Arrestation d’une femme suspectée d’avoir incendié des véhicules lors d’une action anti-A69
France3/La Dépêche/Reporterre, 5 octobre 2023
Elle est passée des salles de cours au box des prévenus. Une enseignante de philosophie dans un établissement scolaire du Tarn-et-Garonne a été arrêtée ce mercredi. Au petit matin, certains habitants de Verfeil-sur-Seye, le village dans lequel elle vit, ont en effet été surpris par la présence de nombreux gendarmes de la brigade de recherches de Muret.
La femme, décrite comme une militante proche de l’extrême gauche, est soupçonnée d’appartenir à un collectif « anti A69». L’incident s’est produit le 10 février lorsqu’un groupe de personnes a pénétré dans les locaux d’une entreprise chargée de la construction de l’autoroute entre Castres et Toulouse, provoquant l’incendie de deux véhicules de la société NGE, causant un préjudice d’environ 50 000 euros.
Émeutes : comment la police traque les délinquants qui avaient échappé aux arrestations
Le Figaro, 17 août 2023
Les enquêteurs de la police ont effectué un travail colossal, tout au long du mois de juillet, pour retrouver 314 délinquants qui avaient échappé aux arrestations pendant les nuits de violence.
Tandis que la France chavirait soudain dans le chaos lors d’émeutes consécutives à la mort de Nahel, tué le 27 juin dernier après un refus d’obtempérer à Nanterre (Hauts-de-Seine), les forces de l’ordre ont dû encaisser un double choc. D’abord celui, filmé heure par heure, d’un tsunami de violences qui s’est soldé par un bilan de 3800 interpellations, commises en temps réel et en flagrant délit, sur l’ensemble du territoire. Puis un second, beaucoup moins connu, d’une traque judiciaire hors norme dont Le Figaro est en mesure de révéler le détail. Selon un bilan qui s’arrête au 31 juillet dernier, pas moins de 314 émeutiers, casseurs et incendiaires supplémentaires ont été interpellés par des services d’investigations de la sécurité publique et de la police judiciaire. À elle seule, cette dernière s’est vu confier le soin de mener un peu plus de 170 enquêtes particulièrement sensibles, portant sur les actes les plus graves. Lire la suite
Sabotage près de la gare de l’Est : 5 millions d’euros débloqués pour sécuriser le réseau SNCF d’Île-de-France
France Bleu, 22 février 2023 (extrait)
Le 24 janvier, un acte de sabotage interrompait le trafic SNCF pendant 48 heures à la gare de l’Est à Paris. Un mois plus tard, le ministre des Transports va annoncer que l’État débloque 5 millions d’euros pour sécuriser le réseau SNCF en Île-de-France.
L’objectif est de sécuriser environ 130 sites en Ile-de-France d’ici à 2024, 109 à la charge de la SNCF, 20 à 25 pour l’État. Cette enveloppe doit permettre d’équiper des stations électriques, des câbles et des postes de circulation en clôtures, alarmes, détecteurs de personnes, vidéosurveillance ou encore en badges d’entrée. Le ministre des Transports Clément Beaune l’assure : c’est la première fois que l’État aide directement la SNCF à sécuriser le réseau.
Cet effort financier profitera à tout le monde, selon Clément Beaune. « Le réseau francilien concentre une bonne partie du transport ferroviaire national », précise le ministre qui souligne que les actes de malveillance entraînent 300 000 minutes de retard par an en Île-de-France. Plus de 3 millions de personnes empruntent chaque jour le réseau francilien de la SNCF. L’exécutif fait face à une autre obligation politique : la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Et donc l’accueil et le transport des spectateurs jusqu’aux différents sites de compétition.
Haute-Vienne : quatre personnes soupçonnées d’avoir dégradé des éoliennes mises en examen
France Bleu/France 3 Limousin, 20 janvier 2023
Plusieurs mâts de mesure ont été dégradés dans le département entre le 6 juillet et le 21 octobre 2022. Au cours de ces trois mois et demi, selon le communiqué du Parquet, des mâts de mesure éolien (utilisés dans le cadre d’études d’implantation de projet d’éolienne) se sont donc effondrés après que des câbles soutenant ces mâts ont été sectionnés.
