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Contes (Nice) : les gendarmes en planque et la cellule Oracle [re-mis à jour]

Indymedia Nantes, 19 juin 2020

A l’occasion de l’arrestation dans la nuit du 16 au 17 juin à Contes (Alpes-Maritimes) de deux hommes soupçonnés d’avoir voulu attaquer une antenne de Free, quelques infos supplémentaires sont sorties sur la cellule Oracle de la gendarmerie.

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La bleusaille gamberge

Indymedia nantes, 2 juin 2020

La bleusaille gamberge
Quelques notes à propos des récentes attaques d’antennes

Beaucoup l’auront remarqué, mais la période de confinement de 53 jours n’a pas seulement été marquée de notre côté de la guerre sociale par un auto-enfermement ou par des distributions de masques et de barquettes de nourriture, mais également par une offensive incendiaire contre de nombreuses cibles de la domination : de fourgons de la pénitentiaire à des véhicules de bailleur social, de ceux de constructeurs de prison à ceux de collabos de la machine à expulser, de transformateurs électriques à de gros câbles en fibre optique, de voitures d’élus à des mâts de vidéosurveillance, de voitures de la flicaille à des pylônes d’antennes-relais. Si la conflictualité générale, diffuse et anonyme n’a donc pas manqué, dans les quartiers comme dans les rues et les chemins de campagne déserts, c’est pourtant à propos des moyens de télécommunication qu’est plus que jamais revenue la petite ritournelle sur l’ «ultra-gauche» dans la sale bouche des porte-parole du pouvoir.

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Cellule Oracle et sabotages d’antennes

En Europe, l’ultragauche s’attaque aux antennes-relais
Journal du Dimanche, 1er juin 2020

Oracle : c’est le nom que la gendarmerie a choisi pour baptiser sa nouvelle cellule d’enquête. Pour la direction générale, le sujet est jugé très sensible. Tout juste accepte-t-on de confirmer son existence, très récente, et sa mission, superviser l’ensemble des enquêtes ouvertes concernant la mouvance d’extrême gauche : incendies de casernes ou de voitures de gendarmerie (Meylan, Limoges, etc.), de véhicules Enedis (cinq ont encore été brûlés samedi dernier à Bouguenais, en Loire-Atlantique) et bien sûr d’antennes-relais ; celle qui était visée, le week-end dernier, surplombait le cimetière d’Azille, dans l’Aude.
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A chacun son péché mignon

En période de confinement, certains n’ont plus grand chose à se mettre sous la dent. Ceci en raison notamment de la fermeture de nombreux commerces de bouche. Mais pour satisfaire leur appétit féroce, nos amis rongeurs, qui sont dotés d’un odorat des plus développés parmi les espèces qui peuplent la planète, ont trouvé un met tout aussi succulent et abondant.
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Le bel art du sabotage

Entre les idiots de la toile qui ne voient le capitalisme et l’État que sous forme de grandes figures médiatiques ou d’intérêts obscurs qui dirigeraient le monde, et les imbéciles heureux du mouvement rrrévolutionnaire incapables de saisir qu’un rapport social s’incarne aussi dans des hommes et des structures de la domination au coin de la rue, on assiste à un véritable concours de brassage de vent. Les premiers s’inventent de grands vilains expiatoires, si possible les plus éloignés et caricaturaux possibles, quand les seconds conscientisent sur les besoins primaires ou documentent les moindres recoins complexes de la misère et de l’oppression du moment.
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Aucune normalité

« Du jamais-vu en vingt ans », a déclaré mercredi 6 mai un haut dirigeant d’une compagnie de téléphonie française. A quoi faisait-il référence ? A la panique nationale qui se déchaîne en cette période de pandémie, aux profits que son entreprise tirera grâce au confinement qui contraint des millions d’usagers à rester coller devant des dispositifs électroniques depuis des semaines, à l’effondrement du niveau de pollution de l’air lié à la quarantaine… ? Non, il faisait référence à toute autre chose : au sabotage qui s’était produit le jour précédent en Île-de-France, la région où se trouve la capitale du pays avec ses ministères politiques et ses sièges de centres financiers et économiques. Un sabotage défini comme « intentionnel à grande échelle », qui s’est en plus produit 48 heures après qu’un journal parisien ait lancé l’alerte publique sur la « reprise de l’action directe » à travers tout l’hexagone contre les (infra)structures de la domination.

