Archives par mot-clé : Nancy

Nancy (Lorraine) : dix jours après la visite de la préfète…

Nancy. Haut-du-Lièvre : le poste de police encore pris pour cible
Est Républicain, 21-22 février 2024 (extrait)

Attaqué à coups de projectiles et d’engins incendiaires lors des émeutes en juin dernier, consécutives à la mort du jeune Nahel à Nanterre, le poste de police du quartier Haut-du-Lièvre, à Nancy a reçu la visite de la préfète et du maire de Nancy , le 8 février, à l’occasion de sa réouverture.

Si les plaies ont été effacées, force a été de constater que le poste doit encore être davantage sécurisé. Véritable talon d’Achille du poste de police, c’est précisément là où les volets métalliques sont inexistants que mardi 20 février, vers 20 h, la vitre d’une fenêtre a été enfoncée à coups de pavé. Sous les coups, la vitre anti-effraction s’est étoilée et la baie s’est entrouverte. Fort heureusement, aucun objet incendiaire n’a été projeté à l’intérieur des bureaux. Lire la suite

Nancy : Boris recondamné en appel pour l’incendie de deux antennes-relais



Le 25 septembre 2023, la Cour d’appel de Nancy a rejugé le compagnon anarchiste Boris, pour avoir incendié l’antenne-relais des quatre opérateurs télécoms, ainsi que celle des flics et des gendarmes, en avril 2020 sur le Mont Poupet (Jura).

Suite à cette attaque qui avait mobilisé en plein confinement des techniciens du ministère de l’Intérieur jusqu’au fin fond du Jura pour tenter de rétablir au plus vite leurs communications, de l’ADN du compagnon avait été retrouvé sur place. Après des mois d’écoutes et de filatures menées notamment par le Groupe Anti-Terroriste (GAT) de Dijon et des membres du GIGN venus spécialement de Versailles, et ce dans le cadre d’une enquête confiée à la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, Boris avait été arrêté à Besançon le 22 septembre 2020. Incarcéré en préventive à la prison de Nancy-Maxéville, il sera condamné en première instance le 19 mai 2021 à 4 ans de prison, dont deux ans assortis d’un sursis probatoire de deux ans (obligation de travailler, de rembourser les parties civiles et interdiction de porter une arme). Jugé sans avocat et dans un tribunal gardé par des CRS pour en interdire l’accès à l’ensemble des compagnon.nes solidaires présents sur place (au prétexte des restrictions liées au covid-19), Boris fera appel les jours suivants. Il sortira également une lettre publique de derrière les barreaux en juin, dans laquelle il défendra les raisons de cette double attaque.

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Nancy (Meurthe et Moselle) : le constructeur de taules Colas à coups de masse

[Nancy] Attaque contre la construction d’une prison
près de Lille

Indymedia Lille, 15 février 2023

Pour enfermer toujours plus, l’Etat s’est lancé dans la construction de 15 000 nouvelles cellules, réparties dans plus d’une trentaine de nouvelles taules un peu partout sur le territoire. Parmi ces projets, on peut parler du projet de nouvelle prison de Loos, près de Lille. Après avoir servi un temps de terrain d’urbex, puis comme terrain d’entraînement des ERIS, les ruines de l’ancienne prison de Loos, détruite en 2016-2017 (après fermeture en 2011 pour vétusteté), servent de base à une nouvelle prison du Plan Prison du gouvernement… en 2016. Malgré un léger retard dans les plans de l’APIJ (organe de l’Etat en charge de la construction des taules et des tribunaux), dû à la découverte des fondations d’une abbaye sous la prison lors de fouilles archéologiques (quand un lieu d’enfermement en cache un autre…), le chantier du nouveau centre pénitentiaire de Loos pourrait bientôt commencer, pour la construction d’une nouvelle taule de 840 places dont 120 en structure d’accompagnement vers la sortie (SAS).

Parmi les entreprises qui se font du blé sur la construction de cette prison, on trouve l’entreprise Colas Grand Est. En sachant ça, dans la nuit du 12 au 13 février, on est parti.es fracasser la vitrine du siège de Colas, boulevard de la Mothe à Nancy, et on y a laissé quelques tags pour signifier la raison de notre venue : « feu aux prisons / ni à Loos ni ailleurs ! » ; « COLAS = COLLABO » ; « crève la taule » et quelques A cerclés.
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Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le plus beau des poèmes… la liberté

Un détenu en permission s’évade de l’Opéra
Est Républicain, 2 mai 2022 (extrait)

Un jeune détenu de Nancy, qui bénéficiait d’une permission pour participer à un spectacle à l’Opéra, n’a pas pu résister à l’appel de la liberté à l’issue de la représentation. Il s’est enfui en courant et n’a pas réintégré la prison. L’homme qui n’est pas considéré comme dangereux, était pourtant bientôt libérable.

