Archives par mot-clé : Munich

Allemagne : des nouvelles de la répression contre les compagnon.nes de Munich

Du nouveau dans l’État de Bavière

Les moulins de la bureaucratie sont lents, mais ils continuent à tourner et parfois, oui, parfois, on nous rappelle qu’il y a encore quelque chose qui se passe dans l’une ou l’autre affaire qui semblait depuis endormie. Dans ce cas-ci, c’est le journal Zündlumpen et les poursuites  entreprises par l’État contre ce journal et quelques anarchistEs, débutées avec un certain retard six mois après son arrêt, qui, aux yeux de la police politique et du parquet antiterroriste qui les tient en laisse, nous rappelle de manière inattendue que quelque chose  tourne encore.

En effet, après que le ministre de l’Intérieur bavarois ait passé des nuits blanches suite à une remarque lapidaire du journal Zündlumpen à propos du fait que l’on était historiquement et théoriquement du côté des régicides et non pas des Rois (smiley), il a lâché la bride de ses chiens du Parquet antiterroriste (Terrorstaatsanwaltschaft, TS), de la Protection de l’Etat (Staatsschutzes, SS) et de la Protection de la Constitution (Verfassungsschutzes, VS), qui sont devenus au fil des ans sa garde personnelle et ont été dressés en conséquence.

Ils ont continué à fouiner dans l’ombre pendant un certain temps, en observant et en espionnant, puis en avril 2022, ils ont fait une descente dans plusieurs appartements, dans des caves, dans une imprimerie et dans la bibliothèque anarchiste Frevel, pour annoncer fièrement dans la presse le résultat de leurs perquisitions. Ils avaient saisi livres sur livres, papier sur papier et même quelques numéros isolés du journal anarchiste munichois Zündlumpen, dont 85 numéros étaient parus. Quelle performance policière !
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Kirchseeon (Allemagne) : sabotage incendiaire d’une usine de graviers



Moins de 24 heures
après que les flammes aient dévasté les installations d’une usine de graviers au lieu-dit de Buch sur la commune de Kirchseeon, située à une quinzaine de kilomètres à l’est de Munich, la police de Haute-Bavière s’est rendue à l’évidence mardi 6 février : il s’agit manifestement d’un incendie criminel.

Plusieurs foyers d’incendie ont en effet pu être identifiés sur le site de l’usine d’extraction de gravier (matériau qui sert principalement au béton et aux routes), détruisant ou endommageant gravement un hall et une dépendance de l’entreprise, deux chargeuses sur pneus et plusieurs tapis roulants peu avant cinq heures du matin, la nuit de dimanche à lundi 5 février.

Près de 180 pompiers s’étaient alors rendus sur place, dont de gros camions anti-incendie venus de Munich et du district de Rosenheim, en poursuivant leurs travaux d’extinction sur le site toute la matinée.

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Munich (Allemagne) : encore deux engins forestiers en fumée

Encore une fois, des engins forestiers partent en flammes : lundi matin 18 décembre, la police de Munich a de nouveau été informée de l’incendie de machines forestières dans sa zone de responsabilité, cette fois dans la forêt de Hofoldinger, au sud de Brunnthal . Il s’agissait d’une abatteuse et d’un porteur. Selon les premières estimations, les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros.

Le commissariat de police n°43, responsable « des crimes de gauche à motivation politique », examine les liens possibles avec des incendies criminels antérieurs. Il y a à peine une semaine, lundi 12 décembre, des engins forestiers similaires étaient en feu dans la forêt de Perlach et dans le parc Forstenrieder, également tôt le matin, et un incendie s’est également déclaré la nuit dans un regard de câbles sur le pont Ludwigsbrücke. Vendredi matin 15 décembre, la police avait de nouveau enregistré deux engins forestiers en flammes, cette fois dans le quartier Pullach du parc Forstenrieder.
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Munich (Allemagne) : deux nouvelles abatteuses réduites en cendres

Quelques jours après l’incendie dominical de deux abatteuses, une dans le parc Forstenrieder et l’autre dans la forêt de Perlach, les exploiteurs de forêts au sud de Munich ne sont pas au bout de leurs peines, tant il semble que les diablotins qui peuplent ces bois ne soient pas prêts d’hiberner.