Ces incidents survenus notamment sur les communes de Rilhac-Lastours et Ladignac-le-Long ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête confié à la brigade de recherches et à la section de recherches de Limoges. Le 21 octobre dernier, une information judiciaire est ouverte « des chefs de dégradations en réunion par des personnes dissimulant leur visage et association de malfaiteurs. » Les investigations ont permis d’interpeller 4 personnes le 18 janvier qui ont été placées en garde à vue puis mises en examen le lendemain. Lire la suite
Écologie radicale : plongée dans la France sabotée
Le Figaro, 9 novembre 2022
Incendies volontaires de boîtiers électriques d’antennes 3G/4G et d’antennes relais en Savoie, armoires de fibres incendiées par des pneus dans le Finistère, câbles sectionnés dans le Var ou en Isère, sabotages de sites protégés au nom de la « justice sociale » à Cahors et en Haute-Garonne… C’est la carte d’une France sabotée avec méthode par les groupuscules de l’ultragauche et de l’écologie radicale que dévoile en exclusivité Le Figaro.
Établie par le ministère de l’Intérieur, elle offre le sidérant panorama d’une violence clandestine menée au nom de la défense de la planète. Selon ce vertigineux état des lieux, pas moins de 104 actions violentes ont été répertoriées sur tout le territoire en moins d’une année, entre le 1er janvier et le 30 octobre derniers. Au nombre des infrastructures prises pour cibles figurent essentiellement des antennes relais, mais aussi les installations de fibres optiques.
Les bourgmestres pourront désormais exclure
préventivement les émeutiers des manifestations
Belga, 6 septembre 2022
Les bourgmestres pourront désormais exclure préventivement les fauteurs de troubles connus des manifestations organisées sur leur territoire, annonce mardi la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) qui vient de rédiger une circulaire ministérielle en ce sens.
« Manifester est un droit et la liberté d’expression, un fondement de notre démocratie. Malheureusement, certaines manifestations ne rassemblent pas que des participants pacifiques, mais attirent aussi des individus en quête de confrontation et de destruction. Ces fauteurs de troubles occasionnent des dégâts et compromettent la sécurité tant des services de police et de secours que des personnes désireuses de manifester pacifiquement », justifie la ministre. Pour prévenir ces problèmes, les bourgmestres auront le pouvoir d’imposer des interdictions individuelles et préventives de manifestation. Lire la suite
Gérald Darmanin veut un encadrement militaire pour les
mineurs délinquants dans les territoires d’outre-mer
Le Monde/AFP, 22 août 2022
Gérald Darmanin veut s’attaquer à la délinquance des mineurs à Mayotte. En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer a annoncé lundi 22 août qu’il allait faire des propositions pour ouvrir « des lieux de rééducation et de redressement » pour les mineurs délinquants, encadrés par des militaires. Il reprend une proposition faite par Emmanuel Macron lors de la dernière campagne à l’élection présidentielle et fera des propositions au chef de l’Etat « dès la semaine prochaine ».
« Les policiers et les gendarmes que j’ai décorés aujourd’hui évoquaient des mineurs de 12, 11, 10 ans, qui avaient des machettes, des haches, et attaquaient les policiers et les gendarmes », a-t-il déclaré lundi soir devant la presse, à l’issue d’une journée de visites sur cette île de l’océan Indien, coincée entre le Mozambique et Madagascar. « Aujourd’hui, les magistrats, et c’est bien normal, les libèrent, puisqu’on ne met pas les enfants en prison (qui est l’école du vice quand on a cet âge-là), mais il faut pourtant leur offrir un lieu de sanction et d’éducation, j’allais dire de rééducation », a-t-il poursuivi. Lire la suite
Ultragauche : un activiste interpellé après les incendies de véhicules diplomatiques dans les quartiers chics de Paris
Le Parisien, 16 juin 2022 (extraits uniquement)
Un quadragénaire italien a été interpellé par les policiers de la Sous-direction de la section antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dans la nuit de vendredi à samedi dernier [11 juin] alors qu’il venait de mettre le feu au véhicule immatriculé corps diplomatique de l’ambassadeur du Guatemala dans le XVIIe arrondissement de Paris.
L’incendiaire, tout vêtu de noir pour se confondre avec la nuit, a été arrêté à 3h25 du matin dans le Val-d’Oise alors qu’il venait de ranger son vélo à l’intérieur de sa voiture pour regagner son domicile. Un mode opératoire répété des dizaines de fois, toujours le week-end et souvent le samedi soir. Pour ne pas se faire repérer, le résident italien, très précautionneux et discret, agissait toujours seul, laissait ses portables allumés à la maison, utilisait des gants de protection et fréquentait des rues non carrossables échappant aux caméras de surveillance. Des techniques pour échapper à la police bien connues de l’ultragauche, dont les activistes sont souvent difficiles à identifier et à interpeller.
