Sabotage chez Enbridge : Interruption du service sur la ligne 9B Montréal contre info, 20 août 2025
La forêt boréale brûle, l’eau est empoisonnée, les arbres sont abattus jusqu’au dernier et les traités sont trahis. Le mirage que nous appelons « démocratie libérale » plie devant les lobbys du pétrole. On parle de nouveaux pipelines qui traverserons le pays comme autant de cicatrices, de nouveaux projets gaziers qui défigurerons le territoire.
De tout temps, notre histoire aura été celle d’une colonie d’extraction fondée sur le pillage et la dépossession. C’est à nous qu’il revient de mettre un terme au désastre.
Cette nuit, nous avons attaqué la ligne 9B*. Ce tuyau de la mort serpente sur les terres volées aux peuples autochtones transportant le bitume le plus sale au monde au travers des cours d’eau, des villes et de nos vies. Nous avons frappé deux valves de contrôle, détruisant le matériel électronique avant de nous évanouir dans la nuit. Lire la suite
New Hazelton (Colombie-Britannique, BC), 18 août2025
Lundi 18 août , à New Hazelton, quatre véhicules de l’entreprise Gitxsan Development Corporation ont été incendiés.
Gitxsan Development Corporation travaille avec McElhaney Geomatics Engineering, dont plusieurs véhicules ont déjà été détruits par incendie à Smithers et à Terrace (voir ci-dessous) .
McElhaney Geomatics Engineering est chargé de la construction des routes du gazoduc de Prince Rupert (PRGT). Plus d’informations sont disponibles sur leur implication par ici (en anglais, 9 juillet 2025) : Against Extractivism: PRGT and its Actor.
Smithers (BC), 10 août2025
Le 10 août 2025 vers 4h du matin, deux camionnettes appartenant à McElhanney on été incendiées à Smithers, dans la province de Colombie-Britannique, au Canada.
McElhanney est une entreprise qui fournit des services de conseil au projet PRGT. Le Prince Rupert Gas Transmission (PRGT) est un projet de gazoduc allant de Hudson’s Hope jusqu’à un futur terminal flottant sur la côte Nisga’a.
[Au Canada, une lutte est en cours depuis plusieurs années sur le territoire des Wet’suwet’en contre le projet de gazoduc Coastal GasLink, en étant ponctuée de nombreux sabotages, occupations et attaques incendiaires. Lors d’une incursion à Calgary sur le site de l’entreprise chargée de forer sous la rivière Wedzin Kwa, des anarchistes ont pu rendre public en juin 2022 le nom des deux fabricants allemands des énormes machines de forage utilisées sur place (Herrenkencht et Bauer). Le 3 août 2022, des engins de chantier de l’entreprise Bauer, dont une coûteuse foreuse, partaient volontairement en fumée dans la région de Bavière. Et, la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mai dernier, rebelote sur un chantier de Berlin, dans le quartier de Wedding… avec deux autres machines de forage de la société Bauer qui viennent d’être incendiées en solidarité avec les luttes des Wet’suwet’en, et plus largement contre les projets extractivistes. On trouvera ci-dessous une traduction de l’allemand du communiqué sorti le jour même sur indymedia.de.]
Attaque contre les foreuses de l’entreprise Bauer et les infrastructures extractivistes ! Solidarité avec la lutte anti-coloniale des Wet’suwet’en !
A travers le monde, d’innombrables communautés indigènes luttent contre des projets et des infrastructures extractivistes, comme des projets miniers, la fracturation hydraulique, la déforestation ou des pipelines. Dans le territoire occupé par l’État canadien, un énorme projet est par exemple en cours de construction : le Coastal GasLink Pipeline, qui doit transporter du gaz extrait par fracturation hydraulique. Ce projet ne détruit pas seulement des régions entières, mais menace également le mode de vie autochtone des Wet’suwet’en. Le gazoduc doit être construit sur leur territoire en traversant la rivière Wedzin Kwa, qui est essentielle à leur mode de vie en tant que source d’eau et de poissons. C’est pourquoi les Wet’suwet’en s’opposent depuis longtemps à ce projet avec une résistance acharnée en défendant ces terres. Leur résistance se heurte à une forte répression, mais bénéficie également d’une grande solidarité.