La mesure de confinement décrétée le 17 mars dernier par le gouvernement français pour endiguer la pandémie n’a en effet pas permis de stopper l’offensive – d’usure pourrait-on dire – qui se poursuit depuis des années contre le pouvoir sur tout le territoire. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, des centaines d’attaques ont eu lieu ces dernières années non seulement contre des casernes, des banques et des entreprises, mais aussi et surtout contre les moyens techniques qui permettent le fonctionnement normal de ce monde : pylônes, relais, parcs éoliens, antennes, centrales électriques et transformateurs de tous types… Des actions simples, à la portée de tous les enragés, menées avec les moyens les plus disparates, et justement pour cela tenues à l’écart des feux des projecteurs nationaux afin de neutraliser leur mauvais exemple, en les reléguant à de négligeables faits divers locaux. Ainsi, pendant que tout un chacun écoutait (tremblant ou réjoui) le bruit sourd des vitrines brisées qui tombaient dans les centre-villes au cours des grandes manifestations hebdomadaires, presque personne n’entendait croître jour après jour la forêt obscure de la révolte anonyme. Snobées par les aspirants stratèges des mouvements sociaux qui ont besoin de consensus, les actions directes n’ont été soutenues et amplifiées que par ceux qui ne font pas d’investissements pas sur la colère.

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La promesse du feu

La petite ville de 9000 habitants de Vauclin, située dans les Antilles sur la côte atlantique de la Martinique, présente depuis un mois quelques particularités qu’il serait bien dommage d’ignorer. Par exemple, quand on tire son propre nom de celui d’un colon – le comte de Vauquelin qui a débarqué à partir de 1720 pour faire fortune sur des plantations de canne à sucre et de tabac exploitées avec le sang et la sueur des esclaves–, de garder en mémoire ce que Progrès veut dire.

Avec la pandémie de covid-19, les colonies françaises subissent un traitement spécial, puisqu’elles sont quasi toutes placées sous couvre-feu permanent, et que les troupes militaires de l’opération Résilience ont vite été dépêchées sur place, pour empêcher là comme ailleurs d’éventuels pillages et protéger les infrastructures critiques. La Martinique n’y a pas échappé, avec l’obligation de rester chez soi entre 20h et 5h depuis le 1er avril, et l’arrivée le 19 avril du porte-hélicoptères amphibie Dixmude en provenance de Toulon, notamment chargé d’un hélicoptère de la gendarmerie et de deux autres Puma de l’armée de Terre. De la même façon que les flics et les pandores sont d’importants vecteurs de contamination du covid-19 parmi la population, notamment celle des réfractaires au confinement, les militaires ne sont pas en reste, comme le montrent les plus de mille marins à bord du porte-avion Charles de Gaulle testés positifs. Les assassins en uniforme du Dixmude qui avaient goûté aux charmes du Yémen lors de l’opération anti-piraterie dans l’Océan indien ou à ceux maliens lors de l’intervention française Serval, ne pourront donc certainement qu’admirer de loin le sommet du Mont Vauclin, culminant à un peu plus de 500 mètres.
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2017 : A quoi sert l’énergie ?

« Ils protestent contre l’énergie qui passe devant leur maison, mais ils la veulent bien chez eux ! » s’époumone ces jours-ci un philistin national-populaire face à ce qui est en train de secouer un petit village des Pouilles et de s’amplifier dans le reste de la région. Les affrontements entre forces de l’ordre et opposants se déroulent devant le site qui accueillera le chantier du Tap (Trans-Adriatic Pipeline), un gazoduc de 3000 kilomètres qui partira d’Azerbaïdjan jusqu’en Turquie (Tanap: Trans-Anatolian Natural Gas Pipeline), avant de passer en Grèce et en Albanie, de traverser la mer adriatique et d’accoster sur le littoral de Lecce. Dans cette lutte où il n’est pas toujours facile de comprendre où finit la raison et où commence le prétexte, le Salento n’est pas tout seul.

