Archives par mot-clé : Seine-Saint-Denis

Aubervilliers (Seine-St-Denis) : le local des staliniens part en fumée

« On ne comprend pas » : à Aubervilliers, le local du PCF ravagé par un incendie
Le Parisien, 11 mars 2024 (extrait)

« Vers 19 heures, on a été appelé pour nous annoncer que le local était en feu. Des militants sont partis directement sur place, je les ai rejoints quelques minutes après. Les pompiers étaient déjà en train d’intervenir et éteindre l’incendie. » C’est l’émotion chez les communistes d’Aubervilliers, comme le raconte Anthony Daguet, conseiller municipal d’opposition, après le sinistre qui a ravagé dimanche soir leur espace d’une cinquantaine de mètres carrés.

Situés depuis 2011 en rez-de-chaussée d’un immeuble de l’Office public de l’habitat (OPH) d’Aubervilliers, au 35, rue Heurtault, les lieux sont désormais inutilisables. Outre la vitrine, les faux plafonds sont détruits, ainsi que le matériel à l’intérieur. « Pas mal de papiers ont été détruits, et aussi des ordinateurs et barnums. On attend désormais l’assurance pour pouvoir chiffrer » précise Roger Calcagni, le secrétaire de section.

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Montreuil (Seine-St Denis) : Quand les flics expulsent, certain.e.s se réjouissent…

[Reçu par mail, 13 novembre 2023
Note : suite à l’expulsion du squat, une semaine après son ouverture, 5 personnes qui se trouvaient à l’intérieur passeront en procès le 15 mars 2024, notamment pour « introduction et maintien dans un local à usage d’habitation ou à usage commercial », en application de la nouvelle loi Kasbarian.]


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Ce mardi 7 novembre 2023, un gros dispositif policier vient expulser des personnes occupant un bâtiment vide au 86 rue de la fédération à Montreuil, dont le but était de créer un espace d’auto-organisation autonome et anti-autoritaire. A coup de bélier, les flics défoncent les portes, et envoient les personnes en garde-à-vue. Dans la foulée, un vigile est placé pour protéger l’immeuble vide. Événement triste mais banal dans ce monde où certains  sont multipropriétaires et exigent des loyers de ceux qui n’ont rien. Caché.e.s derrière les fenêtres de leurs beaux appartements, certain.e.s habitant.e.s se réjouissent de l’opération : leur mobilisation a payé, le squat est expulsé !

Depuis plusieurs jours déjà, sur un groupe Whatsapp d’une 50aine de membres, iels faisaient des pieds et des mains pour que le squat se fasse expulser au plus vite. Parmi ces raclures, certain.e.s épiaient et photographiaient les squatteur.euse.s, d’autres s’organisaient pour aller déposer des mains courantes au comico, faisaient jouer leurs contacts haut placés à la mairie de Vincennes ou ailleurs, ou encore essayaient de ramener à leur cause des associations du quartier comme celle des parents d’élèves de l’école d’à coté.

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Bobigny (Seine-Saint-Denis) : se faire la belle en plein tribunal

Un détenu s’évade d’un tribunal en pleine audience
France3, 11 septembre 2023 (extrait)

Samedi après-midi, un jeune interpellé, qui comparaissait détenu, était déféré dans le cadre d’une comparution préalable devant le tribunal de Bobigny. Cette procédure vise à statuer sur une éventuelle incarcération jusqu’à la reprise des audiences de comparutions immédiates, le lundi. L’audience se tenait dans l’une des salles d’audiences publiques, en publicité restreinte.

Mais, « au moment du prononcé de la décision [détention provisoire à la maison d’arrêt de Villepinte dans l’attente de sa comparution « immédiate »], il a escaladé le box et l’intervention des fonctionnaires de police n’a pas réussi à le maintenir », a déclaré à l’AFP le président du tribunal, Peimane Ghaleh-Marzban. Le mis en cause a ensuite réussi à prendre la fuite à pied en traversant le hall du tribunal puis a disparu à bord d’un métro de la ligne 5 à la station Bobigny-Pablo Picasso, située à quelques minutes de marche de la juridiction.

D’après la source policière, le suspect avait été arrêté par le commissariat de Montreuil pour des faits de vol, outrage et violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique et envoyé dans la nuit au tribunal pour les suites judiciaires.