Montpellier : vandalisme sur le chantier du Lien, des moyens « de grande ampleur » pour identifier les auteurs
Midi Libre, 14 avril 2022
Engins de chantier incendiés, dégradés : depuis son lancement, le chantier du Lien (Liaison intercommunale d’évitement nord), à Grabels et Saint-Gély-du-Fesc, est la cible d’actes de vandalisme. Chaque fois, des plaintes ont été déposées. Le conseil départemental, maître d’ouvrage, dénonçait en décembre dernier des dégâts s’élevant à « plusieurs centaines de milliers d’euros », tandis que la préfecture réunissait les entreprises et la gendarmerie afin de mettre en place une surveillance renforcée.
Quatre engins détruits, sept autres dégradés
Le procureur de la République, Fabrice Bélargent, précise que « les gendarmes des unités de la compagnie de Castelnau-le-Lez enquêtent actuellement sur trois séries de faits dont a été victime la même société, l’entreprise Cazal. Il s’agit de faits commis du 14 au 15 décembre, la destruction totale d’un engin de chantier par incendie et dégradation de six autres engins par déversement de terre dans les réservoirs ; le 18 février, la dégradation d’un concasseur ; et entre le 22 et le 23 [mars], la destruction d’un concasseur et de 2 camions. » Lire la suite
Ces saboteurs de l’ultra-gauche insaisissables depuis
cinq ans
Le Dauphiné, 8 avril 2022
Suspectées d’une trentaine d’opérations de destruction dans la région grenobloise depuis 2017, les équipes d’activistes de la mouvance libertaire tiennent en échec les services d’enquête. Pourquoi ces derniers éprouvent-ils les pires difficultés à les identifier ? Éléments de réponse.
Quand, le 26 novembre 2019, 350 policiers et gendarmes investissent les squats libertaires de l’agglomération grenobloise et la ZAD de Roybon, l’objectif est clairement affiché : donner un coup de pied dans la fourmilière de la nébuleuse anarchiste et voir ce qu’il ressortira de l’opération. Il faut dire que dans les semaines qui ont précédé cette démonstration de force, la tension est montée d’un cran dans les bureaux de l’hôtel de la préfecture, place de Verdun : le 30 septembre 2019, la salle du conseil municipal de la mairie de Grenoble a été incendiée , l’attaque ayant été revendiquée sur les habituels canaux de l’ultra-gauche libertaire et anticapitaliste
Cette nuit-là, c’est le symbole de la démocratie (que la doxa libertaire estime définitivement vendue au capitalisme et aux élus de la République, fussent-ils écologistes et [/ou] d’extrême-gauche) qui a été clairement visé. Au mois de janvier de la même année, les studios de France Bleu Isère et l’église Saint-Jacques ont été totalement détruits par les flammes : autant dire qu’il y a urgence à agir. Lire la suite
Rangueil (Toulouse), 2 novembre 2020. Le pylône de téléphonie mobile 5G Orange, après avoir lutté en vain contre une chaleureuse hostilité, finit par s’écraser au sol en plein reconfinement.
Antennes 5G incendiées en Haute-Garonne :
comment les opérateurs s’organisent
La Dépêche, 7 mars 2022
La semaine dernière, dans la nuit de vendredi à samedi, une antenne 5G et TNT a été incendiée à Lacroix-Falgarde au sud de Toulouse. La diffusion des chaînes a été interrompue pour environ 2 000 foyers qui reçoivent la télévision par une antenne-rateau. En quelques mois, plus d’une dizaine d’antennes de relais mobile ont été la proie des flammes. Une antenne avait été incendiée à Labège le 30 septembre 2021. En mai dernier, dans la même commune, les sapeurs-pompiers étaient intervenus pour éteindre deux incendies simultanés sur deux antennes-relais. En janvier 2021, à Fonbeauzard et Donneville dans le Lauragais, une antenne 5G et une antenne 2 G/3 G/4 G avaient pris feu. Le 18 septembre 2021, les pompiers étaient également intervenus pour l’incendie d’un boîtier d’une antenne relais à proximité du stade Ernest-Wallon à Toulouse.
Entre mars 2020 et janvier 2021, comme l’avait révélé le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nuñez, dans un entretien au Figaro, les services avaient recensé pas moins de 170 actions de sabotage contre des pylônes de téléphonie (environ 60 % des cibles), des biens appartenant à des grandes entreprises (transport, énergie, communication), des collectivités locales, une sous-préfecture, trois gendarmeries, des véhicules de l’Administration pénitentiaire ou de police. Un dernier bilan porté à la connaissance du Figaro, fait désormais état de 250 actions de sabotage recensées, sachant que seule une partie est attribuée à la nébuleuse.
