(Traduit de l’anglais de Dirty South, 7 avril 2025)
Fin mars, des individus ont investi le chantier de construction de l’hypercampus des datas centers, à l’est d’Atlanta, en Géorgie, et ont incendié quatre engins de chantier. Cela a été fait pour s’opposer aux datas centers, qui épuisent rapidement les ressources en eau, déjà limitées, de la région. Il s’agit d’un nouvel exemple de la tendance du pays à externaliser vers le sud-est des États-Unis les coûts de son accumulation incessante de richesses. Ils ont choisi le sud comme zone à sacrifier, c’est-à-dire comme déversoir des industries les plus détestables et de leurs déchets. Pour eux, le lieu où nous vivons compte peu dans ces conditions, car il peut encore servir de décharge. Ainsi, les individus qui ont agi cette nuit insistent pour que ceux qui tentent de voler notre eau, notre air et nos terres subissent au moins des pertes et des problèmes sur leur chemin vers l’enfer.
Ce data center particulier a pour but de faciliter la connexion des entreprises locales à l’IA. Non seulement l’IA consomme plus d’eau que les autres processus informatiques, mais elle devient rapidement un moyen pour l’État d’accroître son intrusion dans nos vies. Elle est de plus en plus utilisée par la police et les forces de l’État pour surveiller celles et ceux qui s’opposent à eux. Les individus qui ont brûlé ces engins de chantier pensent que nos pensées et nos déplacements ne devraient pas être utilisés à des fins de profit ou d’incarcération. Lire la suite