Saint-Denis (93) : « Juste une volonté de se venger »

Émeutes: trois ans de prison pour un SDF après l’incendie
du centre administratif de Saint-Denis
AFP/actu Seine-St-Denis/Le Parisien, 6 septembre 2023

C’est dans la nuit du 30 juin au 1ᵉʳ juillet que les faits se sont produits. Alors que les émeutes touchent la commune depuis la mort de Nahel à Nanterre, un homme s’introduit dans le centre administratif de Saint-Denis. Il déroule sur le sol de la zone « état civil » de l’essuie-tout, puis prend la fuite. Un incendie se déclare ensuite, se propageant aux 400  m2 du bâtiment. Il faudra deux heures aux pompiers pour vaincre les flammes. Les conclusions mentionnent un incendie volontaire. Une enquête est alors ouverte.

L’exploitation de la vidéosurveillance établit le profil d’un homme au manteau kaki avec un bandage à la jambe gauche. Il est aperçu dans le secteur avant et après les faits. Plusieurs témoins le reconnaissent : il s’agirait de M., un sans-abri de 38 ans souvent présent près de la mairie de Saint-Denis. Des traces ADN sont aussi retrouvées sur le manteau kaki et correspondent à celles de l’interpellé.  M., dont le procès en comparution immédiate avait été renvoyé du 27 juillet au 6 septembre, n’a cessé d’interrompre le président de la chambre qui lisait d’une voix monocorde le déroulé des faits tout en se déclarant étranger aux faits (« Des blousons, tout le monde en a de toutes les couleurs. C’est de l’acharnement. J’ai toujours assumé mes conneries. »)

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Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : les yeux crevés de l’Etat


Aulnay-sous-Bois : deux mois après les émeutes,

les 52 caméras dégradées n’ont toujours pas été remplacées
Le Parisien, 4 septembre 2023 (extrait)


Les dernières images enregistrées
par la caméra installée au croisement des rues Jacques-Duclos, de Madrid et Joseph-Marie-Jacquard, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) résument bien la violence qui s’est abattue sur l’espace public lors de l’épisode d’émeutes urbaines du début de l’été. On y voit, en pleine nuit, une pelleteuse foncer en direction du mât sur lequel est fixé l’appareil de vidéosurveillance. Une dizaine de personnes, tout de noir vêtues, observent la charge de l’engin, dérobé à quelques centaines de mètres de là sur le chantier de la gare du Grand Paris Express. En cette fin août, la chaussée conserve les stigmates de ces dégradations.

Sur les quelque 500 objectifs que compte la commune la plus vidéosurveillée de Seine-Saint-Denis, 52 sont inutilisables depuis qu’ils ont été pris pour cible par les émeutiers, selon le décompte de la municipalité. Dans le détail, 32 caméras sont considérées comme « sévèrement endommagées », les 20 autres sont purement et simplement « hors service ». Toutes se situent dans la partie nord de la ville, où se concentrent les grands ensembles et les quartiers populaires. La mairie d’Aulnay-sous-Bois estime les dégâts matériels à plus de 1 million d’euros, somme à laquelle elle ajoute 120 000 euros de travaux de génie civil liés, notamment, à la détérioration des câblages.

Montreuil : Petit point sur les garde-à-vue dans l’affaire de l’usine Lafarge

Lundi 5 juin 5 personnes ont été perquisitionnées à Montreuil, puis mises en garde-à-vue par la sous-direction antiterroriste (SDAT), dans ses locaux à Levallois-Perret. Les personnes sont accusées d’avoir participé à l’« invasion-sabotage » de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13, Bouches du Rhône), le 10 décembre 2022. C’est le premier communiqué concernant les personnes de Montreuil sur le sujet, il n’est pas complet, d’autres suivront peut-être.

