Archives par mot-clé : Allemagne

Hambourg (Allemagne) : « Vous avez le pouvoir, mais la nuit nous appartient »

Vous avez le pouvoir, mais la nuit nous appartient : attaque
antimilitariste à Altona (Hambourg)

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 avril 2024)

Que pouvons-nous faire face à des guerres qui sont cofinancées et soutenues ici ? Par exemple, attaquer ici l’infrastructure qui permet ces guerres. C’est ce que nous avons fait la nuit du 24 mars dans le quartier d’Altona, à Hambourg, en mettant le feu à un véhicule de l’entreprise Noske-Kaeser.

Noske-Kaeser est l’un des fournisseurs d’équipements pour la marine des plus performants. Elle équipe l’armée allemande, la marine britannique, l’armée israélienne, l’armée de Corée du Sud, l’armée australienne, l’armée française, etc. en climatiseurs et ventilateurs, protections pour le transport de matières radioactives, systèmes d’extinction d’incendie, etc.  à destination des sous-marins et des navires militaires.
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Halle (Allemagne) : la salle d’entraînement des fachos incendiée avant son ouverture

[La nuit du 25 au 26 mars, un bâtiment est entièrement parti en fumée à l’est de Halle-sur-Saale, une ville située à une vingtaine de kilomètres de Leipzig, dans la région de Saxe-Anhalt. Sauf que ce gris bâtiment de banlieue n’était pas n’importe lequel, puisqu’il abritait une salle d’arts martiaux nommée « Gladiator Fight Academy », que les néo-nazis locaux étaient sur le point d’inaugurer en avril prochain. L’ensemble de ses équipements a flambé, avec des dégâts estimés par la police à 250 000 euros. On trouvera ci-dessous la traduction d’un petit texte publié quelques jours plus tard sur indymedia allemagne]


Salutations de Pâques à la « Gladiator Fight Academy »
(traduit de l’allemand d’indymedia.de, 30 mars 2024)

Pas avec nous
A Halle, des tentatives d’établir ou de renforcer le milieu de l’extrême droite sont régulièrement lancées. C’est le cas avec l’ouverture prévue du centre de sports de combat « Gladiator Fight Academy ».

Mais Halle se montre une fois de plus sous son meilleur jour, et ne laissera pas de place à la formation structurelle de militants fascistes. Lire la suite

Berlin (Allemagne) : un géant du ciment perd ses camions à béton

[La nuit du 14 au 15 mars à Berlin, vers 3h50, six camions à béton ont été entièrement détruits et trois autres engins (des pelleteuses) endommagés par les flammes sur le chantier de l’autoroute A100, dans la Kiefholzstrasse. Ces bétonnières appartenaient au groupe allemand HeidelbergMaterials, le deuxième plus grand producteur mondial de ciment. Le 27 décembre 2023, c’est le site d’un autre géant du béton, CEMEX, qui avait déjà été attaqué à Berlin (cinq camions toupie incendiés ainsi que la ligne de convoyage des matériaux en vrac et un bâtiment technique près des silos). Et le 19 janvier 2024, deux pelleteuses présentes sur ce même chantier berlinois de l’autoroute A100 avaient déjà été consumées par les flammes de la colère.
Voici la traduction du communiqué de l’attaque du 15 mars contre HeidelbergMaterials, sorti le jour même sur indymedia allemagne.]


Incendie volontaire contre HeidelbergMaterials // S’attaquer aux continuités coloniales // Stopper l’A100

Armés d’engins incendiaires et de rage, nous avons rendu temporairement inoffensive hier soir une cimenterie de HeidelbergMaterials AG sur le chantier de l’A100. Pour ce faire, nous avons éliminé par le feu plusieurs bétonnières et pelleteuses sur le site de l’usine. Avec plus de 800 filiales, HeidelbergMaterials est le deuxième plus grand producteur de ciment au monde – et occupe la deuxième place des entreprises les plus nuisibles au climat en Allemagne, derrière RWE. Mais d’autres ont déjà décrit en détail, dans un communiqué sur l’attaque contre CEMEX* fin décembre 2023, à quel point la production de ciment est lourde de conséquences pour l’environnement. Lire la suite

