La ville de Roubaix est dotée de 300 caméras reliées à un centre de supervision urbain où des fonctionnaires scrutent les images 24h/24. Et le 23 avril, vers 2 heures du matin, les policiers municipaux de garde ont assisté à une scène plutôt hallucinante. Sur leurs écrans, ils ont vu un drone auquel était attaché un « filin enflammé » évoluer près d’une caméra pour tenter de la détruire.
[Malheureusement], une patrouille de la police municipale se trouvait en planque non loin de là. Celle-ci a été avisée par le centre de supervision urbain des faits en cours et les fonctionnaires sont arrivés rapidement alors que l’homme était toujours à son affaire.
Il a bien tenté de prendre la fuite, laissant son drone derrière lui. En vain. Il a été interpellé après une brève course-poursuite et placé en garde à vue. Outre les sanctions pénales, le mis en cause devra « rembourser intégralement les frais de cette dégradation », a-t-on déclaré à la municipalité qui a déposé plainte.
Nantes. Une caméra de vidéosurveillance visée par des tirs
Ouest France, 18 avril 2022
Deux personnes montées sur un scooter apparaissent sur les dernières images captées, dimanche 17 avril, juste avant qu’une caméra de vidéosurveillance soit détruite à Nantes.
L’équipement a été visé par arme à feu, aux environs de 22 h 30, à l’angle de la rue Eugène-Thomas et de la route de La Chapelle-sur-Erdre, dans le quartier Chêne-des-Anglais, au nord de Nantes. Le centre de supervision urbain de Nantes métropole, qui veille vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur l’espace public via des écrans, a alerté le commissariat de police, dans la foulée.
Des constatations ont été faites, ce lundi matin. Sur place, des policiers ont découvert quatre étuis de munitions laissés sur le bitume. Aucune précision n’a été donnée sur le type d’arme à feu qui aurait pu être utilisée. Des investigations sont en cours.
Après le carnaval de la Plaine, des caméras vandalisées
La Marseillaise, 22 mars 2022 (extrait)
L’ambiance joviale du carnaval de La Plaine a dégénéré dans la soirée de dimanche [20 mars]. Sur les coups de 20h, de nombreux aménagements ont été vandalisés. «En tout, il y a eu 14 arrestations entre les Réformés Canebière et la place Jean-Jaurès, trois policiers ont légèrement été blessés », a annoncé la préfecture de police.
Cinq des sept poteaux équipés de caméras sont vandalisés. « Ils ont mis des morceaux de bois à l’intérieur des poteaux et y ont mis le feu », explique un des quatre agents du groupe Snef venu en urgence. « On fait en sorte que la place soit allumée, mais c’est du provisoire.» Si pour l’heure le montant exact n’est pas connu, la perte s’élève à « des milliers d’euros » déplore Yannick Ohanessian (PS), adjoint au maire de Marseille chargé de la tranquillité publique.
Lille : les nouvelles caméras de surveillance dégradées
à Moulins
La Voix du Nord, 19 mars 2022 (extrait)
Ce vendredi, un incendie d’origine criminelle a endommagé des câbles liés au nouveau dispositif de vidéosurveillance, rue d’Arras.
Les dégâts sont limités à quelques câbles, mais les faits ne sont pas anodins. Ce vendredi, un ou plusieurs individus ont dégradé le nouveau système de vidéosurveillance installé par la ville dans le quartier Moulins. Des câbles reliés à une caméra située sur la façade de la mairie de quartier, donnant sur la place Vanhoenacker, ont été fondus.
Selon la ville, le système a été dégradé. L’incident a entraîné un dépôt de plainte.
