Archives de catégorie : No Control

Quetigny (Côte-d’Or) : pendant que les gendarmes ont le dos tourné

Quetigny : Une voiture de gendarmes prend feu pendant
une intervention sur un autre incendie

Le Bien Public/France Bleu, 9 mai 2021

Ce dimanche après-midi, vers 17 heures, une voiture de gendarmes a pris feu sur le parking de la salle Nelson-Mandela de Quetigny. C’est l’avant du véhicule qui s’est enflammé et une vitre arrière a été cassée. Les gendarmes étaient stationnés ici car ils intervenaient sur un autre feu de scooter dans la zone.

Quant au Peugeot Partner, il n’a mis que quelques minutes à être ravagé par le feu, selon les enquêteurs. La voiture incendiée a été transportée sur un camion vers 17 h 40. Des techniciens en investigation criminelle vont mener l’enquête pour déterminer les causes de l’incendie. Des investigations sont en cours, la piste criminelle est pour l’instant privilégiée.

Ivry-sur-Seine : l’office HLM sous le feu de la critique [mis à jour]

Un incendie dans les bureaux de l’OPH d’Ivry-sur-Seine
actuValdeMarne, 14 avril 2021

Les faits ont eu lieu aux environs de 4 heures du matin. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’incendie, qui a ravagé une centaine de m² de bureaux dans les locaux de l’OPH, situés au centre Jeanne-Hachette d’Ivry-sur-Seine.

L’OPH d’Ivry-sur-Seine a annoncé en conséquence la fermeture de ses services administratifs. Les rendez-vous sont annulés et la ligne téléphonique coupée. L’incendie n’est pas sans conséquences sur les services voisins. La Ville d’Ivry-sur-Seine a annoncé de son côté la fermeture temporaire des locaux des médiateurs et de l’Espace Gérard-Philipe, suite au « déclenchement des systèmes anti-incendie du centre Jeanne-Hachette ».
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Le Pouzin (Ardèche) : coup de chaud à la caserne

Trois voitures détruites par un incendie dans l’enceinte de la gendarmerie du Pouzin
France bleu, 11 avril 2021

Un incendie a détruit trois voitures ce dimanche 11 avril, vers 6 h, sur le parking de la gendarmerie du Pouzin. Il s’agit d’un véhicule de service des militaires et deux voitures personnelles. Une dizaine de pompiers ont été mobilisés pour éteindre les flammes qui n’ont pas fait de blessé. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l’incendie. La section de recherches de Grenoble va réaliser des prélèvements sur place.

Bourgoin-Jallieu (Isère) : visite nocturne chez les pandores

Isère : La caserne de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu
cambriolée en pleine nuit

un site policier, 7 avril 2021

Des individus ont cambriolé la caserne de gendarmerie de Bourgoin-Jallieu (Isère) au cours du week-end, en pleine nuit.
Ces derniers sont repartis avec du matériel professionnel appartenant aux militaires, notamment des brassards, des gilets pare-balles ou encore des gyrophares.

L’intrusion a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Les gendarmes ont découvert ce qui s’était produit au retour d’une patrouille raconte Le Dauphiné. En rejoignant leur base, la caserne de la gendarmerie départementale située rue de l’Etissey, vers 2 heures, les militaires ont découvert que le garage avait été forcé et que plusieurs personnes s’étaient introduits à l’intérieur.
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Avesnes-sur-Helpe (Nord) : la seule église qui illumine…

Une église du Nord victime d’un grave incendie
Figaro/RTL, 6 avril 2021

Deux départs de feu, un autel latéral brûlé, de grands tableaux de Louis Joseph Watteau partis en fumée. C’est vraisemblablement un incendie volontaire qui a frappé, en ce lundi de Pâques, la collégiale Saint-Nicolas d’Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord.

