ces habitants du chic 14e arrondissement, entendre les prisonnier.e.s, les voir depuis leurs fenêtres, torse nu à 40° en été derrière leur barreaux, et même que des proches leur rendent visite, c’est trop. Constitués en association, ces auxiliaires de l’administration pénitentiaire demandent l’installation de bâches sur l’école maternelle, voudraient des rideaux homogènes et que les objets accrochés aux barreaux soient interdits. Il faudrait cacher joliment les prisonnier.e.s quitte à ce que ces dernier.e.s n’aient comme horizon que les quatre murs de leur cellule.

Heureusement, presque chaque jour, chaque soir, des gens viennent saluer leurs potes enfermé.e.s, crier ou faire un feu d’artifice. Mais aussi discuter, s’embrouiller avec les matons pour un regard ou un retard après leur journée en semi-« liberté » avant de retourner au placard.
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Paris : les péniches des Jeux Olympiques et des bourges sur le grill [MàJ]

Quatrième incendie de péniches à Paris : qui en veut au Petrus III ?
Le Parisien, 27 janvier 2024 (extrait)

Une torche à la main, Gérard éclaire ce qu’il reste de l’intérieur de sa vedette hollandaise, amarrée au bout du port de l’Arsenal, quai de la Bastille (Paris XIIe). Bris de verre, suie, odeur de brûlé… Le Petrus III est désormais entouré de barrières. Pour la seconde fois de la semaine, il a été la cible d’une main incendiaire, dans la nuit de vendredi à samedi.

Mais cette fois, les dégâts sont considérables. Qui en veut donc tant au Petrus III, prisé des stars, et retenu pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, comme le confirme Paris 2024 ? « J’aimerais bien le savoir, et voir cette personne droit dans les yeux », nous répond Gérard, le propriétaire, venu avec sa fille ce samedi 27 janvier au matin pour constater l’ampleur des dégâts.
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Paris : réussir la belle sous le nez des juges et des flics

Paris : il s’échappe par la fenêtre en plein tribunal, trois
policiers légèrement blessés

LCI, 27 décembre 2023

Stupéfaction au tribunal administratif de Paris, mardi 26 décembre. Alors qu’un homme retenu au centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne) comparaissait vers 17h30, il s’est échappé en pleine audience par une fenêtre de l’édifice, situé rue de Jouy, dans le 4ᵉ arrondissement de la capitale. En voulant rattraper le fugitif, trois policiers ont été légèrement blessés.

Pour rappel, le week-end dernier, 11 personnes ont réussi à s’évader du centre de rétention administrative de Vincennes, et sont toujours en fuite.

Paris : un joyeux Noël pour les onze évadés du CRA de Vincennes ! | MàJ

Mise à jour (Le Parisien, 28/12) :  » Lundi 25 décembre vers 8h30, onze étrangers en situation irrégulière, en attente d’une mesure d’éloignement, sont parvenus à prendre la fuite. Après avoir fracassé la fenêtre d’une chambre, découpé le grillage, sauté de six mètres de hauteur, puis escaladé le dernier mur d’enceinte en recouvrant les barbelés de couvertures.  »


Onze personnes s’évadent du Centre de rétention de Vincennes
le jour de Noël

France Bleu/AFP, 25 décembre 2023

Onze individus ont réussi à s’enfuir du Centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes ce lundi 25 décembre. Ils ont forcé une fenêtre du centre puis coupé le grillage vers 9h. L’alarme ne s’est pas déclenchée lors de l’évasion du groupe, mais la surveillance a été renforcée sur le site. Les évadés sont activement recherchés.

Cet incident intervient deux jours après le déclenchement d’un incendie, qui n’avait pas fait de blessé, et d’une tentative d’évasion dans ce même CRA. Vers 22 h 30 samedi [23 décembre], en effet, des policiers étaient intervenus pour éteindre un incendie de matelas dans une chambre. En raison de l’épaisse fumée, une centaine de détenus avaient « été évacués » temporairement avant de réintégrer les lieux. Certains, une cinquantaine, avaient alors déjà « tenté de s’évader en coupant le grillage ou en brisant des fenêtres » avant que le calme ne revienne.

Une autre évasion s’était déjà produite en novembre. Huit individus avaient réussi à faire un trou dans une chambre avant de s’échapper du CRA de Vincennes.