Standing Rock, par exemple, est une réserve indienne dans le Dakota du Nord, aux Etats-Unis. Hythe en revanche, est un petit village de moins de mille âmes, perdu au nord de l’Alberta, au Canada. Si on quitte le nouveau continent pour se déplacer en Europe, on tombe en Allemagne sur Niederzier, une commune de 15 000 habitants en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. En France aussi, nous viennent en tête plusieurs endroits, comme la Haute-Durance, dans les Hautes-Alpes, à la frontière avec le Piémont. Ou encore de petits bourgs en Bourgogne, en Haute-Vienne, dans la Loire, ou encore non loin de Paris. Tandis qu’en Finlande on pourrait citer Pyhäjoki ou le golfe de Botnie. Quel est le fil noir qui réunit tous ces points géographiques ? Pas seulement le fait que là aussi soient en construction – ou déjà en activité depuis des années, comme dans le cas allemand – des installations pour exploiter des ressources énergétiques, mais que ces projets voulus et imposés d’en haut rencontrent de fortes résistances d’en bas, avec des formes de lutte qui sortent souvent de l’étroitesse du légalisme pour déboucher sur une révolte ouverte (passant de la tristesse des pétitions à l’ivresse du sabotage). Pourtant, en tant que synonyme de force qui permet à la vie de se manifester, l’énergie ne court quasi pas le risque d’être remise en question. Tous la réclament, parce que personne n’aime la faiblesse, l’immobilisme, la paralysie (qui accompagnent le manque d’énergie). Ceci fait que l’accumulation d’énergie, l’extraction et l’exploitation de ses sources soit universellement perçu comme une évidence, toujours positive et donc bienvenue. On peut critiquer le recours à une source d’énergie particulière, jugée empoisonnante et dangereuse – comme celle atomique – mais pas le besoin en soi d’énergie. Ceci explique pourquoi d’un côté beaucoup d’opposants tendent plus à critiquer l’arrogance décisionnelle et les choix techniques portés par les différents projets énergétiques plutôt que leur objectif, et d’un autre côté que les concepteurs de ces projets affichent une sacrée stupeur chaque fois qu’on ose entraver ce qui à leurs yeux représente plus ou moins la continuation de la vie sur terre.

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2009 : Multiplication des « auto-réductions » ?

Multiplication des « auto-réductions » ?

Il y a eu les « Robins des Bois » grecs de Thessalonique qui pillaient des supermarchés et en faisaient des banquets de quartier. Il y a eu aussi les pic-nic du NPA pour faire un peu d’agitation électorale « contre la vie chère ». Et puis, dans cet air du temps contestataire, sont réapparues les « auto-réductions ». Mais ne jouons pas sur les mots : ce terme, emprunté au mouvement autonome des années 70, signifie de puis longtemps – dans le néolangage « militant » contemporain – un transfert collectif de marchandises vers la sortie du magasin sans les payer.

Depuis décembre [2008], et plus encore avec mouvement étudiant qui se traîne depuis trois mois derrière les profs et les chercheurs, ces formes d’action ont refait surface. Sous un même vocable se cachent pourtant des pratiques bien différentes : l’exhibition de sa misère de « précaire » avec journaleux embarqués et accord de la direction (Monoprix, Paris) n’est pas si éloignée des crétins assis en train de crier « non-violence » pendant que d’autres négocient pour laisser au directeur le choix des produits à fourguer discrètement à l’arrière du magasin (Carrefour, Grenoble). Mais ces deux formes sont bien différentes de celle de la bande d’inconnus masqués qui sont allés briser les vitrines et se servir pendant une manif nocturne (Monoprix, Nantes) ou des centaines de sacs de bouffe, portables et accessoires informatiques sortis en force suivi d’un bref assaut du commissariat du quartier (Carrefour Market de Villejean, Rennes).
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La solitude du coureur de fond