Ce qu’on leur reproche :

  • Détérioration du bien d’autrui par moyen dangereux, avec la circonstance aggravante de « bande organisée », cette qualification fait de cette procédure une procédure « criminelle » ;
  • Association de malfaiteurs formée en vue de la commission d’un délit puni d’au moins 5 ans d’emprisonnement, qui s’étendrait du 1er janvier 2022 au 10 décembre 2022 ;
  • Dégradation en réunion avec dissimulation du visage ;

Il semble que la SDAT ait été chargée de toute l’enquête depuis au moins février 2023, et qu’elle ait ordonné toutes les arrestations en France. L’enquête est dirigée par deux juges d’instruction à Aix-en-Provence dont Laure Delsupexhe. Les 5 garde-à-vue ont duré 82 heures. Pendant les garde-à-vue, le chef d’inculpation de « refus de donner le code de déverrouillage de téléphone et d’ordinateur » a été ajouté. Les 5 personnes gardées-à-vue sont sorties libres, sans contrôle judiciaire. Si elles sont convoquées par les juges d’instruction, elles pourront être mises en examen, ou qualifiées de « témoin assisté » ou de « témoin », et risqueront alors un procès. Il est aussi possible que les poursuites soient abandonnées (mais en vrai qui y croit au vu des moyens employés ?). 3 personnes sont convoquées dans un an pour refus de signalétique. Les 5 gardé.es-à-vue ont tenu le « je n’ai rien à déclarer » pendant tous les interrogatoires.
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Montreuil/Aubervilliers (93) : trois perquiz policières au prétexte de « dégradations » [mis à jour]

Perquisitions et arrestations de 3 compagnons
Indymedia Lille, 12 juillet 2022

« Paraît qu’ils sont oufs mais paraît qu’ils s’en foutent
tant qu’y a l’palais qui s’enflamme
et les condés qui s’enfuient »

Le 06 juillet 2022 à 6h du matin deux perquisitions simultanées menées par la police judiciaire ont eu lieu dans deux collocations, à Montreuil et Aubervilliers. Le motif : dégradation de biens publics, apparemment une caméra de vidéo-surveillance, dans la nuit du 18 au 19 février 2022 à Montreuil, contre deux personnes, E. et G., une dans chaque appartement. Les objets saisis sont : 4 ordinateurs, 6 téléphones, une clef USB, diverses affiches, journaux et stickers (une lettre publique de Boris(1), un numéro de la revue Des Ruines, des exemplaires du journal Mauvais Sang et du bulletin Lucioles). Dans l’un des deux appartements, les flics ont aussi pris une parka beige et une paire de chaussures blanches. Ces perquisitions ont débouché sur deux gardes à vue, toujours pour ces mêmes faits, au commissariat de Bobigny.

Pendant l’une des deux perquisitions, une troisième personne, V., a été convoquée à la DRPJ de Bobigny à 12h. Considérant, sur les conseils des avocats, que s’ils avaient voulu le mettre en GAV ils l’auraient fait directement et qu’y aller et garder le silence éviterait une autre intrusion policière toujours désagréable, il s’y est rendu. Or mal lui en a pris, car cette convocation s’est transformée en GAV pour des faits de septembre 2021 de violences sur PDAP, d’outrage, de rébellion, de refus de se faire prendre en photo, de donner ses empreintes et son ADN. Ce jour-là, pendant un concert au squat Le Marbré à Montreuil, les flics avaient interpellé ces même 3 personnes lors d’une charge policière(2). Cette affaire en suspend de septembre 2021 (qui peut difficilement justifier une perquisition 10 mois plus tard…), a donc été réactivée à l’occasion des perquisitions du 6 juillet, grâce à l’article 65 du code de procédure pénal, qui permet ce genre de saloperie.
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Villepinte (Seine-Saint-Denis) : lettre de prison d’Ivan, « La solidarité c’est l’attaque »

Lettre d’Ivan depuis sa cellule. Il est incarcéré depuis quelques jours en détention préventive à la maison d’arrêt de Villepinte. Voici sa première lettre…

15 VI 2022

Je m’appelle Ivan, je suis anarchiste.
J’ai été arrêté par la SDAT (1) samedi 11 juin, vers 3h30, pas loin de chez moi, alors que je rentrais.
Je suis inculpé de six incendies de véhicules qui ont eu lieu à Paris et Montreuil entre janvier et juin, souvent revendiqués en solidarité avec des prisonnièr.e.s anarchistes (la dernière, la voiture d’une ambassade a été incendiée le soir de mon interpellation, dans le 17e.

Pendant des mois, les flics ont mis en place des filatures, des écoutes téléphoniques, ils ont installé une caméra dans l’entrée de mon immeuble, ils ont intercepté mon courrier (notamment les lettres des compas en prison) et regardé mon compte en banque.
Une autre personne (on se connaît seulement de vue mais il a toute mon estime) a été suivie, écoutée, etc. , aussi mais pas mis en cause. Courage, mon vieux !