La nuit du 14 au 15 décembre, au beau milieu du parc Forstenrieder près de Pullach, entre l’autoroute A95 et la Wolfratshauser Straße, deux nouveaux engins forestiers garés à 30 mètres l’un de l’autre sont en effet partis en fumée. L’attaque s’est produite dans la nuit, et les pompiers n’ont plus eu qu’à éteindre des restes de carcasses fumantes au petit matin.

Les dégâts sont évalués à au moins 500  000 euros, et c’est le groupe d’enquête spécial « Raute » de la police criminelle qui est chargé de l’affaire, vu que « les auteurs sont vraisemblablement issus de milieux extrémistes », comme on dit peu élégamment dans la presse locale.

[Synthèse des médias régionaux allemands (Merkur), 15 décembre 2023]

Munich (Allemagne) : une nuit dominicale agitée

Lundi dernier, les zélés porte-voix de la préfecture de Bavière ont été un peu déboussolés dans leurs comptes-rendus de l’actualité dominicale. Alors que le premier week-end de décembre avait été marqué par des chutes de neige bloquant temporairement le trafic ferroviaire et aérien de Munich, le suivant a en effet connu des pics de chaleur aussi soudains qu’inhabituels. En cause, des incendies tout sauf fortuits qui sont venus s’inviter aux prémices de l’hiver, mettant ainsi hors d’état de nuire plusieurs structures de la domination.

Sans image, sans un mot, et en trois endroits différents : dans la forêt de Forstenrieder au sud-ouest de la ville, dans la forêt de Perlach située plus au sud, mais aussi en plein centre de Munich, sous un pont qui enjambe le fleuve Isar. Dans les deux premiers cas un peu plus champêtres, comme le dit un grand quotidien régional, « ce serait une énorme coïncidence que deux machines forestières lourdes, volumineuses et coûteuses, mais très éloignées l’une de l’autre, prennent feu en même temps en raison de défauts techniques ». A chaque fois,  c’est une abatteuse, cette machine à 500 000 euros pièce servant à couper, ébrancher et débiter les arbres en un rien de temps, qui est partie en fumée sous les étoiles.
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Munich (Allemagne) : nouvelle attaque contre un chantier de la ville

Vendredi 10 novembre vers 4h du matin, les pompiers de la ville de Munich sont arrivés un peu tard dans la Johanneskirchen Straße. Là, une pelleteuse et un camion-benne, situés sur le chantier du tramway mené par l’entreprise des transports publics municipaux MVG (Münchner Verkehrsgesellschaft) étaient en train de se calciner.

Les deux engins de chantier ont été détruits, avec des flammes provoquant des dégâts estimés à 300 000 euros. Le fait qu’ils étaient séparés de plusieurs mètres, faisant supposer aux enquêteurs l’existence de plusieurs foyers d’incendie, a conduit la police criminelle de Munich et les services de la Protection de l’État (Staatsschutz) à s’emparer des investigations.

Alors que la presse locale bavaroise sonne comme à son habitude l’alarme (à base de « Y a-t-il un diablotin incendiaire à Munich ? », ce qui se dit joliment Feuerteufel), elle en  a profité pour rappeler que « des inconnus s’attaquent aux installations géothermiques, aux engins de chantier et aux ponts », en nous gratifiant d’une petite chronologie courant sur les quatre dernières années, que nous reproduisons ci-dessous.
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Munich (Allemagne) : feu à la grue ferroviaire !

Samedi 28 octobre vers 2h40, les pompiers ont été appelés pour un incendie du côté des voies de chemin-de-fer situées à Unterföhring, dans la banlieue nord-est de Munich. Si des sabotages se produisent régulièrement en Allemagne comme ailleurs contre des infrastructures de flux en tout genre, cette fois les soldats du feu bavarois ont eu droit à une belle surprise. C’est en effet pas moins qu’une énorme grue ferroviaire de plusieurs tonnes qui était en flammes, utilisée pour les travaux en cours sur les voies entre Johanneskirchen et l’aéroport international de Munich.