[Pour rappel, dans la région de Montégérie (Canada), la multinationale suédoise Northvolt est en train de préparer le site (en détruisant 100 hectares de milieux naturels, dont 14 000 arbres rasés) où elle veut bâtir une giga-usine de batteries lithium-ion destinées à l’industrie automobile nord-américaine. Elle a déjà subi plusieurs sabotages, notamment contre la coupe des arbres en janvier 2024, ou en posant des tapis en clous planqués dans la neige contre les engins de chantier en février 2024.]
Projet de giga-usine de batteries en Montérégie : Northvolt et un sous-traitant ciblés par des vandales
La Presse (Canada), 7 mai 2024 (extrait)
Deux objets incendiaires ont été découverts sous les pneus d’un ou de plusieurs engins de chantier, lundi matin, conduisant à l’interruption des travaux pour la journée sur le site chevauchant Saint-Basile-le-Grand et McMasterville où Northvolt a entrepris la construction d’une giga-usine de batteries. Les deux objets, présentés initialement comme des « bombes artisanales » dans un communiqué de la multinationale, auraient été placés durant la fin de semaine.
Il s’agissait de bouteilles remplies d’un liquide inflammable « rattachées à des mécanismes assez rudimentaires de mise à feu qui, fort heureusement, Dieu merci, n’ont pas fonctionné », a déclaré le président-directeur général (PDG) de Northvolt Amérique du Nord, Paolo Cerruti, lors d’un point de presse sur le site. Le fait que le système de sécurité en place ait pu être déjoué par une ou plusieurs personnes n’étonne guère le PDG, qui souligne que le périmètre du site fait près de cinq kilomètres. Cette tentative de vandalisme a été qualifiée d’inacceptable par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, et par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, François-Philippe Champagne. Lire la suite
De l’équipement de l’entreprise World Energy GH2 vandalisé
à La Grand’Terre
Radio Canada, 14 mars 2024 (extrait)
Quelqu’un a récemment endommagé des installations de l’entreprise World Energy GH2 dans le sud-ouest de Terre-Neuve. Les dommages s’élèvent à plus de 5000 $, et les faits ont eu lieu le 21 ou le 22 février à La Grand’Terre, à un endroit où World Energy GH2 recueille des données météorologiques, indique la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui enquête sur l’incident. Les vandales ont ciblé des panneaux solaires, les vitres d’un petit bâtiment et de l’équipement.
Lors d’un autre incident du genre, en janvier 2023, quelqu’un avait déjà endommagé de l’équipement lourd de l’entreprise. Rappelons que World Energy GH2 veut construire environ 150 éoliennes hautes de 200 mètres dans la péninsule de Port-au-Port, à l’ouest de Stephenville. Le consortium étudie aussi la possibilité de construire un parc éolien d’à peu près la même taille dans la vallée Codroy, au sud.
Des anarchistes ont encore attaqué la machine de destruction capitaliste sur le site de Northvolt. Des pics d’acier ont été mis en place sur les différents chemins utilisés par la machinerie. En plus, de nouveaux clous ont été mis dans des arbres, cette fois sans les identifier, pour maximiser le potentiel de destruction sur la machinerie écocidaire. Les personnes ayant fait l’action n’ont pas peur de se faire prendre. Même si c’était le cas, elles demanderaient d’être jugées par leurs pairs. Par les tortues molles à épines, les petits blongios et les chevaliers cuivrés. Par toutes les espèces qui meurent parce que la destruction de la planète, c’est payant en crisse.