L’affaire sort tellement de l’ordinaire qu’elle pourrait servir de scénario à un film.  Tout part d’un spectacle musical, « Le Fou d’Amour », qui a été créé afin de permettre à des habitants et des écoliers du quartier sensible du Haut-du-Lièvre à Nancy de monter sur la scène de l’Opéra.

Dix musiciens de l’orchestre symphonique les ont accompagnés lors d’une unique représentation donnée ce vendredi, en début de soirée, devant une salle comble. Un détenu de 22 ans de la maison d’arrêt de Nancy a également participé au spectacle. Il avait obtenu une autorisation de sortie spéciale d’un juge d’application des peines pour la durée de la représentation. Une intervenante d’une association culturelle l’a pris en charge à sa sortie de prison et l’a accompagné jusqu’à l’Opéra

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Nancy (Meurthe-et-Moselle) : petite visite à la librairie des fachos

Des militants anti-Bure [sic] accusés d’avoir agressé le gérant d’une librairie à Nancy
Lorraine actu/ici-c-nancy, 21 septembre 2021 (extrait)

La matinée s’achève ce mardi 21 septembre 2021 lorsque des militants anti-Bure [sic], qui assistaient à un procès à la Cour d’Appel de Nancy, passent devant la librairie « Les deux cités », qualifiée « d’extrême droite ».

Alexis Forget, l’un des deux gérants de l’établissement qui est occupé avec des clients, entend alors des cris en provenance de la rue : « J’étais avec deux clients lorsque les militants, une trentaine environ, sont arrivés devant la librairie. Ils ont commencé à crier « il faut tout brûler, tout cramer », « nazis », « fachos ». Puis, certains se sont mis à donner des coups dans la vitre » Selon le gérant Alexis Forget, un individu est parvenu à rentrer dans la boutique avec à la clé un vol de portable [placé sur le comptoir] et une vingtaine de livres dégradés « qui sont désormais invendables », qui regrette également le vol d’un présentoir.

Alexis Forget a décidé de déposer plainte. Il s’agit de la cinquième, en plus d’une main courante, en à peine onze mois. Une situation que lui et Sylvain Durain, co-fondateur de la librairie, déplorent ouvertement. La police de Nancy a confirmé à Lorraine Actu qu’un incident nécessitant la venue des forces de l’ordre était effectivement survenu après le passage de militants devant la librairie. Une enquête a été ouverte.

Nancy (Meurthe-et-Moselle) : sabotage d’une antenne 5G

Ni nuke ni 5G !
La Bogue, 26 août 2021

Dans les hauteurs de la périphérie de Nancy, ce 18 août, une antenne 5G a brûlé. Ni nuke ni 5G ! a été tagué sur un mur de l’enceinte qui en protégeait l’accès.

Une réponse parmi d’autres contre l’obstination du gouvernement à passer en force son projet de numérisation du monde. Cette année sera aussi déterminante pour le projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, qui lui aussi s’impose malgré l’opposition locale et plus vaste qui se maintient depuis des années. Le nucléaire et la 5G sont les piliers d’une industrie mortifère.

Solidarité à toutes les personnes inculpées suite à ces combats !

Des joggeurs et joggeuses illuminées

Boris hospitalisé : appel à l’action et à la solidarité

Indymedia Lille, 25 août 2021

Depuis le samedi 7 août 2021 au matin, notre ami et compagnon Boris est plongé dans un coma artificiel au service des grands brûlés du Grand Est à Metz, suite à un incendie dans sa cellule. Son pronostic vital est engagé, ses voies respiratoires étant hautement intoxiquées par la fumée et la suie. Dès que son état de santé le permettra, une première opération de greffe de peau sera effectuée.

Dès lors, Antony Speciale, journaleux de Lorraine Actu s’empresse de reprendre la version des faits délivrée par Fadila Doukhi, la déléguée régionale du syndicat pénitentiaire Force Ouvrière. Priorité aux charognards de la presse oblige, la prison ne prendra la peine d’avertir la famille que tard dans la journée, bien après la publication dans les colonnes des faits divers. Non sans surprise, les matons y sont félicités de leur réactivité face à cet évènement directement produit par un an d’enfermement.
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Nancy/Metz (Lorraine) : Boris dans le coma

Indymedia Lille, 8 août 2021

Notre compagnon Boris, incarcéré à la taule de Nancy-Maxéville depuis septembre 2020 pour l’incendie de deux antennes-relais dans le Jura pendant le confinement, est actuellement plongé en coma artificiel au service des grands brûlés de l’hôpital de Metz. Le feu aurait pris vers 6h30 dans la cellule [où il était placé seul en détention] samedi 7 août.