L’enquête de la SDAT a commencé en février 2022 sur ordre de la procureure Laure-Anne Boulanger, du parquet de Bobigny.
Ils ont aussi sortis des tiroirs une autre enquête, classée, qui avait été menée par d’autres flics, sur une cinquantaine d’incendies de véhicules, revendiqués par les anarchistes, à Paris et environs, entre juin 2017 et 2021. La SDAT a “réuni” les deux enquêtes, mais la juge d’instruction (Stéphanie Lahaye du tribunal de Bobigny) a retenu seulement les six dernières actions. Pour les autres, je suis “témoin assisté”.
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Bobigny (Seine-Saint-Denis) : incarcération d’un anarchiste accusé d’incendies

Ultragauche : un activiste interpellé après les incendies de véhicules diplomatiques dans les quartiers chics de Paris
Le Parisien, 16 juin 2022 (extraits uniquement)

Un quadragénaire italien a été interpellé par les policiers de la Sous-direction de la section antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dans la nuit de vendredi à samedi dernier [11 juin] alors qu’il venait de mettre le feu au véhicule immatriculé corps diplomatique de l’ambassadeur du Guatemala dans le XVIIe arrondissement de Paris.

L’incendiaire, tout vêtu de noir pour se confondre avec la nuit, a été arrêté à 3h25 du matin dans le Val-d’Oise alors qu’il venait de ranger son vélo à l’intérieur de sa voiture pour regagner son domicile
. Un mode opératoire répété des dizaines de fois, toujours le week-end et souvent le samedi soir. Pour ne pas se faire repérer, le résident italien, très précautionneux et discret, agissait toujours seul, laissait ses portables allumés à la maison, utilisait des gants de protection et fréquentait des rues non carrossables échappant aux caméras de surveillance. Des techniques pour échapper à la police bien connues de l’ultragauche, dont les activistes sont souvent difficiles à identifier et à interpeller.

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[Tract] : La construction d’une nouvelle prison commence à Noisy-le-Grand (93)

La construction d’une nouvelle prison commence
à Noisy-le-Grand (93)

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À Noisy-le-Grand une SAS va commence à sortir de terre. Derrière cet acronyme se cachent de nouvelles places d’enfermement donc plus de prisonnier-es. D’après ses concepteurs cette « Structure d’Accompagnement vers la Sortie » est un dispositif de plus pour favoriser « l’insertion », et aider à l’« autonomisation des personnes détenues ». 24 nouvelles prisons de ce type sont prévues sur le territoire, faisant partie du plan prison national, où 15 000 nouvelles cellules doivent être construites d’ici à 2027.

La liste des collabos à la construction de cette nouvelle prison ici, au verso du tract

Contrairement aux discours du ministère, ces petites prisons ne seront pas dans des immeubles lambdas en centre-ville, avec de nombreuses peines en semi-liberté. En réalité, vu les réticences locales à voir des taulard-e-s déambuler dans les rues, la plupart seront reléguées en périphérie, certaines étant même prévues sur des domaines pénitentiaires pré-existants. De toute manière quelle que soit la hauteur des murs et la présence ou non de miradors et barbelés, sortir sans permission restera une évasion.
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Montreuil (93) : « A bas les JO » et « Feu aux CRA »…

Montreuil (Seine-Saint-Denis) : attaques de véhicules contre les centres de rétention et les Jeux Olympiques
Lille Indymedia, 7 avril 2022

Il y a une semaine, nous avons taggué « A bas les JO » et « Feu aux CRA » sur une voiture de l’entreprise Spie Batignolles, puis nous avons inscrit « A bas les CRA / Expulseurs » et brisé les vitres d’un véhicule de la SNCF, pour l’immobiliser le jour d’après.

Si nous avons attaqué la SNCF, c’est parce qu’elle contribue à expulser les personnes qui n’ont pas de papiers. Systématiquement, les contrôleurs de la SNCF livrent ces personnes à la police aux frontières (PAF), qui les renvoie ensuite directement dans un autre pays ou les enferme dans les centres de rétention administrative (CRA) en France. Chaque année, on emprisonne plusieurs milliers de personnes sans titres de séjour dans les 25 CRA du territoire, dans le but de les expulser. Elles peuvent y rester jusqu’à 90 jours.
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Montreuil (Seine St Denis ) : incendie antinuc d’une voiture de l’Est républicain

Attaque (qui l’a reçu par mail, 20  février 2022)

Les journaux sont les porte-parole du pouvoir et de l’argent. Ils sont des entreprises qui veulent faire du fric comme toutes les autres entreprises. Leur prétendue « objectivité » ne dépasse presque jamais les limites de la narration étatique et les intérêts économiques.