L’église est classée monument historique. La structure n’a pas été endommagée mais les dégâts sont importants. Sébastien Seguin est le maire d’Avesne-sur-Helpe, il raconte les dégâts à l’intérieur de l’édifice : « Il n’y a pas d’électricité et de cierge à cet endroit. Apparemment, il y aurait deux départs de feu. Tout le côté droit de l’autel de la Collégiale est parti en fumée, tout a brûlé. Quatre grands tableaux ont brûlé et toutes les chaises et l’autel qui se trouvent à cet endroit. C’est triste de voir ça« .
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Le chiffre du jour : 1276

Les menaces ou insultes contre des élus ont triplé en 2020
Franceinfo/France Bleu, 30 mars 2021 (extraits)

Tags insultants devant leurs domiciles, menaces de mort, agressions physiques, 1.276 actions de toutes natures ont été comptabilisées en 2020 contre les élus. Il s’agit d’une hausse de 200 % par rapport à 2019, où il y en avait eu 421, dont 23% pour les seules atteintes physiques. Certes, les élections municipales sont passées par là, une période où les maires se retrouvent en première ligne, mais ce n’est pas la seule explication.

L’Association des maires de France (AMF) constate que le phénomène augmente depuis plusieurs années déjà. En 2020, 60 parlementaires et 505 maires ou adjoints ont ainsi été agressés physiquement. tandis que 350 maires ou adjoints ont subi des outrages (contre 224 en 2019). Dans ce contexte particulier, les actions se « personnalisent », avec notamment 68 domiciles d’élus et 63 véhicules privés visés en 2020, ce qui inquiète le ministère de l’Intérieur.

Ces dernières semaines, en raison de menaces jugées d’une particulière gravité, deux maires ont été placés sous protection policière, assurée par le service de la protection (SDLP). Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et le président de l’AMF, François Baroin, ont écrit aux 35 000 maires pour les inciter à suivre une formation. Près de 350 négociateurs de la gendarmerie ont été formés par la cellule négociation du GIGN pour donner des modules de formations aux élus et apprendre aux maires à faire retomber la pression quand ils sont pris à partie.

Evry (Essonne) : régler ses comptes avec la préfecture

divers sites, 25 mars 2021

Il est environ 20h mercredi 24 mars lorsqu’un adolescent est aperçu par des caméras de vidéosurveillance en train de dégrader des voitures. Immédiatement envoyés sur place, des agents de la police municipale ont interpellé le jeune homme. Ce mineur isolé de 17 ans qui est déjà connu des services de police, était en train de dégrader des véhicules sur le parking ouvert situé en face de la préfecture et de l’hôtel de police d’Évry.

Au total, neuf voitures ont été endommagées dont sept qui appartiennent à des policiers. Certaines avaient des vitres latérales brisées, d’autres avaient aussi le pare-brise fissuré. Les policiers ont récupéré différents projectiles ayant servi à commettre ces dégradations. Le mis en cause a été placé en garde à vue.
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Fort-de-France (Martinique) : le tribunal et les journaflics aux molotovs

[De 1972 à 1993 en Guadeloupe et Martinique, le pesticide chlordécone a été utilisé massivement dans les plantations de bananes, empoisonnant jusqu’à aujourd’hui la population. Le 12 février 2021, une boutique de la distillerie JM, propriété du groupe Bernard Hayot qui a participé à l’importation de ce poison, a été saccagée à Macouba (Martinique). Il était aussi reproché au groupe Hayot le maintien du « pavillon colonial/ esclavagiste aux quatre serpents » * sur ses bouteilles de rhum. Le 25 mars, lors du procès de quatre manifestants (deux incarcérés en préventive, deux sous contrôle judiciaire) pour ce saccage, une émeute a éclaté devant le tribunal…
* Pour l’anecdote, ce symbole est si représentatif des navires négriers, que jusque les gendarmes de Martinique ont dû le retirer de leur écusson officiel depuis 2018.]

Scène de violence aux abords du palais de justice de
Fort-de-France

Martinique la 1ere, 25 mars 2021

Les esprits s’échauffent depuis le début de la soirée (jeudi 25 mars 2021) aux abords du palais de justice, sur le boulevard du Général de Gaulle à Fort-de-France. Parmi les manifestants qui soutiennent depuis le début de la journée leurs camarades jugés depuis hier dans le cadre du saccage d’une boutique d’une distillerie à Macouba, certains lancent des engins incendiaires sur les grilles du palais de justice.

