Archives de catégorie : Le jus de ce monde

Capitalisme vert : l’éolien industriel a le vent en poupe

Le vendredi 18 octobre 2024, trois ministres se sont déplacés à Fécamp en Seine-Maritime pour annoncer un nouveau projet de parc éolien en mer. L’Etat et les industriels espèrent implanter 200 nouvelles éoliennes, en plus des 71 déjà existantes dans ce parc maritime.

L’éolien industriel en plein essor

En Normandie, d’autres projets éoliens de la sorte sont déjà en cours, et rencontrent des oppositions.

Par exemple au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados), où 64 éoliennes de 175 mètres de haut doivent bientôt être démarrées. A l’annonce du projet, des habitants et des pêcheurs, pour des raisons diverses, se sont mobilisé-es. Malgré tout, le chantier colossal a commencé. En décembre 2023, RTE a mis à disposition les installations de raccordement au réseau électrique. Des centaines de tonnes de câbles ont été installés sous l’eau pour acheminer l’électricité produite par les éoliennes vers la « chambre d’atterage » de Bernières-sur-Mer, qui assure la connexion avec les 24 kilomètres de câbles souterrains menant au poste électrique de Ranville. Éoliennes offshore du Calvados (un consortium regroupant EDF Renouvelables, WPD offshore et Enbridge) compte mettre en service les éoliennes en 2025.

A Dieppe, Le Trepport et Barfleur, des projets similaires sont à l’étude. Il y aurait aussi deux projets imaginés au large du Cotentin.
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[Publication] : sortie de Badaboum #2

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Bulletin Antinucléaire D’Anarchistes BOUM (badaboum), n°2, octobre 2024, 32 p.


Editorial

Ceci est un bulletin anarchiste contre le nucléaire. Ce bulletin est tiré pour la première fois en mars 2024, dans un contexte de développement accru de l’industrie nucléaire dans le monde, et, avouons-le, dans une ambiance morose d’a aiblissement des luttes et de la critique anti-nucléaire. De fait, une partie du mouvement s’est davantage repliée sur des logiques cogestionnaires de l’existant et sur la recherche d’alternatives.

Si nous avons voulu nous lancer dans la création d’un pareil papier, c’est parce que nous sommes un certain nombre à ne pas nous résoudre à accepter cette situation. A ne pas vouloir vivre sous le joug d’un autoritarisme industriel dévastateur. C’est par l’action directe (sous toutes ses formes), que nous envisageons d’en finir avec lui. Sans forcément grand espoir mais avec détermination.

L’idée pour ce bulletin est d’y faire vivre une critique anti-autoritaire, anarchiste, de la société nucléaire, et de causer des résistances que rencontre cette dernière. Et s’il nous paraît essentiel de lutter en ce sens, c’est notamment parce que le nucléaire constitue, du moins en France, un pilier majeur de l’Etat et du capital, des structures sociales que nous voulons abattre. Parce que la société telle qu’elle est nous est insupportable, parce qu’en finir avec la société capitaliste et industrielle est impossible tant qu’existe le nucléaire, nous choisissons, comme d’autres avant nous, d’attaquer cette industrie stratégique.
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Flamanville (Manche) : Quelques boulons en moins pour un pylône THT

Quelques boulons en moins pour un pylône THT
près de Flamanville
(Indymedia Nantes, 30 septembre 2024)

L’EPR de Flamanville, dont les travaux (commencés en 2006) touchent à leur fin, pourrait être raccordé au réseau électrique cet automne. Cette étape appelée « couplage » est décisive pour la mise en service de ce qui serait alors le réacteur nucléaire le plus puissant de France. L’EPR de Flamanville et les futurs EPR2 annoncés (réacteurs en projet de Penly 3 et 4, Gravelines 7 et 8, Le Bugey 6 et 7) s’ajoutent aux 56 réacteurs en activité dans le pays, sans compter les réacteurs nucléaires utilisés pour la propulsion des sous-marins et d’un porte-avion militaires ni les quelques réacteurs de recherche en service.
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Sardaigne (Italie) : le capitalisme vert à nouveau sous le feu

Le 9 septembre dernier, à l’occasion d’attaques contre des éoliennes industrielles à Mamoiada puis à Villacidro, était paru ici une petite synthèse sur les mobilisations contre la « spéculation énergétique » en Sardaigne, avec quelques détails à propos de ces deux sabotages de la fin août.