Les pompiers ont mis près d’une heure à éteindre l’incendie, et 2 000 litres d’huile ont dû être pompés du réservoir car la conduite hydraulique de l’engin était endommagée. Si les très lourds dégâts contre le colosse ne sont pas chiffrés, on a appris deux jours plus tard que la cause était selon la police non seulement volontaire, mais qu’elle s’orientait en sus vers la piste « d’un incendie criminel à motivation politique ». A cet effet, les enquêteurs tentent de faire le lien avec la série d’incendies similaires qui se sont produits en Haute-Bavière ces derniers mois.
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Munich (Allemagne) : sabotage du chantier d’énergie géothermique

Lundi 23 octobre au soir, un nouveau chantier d’infrastructure énergétique a été pris pour cible dans la région de Munich. N’en déplaise aux tenants du capitalisme vert, après le triple sabotage incendiaire survenu la nuit du 2 octobre contre une centrale géothermique en construction à Polling (une cinquantaine de kilomètres à l’est de Munich), ce sont donc cette fois les gros conduits du doublement d’une autre ligne de géothermie qui ont été attaqués au sud de la capitale bavaroise.

La première alerte s’est produite vers 20h30 à Egling, une commune de la banlieue-sud de Munich, lorsqu’une pelleteuse a été engloutie par les flammes, en détruisant d’autres équipements du chantier. Puis, vers 23h30, les fins limiers de la police du coin ont découvert un peu plus loin, à Grünwald, des dégâts d’une toute autre ampleur. Depuis quelques temps, Erdwärme Grünwald construit en effet une nouvelle ligne de pipelines longue de 4,7 kilomètres, qui emprunte des routes forestières et des sentiers à travers la forêt de Perlacher, jusqu’à l’énorme complexe de studios de cinéma de la Bavaria Film. Si l’histoire retient que le célèbre long-métrage La grande évasion y a par exemple été tourné (dégradant fortement la forêt et poussant la production à acheter… 2 000 graines d’arbres pour la repeupler !), cette nuit là a plutôt été synonyme de grand désespoir pour Andreas Lederle, directeur général de l’entreprise de géothermie.
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Munich (Allemagne) : coup de chaud pour la géothermie (et pas que)

Mercredi 18 octobre, le peu loquace procureur général de Munich s’est fendu d’un communiqué destiné à rassurer le brave électeur bavarois. Cette fois, il ne s’agissait en effet pas pour lui de lécher comme de coutume la main des autorités, mais de rendre public quelques éléments à propos d’une affaire qui lui donne pas mal de fil à retordre depuis le début du mois. C’est ainsi qu’il a annoncé la création d’un groupe spécialisé dénommé « Geo », composé de divers enquêteurs de la police judiciaire, dont l’objectif est notamment d’étudier les sabotages qui ont été commis à travers toute la Bavière. D’ailleurs, ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard si la presse locale s’alarmait dès la semaine dernière sur le fait que « les actes à motivation politique ont considérablement augmenté » dans la région ces derniers temps, notamment contre les infrastructures de communication, de transport et d’énergie.

Concrètement, le nom de cette task force policière annoncée en grande pompe par le procureur fait référence au triple sabotage incendiaire survenu à Polling la nuit du dimanche au lundi 2 octobre dernier, vers 3h30 du matin, dans ce village situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Munich. Là, sous les étoiles et en quelques minutes à peine, ce sont dix engins de chantier et le transformateur électrique présents sur le site d’une centrale géothermique en construction, mais aussi un véhicule d’extraction de bois garé dans la forêt adjacente, ainsi qu’un puits de câbles situé le long de la ligne ferroviaire Mühldorf-Garching qui sont volontairement partis en fumée.
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Munich (Allemagne) : de nouveaux engins de chantier réduits en cendres

Mais qui a dit que l’été n’était pas propice aux attaques incendiaires contre des structures de la domination ? Pas la police de la capitale bavaroise, en tout cas, où ces dernières n’ont pas cessé. Le 8 juillet, c’est en effet un engin de chantier qui a cramé le long du Föhringer Ring, au nord de Munich, en détruisant les câbles de télécommunication situés le long du pont. Le 16 juillet, c’est une antenne de téléphonie mobile qui a cramé dans le parc de Forstenrieder, au sud de Munich. Puis le 26 juillet, ce sont cinq engins du chantier de construction de la station de métro de Martinsried qui ont été touchés par les flammes à Planneg, cette fois à l’ouest de la ville. Et le 27 juillet, vers 22h30, c’est une machine forestière, utilisée pour les travaux d’abattage de gros arbres, qui a été engloutie par les flammes dans la forêt de Perlach, au sud de la ville, avec encore une fois plus de 100 000 euros de dégâts.