À l’aide de palettes de bois, le feu prend rapidement des proportions importantes sous les yeux hagards, notamment des journalistes qui couvrent ce procès à risque. La situation s’aggrave. Non seulement le feu est aux portes du palais de justice mais aussi une de nos voitures de reportage est incendiée. « Il s’agit indiscutablement d’un acte volontaire puisque nous avons vu l’individu y jeter un cocktail Molotov », confirme la police.
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Carquefou (Loire-Atlantique) : pendant que dorment les gendarmes

Carquefou. Une voiture volontairement incendiée dans
l’enceinte de la gendarmerie

Ouest France, 23 mars 2021

Un incendie a détruit une voiture stationnée dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Carquefou, dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 mars. Il ne s’agit pas d’un véhicule de service mais de la voiture personnelle d’un militaire.

Le feu a pris vers 3 h du matin. Le caractère intentionnel du sinistre ne fait guère de doute, selon un proche de l’enquête confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Nantes. Le ou les incendiaires se seraient introduits sur le parking de la caserne avant de mettre le feu : les rétroviseurs de la voiture brûlée mais aussi ceux d’un autre véhicule stationné à proximité ont été cassés.
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Bernay (Eure) : les pandores rentreront à pied… [mis à jour]

Un véhicule de gendarmerie a pris feu dans le centre-ville
de Bernay

Paris-Normandie, 23 mars 2021

Un peu avant minuit, samedi 20 mars, une patrouille se rend en urgence près de l’église Sainte-Croix où un conteneur poubelle est en feu. Là, les gendarmes repèrent trois individus, qui, à leur approche, partent en courant.

S’engage alors une course poursuite. Les militaires suivent d’abord les trois hommes en voitures, puis continuent à pied, mais les fuyards se dispersent dans les ruelles et parviennent à s’échapper.

En retournant à leur véhicule, qu’ils avaient stationné rue Mutel de Boucheville, derrière la Sous-préfecture, les gendarment constatent qu’il est à son tour en train de brûler. « Ils ont tout juste eu le temps de récupérer le matériel à l’arrière de la voiture, ils ont quand même pris des risques, mais ils ne sont pas parvenus à éteindre le feu », souligne le Laurent Hamon, commandant de la brigade de gendarmerie de Bernay.
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Montreuil (Seine St Denis) : une banque perd ses vitres suite à l’expulsion du Marbré

Indymedia Nantes, 22 mars 2021

Squat expulsé = LCL attaqué

La semaine dernière, en se promenant dans les rues du bas Montreuil, on a remarqué que le LCL (Le Crédit Lyonnais) avait été attaqué. Des bombes de peintures ont repeint la façade, des fenêtres ont subi des chocs qui les ont étoilées et les portes d’entrée vitrées ont été brisées en mille morceaux, si bien qu’elles ont cédé et laissé le passage grand ouvert. Un tag sur le mur : « squat expulsé = LCL attaqué« .

Sûrement une référence à l’expulsion du Marbré, un squat autonome du bas Montreuil, qui a eu lieu le 26 février dernier.

* Ndlr : Le Marbré a été expulsé le 27 février dernier, au prétexte des mesures de sanipolice, puis réoccupé le lendemain. Depuis, il est toujours là.

Les chiffres du jour : 120, 58, etc.

Le 22 mars 2021, au début du procès parisien de neuf personnes, accusées d’avoir participé au saccage/pillage à un million d’euros de l’Arc de Triomphe pendant l’émeute sur les Champs-Elysées du 1er décembre 2018 –jour dit de l’Acte 3 des gilets jaunes –, la juge a tenu à donner les chiffres suivants sur l’ambiance du moment : « 412 interpellations, dont 378 gardes à vue, 120 vitrines brisées, 40 dégradations de mobilier urbain, 58 véhicules incendiés, une dizaine de commerces pillés,…  » (France Inter, 22/3). Ou encore : « 120 vitrines brisées, 35 deux-roues dégradés, 37 véhicules incendiés, dont trois de la police, des commerces pillés, des centaines de tags » (LCI, 22/3).
Il est reproché plus précisément à ces manifestants d’avoir commis des « dégradations », du « vol par effraction », du « recel », d’avoir « participé à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences », ou encore « de s’être introduit.e sans autorisation dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique ». D’ailleurs, pour servir de procureur-bis, l’association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique (Happah) est partie civile dans ce procès, notamment en défense du moulage original de la sculpture géante représentant La Marseillaise (dite aussi Le Génie de la Patrie, voir photo), défiguré lors du saccage iconoclaste du glorieux monument.

