Des véhicules du SPVM vandalisés
Journal de Montréal/Radio canada, 9-10 mars 2023 (extraits)
Dix-huit voitures de police ont eu les pneus crevés par un ou des malfaiteurs tard dans la soirée de mercredi, à Montréal. C’est un policier qui a remarqué un premier véhicule vandalisé en arrivant au travail un peu avant 23 h.
Il arrivait dans un poste de police du SPVM, sur la rue Hochelaga, qui accueille les policiers des groupes Éclipse et ARRÊT, qui font respectivement la lutte aux gangs de rue et à la violence armée en sol montréalais.En jetant un coup d’œil dans le terrain de stationnement, le policier a remarqué que les pneus de 12 autopatrouilles supplémentaires avaient été crevés, vraisemblablement à l’aide d’un couteau.
Enfin, d’autres voitures de police présentant le même type de dommages ont été retrouvées dans le terrain de stationnement du poste de quartier 22, sur l’avenue Papineau (3), et du poste de quartier 38, sur la rue Rachel (2). Au total, ce sont 18 autopatrouilles qui ont été vandalisées pour une raison encore inconnue. Personne ne semble avoir revendiqué cette vague de méfaits.
Cette série de méfaits est survenue une semaine jour pour jour avant la tenue de la manifestation annuelle contre la brutalité policière, qui donne lieu chaque année à des affrontements entre manifestants et policiers.
Les véhicules sont temporairement retirés de la flotte du SPVM , afin d’être réparés. Pour éviter que d’autres véhicules ne soient endommagés, la surveillance a été augmentée dans tous les stationnements de la police de Montréal.
« De plus, l’enquête sur ces méfaits a été priorisée et tous les effectifs requis ont été déployés afin que nous puissions appréhender le ou les responsables«
, a ajouté le directeur adjoint par intérim, Jean-Michel Sylvestre, à la tête de la direction de la gendarmerie.
Ce n’est pas la première fois que des voitures-patrouilles du SPVM sont prises pour cibles. Par exemple, sept véhicules de police avaient été incendiés en juillet 2020. Selon nos informations, les enquêteurs du SPVM soupçonneraient davantage des militants anti-police que des membres du crime organisé derrière les récents événements.