Archives de catégorie : Vidéosurveillance

Oyonnax (Ain) : les caméras se ramassent à la pelle

Des caméras de vidéosurveillance détruites et un mât
découpé
à la disqueuse à Oyonnax
Le Progrès, 18 octobre 2021

Vers 20h30, dimanche 17 octobre, une petite dizaine d’individus ont détruit une caméra de vidéosurveillance à l’angle de la route de la Forge et de la rue Saint-Exupéry.

Une vidéo, qui circule depuis sur WhatsApp notamment, (…) montre un groupe de personnes, encagoulées, s’attaquer au mât, en utilisant une disqueuse. En moins de deux minutes, le poteau tombe au sol. La caméra est ensuite détruite. Les forces de l’ordre n’ont pas eu le temps d’interpeller les individus.

Selon nos informations, une autre caméra de vidéosurveillance a été détruite au cours de la même soirée, rue Castellion. Ainsi qu’un autre mât, où devait bientôt être installée une caméra, rue Saint-Exupéry. Le maire va porter plainte et condamne fermement ces événements.

Orléans (Loiret) : et voici les caméras à détecteur de « sons anormaux »

Sécurité : la ville d’Orléans va tester des détecteurs
de sons anormaux

France bleu, 2 octobre 2021

Actuellement, les 220 caméras de la ville fournissent à la police municipale de l’image mais pas de son : c’est impossible pour des raisons techniques et surtout juridiques – pour le respect de la vie privée, il est en effet interdit d’enregistrer des conversations dans la rue… D’où l’idée de se doter d’un moyen qui permettrait de repérer les bruits suspects, comme les détonations, les bris de glace, les cris de détresse, les accidents, etc.

C’est ce que propose la start-up orléanaise Sensivic, basée au Lab’O, qui a conçu un logiciel basé sur des détecteurs de sons et capable de définir le paysage sonore habituel d’une ville. Lorsqu’un son anormal se produit, cela déclenche une alerte, qui pourrait être reliée au système de vidéosurveillance de la ville : c’est l’expérimentation qui va bientôt avoir lieu au CSO, le centre de sécurité orléanais, là où la police municipale gère les images diffusées par les caméras.
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Les Ulis (Essonne) : les caméras à coups de masse

Essonne : dégradation de caméras de vidéoprotection
aux Ulis

Le Républicain de l’Essonne, 9 septembre 2021 (extrait)

Ce mercredi 8 septembre au matin, un groupe de 6 à 7 individus ont dégradé quatre caméras de vidéo-surveillance, installées rue du Périgord près de la résidence La Daunière, à l’aide d’un marteau. Les auteurs ont pris la fuite.

La sûreté urbaine de la circonscription de police de Massy-Palaiseau mène les investigations.

Vernaison (Rhône) : la caméra part en fumée

Un mat de vidéosurveillance incendié dans le centre-ville de Vernaison
Le Progrès, 31 août 2021

C’est dans la nuit de samedi à dimanche que sapeurs pompiers et gendarmes ont été appelés pour un incendie sur la place du 11 novembre, en plein centre-ville. Arrivés sur les lieux, ils constataient la mise à feu d’un poteau sur lequel surplombe une caméra de vidéo surveillance.

Le sinistre a été rapidement maîtrisé mais la camera est désormais hors d’usage. Une plainte a été déposée auprès des services de gendarmerie. Dans la nuit du 14 au 15 mai dernier, c’est aussi une caméra de vidéosurveillance qui avait été ciblée par un incendie dans le quartier du Péronnet.

Belfort : citoyenne zélée vs brûleurs de caméra

Ils tentent d’incendier la nouvelle caméra de
vidéosurveillance installée aux Résidences

Est Républicain, 27 août 2021 (extrait)

La nouvelle caméra de vidéosurveillance de la rue de Moscou, à Belfort, a subi une tentative d’incendie volontaire.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, peu après minuit, les pompiers de Belfort Sud et la police ont été appelés par la police municipale parce que la base d’un poteau d’éclairage et un peu de gazon brûlaient au niveau du 7 rue de Moscou, à proximité d’un terrain de sport et de voitures en stationnement.

Trois individus ont aspergé un hydrocarbure à mi-hauteur du poteau avant d’y mettre le feu ; le liquide s’est écoulé au sol. À l’arrivée des secours et de la police, les flammes avaient été éteintes par une riveraine avec un sceau d’eau. Quant à la caméra, elle fonctionne [donc] toujours. Seul le poteau est noirci.

Belfort : les abeilles s’y mettent aussi

Des abeilles trouvent refuge sur une caméra de surveillance
Est Républicain, 5 août 2021

Le spectacle a intrigué bien des automobilistes au carrefour des Fusillés à Belfort, ce jeudi. Sur un poteau d’éclairage public, des abeilles s’étaient agglutinées autour de la caméra de vidéosurveillance. Elles s’y étaient réfugiées après un accident. Le véhicule d’un apiculteur avait été heurté par un camion, mercredi vers 13 h. Deux ruches étaient tombées sur le sol, ce qui avait libéré des abeilles.