Autant de destructions anonymes qui ont de quoi donner le tournis à des uniformes qui ne savent plus à quel Saint se vouer et dans quelle direction creuser, si bien que des hélicos se sont même mis à tournoyer de nuit dans le ciel munichois afin de partir à la pêche aux saboteureuses. Toujours en vain.
La nuit de dimanche à lundi 14 août, vers 3h30 du matin, l’équipage d’un hélicoptère de la police a ainsi remarqué –mais un peu tard pour lancer la chasse– un nouvel incendie de pelleteuse. Celle-ci se trouvait à la hauteur du barrage central de la rivière Isar, entre Pullach et Höllriegelskreuth au sud de la ville, et appartenait à l’entreprise communale Stadtwerke München (SWM), une des plus grandes sociétés du secteur de l’approvisionnement en énergie d’Allemagne. Les dégâts sont estimés à «  plusieurs centaines de milliers d’euros » par les flics, et l’enquête a une fois de plus été confiée au Kommissariat 43 (infractions à la sécurité de l’État).
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Munich (Allemagne) : feu au chantier du métro du pôle scientifique

Bien qu’il ait passé les dix dernières années de sa vie à Paris, on oublie souvent du côté de la grise capitale française que le célèbre peintre Vassily Kandinsky avait débuté ses recherches picturales en Allemagne. Et plus précisément à Munich, au pied des Alpes bavaroises. De cette période initiale de l’un des futurs fondateurs de l’art abstrait, on retient souvent la toile Der blaue Reiter (le Cavalier bleu, 1903), qui sera aussi le nom du cercle expressionniste auquel il participa un peu plus tard, et forcément beaucoup moins son tableau titré München-Planegg I (1901), qui représente un paysage de campagne plus classique.

Un siècle plus tard, le village de Planegg où Kandisky traîna son chevalet de jeunesse, situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Munich, a bien évidemment beaucoup changé. Ses champs et ses arbres se sont désormais mués en immenses bâtiments d’acier et de béton, abritant notamment un parc industriel d’entreprises de biochimie, des centres de recherche (comme l’Institut Max Planck pour l’intelligence biologique), ainsi qu’un campus universitaire idoine. Et c’est d’ailleurs pour que tout ce beau monde cauchemardesque n’ait plus à emprunter quotidiennement un vulgaire train de banlieue, que le vaste chantier de prolongement de la ligne de métro U6 a été lancé à Planegg en février 2023, avec une inauguration du nouveau tronçon de plus d’un kilomètre prévue pour 2027. Une ligne de métro qui reliera ainsi directement les deux grands pôles scientifiques de la ville, celui de Garching notamment dédié à la physique (qui abrite un réacteur nucléaire à neutrons destiné à la recherche) implanté au nord de la ville, à celui de Martinsried installé à Planegg, plus à l’ouest et consacré à la biologie. Soit une infrastructure de transport-clé « pour tracer la voie de l’avenir vers la Mecque de la recherche à Munich, et de l’ensemble du Land de haute technologie de Bavière », comme l’a déclaré son ministre régional des Sciences lors de la pose de la première pierre d’un chantier estimé à 212 millions d’euros.

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Munich (Allemagne) : une antenne-relais de plus en moins

Dans la nuit de samedi à dimanche 16 juillet, vers 2h20 du matin, une antenne-relais a été incendiée dans le parc Forstenrieder, près de la ville de Pullach (banlieue sud de Munich). C’est en effet à cette heure-là que l’opérateur de téléphonie mobile a perdu tout signal, avant d’envoyer une équipe sur place le lendemain vers 13h (un dimanche), qui n’a pu que constater que son installation avait été cramée dans la nuit avant que le feu ne s’éteigne tout seul, sans toutefois ravager entièrement le pylône.

