Archives par mot-clé : Haute-Garonne

Toulouse : Aimer Toulouse, attaquer la métropole

IAATA, 5 décembre 2024

La nuit du 4 au 5 décembre, dans le quartier saouzelong de Toulouse, un véhicule de Toulouse métropole et un véhicule de la mairie de Toulouse ont été incendiés dans leur enceinte.

La métropole de Toulouse prend clairement position dans la guerre en cours. Jumelage avec Tel Aviv et accueil à bras ouverts d’une base de l’Otan qui doit être inaugurée à partir de l’été 2025.
La métropole s’impose comme laboratoire des nouvelles technologies militaires ; ce qu’on laisse passer ici, nous bousille au quotidien et ira détruire des vies ailleurs.
Reprenons la ville aux marchands d’armes
A nous de nous positionner à notre tour.

Free Gaza !

Toulouse (Haute-Garonne) : Incendie solidaire avec Kyriakos Ximitiris et pas que

Toulouse : Incendie solidaire avec Kyriakos Ximitiris et les anarchistes poursuivi.es après l’explosion dans l’appartement d’Ampelokipi
Indymedia Lille, 29 novembre 2024

En réponse à l’appel de « l’assemblée de solidarité aux personnes en lutte emprisonnées, en cavale, inculpées » d’athènes, dans la nuit du 17 au 18 novembre 2024, le feu a été mis à un véhicule MT énergies, entreprise de panneaux solaires photovoltaiques (mtenergiefrance.com).

Que ce soit en france, en grêce ou ailleurs le capitalisme vert permet à la civilisation de consommer toujours plus de ressources, de territoires et de vies. Brulons le.
Sans partager les idées révolutionnaires de Kyriakos Ximitiris et d’une partie de son entourage, la haine contre ce qui nous opprime est partagée.

Solidarité avec Marianna, Dimitra et Nikos Romanos ! Force à vous

Kyriakos Ximitiris puisse ton feu bruler toujours

Toulouse (Haute-Garonne) : feu aux camions du collabo de l’A69

Camions carbonisés, explosions, tags anti A69 : ce que l’on sait du violent incendie à Toulouse
ActuToulouse/Ouest France/La Dépêche, 21 octobre 2024

Plusieurs explosions ont déchiré la nuit et tiré du lit de nombreux Toulousains réveillés en sursaut. Lundi 21 octobre 2024, vers 4 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré dans l’enceinte de l’entreprise Spie Batignolles, située quartier Gramont, à Toulouse. Lorsque les sapeurs-pompiers du SDIS 31 (Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne) sont intervenus sur place, sept camions étaient la proie des flammes. Un huitième a été sauvé de justesse. Les explosions perçues par les riverains n’étaient autres que les pneus des poids lourds soumis à des températures trop extrêmes pour qu’ils y résistent.

Spécialisée dans les travaux de construction, l’entreprise Spie Batignolles intervient notamment sur les deux gros chantiers du moment en région toulousaine : celui de la ligne C du métro de Toulouse ; mais également sur celui de l’autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres. Un chantier qui fait l’objet de vives contestations depuis de longs mois, de la part de militants écologiques.
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Toulouse (Haute-Garonne) : Trashage de Latécoère, industrie de mort

IAATA, 12 octobre 2024

Dans la nuit du 8 octobre, le siège social de Latécoère à Toulouse (Quartier Roseraie) a vu ses vitres étoilées et sa façade maculée de peinture rouge. Avec un gros tag « Fabrik de mort ».

Dans le vieux cimetière de Ramonville, la tombe de Pierre-Georges Latécoère, fondateur de l’entreprise, a aussi été tachée à la peinture rouge et tagguée « Assassin » et « Vendeur de mort ».

Ces actions symboliques répondent à l’appel « à agir contre le militarisme et le nationalisme » issu du salon du livre anarchiste des Balkans 2024 (on met le texte à la fin de cet article).

Pour les raisons qui nous ont fait viser cette entreprise, on peut lire ce texte.

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Toulouse (Haute-Garonne) : sabotage du trafic ferroviaire contre la guerre

Sabotons leurs chemins de guerre
Indymedia Lille, 4 octobre 2024

La nuit du 3 au 4 Octobre 2024, nous avons saboté les voies ferrées au départ de Toulouse en direction sud -sud-ouest . Un tag a été laissé a proximité « Sabotons leurs chemins de guerre ».

Les chemins des guerres néolibérales traversent tous les pays grâce aux chemins de fer.