Or il se trouve que la série ne s’est pas arrêtée là, puisqu’un troisième s’est produit peu après contre une des innombrables nuisances « vertes » en cours d’installation sur l’île. La nuit du lundi au mardi 11 septembre vers 4h, dans la zone de Garganu située vers Tuili au sud du territoire, deux mille panneaux photovoltaïques ont ainsi été entièrement détruits après avoir été aspergés d’essence puis enflammés. Ces derniers étaient stockés là en attendant de servir au chantier de la multinationale polonaise de l’énergie, Greenvolt Power.
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Berg (Allemagne) : attaque incendiaire contre une éolienne

La nuit de dimanche à lundi 9 septembre, la lune croissante venait à peine de former son premier quartier au-dessus du lac de Starnberg, situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Munich. Etait-ce suffisant pour que les poissons puissent discerner l’épaisse fumée venue du champ d’éoliennes implanté depuis une dizaine d’années dans la forêt qui surplombe le village de Berg, sur la rive droite du lac ? En tout cas, ils ne lâcheront pas un mot aux enquêteurs de la police criminelle de Haute-Bavière, chargés d’élucider l’incendie volontaire survenu vers 3h du matin contre un des géants planté là. D’abord pour une question de dignité. Ensuite par principe, eux dont les eaux limpides venues de l’âge glaciaire en ont vu bien d’autres, comme le corps sans vie du roi Louis II, ou les premiers étés de sa cousine « Sissi », avant qu’elle ne soit allégée du poids de sa charge au bord d’un autre lac, par la lime affûtée d’un anarchiste.

Que s’est-il donc passé en cette froide nuit de rentrée, dans la forêt coincée entre une autoroute et la rive Est du lac de Starnberg ? Selon le bureau d’ingénierie qui gère l’assistance technique de l’exploiteur du vent alpin (Bürgerwind Berg GmbH), un premier message d’alerte leur a été envoyé par les capteurs de sécurité d’une éolienne, suivi d’un second vers 3h59 qui récitait en code : « fumée dans la nacelle ». C’est-à-dire précisément dans la salle des machines, à environ 150 mètres de haut du côté des rotors. Les faits sont devenus beaucoup plus simples dès que les fins limiers ont pu se rendre sur place. Selon le rapport de police, des inconnu.es ont attaqué à la disqueuse la porte massive du mât éolien, dans laquelle ils ont pratiqué une ouverture de « 40 sur 60 centimètres », avant d’introduire « des objets préalablement enflammés » à l’intérieur de la structure.
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Sardaigne (Italie) : le prix du capitalisme vert

En Sardaigne comme en de nombreuses autres régions d’Europe, se multiplient depuis plusieurs années des projets énergétiques pour alimenter le capitalisme vert. Dans les régions les plus ensoleillées ou maritimes, déjà infestées par le tourisme de masse, il s’agit principalement de parc solaires et éoliens.

Sur cette île méditerranéenne au large de la Corse, les monstres d’acier et de ciment doivent passer à tout prix, quitte à arracher de force oliviers, abricotiers et amandiers, pour les remplacer par d’immenses aérogénérateurs industriels dont le mât peut aller jusqu’à 200 mètres de haut. Près de 800 nouveaux projets de « production d’énergies renouvelables » y sont officiellement en cours d’étude, avec certains qui ont l’art de symboliser tous les autres, comme celui de la multinationale chinoise Chint, qui a acheté en avril 2024 plus de mille hectares au nord de l’île (à Nurra), afin d’y construire la plus importante centrale de panneaux photovoltaïques au sol jamais conçue au niveau européen. Face aux protestations citoyennistes croissantes, allant de manifestations de comités locaux en piquet  dans le port d’Oristano pour tenter de bloquer l’arrivée d’un chargement de mâts éoliens, et qui mettent notamment en avant les paysages, la spéculation ou le fait que la Sardaigne ne peut pas continuer à être ravagée de la sorte juste pour exporter de l’énergie soi-disant « verte » vers le continent, la présidente de la région s’est vite trouvée confrontée à un dilemme.

D’un côté, il y a le bordel interne à ces mobilisations hétérogènes, où les uns disent « non » aux éoliennes mais « oui » aux infrastructures de terminal méthanier, tandis que d’autres, comme les associations écolos institutionnelles (Legambiente, Greenpeace, WWF), ont fini par se retirer bruyamment  des protestations, en expliquant qu’au fond les éoliennes c’est plutôt propre, et que la priorité est avant tout d’exiger un moratoire sur les énergies fossiles ( dont provient 75 % de l’électricité de Sardaigne, avec 40 % exportée vers la péninsule italienne). Et d’un autre côté, il y a bien sûr l’ensemble des intérêts politico-économiques en jeu, y compris en termes de « transition énergétique » financée par l’Union européenne, même si les éoliennes et autres parcs photovoltaïques ne servent en réalité qu’à lisser les courbes de consommation d’énergies fossiles sur le marché industriel de l’énergie.
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Saint-Amand-sur-Ornain (Meuse) : Sabotage voie ferrée – TRAIN TO NOWHERE

(Indymedia Lille, 9 août 2024)

Au cours de l’été, nous avons déformé un rail à l’aide d’un cric hydraulique bouteille sur l’ancienne voie ferrée entre Nançois-Tronville et Gondrecourt-le-Château. Nous avons précisément choisi d’opérer entre Tréveray et Saint-Amand-sur-Ornain, non loin du champ où se tiendra le festival de résistance à Cigéo les Burelesques du 16 au 18 août prochain.