De son côté, les autorités ne présument évidemment pas d’un défaut technique – elle est désormais éculée, la fameuse thèse policière des auto-combustions d’antennes-relais –, mais plutôt d’une « infraction touchant à la Sûreté de l’État », les conduisant à confier l’enquête au Commissariat K43 (« criminalité politique d’extrême-gauche »). Et ce, d’autant plus qu’une autre antenne de téléphonie était partie en fumée début juin à l’est de la ville, et qu’une intensification d’attaques semble se dérouler à Munich depuis quelques mois, allant de la fibre optique aux câbles de données le long des ponts, en passant par l’incendie de voitures électriques (de la municipalité, ou pas) et de voitures de luxe (deux BMW X5 en fumée chez un concessionnaire de la Landsberger Straße le 10 juillet, dans le cadre de la campagne Switch off the system).

[Synthèse de la presse allemande (Tageszeitung), 17 juillet 2023]

Munich (Allemagne) : cramer les câbles de données le long du pont

A Munich la nuit de vendredi à samedi 8 juillet, vers 4h du matin, deux pelleteuses ont été incendiées sur un chantier à côté du pont Herzog-Heinrich, qui traverse à la fois la rivière Isar et le canal. Et on peut même dire que les engins de chantier enflammés au niveau de leur moteur étaient admirablement positionnés, puisque c’est sous ce pont que passent des câbles de données d’entreprises de télécommunications, qui ont cramé à leur tour, en même temps que la sous-structure du pont. Un expert doit désormais examiner l’ouvrage pour décider si et quand ce dernier pourra être rouvert à la circulation.

Selon la police, les dégâts et l’emplacement plaident pour un incendie volontaire. Notamment parce que le pont Herzog Heinrich ne se trouve qu’à quelques mètres au sud du pont Leinthaler, celui-là même qui avait subi un incendie criminel en décembre 2019. Cette attaque avait alors détruit deux gros câbles à fibre optique de Vodafone situés le long de deux ponts, qui alimentaient les grosses entreprises comme BMW, mais aussi la centrale thermique-nord des services municipaux de Munich. Une attaque solidaire qui lançait alors cette proposition : « Coupons le jus des tueurs du climat ».

Si l’attaque de 2019 avait causé plusieurs centaines de milliers d’euros de dégâts, c’est le même montant qui est à présent avancé par la presse locale concernant l’incendie des câbles de samedi dernier (pelleteuses incluses).

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Munich (Allemagne) : une nouvelle antenne-relais part en flammes

Dans la nuit du 9 juin vers 3h, une antenne-relais est partie en fumée dans le quartier de Waldtrudering, à l’est de Munich. Cette antenne de l’entreprise Telekom, qui mesure environ 30 mètres de haut,  a été embrasée comme une torche, avec des flammes visibles à des kilomètres à la ronde. Les dégâts matériels sont estimés à environ un million d’euros.

C’est la Sécurité de l’État (Staatsschutz) qui a été chargée des investigations, et en l’occurrence le commissariat K43, responsable de la criminalité organisée de gauche. Ces dernières années, des inconnus ont incendié des antennes relais et des infrastructures de fibre optique à Munich et dans les environs à plusieurs reprises. Dommage total : environ quatre millions d’euros.

[Synthèse de la presse allemande, 9 juin 2023]

Munich (Allemagne) : le camion-TV n’a pas passé la nuit

Dans la nuit de dimanche à lundi 26 juin vers 3h40, un camion de transmission par satellite de la chaîne de télévision ZDF a été incendié dans le quartier de Glockenbach à Munich. La précieuse cargaison technologique du camion spécial est certainement inutilisable, et les dégâts sont énormes : plusieurs centaines de milliers d’euros.

Ce camion-TV incendié faisait partie d’un centre de production mobile, qui avait diffusé dimanche matin en direct de l’église Saint-Maximilien la messe du pasteur de renommée nationale Rainer Maria Schiessler. Après la retransmission, ce véhicule de diffusion par satellite devrait rester devant l’église Saint-Maximilien jusqu’à lundi… sauf qu’il n’a pas passé la nuit.

Les investigations sont menées par le Commissariat n°13 (incendie criminel), qui n’ignore certainement pas que les voies du seigneur sont impénétrables.

[Synthèse de la presse allemande (Bild), 28 juin 2023]