La guerre impériale se construit ici en Europe. L’infrastructure des transports est une base essentielle de son déploiement.

La TSI (Transatlantic Security Initiative) dans le cadre de son programme européen de mobilité militaire a produit un rapport en avril 2020. L’objectif est d’augmenter la capacité de fret et de connection digitale intra et extra européenne. Ce rapport se traduit par de nouveaux accords entre les sociétés ferroviaires et les entreprises militaires.
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Le chiffre du jour : plus de 10 millions

A Fenouillet (Haute-Garonne), suite à l’assassinat de Maïky par des gendarmes pour un « refus d’obtempérer », plusieurs intérêts économiques et administratifs ont flambé les deux nuits du 25 et du 26 juillet autour du camp de Ginestous, où habitait le jeune gitan. Parmi ces derniers, on compte des camions-toupie du bétonneur Lafarge, des véhicules et un bâtiment de Toulouse-Métropole, mais aussi une entreprise jusque là trop peu connue : CSI Sud-Ouest, spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés pour l’armée, l’aéronautique ou l’industrie nucléaire.

Une semaine plus tard, le directeur général de CSI qui n’a pas oublié sa particule dans la poche, Éric de Ponthaud, vient de livrer la bonne nouvelle du jour : « 2000 m² se sont embrasés. La structure est toujours debout, mais tout est noir à l’intérieur. Un seul bâtiment a été sauvé, mais ne représente qu’un quart des processus de l’usine. « Les machines qui ont disparu ont une valeur supérieure à 10 millions d’euros », détaille le directeur. S’ajouteront aussi les coûts de démantèlements, reconstructions, la perte financière de l’arrêt d’activité. Des sommes colossales. » Il mise sur un chantier de reconstruction qui va prendre au moins 18 mois, pendant lesquels toutes les industries de mort qu’il se faisait un plaisir d’alimenter ne recevront plus leurs précieux composants made in Toulouse. Un « refus d’obtempérer » aux intérêts supérieurs de la nation, mais à l’insu de son plein gré en quelque sorte…

[La Dépêche du Midi, 2 août 2024 (extrait)]

Fenouillet (Haute-Garonne) : cinq balles et le compte est bon ?

Fenouillet, nuit du 25 au 26 juillet : incendie de quatre camions-toupie du cimentier Lafarge

Que vaut la vie d’un conducteur de 28 ans, issu de la « communauté des gens du voyage » comme on dit pudiquement dans la presse, et qui tente avec dignité d’échapper à un contrôle policier au volant de son véhicule ? Elle vaut cinq balles tirées par les gendarmes, dont l’une ira traverser l’appuie-tête puis exploser le crâne du jeune gitan. C’est arrivé dans la banlieue nord de Toulouse jeudi 25 juillet, peu après 22h, à Fenouillet. Il s’appelait Maïky et venait du camp de Ginestous, situé à deux pas de là.

Avant d’être déclaré décédé dans la nuit, près de 200 personnes s’étaient immédiatement rendues devant l’hôpital de Purpan, notamment pour savoir si Maïky avait une chance de s’en sortir, et pour attendre la sortie de sa compagne et de leur môme âgée de quelques mois, qui se trouvaient à ses côtés dans la voiture. Non contents d’avoir commis un assassinat de plus, les uniformes réunis en nombre devant l’hosto ont alors tiré des gaz lacrymos sur les proches, pour tenter de contenir la colère montante une fois l’issue fatale connue. Sauf que la vengeance est parfois aussi un plat qui se déguste bien chaud, et que les cibles ne manquent pas : dès la nuit de jeudi à vendredi 26 juillet, c’est le bétonneur Lafarge, dont le site se trouve proche du camp de Ginestous, qui a été attaqué : quatre camions-toupie ont été incendiés en quelques minutes.
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Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne) : contre les J.O., feu à l’antenne de téléphonie et à internet

Game-Over à Gameville
IAATA, 26 juillet 2024

Dans la nuit du 25 au 26 juillet, à Saint Orens de Gameville, nous avons incendié une antenne relais, et un nœud de raccordement de fibre optique et taggué « No J.O. » sur la tour qui hébergeait les câbles.