Toulouse : la vidéosurveillance par la 4G et 5G

Toulouse : comment la ville renforce son arsenal de
vidéoprotection

La Dépêche, 14 juillet 2021 (extrait)

La Ville de Toulouse va diversifier son arsenal de vidéoprotection. Le maillage de 454 caméras fixes, installées depuis 2014 par l’équipe de Jean-Luc Moudenc, va accueillir dix caméras « mobiles ». Le boîtier en lui-même sera le même qu’une caméra fixe, mais c’est la connectique qui va changer. Pour une caméra fixe, il faut tirer la fibre et le réseau électrique, et souvent installer un mât.

Les démarches administratives peuvent prendre plusieurs semaines, et les travaux tout autant. Pour les caméras dites « mobiles », les images seront transmises par les réseaux 4G et 5G, directement au PC vidéo de la police municipale. Les installations se feront donc en quelques jours. Aucune connectique lourde ne sera nécessaire. Les caméras pourront être placées sur un mât déjà existant, un équipement public. Et ces caméras pourront aussi être enlevées et placées dans une autre rue, un autre quartier, en fonction des besoins. Autre différence entre les deux, et pas des moindres : le coût. Une caméra classique coûte en moyenne 30 000 €, contre à peine 10 900 € pour une caméra « légère », prix auquel il faut ajouter l’abonnement annuel au réseau 4G.
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Creil (Oise) : Suez, le château d’eau et les caméras

Creil : incendie «vraisemblablement» criminel d’un bâtiment appartenant à Suez
AFP, 8 juillet 2021 (extrait)

Un incendie «vraisemblablement» volontaire a détruit dans la nuit de mercredi 7 à jeudi 8 juillet un bâtiment du groupe Suez à Creil (Oise), selon le parquet, une source proche de l’enquête établissant un lien avec la récente installation de vidéosurveillance. Selon la police, l’incendie s’est déclaré aux alentours de 00H30, au sein d’un bâtiment administratif de Suez Eau France.

«Il a quasiment totalement ravagé l’un des bâtiments dédié aux activités de l’eau, (…) qui accueille notamment des activités liées au service clientèle, aux serveurs informatiques et aux archives», sans faire de blessés, a précisé à l’AFP une porte-parole de Suez. «Une enquête est ouverte et au regard de témoignages, l’origine volontaire est plus que vraisemblable», a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Senlis, Jean-Baptiste Bladier. «Nous n’écartons pas un lien avec des tirs de mortiers d’artifice dans la journée visant une caméra de surveillance nouvellement installée», a-t-il ajouté. Selon une source proche de l’enquête, «des caméras de vidéosurveillance venaient d’être posées au niveau d’un château d’eau…».
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Hautes-Rivières (Ardennes) : les yeux de l’Etat à la disqueuse

Deux pylônes de caméras de vidéosurveillance des Hautes-Rivières sciés à la disqueuse
L’Ardennais, 6 juin 2021

Les week-ends se suivent et se ressemblent dans le quartier de Newet aux Hautes-Rivières. Dans la nuit de samedi à dimanche, deux lampadaires (pas n’importe lesquels) ont été sciés à la disqueuse. Au-delà de l’éclairage public ce sont les caméras de vidéosurveillance qui étaient accrochées à ces lampadaires qui étaient visées.
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Brochure : La rage contre la vidéo-surveillance (avril 2020 – mai 2021)

Cliquer sur l’image pour ouvrir le pdf

Indymedia Lille, 23 juin 2021

La rage contre la vidéosurveillance (avril 2020 – mai 2021), A6, juin 2021, 32 p.

Depuis quelques temps, les actions contre les antennes-relais se multiplient, en France et ailleurs. De beaux actes de sabotage qui marquent un refus diffus, hétérogène et déterminé des technologies de communication et de contrôle, notamment contre le déploiement de la 5G qui accompagne le rouleau compresseur techno-capitaliste qui n’en finit pas d’écraser tout ce qui reste de sauvage et de libre dans ce monde… Alors un peu partout ça s’organise pour (essayer de) vivre autrement et attaquer leur monde de soumission généralisée, ça sabote avec divers moyens, des plus basiques aux plus imaginatifs.