Berlin : des nouvelles de Tesla et un second communiqué du groupe Volcan

Une semaine après l’incendie du pylône d’une ligne à haute-tension à Berlin le 5 mars à l’aube, ayant mis volontairement à l’arrêt l’usine européenne de production de véhicules électriques Tesla, cette dernière n’a été reconnectée au réseau électrique que le 11 mars. Et c’est deux jours plus tard, mercredi 13 mars, qu’elle a finalement pu commencer à redémarrer ses nuisances en présence de son PDG Elon Musk, venu sur place à Berlin-Grünheide pour se faire acclamer par ses braves ouvriers, avant de rencontrer des politiciens locaux. Toutefois, « il faudra encore un peu de temps avant que la production ne reprenne entièrement, mais l’étape la plus importante a été franchie », selon le directeur de l’usine, Andre Thierig. Sachant que chaque jour passé sans électricité ni production lui coûtait 50 à 60 millions d’euros, on vous laisse faire le calcul des pertes de Tesla pour ces huit jours de mise à l’arrêt.

Au lendemain du sabotage incendiaire, tandis que les 5000 habitants du quartier de Freienbrink avaient été reconnectés dès le jour même, c’était une toute autre paire de manche pour le gestionnaire du réseau E.dis que de pouvoir le faire pour l’usine Tesla, au vu de la gigantesque quantité d’énergie dont a besoin une telle gigafactory de 12 500 employés. Un vaste chantier d’urgence s’est donc immédiatement déployé dans le champ où se trouvait le pylône cramé. D’abord pour construire une route d’accès temporaire depuis la forêt adjacente afin d’acheminer de lourds engins, ensuite pour dégager de sous la terre boueuse une partie des câbles qui reliaient ce pylône au poste de transformation de Erkner, et enfin pour installer petit à petit une structure parallèle au géant d’acier endommagé après avoir drainé le sol sous ses pieds. Le tout dans une zone désormais entièrement clôturée, avec des travaux effectués à marche forcée en 3×8 (jour et nuit), sous protection policière constante renforcée par des agents de sécurité privée.

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Berlin (Allemagne) : le sabotage d’un pylône à haute-tension met l’usine Tesla à l’arrêt

[Dans la nuit de lundi à mardi 5 mars, vers 5h du matin, le groupe Volcan (Vulkangruppe) a incendié un pylône à haute-tension près de Steinfurt , un quartier du village de Gosen-Neu Zittau en banlieue sud-est de Berlin, coupant volontairement le jus à la « Gigafactory » de Tesla, située à une dizaine de kilomètres de là. L’usine européenne du groupe d’Elon Musk, inaugurée en 2022 à Berlin-Grünheide, crache 6000 SUV électriques par semaine, le Model Y, en espérant doubler sa capacité pour la porter à 1 million d’unités par an.
Les 12 500 salariés de l’usine ont dû être renvoyés chez eux ou être invités à y rester jusqu’à ce que la production, privée de courant, puisse reprendre. Le groupe Tesla estime d’ores et déjà son préjudice économique à plusieurs centaines de millions de dollars, avec une évaluation que chaque jour sans électricité ni production dans son usine berlinoise lui coûte 50 à 60 millions d’euros. Enfin, le directeur général de l’usine de Berlin, André Thierig, estime que la production ne pourra reprendre que la semaine prochaine au plus tôt, après avoir consulté le gestionnaire du réseau d’électricité E.dis… Voici la traduction du communiqué du Groupe Volcan sorti le jour même sur indymedia allemagne.]


Le groupe Volcan éteint Tesla ! : Attaque contre l’alimentation électrique près de Steinfurt

Aujourd’hui, nous avons saboté Tesla. Car à Grünau, Tesla dévore de la terre, des ressources, des humains et de la main-d’œuvre pour cracher 6 000 SUV –machines à tuer et “monster trucks”– par semaine. Notre cadeau pour le 8 mars est d’éteindre Tesla.

Parce que la destruction complète de la Gigafactory et, avec elle, la disparition de « techno-fascistes » comme Elend* Musk, sont un pas sur le chemin de la libération du patriarcat.