Il n’y a pas de trêve olympique. Le mitraillage rhétorique du gouvernement sur l’apaisement par le sport, aux niveaux géopolitique comme parlementaire, s’accompagne du bombardement militaire de par le monde et d’une guerre contre les populations.
De quelle trêve, de quel apaisement parlons-nous ? Du déplacement des populations les plus marginalisées, de la présence policière accrue dans la capitale, du développement de la surveillance panoptique tous azimuts, à base d’implantations de nouvelles caméras de vidéosurveillance et de recours répressif à l’intelligence artificielle ?
Ou encore du transfert massif d’argent public vers le privé, une situation qui en 2004 avait ruiné la Grèce et précipité son naufrage dans la crise financière et l’austérité.
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Castanet-Tolosan (Haute-Garonne) : Oups we did it again !

(Indymedia Lille, 9 juin 2024)

Dans la nuit du 7 au 8 juin, nous avons brûlé deux poids lourds dans l’enceinte de l’ entreprise de Jean Lefebvre, filiale de Vinci, à Castanet-tolosan.

Eurosatory, marché militaire mondial, s’ouvre dans dix jours à Paris alors que les massacres en Palestine continuent et que Macron se noie encore et encore dans ses discours de réarmement total. L’économie de guerre actuelle nous condamne à une austérité toujours plus violente. En France, la guerre intérieure et extérieure se basent sur la conquête territoriale dont les infrastructures, militaires ou civiles, de contrôle comme de circulation, détruisent nos espaces de vie .

Le BTP/TP et Vinci comme une de ses plus grosses entreprises françaises profitent largement de cette guerre permanente, tant dans le quadrillage des villes, les autoroutes bitumant les campagnes que dans les chantiers de reconstruction à venir, lorgnant sur les marchés internationaux là où les dévastations coloniales ont cours.
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L’Union (Haute-Garonne) : petite lumière pour une nuit pluvieuse

(Indymedia Lille, 24 mai 2024)

Dans la nuit du 22 au 23 mai, une antenne relais 5G a brûlé à l’Union au nord de Toulouse.

La conquête capitaliste de toujours plus de territoires est loin d’atteindre sa fin. Colonisation des terres, colonisation des corps et des esprits, le maillage de la digitalisation se densifie de plus en plus afin d’aboutir à un contrôle totalisant de nos vies.

On essaye de nous vendre la transition écologique pour sauver un monde à la dérive. La crise perpétuelle comme instrument de gouvernance n’est pas nouveau. Ce qui change c’est le rythme de plus en plus frénétique de la succession de ces crises, pour justifier des nouvelles transformations, pour conquérir de nouveaux terrains, de nouveaux marchés. La réalité est que pour les gagnants, ce monde se porte à merveille malgré la ferveur des mouvements sociaux ces derniers temps.
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Toulouse (Haute-Garonne) : le chantier du métro sur le grill [MàJ]

La nuit porte conseil
IAATA, 19 mai 2024

On nous martèle à grande pompe la transition écologique, la décarbonatation sous couvert d’un capitalisme vert. La réalité est que le capitalisme n’est pas un système de transition mais d’accumulation. 3eme ligne de métro, LGV autoroute… Ce système se maintien par ses flux et c’est la aussi ou il trouve ses failles.

N’en déplaise à macron si il y a une accumulation le ruissellement n’existe pas c’est une fable avec à la fin toujours la même misère, les riches ne partagent pas et les pauvres se tuent au travail. C’est pourquoi la nuit du 17 au 18 mai à Toulouse on a cramer une foreuse appartenant à NGE, travaillant sur la nouvel ligne du métro toulousain.

Par ce geste on souhaite rendre hommage au travailleur mort le 4 mars 2024 sur le chantier de cet ligne de métro.

Une pensée solidaire au zadiste qui ne se décourage pas, et continuent à occuper et saboter le chantier de l’A69.

Force aux émeutiers Kanak
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Labège (Haute-Garonne) : incendie d’une antenne 5G – Bring the war home !

Incendie criminel sur une antenne 5G à l’est de Toulouse
La Dépêche, 12 avril 2024 (extrait)

Un nouvel incendie d’antenne 5G s’est déclaré, dans la nuit de jeudi à vendredi à Labège, au sud-est de Toulouse. Le feu s’est déclaré dans une zone regroupant notamment des concessions automobiles. Le ou les auteurs ont pris la fuite.

Une enquête est ouverte, elle a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais. Des relevés et constatations ont été réalisés sur place afin de mettre la main sur les traces et indices. Ce n’est pas la première fois qu’un incendie criminel vise une antenne relais à Labège.


Bring the war home
(Indymedia Lille, 13 avril 2024)

Incendie d’une antenne relaie dans une zone commerciale de Labège (Toulouse).