En effet, pour maintenir la croissance économique capitaliste, ça prend des bungalows de banlieue pitoyables de plus en plus grands et des chars de plus en plus gros. Pendant ce temps, on se ferme les les yeux et on se laisse bercer par les comptines des capitalistes qui prétendent que les chars électriques réduisent les émissions de gaz à effet de serre. Sous le prétexte hypocrite de la protection de l’environnement, L’État et ses amis des industries tentent un sauvetage désespéré de l’industrie automobile. Pour qu’elle survive après 2035, le moment où le fédéral interdira la vente de chars au gaz, ils remplacent les chars au gaz par des chars électriques. Les gouvernements s’arrangent alors pour réduire le prix des chars électriques, par des subventions directes et indirectes, pour qu’ils restent accessibles à la classe moyenne. Bref, la filière batterie, c’est le pillage des fonds verts par les gouvernements pour financer la croissance économique, pour permettre à l’industrie automobile de survivre aux changements climatiques qu’elle a causés. Le développement de la filière batterie, c’est pour qu’on continue de vivre dans des villes bruyantes, désagréables, dangereuses, où les centres-villes ont été transformés en autoroutes et en stationnements. Les anarchistes ne veulent rien savoir de leur monde, et c’est pour ca qu’iels tenaient à crisser une pelletée de sable supplémentaire dans ses engrenages. Lire la suite
Un raton laveur plonge une partie de Toronto dans l’obscurité
The Guardian (Londres), 2 février 2024 (extrait traduit)
Un raton laveur solitaire de Toronto a réussi à couper l’électricité à près de 7 000 personnes dans le centre-ville jeudi soir, mettant en évidence la coexistence difficile entre les habitants du plus grand centre urbain du Canada et les « pandas poubelles » qui sèment la discorde.
Hydro One, la compagnie d’électricité de l’Ontario, a déclaré qu’un raton laveur était « entré en contact avec l’équipement » d’une station électrique du centre-ville dans la nuit de jeudi à vendredi, plongeant des pans entiers de la ville dans l’obscurité. La panne d’électricité a également interrompu temporairement le service sur une ligne clé du métro et coupé l’eau. Les pompiers de Toronto ont déclaré que la panne de courant avait également laissé des résidents coincés dans les ascenseurs.
La panne a commencé vers 19 h 40, mais n’a été totalement résolue que trois heures plus tard, vers 22 h 20, selon Toronto Hydro. Lire la suite
[Le 8 janvier 2024, le Québec a donné son autorisation à la destruction de dizaines de milieux humides (13 hectares), mais aussi à la coupe de 14000 arbres, pour que la multinationale suédoise Northvolt puisse construire en Montégérie une giga-usine de batteries lithium-ion destinées à l’industrie automobile nord-américaine. Alors que ces coupes d’arbres doivent être réalisées avant le printemps (début de période de nidification des oiseaux migrateurs) et qu’elles avaient commencé sur le site de la future usine à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand… des saboteureuses ont planté deux semaines plus tard des barres d’acier et des clous dans « plusieurs centaines d’arbres » pour empêcher leur abattage.]
Sabotage sur le terrain de Northvolt : donner des armes à la forêt Montréal contre-information, 22 janvier 2024
Un des derniers milieux naturels de la Montéregie est mis en péril ! La construction planifiée de l’usine de batteries Northvolt à Saint-Basile-le-Grand est un affront écocidaire. Si ce projet a lieu, 1,4 kilomètres carrés de milieux humides et de zones boisées vont être rasés, servant la stratégie de greenwashing de nos gouvernements, et ce, en puisant à même les fonds publics. Lire la suite
Au moins 33 églises rasées par les flammes au Canada depuis mai 2021
Radio Canada, 9 janvier 2024 (extrait)
Des rapports de police, des dossiers judiciaires et des comptes rendus dans les médias colligés par CBC/Radio-Canada mentionnent au moins 33 églises détruites par des incendies au Canada entre mai 2021 et décembre 2023.
Des enquêteurs ont déterminé qu’au moins 24 de ces 33 églises ont été brûlées intentionnellement après mai 2021, que 2 l’ont été par accident et que les autres font encore l’objet d’un examen. Onze églises ont été détruites à la suite d’incendies volontaires dans l’Ouest canadien dans les semaines qui ont suivi les révélations de la découverte de 215 potentielles sépultures anonymes sur le site d’un ancien pensionnat pour Autochtones à Kamloops, en Colombie-Britannique.