De son côté, la vidéosurveillance, comme toutes les technologies de contrôle, en se généralisant et en envahissant aussi bien les rues des grandes villes que celles des villages, rentre de plus en plus dans les mœurs et force une acceptation sociale recherchée activement par les tenants du marketing du contrôle social. Pourtant, elle continue de susciter des résistances et des actes de sabotage. Tant qu’il y aura des moyens de contrôle policier sur nos vies, que ceux-ci soient massifs ou non, il y aura des gens pour tenter de les empêcher de nuire. Les raisons de se débarrasser du contrôle de l’État et de la domination capitaliste sont nombreuses, ici le propos n’est pas de les développer et d’argumenter, mais de montrer qu’il continue d’y avoir des actes de sabotage et d’auto-défense qui méritent d’être connus, et de recevoir de la solidarité et de la complicité de toutes parts. Parce qu’il y a encore des gens qui préfèrent cent fois un monde de liberté plutôt qu’un monde de sécurité.
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La biométrie anti-choure débarque dans les supermarchés

Vidéosurveillance biométrique dans nos supermarchés
La Quadrature du net, 31 mai 2021 (extrait)

Afin de détecter les vols, Carrefour, Monoprix, Super U ou encore Franprix [et Intermarché] expérimentent des logiciels d’analyse biométrique pour surveiller nos moindres gestes dans leurs surfaces.

La crise sanitaire avait déjà libéré les velléités de surveillance biométrique des entreprises privées : caméras thermiques à l’entrée des entreprises, détection de distances physiques dans les bureaux, suivi de mouvement des yeux pour les examens d’université à distance… Plusieurs entreprises françaises proposent maintenant de détecter automatiquement les vols en magasin « en temps-réel » grâce à des logiciels d’analyse biométrique directement branchés sur les caméras déjà présentes dans les magasins [logiciels de détection des comportements qui envoient ensuite une alerte immédiate sur le smartphone du vigile avec copie des images].
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Charleville-Mézières (Ardennes) : scier les yeux de l’Etat six par six [mis à jour]

Charleville-Mézières : des caméras de vidéosurveillance découpées à la disqueuse
France3/Radio8fm, 31 mai 2021 (extrait)

De nombreuses dégradations ont été commises ce week-end à Charleville-Mézières, dans les quartiers de Manchester et de la Ronde Couture où, lors de 5 épisodes de violences urbaines distincts, des containers à poubelles et des véhicules ont été incendiés et des caméras de vidéoprotection détruites. Ainsi 4 des caméras de vidéoprotection ont été détruites à Manchester, sur les 7 installées dans le quartier, et 2 caméras, sur 9, à la Ronde Couture. Des caméras dont le préjudice financier pour la municipalité s’élève à près de 150 000 euros.

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Reims (Marne) : comme dans du beurre

Reims : pour supprimer une caméra, il scie un mât
L’Union, 3 mai 2021 (extrait)

Dimanche [2 mai], un individu a carrément scié le mât au sommet duquel était installée une caméra, à l’angle du boulevard Wilson et de la place Mozart.

L’individu, qui semble encapuché, a scié le mât comme on coupe une motte de beurre, probablement avec une disqueuse thermique. Sidérant, mais pas inédit. « Cela arrive de temps en temps quand ces gens-là ont une nécessité impérieuse à faire disparaître une caméra », constate Xavier Albertini, adjoint au maire, chargé de la sécurité. Une enquête pour destruction de bien public est en cours auprès des services de police. Le tronçonneur n’a pas été interpellé.

Plaisir (Yvelines) : trancher net les yeux de l’Etat

Quatre caméras sciées au Valibout
78actu, 24 avril 2021 (extrait)

Les faits se sont produits dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 avril. Après avoir bloqué les routes aux alentours avec des poubelles, un groupe d’une vingtaine d’individus au visage dissimulé a tronçonné à la scie circulaire les mâts de quatre caméras qui entourent le quartier. Dépêchés sur place, les policiers ont essuyé des tirs de mortiers d’artifice.

« Non seulement, elles sont détruites, mais des voitures de particuliers ont été endommagées avec la chute des pylônes », peste Joséphine Kollmannsberger, maire de Plaisir (Yvelines), qui ne saurait pas chiffrer le montant du préjudice.

Il y a trois semaines déjà, des individus avaient détruit, en suivant le même procédé, deux autres appareils au Valibout. La vidéosurveillance n’est pas la bienvenue dans le quartier. En début d’année, les techniciens chargés de l’installation des caméras avaient été violemment pris à partie par une dizaine d’individus et visés par des projectiles divers.

Canteleu (Seine-Maritime) : crever les yeux de l’Etat à la nacelle de chantier

Perchés sur une nacelle de chantier, ils détruisent une
caméra de videosurveillance

76actu, 16 avril 2021

Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 avril 2021, à 3h20, trois jeunes hommes ont été surpris par la brigade anti-criminalité, perchés sur une nacelle de chantier, en train de détruire une caméra de vidéosurveillance située en hauteur sur un immeuble, avenue de Versailles, à Canteleu, près de Rouen (Seine-Maritime).

À la vue des policiers, les trois jeunes hommes ont pris la fuite à pied, à travers des rues et des jardins de particuliers. Âgés de 24, 22 et 18 ans, ces habitants de Canteleu ont été placés en garde à vue pour vol en réunion et dégradation de biens publics, soit la caméra de la Ville de Canteleu. Les policiers ont également éteint le moteur de la nacelle qui se trouvait au milieu de la chaussée et l’ont mise en sécurité sur un parking.