D’ici quelques années, la SNCF prévoit de remettre en service ces rails afin qu’ils acheminent les déchets nucléaires que l’Etat voudrait enfouir à Bure. Des concertations publiques s’étaient tenues en 2022 à propos de ce projet de voie ferrée, et des sous-traitants de la SNCF ont depuis commencé les prises de mesure sur le tracé. Il s’agirait de 36 km d’une ancienne voie ferrée réhabilitée, passant en plein milieu des villages (laissant peut-être présager une future étape d’expropriations d’ici quelques années ?). L’ANDRA prévoit aussi le convoi de 6 trains radioactifs de 100 mètres de long à 40km/h par mois pendant 100 ans.
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Brochure : Hydrogène – le cheval de Troie de la transition énergétique

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De nombreux facteurs poussent la société techno-industrielle vers une modification importante de sa production énergétique. Certains ont argumenté que la croissance progresse directement proportionnellement à la disponibilité d’énergies. Plutôt qu’une substitution d’une ressource énergétique par une autre, elles se sont additionnées : l’exploitation du pétrole n’a pas fait disparaître le charbon. Aujourd’hui, au vu des quantités astronomiques d’énergie qu’engloutit la production industrielle, il est totalement inconcevable – sans renoncer à la croissance – d’abandonner certaines ressources énergétiques au profit d’autres.

Pour les États et les industriels, il s’agit plutôt de diversifier le mix énergétique afin de pouvoir tirer un profit maximal des caractéristiques particulières des différentes ressources et d’étayer des stratégies géopolitiques. Cette diversification n’est pas nouvelle : elle est au cœur du développement capitaliste depuis le début de l’industrialisation. Cette continuité dans la course effrénée d’additions énergétiques alimentant l’enfer industriel ne rend pas moins réelle l’actuelle « transition énergétique », c’est-à-dire, la reconfiguration du mix énergétique pour diminuer la part d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
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Noyarey (Isère) : sabotage solidaire contre l’industrie de guerre

Des câbles haute tension incendiés : l’ultragauche suspectée
Le Dauphiné, 27 juin 2024

Une nouvelle opération de sabotage d’installation électrique a été commise dans la nuit dans la région grenobloise au cours de la nuit de lundi à mardi, a appris Le Dauphiné Libéré de sources concordantes mercredi matin : sur la commune de Noyarey, des câbles électriques de 20 000 volts ont été incendiés en bordure de la RD 1532, les faits n’étant semble-t-il découverts que mardi en fin d’après-midi. Dans la nuit du 12 au 13 juin derniers, deux transformateurs électriques de 20 000 volts avaient été incendiés avenue du Grand Sablons à La Tronche et avenue de l’Europe à Grenoble, les sinistres privant de courant 2 000 particuliers et entreprises.

 

À Noyarey, les auteurs de cette nouvelle attaque s’en sont pris à des câbles aisément accessibles, qui traversent un petit cours d’eau, le Ruisset (ou ruisseau du Gélinot), à la hauteur d’un petit pont qu’emprunte la RD 1532. L’incendie a fortement endommagé ces câbles mais il semble qu’il n’y ait pas eu de coupure majeure dans le quartier, tant dans les habitations que dans les entreprises voisines, ce qui expliquerait que l’incendie n’ait été découvert que mardi après-midi.
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Portland (Etats-Unis) : un pylône électrique saboté à Forest Park

(Traduit de l’anglais de Rose City Counter-Info, 22 juin 2024)

Cette semaine, les câbles métalliques qui retenaient un pylône électrique en bois ont été sectionnés, et le pylône s’est penché.
Cette action a été menée en espérant qu’il tombe plus tard et provoque une coupure de courant.

Aujourd’hui, l’électricité est un élément crucial du pouvoir de l’État, du capital, et de la destruction écologique.
Aussi petite soit cette attaque, le secret est de commencer.