Environ la moitié des églises réduites en cendres étaient catholiques, mais des églises anglicanes, chrétiennes évangéliques et de l’Église unie ont également vu leur lieu de culte emporté par les flammes. Les églises incendiées se trouvaient majoritairement dans des communautés ou sur le territoire de Premières Nations et de petites municipalités rurales, avec 14 et 13 feux respectivement. De la trentaine d’incendies d’églises depuis 2021, seuls 9 ont donné lieu à des arrestations. Lire la suite
Femme à maintenir séparée. La prison, le genre et la violence de l’inclusion, traduit de l’anglais (2020) en juillet 2023, A5, 20 p.
Avant toute chose, un avertissement : ce texte est écrit par et pour des personnes queers et leurs ami-e-s. Il a pour intention de contribuer au débat autour de l’inclusion et des identités, où la validité des personnes queers n’est pas questionnée. Quiconque utilise ce texte pour contribuer à de l’homophobie ou de la transphobie est un foutu crétin.
Quand la porte de la cellule se referme enfin, quand le bruit métallique des clés s’éloigne, tu sais que t’iras pas plus loin aujourd’hui. Enfin tu peux relâcher ton souffle, seul-e avec ton matelas, et être dans ton propre corps à nouveau, ton corps qui n’est plus un problème à résoudre ou une question à laquelle répondre. Simplement ton poids familier sous la couverture, où tu peux trembler encore et encore, et essayer de dormir et de te préparer à ce qui va venir.
J’ai fait de la taule autant dans des prisons pour hommes que pour femmes, et j’en ai beaucoup appris sur le monde dans lequel on vit. Sur le genre et sur comment l’État le perçoit, et sur la façon dont le genre est une forme de contrôle. Ici, dans le territoire appelé Canada, l’État a changé ses règles sur la façon dont ses institutions traitent le genre il y a de ça quelques années. Il a ajouté «l’identité de genre» à la liste des «catégories protégées», comme la race ou le sexe, dans le projet de loi C-16. Cela signifie qu’il a fallu s’informer sur comment respecter l’auto-identification de genre.
Dans le monde austère et violent de la prison, la fragilité de ce cadre progressiste du genre apparaît clairement. La société canadienne a une approche – officiellement – positive de la différence, à travers l’inclusion de diverses identités basées sur l’auto-identification. C’est en grande partie le résultat de luttes, mais nous devons aussi être capable de le critiquer pour continuer à lutter pour un monde sans prisons et sans la violence du genre. On se penchera plus tard dessus dans le texte, mais adopter nous-mêmes la vision purement positive de l’identité de genre que véhicule l’État peut nous mener à une compréhension simpliste de (l’hétéro-)sexisme et à défendre les projets de l’État contre les réactionnaires, alors que nous devrions les attaquer à notre façon.
Abonnés Vidéotron: panne majeure possiblement causée
par du vandalisme à Québec
Journal du Québec/Le Soleil, 1er septembre 2023
Une panne majeure frappe de nombreux abonnés de Vidéotron [géant canadien des télécommunications, fournisseur d’internet, téléphonie et télévision par fibre optique] depuis vendredi matin à Québec. Celle-ci aurait possiblement été causée par du vandalisme.
Le bris de fibre optique a entraîné une interruption des services de télécommunications chez certains clients dans les secteurs Beauport, Charlesbourg, Courville, Lebourgneuf, Limoilou, Montmorency ainsi que Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans. Les services temporairement interrompus sont Internet, Helix Télé, illico Télé et la téléphonie résidentielle.
«Notre équipe sur le terrain a pu constater que des câbles de fibre optique avaient été sectionnés et les circonstances nous portent à croire qu’il s’agirait d’un acte de vandalisme », a confirmé par écrit un porte-parole. Un signalement a d’ailleurs été effectué au Service de police de la Ville de Québec selon ce que rapporte la porte-parole, Marie-Pier Rivard.
