Il n’y a pas qu’en France ou au Royaume-Uni que la vague d‘incendies d’antennes-relais fait rage, puisque les Pays-Bas ou l’Italie sont régulièrement touchés, mais aussi l’Allemagne. Dans la région du Bade-Wurtemberg par exemple, juste de l’autre côté du Rhin vers Baden-Baden, deux sabotages incendiaires récents viennent de se produire.
Le premier vendredi 20 novembre, à Gaggenau-Selbach, a détruit les câbles d’une antenne-relais de Vodafone et O2. Les pompiers appelés par un voisin sont arrivés vers 3h30, constatant non seulement que le toit (en bois, bien que les murs soient de béton) du local technique était en train de brûler, mais surtout que les câbles qui en sortaient avaient déjà fondu depuis un moment, mettant cette station-émettrice hors service pour un coût estimé à 80 000 euros minimum.
La seconde s’est produite une semaine plus tard quelques kilomètres plus au sud, à Freistett au soir du samedi 5 décembre sur le terrain de sport de Rheinau. Là, c’est un chauffeur-routier qui a aperçu l’immense mât de téléphonie de Vodafone en flammes vers minuit, avant de prévenir les autorités. Les pompiers ont pu éteindre l’incendie, mais le feu avait déjà bien rempli son office en coupant la chique de cette antenne. Comme dans le cas précédent, la presse locale parle d’incendies volontaires tout en se gardant bien, à l’inverse de ses homologues européens, d’évoquer la piste de trop commodes « complotistes anti 5G ».
Peut-être les raides autorités germaniques ont-elles compris qu’il existe un paquet de raisons variées pour s’en prendre à ces structures de la domination et combattre le virus technologique par le feu. Au suivant !
[synthèse de la presse locale allemande (Badisches Tagblatt), 8 décembre 2020]