Solidarité avec le groupe Volcan.
Switch off! the system of destruction

Portland (Etats-Unis) : saboter les chantiers de l’oléduc

Clous dans les arbres et pelleteuses détruites sur les chantiers
du pipeline
(Traduit de l’anglais de Rose City Counter-Info, 17 juin 2024)

Au cours du week-end, deux attaques simultanées ont eu lieu contre les chantiers de construction d’un important pipeline de pétrole raffiné, traversant les collines boisées de Portland (Oregon). Des travaux y sont en cours pour moderniser le pipeline, géré par Kinder Morgan, qui transporte du diesel et de l’essence entre Portland et Eugene. Cet oléoduc est une ligne d’approvisionnement essentielle pour les stations-service de la région, et fait partie d’un réseau plus vaste qui longe la côte ouest.

Deux sites ont été sabotés dans un parc forestier. Sur l’un, une grande pelleteuse et d’autres pièces d’équipement ont été mises hors service. Des fils et des tubes ont été coupés, et des outils trouvés sur le chantier ont été utilisés pour causer davantage de dégâts. Un oiseau coincé dans un filet anti-érosion a été libéré. Sur le second site, des dizaines d’arbres ont déjà été abattus au-dessus du pipeline. Dans les arbres restants, qui doivent encore l’être, ont été plantés divers types de clous et de vis [ce qui fait péter les chaînes des tronçonneuses au moment de les trancher, Ndt]. Une pièce d’équipement y a également été détruite.
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La Tronche/Grenoble (Isère) : couper le jus de ce monde

Métropole de Grenoble : des transformateurs incendiés, des foyers privés d’électricité
France Bleu, 13 juin 2024

Les pompiers sont intervenus sur plusieurs incendies dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 juin dans la métropole de Grenoble. À La Tronche mais aussi près du centre commercial Grand’Place à Grenoble où plusieurs magasins sont sans courant. Une enquête a été effectivement ouverte par le parquet de Grenoble, et confiée à la police judiciaire, car la destruction de ces deux postes électriques rappelle forcément la vague d’incendie à Grenoble ces dernières années.

D’ailleurs, selon le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, « la quasi simultanéité des incendies des deux transformateurs, situés à une dizaine de kilomètres l’un de l’autre, fait en effet penser à des sabotages de l’ultra-gauche libertaire. Aucune revendication n’est encore intervenue, mais n’y en a pas toujours ». Lire la suite

Bassecourt (Suisse) : feu aux capteurs pour la géothermie profonde (+ des infos en rab)

Des capteurs utilisés pour la géothermie ont été dérobés,
puis incendiés

Le Quotidien jurassien/Le Temps (Suisse), 19 avril 2024

Les résidents d’un quartier au sud de Bassecourt ont connu un début de nuit agité mercredi 17 avril. Peu après 23 h, ils ont été dérangés par des bruits d’explosion. « Il y avait comme un incendie au milieu de la route! », raconte un habitant. Alors que ce feu a duré de longues minutes et dégagé une épaisse fumée, ce témoin a ensuite découvert que le feu avait touché un tas d’appareils électroniques.

« Ma première réaction a été de penser qu’on avait mis le feu à une boîte de feux d’artifice », confie l’homme qui a appelé la voirie communale le lendemain matin. Il s’agissait au contraire de plusieurs géophones utilisés en ce moment dans le cadre de la campagne de mesures géophysiques réalisée dans la vallée.

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[Brochure] : Ni pétrole ni nucléaire

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Ni pétrole ni nucléaire. A bas le système qui s’en sert. Assemblage non-exhaustif d’actions contre la voiture électrique, avril 2024, A4, 25 pages

Introduction

En 2021, une loi « Climat et résilience » impose la mise en place des ZFE (zones à faible émission) en France, qui devaient s’instaurer progressivement dès le début de l’année 2022. C’est une mesure qu’on retrouve partout en Europe devant le nouveau slogan illusoire de la décarbonation, axe prioritaire de la « transition écologique » du capitalisme, pour réconforter d’un côté la classe moyenne et son éco-anxiété, de l’autre les industriels qui misent sur l’électrique pour redorer leur courbe de croissance. Que ce soient les géants de l’énergie Total et EDF, les industries automobiles Tesla et Ionity, ou bien les start-up qui pullulent comme Powerdot, Electra, ZePlug (1), Driveco ou FastNed, tous s’arrachent ce nouveau marché qui est le plus concurrentiel d’Europe (2).
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Caen (Calvados) : attaque incendiaire contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire

[Reçu par mail, 18 avril 2024]

Le 15 avril 2024, le placard internet de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de Caen a été incendié pour lutter concrètement contre le nucléaire.

C’est une institution bidon : il n’y a pas de nucléaire sûr. L’intensification du nucléaire va débuter par le démarrage de l’EPR de Flamanville, autorisé par l’ASN, pour toujours plus de production destructrice et de contrôle social.

Des mines aux déchets, crève la société nucléaire.

De toute façon, on aime ni le nucléaire, ni les gendarmes, alors autant attaquer le soi-disant « gendarme du nucléaire ».

Bisous