Une future station du REM visée par un incendie criminel
La Presse (Canada), 8 août 2023 -extrait
La voie d’une future station du Réseau express métropolitain (REM) a été victime d’un incendie criminel, tôt mardi matin, dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. La police de Montréal a ouvert une enquête. Les dommages seraient évalués à quelques centaines de milliers de dollars.
Peu avant 1 h, mardi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) rapporte avoir été appelé à se rendre à la gare Canora, dans le quartier Glenmount. C’est un témoin qui aurait signalé le brasier à la police, l’ayant aperçu depuis la passerelle piétonnière au-dessus de la station.
Anciennement utilisée par les trains de banlieue, la gare est située au 7300, chemin Canora et est actuellement en construction pour être bientôt intégrée au REM. La station doit en théorie être inaugurée en 2024, au moment de la livraison prévue des tronçons du REM dans le nord, le centre et l’ouest de l’île. Lire la suite
Des véhicules du SPVM vandalisés
Journal de Montréal/Radio canada, 9-10 mars 2023 (extraits)
Dix-huit voitures de police ont eu les pneus crevés par un ou des malfaiteurs tard dans la soirée de mercredi, à Montréal. C’est un policier qui a remarqué un premier véhicule vandalisé en arrivant au travail un peu avant 23 h.
Il arrivait dans un poste de police du SPVM, sur la rue Hochelaga, qui accueille les policiers des groupes Éclipse et ARRÊT, qui font respectivement la lutte aux gangs de rue et à la violence armée en sol montréalais.En jetant un coup d’œil dans le terrain de stationnement, le policier a remarqué que les pneus de 12 autopatrouilles supplémentaires avaient été crevés, vraisemblablement à l’aide d’un couteau.
Enfin, d’autres voitures de police présentant le même type de dommages ont été retrouvées dans le terrain de stationnement du poste de quartier 22, sur l’avenue Papineau (3), et du poste de quartier 38, sur la rue Rachel (2). Au total, ce sont 18 autopatrouilles qui ont été vandalisées pour une raison encore inconnue. Personne ne semble avoir revendiqué cette vague de méfaits. Lire la suite
Au cours des derniers mois, plusieurs sections du pipeline Coastal Gaslink ont été vandalisées. Financièrement, les conséquences de chaque acte étaient mineures : quelques trous dans le gazoduc ici, quelques soudures corrodées là, du béton endommagé ici. Notre objectif était de contribuer aux petits retards d’un projet dont le budget était déjà largement dépassé.
Nous avons percé des trous de moins d’un centimètre de large dans une section de tuyau qui n’avait pas encore été abaissée dans la tranchée. Nous avons recouvert les trous d’un film en fibre de verre, qui empêche temporairement les fuites des tuyaux, mais ce bandage ne durera que quelques mois. Nous savons que les sections soudées des tuyaux enterrés sont évaluées avant d’être abaissés dans la tranchée. Une fois la tranchée remblayée, ils sont testés sous pression. Les trous ont été scellés dans l’espoir qu’ils passent le premier test de pression, mais ils devront être excavés et réparés avant que la canalisation ne soit achevée. Cela s’est produit durant la dernière semaine d’octobre sur la section 8 du pipeline, entre les kilomètres 610 et 613. Lire la suite
Les autorités canadiennes enquêtent sur l’incendie de deux églises au Nunavut
Radio Canada, 10 janvier 2023
Deux incendies distincts ont endommagé deux églises à Kinngait, au Nunavut, en l’espace de quelques jours. Une enquête est en cours.
Le premier incendie, à l’église Living Water, a été signalé à la police le vendredi 6 janvier, vers 6 h. Le feu a été éteint par le service d’incendie de Kinngait, et la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) a confirmé que le bâtiment avait subi des dommages. Le deuxième incendie a été signalé lundi 9 janvier matin à l’Église anglicane St. John. La GRC de Kinngait a reçu un appel à 6 h 53. Les pompiers ont maîtrisé le feu, mais le bâtiment a également été endommagé.