Archives par mot-clé : Bassines

Roches-Prémarie (Vienne) : pas besoin d’élus pour s’en prendre aux bassines

Vienne : une bassine agricole dégradée aux Roches-Prémarie
La Nouvelle République/France 3, 10 novembre 2022

Moins d’une semaine après la signature du projet de construction de 30 réserves d’eau (voir ci-dessous), des dégradations sur un équipement déjà existant a eu lieu sur la commune des Roches-Prémarie-Andillé (Vienne). La bâche a été lacérée le 8 novembre dernier. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Poitiers. Une cellule d’enquête consacrée aux bassines est déjà active depuis le début du conflit au sein de la section de recherches de la gendarmerie au niveau régional.

Ces dégradations ont touché 170 mètres linéaires de la bâche qui permet de garantir l’étanchéité de l’équipement. Celle-ci a été lacérée et certains morceaux ont été détachés. Le coût de la réparation pourrait atteindre plusieurs dizaines milliers d’euros, à la charge d’Eaux de Vienne. Dans la Vienne, ce n’est pas la première fois que des dégradations sont constatées sur des bassines agricoles destinées à l’irrigation. En mars dernier, une réserve située à Nouaillé-Maupertuis avait été visée. Lire la suite

Pouillé/Nalliers (Vendée) : saboter la flotte des agro-industriels [MàJ]

[Mise à jour plus bas :  revendication du sabotage paru dans la presse locale (qui s’est bien gardée de le reproduire intégralement) & condamnation de l’action par la Confédération Paysanne, qui rejoint ainsi logiquement ses collègues de la FNSEA et de la Préfecture.]

Vendée : deux réserves d’eau dégradées, la guerre de l’eau
est déclarée
Le Journal du pays yonnais/20 Minutes, 10 août 2022 (extraits)

Dans la nuit du 8 au 9 août dernier, deux réserves de substitution situées dans le sud Vendée, à Pouillé et Nalliers ont été vandalisées. Selon les premières constations, les bâches en plastique, qui tapissent les bassins, ont été découpées sur les bords.

Ces deux réserves, aussi appelées bassines, d’une surface d’environ 8 hectares chacune et contenant 807 000 m3 pour celle de Nalliers et 870 000 m3 pour celle de Pouillé, sont utilisés par les agriculteurs pour irriguer les cultures. Elles ont été construites en 2014 et en 2017. Propriétés du syndicat mixte Vendée Sèvre Autizes, elles sont remplies l’hiver en pompant l’eau des nappes phréatiques. Pour l’heure, l’eau de ces réserves devrait pouvoir être utilisée.

Mais les réparations vont coûter cher : « Les dégâts occasionnés sont en cours d’estimation mais il est évident que l’unité de mesure sera le million d’euros », poursuit le syndicat. « Ces actes de dégradation des réserves sont d’autant plus répréhensibles qu’ils ne sont pas signés, déplore le syndicat dans un communiqué. Le syndicat n’a donc aucun interlocuteur avec qui établir un dialogue constructif et faire évoluer les modes de gestion
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Deux-Sèvres : couper la flotte aux céréaliers agro-industriels

Deux-Sèvres ; nouvelles dégradations de matériel agricole sur fond de polémique sur l’irrigation céréalière
France3 Nouvelle-Aquitaine, 14 juillet 2022 (extrait)

C’est au petit matin de mercredi dernier que Philippe Leysenne a découvert l’acte de vandalisme sur sa parcelle de maïs sur la commune d’Arçais. Sur plus de 50 mètres, son tuyau d’irrigation a été sectionné à la hache ou au lapidaire à huit reprises. Ce système d’une valeur de 25 000 euros est désormais inutilisable.

La veille, ce sont deux autres enrouleurs à Mauzé-sur-le-Mignon qui avait subi le même sort. De même, un bassin de substitution à Chef-Boutonne, géré par la Caeds, la Compagnie d’aménagement des eaux des Deux-Sèvres, a été tailladé au cutter.

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Sevreau (Deux-Sèvres) : la flicaille espionne les opposants aux bassines

Ils découvrent une caméra militaire qui espionnait des militants écologistes
Le Courrier de l’Ouest, 18 mars 2022

Une caméra militaire raccordée à un routeur et des batteries lithium a été découverte sous un filet de camouflage à l’entrée du bourg de Sevreau, près de Niort. Elle était orientée vers le domicile du père de Julien Le Guet, le porte-parole du collectif « Bassines non merci ! ». Ce collectif s’oppose, depuis plusieurs années, au nom de la protection de l’environnement, à la construction de grandes réserves d’eau pour les agriculteurs des Deux-Sèvres.