L’État développe d’années en années son matériel et ses méthodes de surveillance généralisée. Le processus de gentrification et d’embourgeoisement des populations qu’accompagne le projet du Grand Paris, les Jeux Olympiques de 2024, le fameux ”sentiment d’insécurité”, sont autant de raisons et de prétextes pour la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité, en banlieue parisienne, mais pas seulement. Ce n’est pas nouveau d’ailleurs, que l’État nous fiche, nous gère, et espionne nos vies par des moyens toujours plus perfectionnés, intrusifs et efficaces. Ses sales caméras nous filment dans les rues, sur les places, dans les magasins, dans les transports, les ascenseurs, les interphones, les smartphones, les drones, aux péages, etc… Au nom de l’insupportable sécurité de tous, de la paix sociale et du bien commun dont nous ne voulons pas. Cette sécurité est toujours la réduction de la vie, restreinte pour nous pacifier dans la machine de production capitaliste. La surveillance, en tant qu’outil de contrôle, pose dans son acceptation ou son refus la question de la vie. Combattons cette existence plate et fade, sans aucune subversion de la normalité, sans aucune mise en mouvement de nous-même, sans perspective d’une émancipation collective globale. Les caméras, et la surveillance de manière générale, brident nos envies. On se dit que rien ne sert de voler un coffre, de brûler une voiture ou de briser une vitrine puisqu’on sera repéré. Le rôle des caméras est aujourd’hui majeur dans la pacification des révoltes, tant en prévention par leur aspect dissuasif qu’en répression par leur utilité judiciaire. L’État veut nous faire croire par ses caméras qu’il est tout puissant, qu’il pourrait en permanence avoir accès à tous nos faits et gestes : non il ne l’est pas ! Ses caméras, comme tous les bâtiments qu’il érige sont imparfaits dans leurs fonctionnements mais également périssables et destructibles. Les caméras serviraient à ”nous” protéger ? Mais qui est ce ”nous” ? C’est l’ordre, l’argent, la propriété, la bourgeoisie, l’État. Nous, elles nous emmènent en prison. Refusons les logiques sécuritaires, de fichage, de contrôle et de gestion ! Détruisons les barrières qui se dressent entre nous et la liberté. Attaquons leurs caméras de surveillance. Lire la suite
Des caméras de vidéo surveillance saccagées
Midi Libre, 31 janvier 2022 (extrait)
La municipalité a installé des caméras de surveillance sur la commune, en décembre dernier, pour lutter contre les incivilités. Les délits visés par la mairie et la police municipale ou rurale peuvent être très divers.
Une mesure plutôt bien acceptée par les habitants, mais qui visiblement ne fait pas que des heureux. Alors que les caméras devant être installées ne sont pas encore toutes en place, certaines personnes malveillantes ont détruit quelques caméras. Une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs de ces faits. La Ville a déposé plainte.
Une caméra vandalisée dans le quartier de la Gabelle à Fréjus
Var matin, 18 janvier 2021 (extrait)
Il est un peu plus de minuit, dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 janvier, lorsque les forces de l’ordre sont appelées pour intervenir dans le quartier de la Gabelle, à Fréjus.
Sur place, des individus utilisent une mini-pelleteuse pour fracturer une caméra de vidéosurveillance, placée devant la cité. D’autres tentent d’asperger l’objectif de peinture à l’aide de tirs de paintball. Ils mettent également le feu à l’engin de chantier et à un scooter, laissés à l’abandon dans le bassin de rétention vide.
À leur arrivée, les policiers sont visés par des tirs de mortier d’artifices. Une dizaine d’assaillants tente de se barricader en incendiant un container au milieu de la voirie. Les forces de l’ordre parviennent à les disperser à l’aide de grenades lacrymogènes. La caméra de vidéosurveillance vandalisée doit être remise en état dans les jours qui viennent par les services techniques de la ville de Fréjus.
Google Maps : le mafieux Gioacchino Gammino intercepté près de Madrid
France Info, 7 janvier 2022
Un chef de la mafia italienne a été arrêté en Espagne après 20 ans de cavale. Il avait refait sa vie sous un faux nom. Il s’était évadé d’une prison de Rome, et ce sont des photos de Google Maps qui ont permis de l’identifier.
Gioacchino Gammino, 61 ans, un ancien chef de la mafia sicilienne en cavale depuis 20 ans, a été capturé aux portes de Madrid. Frappé d’un mandat d’arrêt pour meurtre, il a été appréhendé de la façon la plus inattendue qu’il soit, grâce à une image du site Google Maps, d’une rue de Galapagar, au Nord de Madrid, où on le voit en train de discuter devant une épicerie. Son visage est flouté, mais les enquêteurs parviennent à reconnaître un signe distinctif, une cicatrice sur le côté gauche du menton.Lire la suite
Lyon : Une caméra de surveillance détruite par un tir de fusil un site policier, 27 décembre 2021
C’est un nouvel acte de destruction visant une caméra de vidéosurveillance à Lyon. Vers 20h30 samedi soir, trois individus encagoulés ont été filmés avec un fusil. Ils se sont approchés d’un mat sur lequel une caméra est installée, au niveau du plateau de la Duchère, dans le 9e arrondissement. L’un a ouvert le feu, détruisant l’appareil.
Des constatations ont été réalisées sur place par les policiers et une enquête a été ouverte. Il y a deux semaines, deux caméras de vidéosurveillance ont été détruites en quelques heures dans le 8e arrondissement de la ville. Le ou les auteurs ont visiblement utilisé des mortiers d’artifice pour parvenir à leurs fins.
Marcillac : des caméras de vidéoprotection vandalisées
près de la salle des fêtes
Centre Presse Aveyron, 15 décembre 2021 (extrait)
Alors que le projet d’installation de caméras de protection à Marcillac avait fait couler beaucoup d’encre en son temps, il semblait que leur mise en service voici quelques semaines avait apaisé les tensions.