La seule certitude est que la prison est un système de torture institutionnalisée, et que l’État – de la police à la justice jusqu’à la prison –, est directement responsable de cette situation.

Que la tristesse se transforme en rage contre toute autorité…

Des ami-e-s, complices et compagnon-ne-s de Boris,
8 août 2021

Nancy : quelques infos sur la situation de Boris et procès en appel

Nancy/Besak : quelques infos sur la situation de Boris
Indymedia Nantes, 7 juillet 2021

Le 10 avril 2020 pendant le premier confinement, le compagnon anarchiste Boris a incendié dans le Jura deux antennes de téléphonie mobile des quatre opérateurs télécoms, hébergeant aussi les communications de la police et de la gendarmerie. Comme il l’a lui-même expliqué depuis la prison où il est maintenant incarcéré depuis dix mois : « L’heure est à l’accélération des flux et des données, à la connectivité des objets du quotidien pour contrôler, écouter, tracer, et espionner toujours plus, rendre l’être humain sans cesse plus esclave de la machine. C’est tout cela que la domination appelle « progrès », « civilisation ». En réalité, ce projet de société a tout de dystopique. Face à ce quadrillage du numérique, il n’y a pas 36000 solutions. Il me semble nécessaire de dépasser le stade de la critique et d’agir ici et maintenant, en reliant les idées aux actes (…). Je fais partie de celles et ceux qui, au premier retentissement de l’ordre étatique et sanitaire, ont refusé de s’enfermer chez elle/eux et sont sorti-e-s pour s’attaquer directement à un des piliers de la domination » (Pourquoi j’ai cramé les deux antennes du Mont Poupet, juin 2021).

Incarcéré depuis septembre 2020 à la prison de Nancy-Maxéville après des mois d’enquête et sur la base d’un ADN retrouvé sur place, Boris est passé en procès le 19 mai dernier dans cette ville. Jugé à quasi huis clos, sans son avocate qui avait demandé un report et sans les compagnons solidaires interdits de tribunal au prétexte des normes covid, les ordures en toge l’ont condamné à 4 ans de prison, dont 2 fermes, plus une centaine de milliers d’euros de dommages et intérêts. Il a immédiatement fait appel de ce jugement, dont la date vient de tomber.

Boris repassera donc en procès devant la Cour d’appel de Nancy le 20 septembre 2021 à 14h, et chacun peut d’ores et déjà continuer à lui exprimer sa solidarité, de la manière chaleureuse qu’il estimera la plus adéquate…
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Une lettre de Boris depuis la prison : « Pourquoi j’ai cramé les deux antennes du Mont Poupet »

Pourquoi j’ai cramé les deux antennes du Mont Poupet

Salut, moi c’est Boris. Cela fait maintenant 9 mois que je suis incarcéré au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville pour l’incendie de deux antennes-relais dans le Jura en avril 2020.

Si je me décide seulement maintenant à écrire quelques mots publics autour de mon affaire, c’est notamment lié au fait que l’État vient de me juger et il me semble vital de coucher sur le papier mes impressions et mes rages contre ce techno-totalitarisme qui ne s’estompent absolument pas depuis que je suis enfermé. Bien au contraire.

Alors que les États s’accordaient pour museler la population en la sommant de rester sagement chez elle sous prétexte d’endiguer la pandémie de covid-19, des vagues de sabotages ont déferlé en France et en Europe (Pays-Bas, Angleterre, Italie,..) contre les infrastructures de la domination technologique (antennes-relais, réseaux souterrains de fibre optique, centrales électriques…) D’Est en Ouest, du Sud au Nord de l’hexagone, des pylônes ont été abattus, leurs câbles sectionnés et pour la plupart carbonisés par dizaines, interrompant les télécommunications, la géolocalisation des téléphones portables et l’espionnage de celles et ceux dans le viseur des organes de la répression.

Au moment de rédiger ces quelques lignes, ces sabotages contre les réseaux télécom continuent de plus belle, même si la domination a tout intérêt à les dissimuler ou les minimiser. Parfois, l’ampleur des destructions est telle qu’il leur est impossible de les mettre en sourdine comme l’incendie d’un relais TDF dans les Bouches-du-Rhône début décembre 2020 ou encore le sabotage incendiaire revendiqué à coté de Limoges pour commencer l’année 2021 avec de bonnes résolutions.