Prenons par exemple l’opposition au nucléaire. Avec leur soutien enthousiaste ou parfois leurs fausses critiques les journaux nous donnent l’impression d’un débat « démocratique » pour mieux nous préparer à accepter des décisions prises à l’avance pour satisfaire les intérêts économiques de ce secteur énergétique et la soif de puissance militaire des hautes sphères de l’État. Et les médias « écolos », leur critique à cette technologie dévastatrices se limite à des bonnes intentions, mais ils sont toujours prêts à condamner les personnes qui essayent de la contraster par des actes. Leur défense de la légalité n’est rien d’autre qu’une défense de l’État et des patrons (les patrons du nucléaire, les patrons de ce monde, leurs patrons bien-aimés).
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Montreuil (Seine-Saint-Denis) : La fiiibre arrive chez vous

Attaque (qui l’a reçu par mail), 26 janvier 2022

« La fiiibre arrive chez vous » …bah non c’est raté, cette fois c’est nous qu’on est arrivés avant.

Le furgon-nacelle SFR qui était garé rue Girard à Montreuil la nuit du 21 au 22 janvier ne sera plus utilisé pour installer la fibre optique, ni rien d’autre. On lui a mis le feu, du coup il ne participera plus à la numérisation du monde. On a voulu mettre un petit bâton dans les rouages de la machine qui est en train de nous étouffer. La transformation en cours de nous tous en simples appendices d’un réseau d’ordinateurs, dans une société d’autant plus autoritaire et fondée sur l’exploitation et la destruction des êtres humains et de la nature.
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Noisy-le-Grand (93) : les nouvelles prisons de type SAS et leurs collabos


La construction d’une nouvelle prison commence
à Noisy-le-Grand (93)
Indymedia Lille, 20 novembre 2021

À Noisy-le-Grand une SAS va commencer à sortir de terre en décembre. Derrière cet acronyme se cachent de nouvelles places d’enfermement donc plus de prisonnier-es. D’après ses concepteurs cette « Structure d’Accompagnement vers la Sortie » est un dispositif de plus pour favoriser « l’insertion », et aider à l’« autonomisation des personnes détenues ». 24 nouvelles prisons de ce type sont prévues sur le territoire, faisant partie du plan prison national, où 15 000 nouvelles cellules doivent être construites d’ici à 2027.
Contrairement aux discours du ministère, ces petites prisons ne seront pas dans des immeubles lambdas en centre-ville, avec de nombreuses peines en semi-liberté. En réalité, vu les réticences locales à voir des taulard-e-s déambuler dans les rues, la plupart seront reléguées en périphérie, certaines étant même prévues sur des domaines pénitentiaires pré-existants. De toute manière quelque soit la hauteur des murs et la présence ou non de miradors et barbelés, sortir sans permission restera une évasion.

Celle de Noisy sera coincée entre l’autoroute, des IUT, un entrepôt Amazon, un giga-chantier du grand paris express… avec seulement 30 prisonnier-es en semi-liberté sur les 120 qu’elle est censée enfermer. Ca veut dire pour les 90 autres des conditions comparables à un régime porte ouvertes de centre de détention, avec à priori plus d’activités, des entretiens pôle emplois, un « accompagnement individualisé »…
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Drancy (Seine-Saint-Denis) : le dressage étatique sent le roussi

Drancy : l’école Jean Jaurès visé par un incendie criminel, deux classes détruites par les flammes
Francebleu Paris, 21 octobre 2021 (extrait)

« Dans la soirée de mardi, un feu d’origine criminelle a eu lieu à l’école élémentaire Jean Jaurès. Aucune victime n’est à déplorer toutefois les dégâts sont importants », a annoncé hier la mairie de Drancy (Seine-Saint-Denis) dans un communiqué publié sur son site. Deux salles de classe ont brûlé et deux autres sont inutilisables en raison des dégagements de fumée et des suies qui s’y sont déposées. Malgré tout, tous les 263 élèves pourront être accueillis ce jeudi.
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