« Souriez car à partir de maintenant, vous êtes filmés« . Julien Le Guet essaie d’en plaisanter mais il n’a pas vraiment envie de rire, ce vendredi 18 mars. A une semaine de la mobilisation citoyenne attendue à La Rochénard contre le projet des réserves de substitution, le porte-parole du collectif « Bassines non merci ! » a découvert que la maison de son père était sous surveillance vidéo et sans doute sur écoute.

À proximité de son habitation située à l’entrée du bourg de Sevreau, entre Niort et Magné, c’est tout un dispositif militaire qui a été installé à l’abri des regards. C’est le chien d’un ami qui a flairé les équipements dernier cri : une caméra, sortant à peine du sol, recouverte de ronces et d’herbe, reliée à un routeur Pepwave et à deux mallettes renfermant des batteries lithium de haute technologie étiquetées Accuwatt, dissimulées dans un fossé, sous une bâche et un filet de camouflage.

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Nouaillé-Maupertuis (Vienne) : sabotage nocturne d’une méga-bassine

Vienne : une bassine agricole dégradée à Nouaillé-Maupertuis
La Nouvelle République, 4 mars 2022 (extrait)

Des coups de cutters sur plus du tiers haut de la surface de la bassine. Les dégâts sur cette retenue d’eau à destination agricole, située au lieu-dit Les Bouilleaux, à Nouaillé-Maupertuis ont été découverts par hasard vendredi 25 février 2022, lors d’une visite informelle d’un agriculteur en retraite. Cette bassine a été réalisée en 2012. Elle s’étend sur 1,5 ha et peut contenir jusqu’à 240.000 m3 d’eau pompés dans la nappe phréatique.

Le préjudice est estimé à 25.000 €. Et, comme le signale Simon Baille-Barrelle, l’un des deux propriétaires de l’ouvrage de l’ASA des Dames avec Luc Tomowiak, « c’est réparable mais ce n’est pas assurable. » Ils en sont donc de leurs poches. Une plainte a été déposée, une enquête de gendarmerie ouverte et des techniciens en identification criminelle (TIC) sont venus procéder à des relevés d’empreintes sur le site.
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Mauzé (Deux-Sèvres) : nouveau sabotage contre le projet de bassines

Bassine de Mauzé : la Coop de l’eau porte plainte après
« une action de sabotage »

La Nouvelle République, 29 septembre 2021

Dans un communiqué adressé à la presse ce mercredi 29 septembre 2021, la Coop de l’eau, porteuse du projet de réserves de substitution [des bassines, soit des réserves d’eau prélevées sur les nappes phréatiques durant l’hiver et destinées à l’agriculture industrielle pendant l’été], fait savoir qu’elle a de nouveau porté plainte le samedi 25 septembre, cette fois après « une action de sabotage » : « Le vendredi 24 septembre en fin d’après-midi », lit-on dans le communiqué, des agents de la Coop de l’eau 79 ont constaté qu’une barrière de protection avait été forcée près de la zone de stockage du matériel (à Mauzé-sur-le-Mignon, ndlr), et que des projecteurs avaient été endommagés, les câbles électriques sectionnés et les capteurs de mouvement neutralisés. »
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Saint-Sauvant (Vienne) : action directe contre l’agriculture industrielle

Deux-Sèvres/Vienne : l’incendie d’un engin de chantier
rallume
la tension sur les bassines
Centre Presse, 13 août 2021

Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 août 2021, une pelle mécanique de 23 tonnes a été incendiée sur un chantier de fouilles archéologiques lié au projet de bassines, à Saint-Sauvant, commune de la Vienne située à environ quatre kilomètres de la commune d’Avon, dans les Deux-Sèvres. La pelleteuse appartenait à la société 2 Sévrienne Service, située à Saint-Gelais.

La gendarmerie a ouvert une enquête en flagrance pour dégradations volontaires. L’engin de marque Volvo était loué par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Le chantier avait démarré lundi 9 août 2021. Les archéologues intervenaient avant que soit construit un stockage d’eau destiné à l’irrigation agricole : Saint-Sauvant fait partie du projet de 16  » bassines  » qui doivent être construites le long du bassin de la Sèvre niortaise, projet objet d’une controverse depuis 2017.
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