Le discours belliqueux et la course au réarmement s’accentuent de plus en plus. La guerre est totale. Guerre d’occupation, guerre sociale, génocide et dévastation. Macron vibre de jouissance à l’idée de continuer ce chemin tapissé de sang et de misère. Industrie de guerre réarmement et austérité.
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Toulouse (Haute-Garonne) : sabotage du trafic ferroviaire contre l’A69 [MàJ]

Sabotage du chemin de fer Toulouse-Narbonne contre l’A69
Indymedia Lille, 29 février 2024

En soutien aux opposant.es à l’A69, nous avons dans la nuits du 28 au 29 février saboté la ligne de chemin de fer Toulouse-Narbonne.

La SNCF suit la volonté de l’état néolibéral et délaisse de plus en plus le système du Fret, pour favoriser le transport routier de marchandise. Le but est toujours le même, faire couler de l’argent dans les caisses d’entreprises privés (transporteurs privés, constructeurs et gestionnaires privés). La chanson est vielle désormais , seulement le rythme a un peu changé, il a accéléré ces dernières années.
La misère social de plus en plus répandu n’est qu’une des conséquences de cette chanson, la dévastation de notre terre au nom du profit en est une autre.
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Toulouse : un compagnon anarchiste arrêté le 20 décembre [MàJ]

Mise à jour (Indy Nantes, 2 janvier)
Pour écrire au compagnon anarchiste arrêté à Toulouse le 20 décembre 2023 et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses (jusqu’à son procès le 1er février), adresser un mail à lettreaucompagnon@riseup.net
Il comprend l’Occitan, le Francais, l’Espagnol, le Catalan, l’Anglais et l’Italien. Il est bienvenue de faire circuler cette adresse mail et sa demande de recevoir du courrier, à condition que la diffusion de l’adresse ne soit pas accompagné d’un discours innocentiste.


Un compagnon anarchiste arrêté à Toulouse le 20 décembre
Indymedia Nantes, 27 décembre 2023

Arrêté lors d’une manifestation contre la loi des retraites le 6 juin dernier, il avait comparu libre devant le tribunal début juillet. Le compagnon avait été condamné à 10 mois de sursis, 5 ans d’interdiction de manif en Occitanie, et de lourdes amendes et des dédommagements pour les flics.

Le 20 décembre 2023, il a été arrêté dans un parc, par des flics en civil (l’ayant apparemment suivi à vélo) et qui lui ont annoncé un mandat de recherche le concernant. L’avocate qui avait défendu les flics lors du procès en juillet aurait dit qu’à la sortie de ce procès, elle a été bousculée et elle accuse le compagnon. Lors de sa garde à vue il lui a été quasi impossible de rencontrer un.e avocat.e, la plupart des commis.es d’office refusant probablement de défendre un client contre une de leur consoeur.

Le vendredi 22 décembre, après son déferrement et une nuit passée à la maison d’arrêt, il a comparu devant le tribunal. Le compagnon a demandé un délai pour préparer sa défense. La juge a décidé de le placer en détention provisoire jusqu’à son procès, qui aura lieu le 1er février au tribunal de grande instance de Toulouse.Le compagnon est donc aujourd’hui incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses.

Nous tenons à lui souhaiter force et détermination.

Les barreaux n’arrêteront ni notre rage, ni notre solidarité !

Saint-Jory (Haute-Garonne) : l’amitié jusqu’au bout de la nuit

Leur ami détenu, ils tentent de mettre le feu à la gendarmerie
France3/La Dépêche, 20 décembre 2023

Trois individus, tous âgés de 18 ans, ont été appréhendés par les gendarmes de la section de recherches, assistés par la brigade de recherches de la compagnie Toulouse Saint-Michel, pour leur implication présumée dans l’incendie criminel de la gendarmerie de Saint-Jory.

Cette affaire démarre le soir d’Halloween. Peu avant minuit, une dizaine de personnes vêtues de sombre, avec des masques, des cagoules ou des capuches lancent des « mortiers » en direction des forces de l’ordre. L’un des suspects est interpellé puis placé dans une cellule de garde à vue.

Quelques minutes après cette arrestation, ses amis auraient décidé de lui rendre visite. Au milieu de la nuit du 31 octobre, trois personnes se faufilent par l’arrière de la caserne de gendarmerie. Le visage dissimulé par des capuches, ils traversent les logements jusqu’à se rapprocher des geôles. Leur camarade se trouve toujours à l’intérieur mais impossible de l’aider.
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