Souvenez-vous, décembre 2018 c’était précisément l’époque où anarchistes et marxistes les plus obtus rivalisaient d’anathèmes contre ce mouvement de révolte pas assez homogène à leurs yeux, tandis que de braves militants y plongeaient comme souvent les mains jointes et de façon peu critique. Trois ans après, pour avoir un autre son de cloche sur ces débuts émeutiers, on pourra par exemple (re)lire cette analyse critique parue sur le vif, quinze jours à peine après le bordel des Champs-Elysées du 1er décembre. Plutôt que de rejeter en bloc un mouvement des plus divers selon les contextes locaux ou de faire comme s’il n’existait pas en passant sous silence jusque ses belles destructions en petits groupes nocturnes, elle invitait alors plutôt chacun à saisir l’occasion d’agir dedans, dehors ou à côté de lui, selon ses propres bases et perspectives, mais aussi loin de la politique, du grégarisme ou de la composition.

Palmas (Aveyron) : quand les gendarmes ont le dos tourné

Aveyron : les gendarmes se font dérober leur véhicule
lors d’une intervention
Centre Presse, 21 mars 2021

L’histoire est pour le moins peu commune : samedi dernier, vers 23 heures, une patrouille de la brigade de gendarmerie de Laissac se rend sur la commune voisine de Palmas-d’Aveyron afin d’intervenir à la suite d’une sortie de route.

Alors que les militaires procèdent aux premières constatations sur place, à quelques mètres de leur véhicule, le conducteur victime de cet accident, et manifestement peu blessé, parvient à s’enfuir en dérobant… le véhicule de gendarmerie ! L’homme n’aurait pas été seul selon nos informations.

Comment de tels agissements ont-ils pu être possibles ? Une enquête est ouverte et a été confiée aux mains du procureur de la République, Olivier Naboulet. Jusqu’alors, ce dernier n’a pas souhaité communiquer sur cette « affaire en cours », à l’instar de la gendarmerie nationale. Juste sait-on que le (ou les) individu(s) ont effectué plusieurs kilomètres au volant du véhicule de gendarmerie avant de l’abandonner et de s’évaporer dans la nature.
Les fuyards étaient toujours, ce jeudi encore, activement recherchés.

Verdun (Meuse) : la mission locale réduite en cendres

La Mission locale incendiée à Verdun, pompiers et policiers pris pour cible
Ouest France, 20 mars 2021

Verdun, sous-préfecture de la Meuse, est davantage connue pour son passé historique, que pour des violences urbaines. Dans cette ville d’un peu plus de 17 000 habitants, les forces de l’ordre et les pompiers ont pourtant été la cible de jets de pierre, dans la nuit la nuit de vendredi à samedi 20 mars 2021. Plusieurs voitures ont par ailleurs été incendiées et les locaux de la Mission locale ont été détruits.
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Ardennes : l’incendie est le meilleur ami de la gratuité (et pas que)

Les serveurs informatiques en feu, les bus deviennent
gratuits à Charleville-Mézières

L’Ardennais, 11 mars 2021

Ceux qui militent pour la gratuité des transports en commun se réjouiront. Pour quelques jours et jusqu’à nouvel ordre, il est possible de monter dans les bus du réseau TAC (les transports en commun du territoire d’Ardenne Métropole) gratuitement. Non, ce n’est pas un test gradeur nature dans le but de faire évoluer la politique tarifaire du réseau de transport en commun d’Ardenne Métropole. Il s’agit de la conséquence de l’incendie qui a touché l’entreprise OHV Cloud qui héberge de système informatique de l’entreprise spécialisée dans la billétique Actoll qui a pour client le réseau TAC.

Concrètement, « il est impossible d’acheter un titre de transport, que ce soit en agence, chez un dépositaire, depuis un pupitre dans un bus, sur le site internet ou via l’application TAC, détaille Franklin Coussement, le directeur du réseau TAC. J’ai prévenu les conducteurs. » Plus rien ne fonctionne. Il n’est pas non plus possible de recharger sa carte d’abonnement mensuelle. Face à cette situation exceptionnelle, l’entreprise de transport n’a pas d’autre moyen que de rendre gratuit la montée dans ses bus pour tous.
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