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Berlin (Allemagne) : attaque contre un collabo de l’enfermement

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 27 février 2024

GA-tec appartient au groupe français Sodexo, une vieille connaissance (« Par le passé, des véhicules du groupe en question ont déjà brûlé à plusieurs reprises à Berlin ») impliquée dans l’industrie carcérale. Selon ses propres indications, Sodexo est impliquée sur 3 continents, dans 89 prisons de 10 pays, dont sept qu’elle gère entièrement. L’entreprise représente donc le système carcéral mondial.

Si nous passons des nuits blanches ces jours-ci, c’est aussi en pensant aux habitants de la Palestine, qui ne sont pas systématiquement persécutés que depuis le 7 octobre 2023. Soulignons tout de même que le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes a doublé au cours des quatre derniers mois – une évolution sans précédent dans le monde, en si peu de temps. Mais personne ne devrait penser que la lutte contre l’oppression peut être enfermée de manière permanente.

En outre, le groupe Sodexo, en tant que fournisseur de systèmes de coupons pour les réfugiés [en attente d’examen de leur demande d’asile], fait son beurre sur leur dos. La « carte de paiement », qui doit actuellement être introduite dans toute l’Allemagne, a déjà été proposée par l’entreprise – en coopération avec Wirecard – en Bavière. L’objectif déclaré du nouveau système est de limiter la libre disposition d’argent liquide pour les réfugiés. Un autre projet qui ne s’inscrit que trop bien dans une époque où des choses auparavant indicibles ont fait leur entrée dans le discours politique quotidien répugnant. Lire la suite

Allemagne : des nouvelles de la répression contre les compagnon.nes de Munich

Du nouveau dans l’État de Bavière

Les moulins de la bureaucratie sont lents, mais ils continuent à tourner et parfois, oui, parfois, on nous rappelle qu’il y a encore quelque chose qui se passe dans l’une ou l’autre affaire qui semblait depuis endormie. Dans ce cas-ci, c’est le journal Zündlumpen et les poursuites  entreprises par l’État contre ce journal et quelques anarchistEs, débutées avec un certain retard six mois après son arrêt, qui, aux yeux de la police politique et du parquet antiterroriste qui les tient en laisse, nous rappelle de manière inattendue que quelque chose  tourne encore.

En effet, après que le ministre de l’Intérieur bavarois ait passé des nuits blanches suite à une remarque lapidaire du journal Zündlumpen à propos du fait que l’on était historiquement et théoriquement du côté des régicides et non pas des Rois (smiley), il a lâché la bride de ses chiens du Parquet antiterroriste (Terrorstaatsanwaltschaft, TS), de la Protection de l’Etat (Staatsschutzes, SS) et de la Protection de la Constitution (Verfassungsschutzes, VS), qui sont devenus au fil des ans sa garde personnelle et ont été dressés en conséquence.

Ils ont continué à fouiner dans l’ombre pendant un certain temps, en observant et en espionnant, puis en avril 2022, ils ont fait une descente dans plusieurs appartements, dans des caves, dans une imprimerie et dans la bibliothèque anarchiste Frevel, pour annoncer fièrement dans la presse le résultat de leurs perquisitions. Ils avaient saisi livres sur livres, papier sur papier et même quelques numéros isolés du journal anarchiste munichois Zündlumpen, dont 85 numéros étaient parus. Quelle performance policière !
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Kirchseeon (Allemagne) : sabotage incendiaire d’une usine de graviers



Moins de 24 heures
après que les flammes aient dévasté les installations d’une usine de graviers au lieu-dit de Buch sur la commune de Kirchseeon, située à une quinzaine de kilomètres à l’est de Munich, la police de Haute-Bavière s’est rendue à l’évidence mardi 6 février : il s’agit manifestement d’un incendie criminel.

Plusieurs foyers d’incendie ont en effet pu être identifiés sur le site de l’usine d’extraction de gravier (matériau qui sert principalement au béton et aux routes), détruisant ou endommageant gravement un hall et une dépendance de l’entreprise, deux chargeuses sur pneus et plusieurs tapis roulants peu avant cinq heures du matin, la nuit de dimanche à lundi 5 février.