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Nancy/Bar-le-Duc/Ligny-en-Barrois : attaques coordonnées contre le projet de poubelle nucléaire de Bure

Dans la nuit du…
Indymedia Nantes, 14 juin 2021

Début juin se tenait à Bar le duc le procès pour association de malfaiteurs contre 7 personnes inculpées. Un procès contre des opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure en Meuse. Pour l’Etat l’enjeu est clair, tenter d’ écraser coûte que coûte toute résistance au projet de la poubelle nucléaire de Bure, un des chainons manquants de la chaine nucléaire française et européenne.

Vendue comme une énergie propre, le nucléaire en est pourtant l’inverse. De l’extraction d’uranium à l’enfouissement des déchets, tout n’est que désastre social et écologique. Tout comme ce que la société du tout numérique nous promet. Ce qui nous imposera une production d’énergie électrique toujours plus grande, demande croissante de l’avenir qui devra passer par le nucléaire. L’enjeu géopolitique du numérique rappelle celui qui fut brandi pour le nucléaire, peu importe le refus massif qu’ils rencontrent, les dégats ou les risques, l’Etat a lancé sa course absurde.
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Nancy : deux textes sur la condamnation de B. pour sabotages d’antennes-relais

Nancy : Incendie d’antennes-relais, 4 ans dont 2 fermes
pour B.

Indymedia Nantes, 19 mai 2021

Incarcéré depuis sa mise en examen le 24 septembre 2020  pour l’incendie de deux antennes relais dans le Jura durant le premier confinement, B. a été condamné aujourd’hui a 4 ans de prison dont 2 fermes.

Il a été jugé à quasi huis clos, sans avocat, avec pour seul public un journaliste et deux membres de sa famille, tandis qu’une vingtaine de personnes étaient présentes à l’extérieur du tribunal de Nancy pour montrer leur solidarité.

Une dizaine de flics sont venus spécialement pour nous empêcher d’entrer dans le tribunal, et on a eu droit à un laïus du proc sur la justice version sanitaire. Les audiences sont publiques, mais pas trop. Seuls des membres de la famille peuvent parfois, « exceptionnellement » entrer. Il s’est gardé de nous dire que ça ne concerne pas les journalistes.
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[Tract] : Signaux de fumée printaniers

Indymedia Nantes, 16 avril 2021

Signaux de fumée printaniers

Le 19 mai prochain, après une incarcération préventive de huit mois à la prison de Nancy, les larbins de l’État passeront l’anarchiste B. en procès pour l’incendie de deux antennes-relais pendant le grand confinement. Or s’il est bien connu que la solidarité c’est l’attaque, voilà en tout cas une bonne occasion de ne pas laisser ce compagnon seul face aux crapules en toge, tout en poursuivant l’œuvre de démolition urgente du vieux monde…

Salins-les-Bains (Jura), 10 avril 2020. Alors que l’auto-enfermement bat son plein un peu partout dans le monde, un anarchiste gravit les pentes du Mont Poupet. Fort de ses idées et de sa détermination, il fait partir en fumée les deux grandes antennes-relais diffusant les ondes de la police, de la gendarmerie et des opérateurs de téléphonie mobile, avant de disparaître dans la nuit comme il était venu. Ce n’est d’ailleurs pas le seul, puisqu’au moins 174 antennes ont officiellement été sabotées aux quatre coins du territoire depuis un an, dont la moitié par incendie. Et ce, bien entendu, sans compter les sabotages de fibre optique ou de centraux téléphoniques, ni ceux contre les fournisseurs de câbles et d’équipements électroniques.
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Paris : couper les veines de la domination, après-midi solidaire

Indymedia Nantes,
3 janvier 2021

Le 22 septembre 2020, un compagnon anarchiste, B., a été arrêté à Besançon pour avoir incendié deux antennes-relais d’opérateurs de téléphonie mobile, mais aussi de la police et de la gendarmerie, sur les hauteurs de Salins-les-Bains (Jura) le 10 avril. Depuis bientôt quatre mois, il se trouve en détention préventive à la prison de Nancy-Maxéville pour cet acte généreux, accusé en plus par une juge d’instruction d’ «association de malfaiteurs» et soupçonné de la chaleureuse destruction d’un local technique qui avait fait taire deux semaines plus tôt une autre antenne dans la capitale franc-comtoise.
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Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la prison sous le feu de la critique

Tirs de mortiers sur un mirador du centre pénitentiaire
Est Républicain, 4 novembre 2020 (extrait)

Le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville a été la cible de tirs de mortiers [d’artifice], dans la nuit de mardi à mercredi. L’un des miradors situé au niveau du quartier femmes a été touché par un engin pyrotechnique, sous les fenêtres. Il n’y a pas eu de blessé. Trois individus suspects ont pris la fuite après ce « feu d’artifice » carcéral survenu vers minuit. Les patrouilles de police déployées dans le secteur et durant la nuit, n’ont pas permis de les retrouver.