« Ce n’est malheureusement pas le cas », indique le maire Jean-Philippe Périé vent debout contre les actes de « vandalisme » perpétrés sur le parking de la salle des fêtes. « Dans la nuit du 14 décembre, une caméra a été volée après avoir été arrachée de son support à l’aide d’un marteau professionnel, une deuxième caméra installée sur un autre site a eu son câble d’alimentation sectionné. Les horaires font penser à une action concertée et les outils utilisés qu’il s’agit bien d’un acte délibéré et réfléchi. »
Une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie de Marcillac… tandis qu’une action en justice a été intentée contre la pose desdites caméras par leurs opposants.
Lyon 8e : deux caméras de vidéosurveillance vandalisées
à Mermoz
Le progrès, 10 décembre 2021
Vers 22 heures jeudi, un ou plusieurs individus se sont attaqués à la caméra située à l’angle du boulevard Pinel et de la place André-Latarjet (Lyon 8e). Ils ont versé au niveau de la trappe d’accès à la logette un produit qu’ils ont enflammé, ce qui a produit une forte déflagration. Sous l’effet du souffle, la trappe métallique a été projetée à plusieurs dizaines de mètres et a endommagé la verrière de la station de métro.
Plus tard dans la nuit, vers 1 heure 50, un scénario similaire s’est déroulé de l’autre côté de la place André-Latarjet, à une centaine de mètres de la première caméra. Les dégâts se sont limités cette fois-ci à la caméra qui, comme la première, ne fonctionnait plus.
La police s’est rendue sur les lieux pour procéder aux constatations techniques et sécuriser le quartier. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations.
Oyonnax : encore un mât scié et une caméra détruite
peu après sa pose
Le Progrès, 23 novembre 2021 (extrait)
Bis repetita. Un mois après l’affaire de la disqueuse , Oyonnax vient de perdre une nouvelle caméra de vidéosurveillance. Avec un mode opératoire similaire à celui de la Plaine. Dans la nuit de vendredi 19 à samedi 20 novembre, un peu après minuit, à l’angle des rues des Primevères et Kennedy, des individus ont découpé le mat, en utilisant un engin de découpe mécanique, selon les constatations de la police.
Ont-ils utilisé la même disqueuse que le 17 octobre ? Selon nos informations, elle n’avait pas été saisie lors de l’interpellation de l’auteur présumé des faits du 17 octobre . Confondu par des traces ADN, le jeune homme âgé de 19 ans est toujours écroué, mis en examen pour dégradation de biens d’utilité publique en réunion.
Ils s’attaquent à la caméra de vidéosurveillance le jour
de son installation à Planoise
Est Républicain, 16 novembre 2021 (extrait)
C’est une caméra qui aura eu une durée de vie éclair dans le quartier de Planoise à Besançon. Quelques heures après son installation ce mardi, le mât qui soutenait l’appareil a été attaqué à la disqueuse par deux personnes. Les policiers municipaux sont arrivés à temps mais le pylône métallique a dû être démonté.
L’installation par les services techniques a été effectuée ce mardi, au petit matin. Il était 5 h 30 quand des ouvriers sont venus fixer cet outil de vidéosurveillance à l’aide d’une nacelle, au sommet d’un lampadaire. Après quelques réglages, les techniciens ont déserté les lieux et laissé la caméra à son nouvel emplacement, rue de Fribourg. Lire la suite
Roubaix : un poteau supportant une caméra de vidéosurveillance prend feu
La Voix du Nord, 11 novembre 2021 (extrait)
Dans la soirée de mardi, peu avant 22 heures, un poteau supportant une caméra de vidéosurveillance et installé à l’angle de la rue Villars a subitement commencé à fumer. Les sapeurs-pompiers de la ville sont rapidement intervenus pour éteindre ce début de combustion qui n’avait pas l’air d’être si spontanée que ça. La police nationale a été prévenue. Une enquête a été ouverte par le commissariat mais l’incendie volontaire reste la piste la plus probable.
Caméras attaquées, engin incendié, interpellations…
Var Matin/Midi Libre/France3, 4-5 novembre 2021 (extraits)
Le quartier de la Gabelle à Fréjus dans le Var, a été le théâtre d’émeutes jeudi soir 4 novembre jusqu’aux alentours de 2 h 15. Des sources policières citent trente à quarante personnes qui ont affronté les forces de l’ordre à partir de la tombée de la nuit.
De fait aux alentours de 22h30, des individus se sont attaqués à deux des trois caméras de vidéosurveillance du secteur. La première, située sur le rond-point, à l’entrée du quartier, avec l’aide d’une mini-pelle de chantier volée [qui est ensuite partie en flammes]. La seconde le long du Pédégal, face aux barres d’immeubles, en essayant de l’incendier.
Les individus s’en sont également pris au chantier d’un immeuble de 57 logements en construction, rue Giono, dont un appartement a brûlé. Le chantier, qui a subi de nombreuses dégradations, va prendre 1 à 2 mois de retard. Lire la suite