Près de 180 pompiers s’étaient alors rendus sur place, dont de gros camions anti-incendie venus de Munich et du district de Rosenheim, en poursuivant leurs travaux d’extinction sur le site toute la matinée.

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Brême (Allemagne) : incendie solidaire de deux voitures de la SNCF allemande

Brême : Switch Off Tren Maya / perturber la Deutsche Bahn
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 6 février 2024

Nous nous sommes retrouvés la nuit dernière afin de mettre le feu à deux véhicules de la Deutsche Bahn [DB, soit la SNCF allemande] à l’aide d’engins incendiaires. Cette entreprise n’est pas seulement synonyme de liaisons ferroviaires très onéreuses et d’infrastructures en piteux état, mais elle est aussi profondément impliquée dans l’industrie de l’armement, l’exploitation et le néocolonialisme. Concrètement, nous avons attaqué la DB afin de rendre visibles les luttes contre le Tren Maya au Mexique.

Nous allumons des feux rebelles pour les populations indigènes du Chiapas, de la Comunidad Indígena Otomí, du Tabasco, du Campeche, du Yucatan et du Quintana. Nous disons : « Compañer@s ! vous n’êtes pas seuls, votre résistance est avec nous ! »
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Berlin (Allemagne) : destruction de Teslas et de leurs bornes de recharge

Feu contre Tesla
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 février 2024

Le 7 février, deux Tesla ont été incendiées dans le quartier de Rummelsburg, et le 8 février deux stations de recharge Tesla ont été incendiées dans la Vulkanstraße [quartier de Lichtenberg].

Nous pensons que Tesla est une cible idéale pour nos attaques.

Parce que :

* Plusieurs armées utilisent le système de satellites Starlink de Tesla dans leurs guerres. Y compris Israël à Gaza. L’Ukraine aussi. L’infrastructure Starlink de Tesla est un acteur militaire important et les attaques contre Tesla peuvent être un signe partout : contre toute guerre !

* Tesla est un symbole du « capitalisme vert ». Mais celui-ci est tout sauf vert : les batteries au lithium proviennent des mines toxiques du Chili et engloutissent d’autres métaux rares, ce qui signifie misère et destruction pour les zones d’extraction. Le « capitalisme vert » est synonyme de colonialisme et d’accaparement des terres !
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Berlin (Allemagne) : petite visite dominicale au syndicat des flics

Lundi 5 février à Berlin, le porte-parole du syndicat allemand de la police a tenu à faire sortir directement l’info, puisqu’il paraît qu’on est jamais aussi bien servi que par soi-même : au cours du week-end, « des inconnus se sont introduits dans les locaux du GdP (Gewerkschaft der Polizei) et ont laissé derrière eux de gros dégâts. Deux véhicules ont été enduits de peinture rouge, les vitres ont été brisées et de la mousse anti-incendie a été pulvérisée à l’intérieur. »

Encore tout ému par cette « attaque extrémiste » qui s’est produite au siège du syndicat dans le quartier de Schöneberg avant d’être découverte lundi matin vers 10h, il n’a pas réussi à retenir son petit couplet larmoyant : « nous sommes toujours prêts à discuter et à échanger des arguments dans un cadre démocratique. Ceux qui détruisent des véhicules et laissent des inscriptions inhumaines prouvent qu’ils veulent se soustraire à cet espace et qu’ils ne sont pas prêts au dialogue. »
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Berlin (Allemagne) : à propos de l’attaque contre une voiture diplomatique grecque

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 février 2024

Le 30 janvier, nous avons déposé un engin incendiaire sous une voiture portant une plaque d’immatriculation de la représentation diplomatique grecque en Allemagne. L’action a eu lieu dans la Rosenthaler Vorstadt, à Berlin.

