traduit de l’italien de infernourbano, 16 février 2021
Le 2 février, nous avons incendié trois émetteurs dans le Val Bisagno. Un appartenant à la RAI, un à DEDALUS, le troisième on ne sait pas [Vodafone d’après la presse, Ndt], mais ça le fait quand même.
Il a déjà été écrit beaucoup sur l’influence sociale/répressive que la technologie a désormais dans nos vies. Ce qui nous presse à présent et à quoi nous pensons est comment attaquer, attaquer, et encore attaquer.
Ce petit geste chaleureux s’inscrit dans dans un plus large éventail d’actions directes qui se passent dans le monde et qui ont comme dénominateur commun minimum l’attaque anarchiste contre l’existant.
En ce qui concerne la technoindustrie, il ne faut pas oublier que plus elle s’étend, et moins elle est défendable. C’est un simple calcul qui donne un tout aussi simple résultat : l’attaque est plus que possible !
A travers le terme « technoindustrie », nous n’incluons pas seulement les armoires de fibre optique, les antennes-relais ou les caméras de vidéosurveillance, mais physiquement, en font aussi partie ces « ressources humaines » qui mettent à disposition, avec tant de diligence, leurs idées qui servent à nous enchaîner de manière toujours plus « smart ».
Structures, moyens, hommes et femmes de la technoindustrie doivent être arrêtés à tout prix et par tout moyen !
Solidarité avec toutes les prisonnières et tous les prisonniers anarchistes du monde !
Solidarité avec Dimitris Koufodinas, prisonnier grec en grève de la faim !
Mort au technomonde !
Vive l’internationale noire !