… «Nous travaillons sur des structures gazeuses et atomisées sur lesquelles il est difficile d’avoir une prise», glisse un policier de terrain, obligé de travailler avec des « sources ». «Nous déployons nos capteurs à travers tout le territoire pour détecter les problèmes avant qu’ils ne s’enkystent», ajoute un cadre du renseignement, qui suit avec une acuité particulière l’activité des groupuscules depuis le début de la présidence française de l’Union européenne.
(Avant la présidentielle, l’ultragauche plus surveillée que jamais, Le Figaro, 18 février 2022 – extrait)
Réseaux télécoms : les actes de vandalisme se multiplient
La Tribune, 14 septembre 2021
Depuis environ un an, les dégradations et destructions visant des antennes de téléphonie mobile ou les réseaux Internet fixe grimpent en flèche, privant à chaque fois des milliers de foyers et d’entreprises de moyens de communiquer. Les opérateurs et le gouvernement se mobilisent pour enrayer ce fléau. Décryptage.
C’est presque devenu monnaie courante. Pas une semaine ne se passe sans que les réseaux télécoms, mobiles et Internet fixe, essuient des sabotages, incendies volontaires, dégradations ou vols. Ce week-end, des habitants du Tarn en ont fait les frais. Dans la journée de samedi, une antenne-relais a été incendiée près d’Albi. Résultat : pas moins de 52.000 abonnés de Bouygues Telecom et de SFR se sont retrouvés, en un éclair, dépourvus de téléphonie mobile. S’il y a du mieux, « la situation n’est toujours pas totalement rétablie », explique à La Tribune ce lundi Arthur Dreyfuss, le secrétaire général de SFR et président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur.
Le dirigeant précise que c’est un pylône de TDF qui a subi d’importants dégâts. « Or celui-ci irrigue des pylônes d’autres opérateurs, détaille-t-il. Au total, une soixantaine de sites mobiles ont été impactés. » Cette attaque n’a rien d’un cas isolé. Aux côtés de SFR et de Bouygues Telecom, Orange et Free voient régulièrement leurs installations vandalisées dans tout l’Hexagone. Tous sont confrontés à des dégradations d’antennes. « Chez Orange, en moyenne, environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme, précise Cyril Luneau, le directeur des relations avec les collectivités locales de l’opérateur historique.Nous déplorons également des actes de malveillance sur le réseau fixe, dont des vols de câbles en cuivre [essentiels pour apporter la téléphonie et l’ADSL, Ndlr], à hauteur de dix actes par mois. »Il arrive aussi, chez tous les opérateurs, que les points de mutualisation, des installations critiques pour apporter l’Internet fixe à un grand nombre de foyers, soient attaqués. lire la suite
Les voyages en train gratuits pour les policiers à partir
de 2022, annonce Darmanin
Le Parisien, 3 septembre 2021 (extrait)
C’était une vieille demande des fonctionnaires de police. S’il l’avait déjà promis lors d’un déplacement en Moselle au printemps dernier, le ministre de l’Intérieur a annoncé, ce vendredi, que les policiers pourront voyager gratuitement dans les trains du réseau SNCF à partir du 1er janvier 2022. L’accord a été conclu cette semaine avec l’entreprise de transport ferroviaire.
Le ministre s’est félicité sur Twitter d’un « partenariat gagnant/gagnant permettant de mieux sécuriser les trains et faciliter la vie de nos policiers ». L’accord conclu avec la SNCF prévoit que « le trajet domicile-travail soit gratuit pour les policiers, s’ils sont armés et s’ils se signalent au chef de bord », a détaillé l’entourage de Gérald Darmanin. Le prix du billet sera pris en charge par le ministère, a-t-on poursuivi de même source. Lire la suite
Sur les six personnes interpellées, trois ont été libérées sans aucune charge, trois autres ont aussi été relâchées, mais placées sous contrôle judiciaire. Après avoir été déférées devant les magistrats, deux d’entre elles ont été mises en examen pour destructions et dégradation par moyen dangereux en bande organisée, association de malfaiteurs et destruction de biens de nature à porter atteinte aux intérêts de la Nation. La troisième a été mise en examen uniquement pour association de malfaiteurs. Lire la suite