Cette attaque n’est pas dirigée contre une personne en particulier mais contre les relations entre deux États racistes et meurtriers, ainsi que leurs responsables. La voiture diplomatique en feu est une fois de plus le vecteur de messages internationaux entre les opprimés et en même temps un message adressé à ceux qui veulent dominer le monde, …
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Düsseldorf (Allemagne) : sabotage incendiaire des voies ferrées

[Switch off] La grève des chemins de fer est prolongée
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 21 janvier 2024

Nous avons profité des grèves et des protestations qui s’enchaînaient pour paralyser à nouveau les voies ferrées près de Düsseldorf dans le quartier Eller il y a deux semaines, au moyen d’un engin incendiaire. Elles n’ont pas pu être réparées avant le début de la grève du transport de marchandises. Le fait que le service  de Protection de l’État (Staatsschutz) mène à présent l’enquête nous montre le potentiel que peuvent développer des moyens aussi simples grâce à un bon timing.

Nous pensons qu’un État qui détruit nos moyens de subsistance et qui profite des guerres impérialistes ne mérite absolument pas d’être protégé. Au contraire, nous devons nous protéger de lui.

Alors que les uns confondent politique et comptabilité et ont érigé leur calculateur de CO2 en seule boussole morale, et que les autres se demandent encore si l’on n’en demande pas trop au bon citoyen avec de la colle forte et de la purée de pommes de terre, nous nous précipitons sans frein vers la sixième extinction de masse. Entre-temps, plus de cent espèces disparaissent chaque jour. Tous les jours.
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Berlin (Allemagne) : attaque du chantier de l’autoroute A100

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 19 janvier 2024

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2024, nous avons neutralisé 2 pelleteuses sur la 16e section de l’A100 (Kiefholzstraße – Treptow) avec des engins incendiaires à retardement. De nombreuses piqûres d’aiguilles comme celle-ci peuvent à la longue faire tomber le système. C’est aussi une réponse joyeuse à l’appel Switch-Off, qui trouve désormais un écho énergique au niveau international.

Le sabotage est un outil direct pour stopper les projets des puissants. L’un de leurs gigantesques méga-projets est la poursuite de la construction de l’ « autoroute 100 » à Berlin. Nous pensons qu’il faut une multitude de méthodes différentes qui ne se limitent pas à une résistance symbolique. Il est vain d’en appeler à la politique dominante, à ses instances et à la raison démocratique pour éviter ce sillon de béton au milieu de Berlin. Transformons notre colère en courage et attaquons leurs profiteurs, leurs responsables, leurs véhicules de construction. Par nos idées et nos actions, nous voulons nous rapprocher petit à petit d’une société où la destruction de la nature par le capitalisme, ses dérives guerrières et technologiques, l’oppression de l’humain par l’humain, appartiennent enfin au passé.
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Lohfelden (Allemagne) : la voiture du politicien facho part en fumée

Vendredi 26 janvier 2024 vers 3h du matin, les pompiers de Lohfelden (land de Hesse) ont été appelés pour un incendie de voiture. Malgré leur prompte arrivée, le combi Volkswagen noir a complètement brûlé, entraînant trois autres caisses dans son sillage enflammé.

Selon les premières investigations de la police, de nombreux indices laissent penser que l’incendie criminel était intentionnel. Dans l’après-midi même, le pot-aux-roses a finalement été dévoilé : le premier véhicule incendié appartient à Jürgen Hickethier, un membre éminent du conseil d’administration du parti d’extrême-droite allemand AfD (Alternative pour l’Allemagne). Entre deux cris d’orfraie parlant d’ « attaque ciblée », ce dernier vient même de déclarer offrir une prime de 10 000 euros pour toute information permettant d’arrêter les auteurs.

A l’heure où de grandes manifestations (1,4 millions de personnes le 19 janvier dernier) se déroulent au son de « Dehors les nazis » contre ce parti, au plus haut dans les intentions de vote, des inconnus ont apparemment conclut que marcher pacifiquement du point A au point B ne changerait pas la donne. Et encore moins dans un pays où les nazis sont justement arrivés au pouvoir de façon démocratique…

Mise à jour : cette attaque a été revendiquée quelques jours plus tard, le 31 janvier, « pour un antifascisme autonome et une solidarité antiraciste ! »

[Synthèse de la presse allemande, 26 janvier 2024]