« Puissance et vitesse font de lui un athlète particulier. Son truc, ce sont les courses courtes et toniques »
Une journaliste

R. H. a 33 ans et vit à Sélestat, une petite bourgade du Bas-Rhin comme les autres, avec ses maisons trop kitsch à colombage, ses nids de cigogne et son folklore désuet. C’est un amateur de course à pied de bon niveau qui a régulièrement les honneurs de la presse régionale pour ses performances en Alsace et dans les Vosges sur le 5 et le 10km. Totalement inconnu des services de police au point de passer pour un « monsieur tout le monde », il connaît surtout parfaitement tous les petits sentiers viticoles enchanteurs de sa région, qu’il parcourt jusqu’à dix fois par semaine pour s’entraîner la veille des courses amateurs qu’il affectionne.
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2019 : Compte-rendu du procès de Claudio Lavazza pour braquage

Compte-rendu du procès de l’anarchiste Claudio Lavazza pour le braquage de la Banque de France à Saint-Nazaire en 1986
(4-8 novembre 2019, Paris)

Dans les années soixante-dix, Claudio Lavazza, rebelle, anarchiste, braqueur et gentleman, a participé à la lutte révolutionnaire contre l’État et le Capital en Italie, les armes à la main. Contrairement aux fossoyeurs de la subversion de ces années-là, il n’a pas troqué le désir de tout bouleverser pour une petite carrière politique, il ne s’est pas résigné, et n’a pas non plus cherché à se mettre à l’abri dans d’autres États en mesure de lui accorder une liberté contrôlée. Non, il a continué à lutter, contre vents et marées.

En 1996, après 16 années de cavale lors desquelles il n’a jamais renoncé à sa cohérence d’anarchiste, ni à la joie de vivre en homme libre, il est arrêté en Espagne après un braquage de banque au cours duquel deux policières sont abattues. Claudio est alors enfermé dans les modules spéciaux FIES, et depuis ces lieux mortifères, il continue son combat avec fermeté et persévérance.

Après avoir purgé 23 ans dans les geôles espagnoles, il est extradé en France en juillet 2018 pour y être jugé dans l’affaire du braquage de la Banque Nationale de France de Saint-Nazaire, survenu en 1986. Par le passé, les juges français l’avaient déjà condamné par contumace à 30 ans pour ce braquage.

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Cellnex, le roi trop méconnu des pylônes de télécommunication

Avis aux amateurs, les antennes de téléphonie mobile ne sont pas seulement à détruire, elles sont aussi à vendre ! Et c’est même du gros business.

En 2018, Altice s’est séparée de ses 10 200 antennes SFR pour 2,5 milliards d’euros, en les revendant au consortium Hivory, qu’elle possède avec le fonds d’investissement américain KKR. En échange, SFR s’est engagé à relouer à Hivory ces antennes auparavant possédées en propre pendant vingt ans. Le bien connu TDF [1], qui possède les plus beaux emplacements du pays de par sa gestion initiale des relais de radio et de télévision herziennes, cherche également depuis 2019 à vendre ses 13.900 pylônes estimés à 3,5 milliards d’euros, tandis qu’Iliad (Free) vient de réussir en mai de cette année à fourguer les siens, pas moins de 10 700 antennes de téléphonie mobile situées en France, Italie et Suisse, contre 2,7 milliards d’euros à une entreprise espagnole trop peu connue, Cellnex.
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Contributions anarchistes à propos du mouvement des gilets jaunes

Recueil de textes anarchistes à propos du mouvement des gilets jaunes, 24 p., août 2019

Extrait :

…Un tel mouvement de révolte pour le moins inédit dans le contexte français a bien entendu provoqué au départ l’hostilité des idéologues de tout poil, aussi bien du côté des marxistes que des anarchistes. Pour les premiers, le fait que les gilets jaunes ne se posent pas socialement à partir du travail, c’est-à-dire de leur place dans les rapports de production, mais aient entamé une timide critique de leur l’existant à partir de la sphère de la reproduction (les conditions de survie qui ont été résumées par « les fins de mois difficiles ») ne pouvait qu’heurter leur vision économiciste. Si on rajoute à cela que selon leur grille de lecture de dinosaures ce mouvement a débuté avec une dimension « interclassiste » en appelant tout le monde à le rejoindre (petits patrons, autoentrepreneurs, artisans et commerçants inclus, au nom de la lutte « des petits contre les gros »), il va de soi que beaucoup d’entre eux sont longtemps restés imperméables à ce qui se passait. Du côté anarchistes, si on met à part les compagnons pour lesquels la question révolutionnaire ou insurrectionnelle est de peu d’importance, c’est notamment la revendication initiale sur les carburants et la présence de l’extrême-droite dans les manifestations qui a servi de repoussoir. Le symbole de sa présence, ou plus généralement de minorités nationalistes et réactionnaires, étant bien entendu pour eux ces drapeaux français brandis au vent et ces Marseillaise entonnées plus que de coutume.
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Squamish (Canada) : saboter l’industrie du tourisme

SansAttendre, 24 août 2019

La ville de Squamish (Canada), est située au nord de Vancouver. Une de ses fières attractions destinée aux touristes de la province de Colombie-Britannique est un téléphérique nommé Sea to Sky, construit par un entrepreneur entre les chutes Shannon et le col qui mène au mont Habrich situé à 820 mètres au-dessus du niveau de la mer, après avoir traversé un parc naturel. Selon ses riches promoteurs avides d’exploiter la moindre parcelle de montagne encore intacte, ce périphérique peut « transporter jusqu’à 240 personnes à la fois et offre une vue spectaculaire de la baie de Howe, sur la côte pacifique canadienne ». Ou plutôt « était » une de ses attractions, devrait-on dire par souci de précision, puisque la trentaine de cabines se sont lamentablement écrasées puis brisées au sol la nuit de samedi 10 août 2019, suite au sabotage de leur câble porteur de 2 km de long vers 4h du matin. Les dégâts sont estimés à plusieurs millions de dollars, sans compter l’importante perte de revenus causée par la fermeture prolongée du téléphérique.
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2019 : Quelques notes sur « La poussière, la pourriture et le mouvement »

Quelques notes sur « La poussière, la pourriture et le mouvement. Contribution aux débats sur la question révolutionnaire et quelques mots sur le « nihilisme » » (Ravage éditions, avril 2019)

Distribuer bons et mauvais points aux communistes, aux nihilistes et aux anarchistes contemporains avec pour prétexte trois vieux articles signés Le Rétif, alias Viktor Kibaltchitch alias Victor Serge, voilà comment se traduisent les obsessions du compilateur de la brochure La poussière, la pourriture et le mouvement [récemment] parue chez Ravage. Quant à la volonté de dépoussiérer un des plus vils exemples historiques de cheminement de l’anarchisme vers le communisme, de l’individualisme vers le bolchévisme (puis le trotskisme), cela touche certainement à une dimension introspective qu’on se gardera bien d’explorer. Mais pourquoi pas, après tout, si on apprécie les contorsionnistes de la politique.

Cliquer sur l’image pour ouvrir le pdf

Par contre, reconnaissons-le, c’est une sacrée trouvaille que de prôner dans une longue introduction laborieuse (plus de la moitié de la brochure) truffée de notes de bas de page autoréférentielles l’exact contraire des textes du Rétif ! A ce compte là, on peut à peu près publier tout et n’importe quoi, et c’est bien sûr l’inénarrable Aviv Etrebilal qui s’y colle…

(La suite dans le 4 pages en pdf ci-contre)

[Trouvé sur Sans attendre, 25 avril 2019]