Archives de catégorie : Le jus de ce monde

Toulouse (Haute-Garonne) : attaque solidaire d’un collabo du nucléaire

Action contre Arcadis à Toulouse
IAATA, 2 avril 2022

Dans la nuit du 30 au 31 mars, on a tagué « Non à CIGEO » et étiolé les vitres de la société Arcadis à Toulouse pour mettre en lumière son rôle dans l’industrie nucléaire.

Arcadis est un des leader mondial du conseil et de « l’ingénierie durable » pour « l’environnement naturel et construit », présent dans plus de 70 pays. Tel un monstrueux sous-traitant qui rode, il est impliqué dans la réalisation des plans des galeries souterraines et des plans du funiculaire de CIGEO, projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Parmi les autres « oeuvres » d’Arcadis, on retrouve entre autres le projet du Grand Paris Express et la 3eme ligne de métro de Toulouse.

Contre le nucléaire qui ne sera jamais propre !
Contre l’expansion énergétique, technologique et ceux qui la plannifient !

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Toulouse : les architectes du nucléaire à la masse

Stop Bure : action contre des architectes
IAATA, 26 mars 2022

Alors qu’à Toulouse et ailleurs a lieu une semaine contre le nucléaire, certaines ont voulut participer à leur manière : les vitres de l’architecte Kardham ont été étoilées et un tag laissé : STOP BURE !

Kardham est une agence d’architecture dont la renommée n’est plus à faire. Entre autres merdes, ils conçoivent une partie des batiments de CIGEO à Bure. Si le message qui leur a été laissé reste symbolique c’est avant tout une invitation à géner autant que faire se peut, là où on se trouve, le grand désastre nucléaire.

L’industrie nucléaire, qu’elle soit civile ou militaire se présente comme inéluctable, indiscutable, absolument nécessaire, elle est ce qui permet aujourd’hui la société industrielle, le développement numérique sans limites et la hausse continue de la consommation énergétique.
On la présente comme une solution au marasme écologique alors qu’elle est l’une des principales causes du désastre en cours.
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Savoie : deux arrestations suite au sabotage d’un collabo du nucléaire

Sabotage et menaces contre la société Poma :
deux suspects mis en examen

Le Dauphiné, 24 mars 2022

Deux hommes de 29 et 51 ans, suspectés d’avoir saboté un pylône de l’entreprise spécialisée dans le transport par câbles et régulièrement visée par des menaces des milieux anarchistes depuis son engagement dans un projet d’enfouissement de déchets nucléaires, ont été arrêtés ce mardi en Savoie.

Le 9 septembre 2021, un message posté sur une plateforme contributive proche des milieux anticapitalistes et anarchistes revendiquait, « le sabotage quelques jours plus tôt de lignes téléphériques de la société Poma dans les stations des Alpes”, sans qu’il soit précisé de quelles stations il s’agissait ni même du ou des départements alpins où elles étaient érigées. En des termes plus ou moins poétiques, illustrés d’une photo de boulons et d’écrous, il était ainsi écrit que : “Dans les montagnes alpines, nous avons fondu sur des installations de l’entreprise Poma pour venger son engagement dans le projet CIGEO d’enfouissement des déchets nucléaires ! »

Une semaine plus tard, le 16 septembre, la rédaction grenobloise du Dauphiné Libéré recevait une enveloppe contenant un écrou et une lettre revendiquant plusieurs autres déboulonnages et menaçant de s’en prendre plus généralement aux infrastructures des stations de ski mises en place par la société Poma. Deux courriers similaires parvenaient le lendemain à la société Andra à Bure dans la Meuse et au siège de la société Poma à Voreppe. L’un était accompagné d’une rondelle, l’autre d’un contre-écrou.

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Meuse : action directe contre le nucléaire et son monde de merde

[Meuse] Action directe contre le nucléaire et son monde de merde
Indymedia Lille, 12 mars 2022

Dans la nuit du 11 mars, anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon en 2011, nous avons fait une série de graffiti/tags le long de la voie ferrée désaffectée Bar-le-Duc / Ligny / Gondrecourt, qui fait partie du projet d’enfouissement nucléaire CIGÉO. Dans le village au nom ironique « Les Castors », près de Ligny-en-Barrois, nous avons saboté la voie avec des crics pour contrer les travaux prévus pour sa réaffectation. Notre action est une petite contribution dans le cadre de la journée nationale d’action contre la relance du nucléaire et pour la fin immédiate du nucléaire, journée à laquelle nos amies de Golfech ont appelé ce 13 mars.
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Grenoble (Isère) : le véhicule d’un collabo du nucléaire perd ses vitres

Quand POMA décide de se garer près de Grenoble…
Indymedia Lille, 7 mars 2022

Une nuit de mars, une voiture arborant ostensiblement le logo de l’entreprise POMA a eu l’audace de se garer boulevard Joliot-Curie à Fontaine, dans l’agglo grenobloise.

Après que le pick up tout blanc se soit fait taguer « nik le nuk», l’une des vitres a tristement volé en éclat d’elle-même, de honte, face à la relance du nucléaire et à l’implication de POMA dans le projet CIGEO. En effet POMA participe activement à ce système de mort en construisant le funiculaire qui pourrait acheminer les déchets radioactifs à Bure.

Si de telles voitures continuent de traîner par ici ou par ailleurs, les vitres continueront d’éclater ou de s’enflammer de ci de là.

Plus d’informations sur POMA ici.

Marigny (Saône-et-Loire) : sabotage du futur projet d’éoliennes industrielles [Mis-à-jour]

Depuis plusieurs mois, une partie des habitants de Marigny et de Saint-Micaud (Saône-et-Loire) s’opposent au futur projet d’éoliennes industrielles prévus dans le coin, lancé en 2020 par la société SAB EnR, filiale de l’entreprise allemande SAB WindTeam.

Réunions d’information dans des granges, banderoles dans les villages et pression sur les conseils municipaux des communes concernées (qui ont finalement pris un arrêté défavorable contre tour projet d’éoliennes en décembre) n’ont bien entendu pas changé la donne. De toutes façons, leur pouvoir réel concerne désormais essentiellement l’utilisation des chemins communaux pour la mise en œuvre du chantier. Alors, que faire quand « non c’est non », et que l’entreprise avance à marche forcée en venant de lancer début janvier ses premières « études d’impact » (techniques, paysagères, acoustiques, environnementales)  ?

Eh bien, la nuit du 25 février, l’ensemble des appareils de mesure accoustiques de SAB, qui se vantait de sa technologie innovante utilisant un Lidar (méthode de télédétection et de télémétrie pour déterminer la vitesse du vent à plusieurs altitudes… ont été sabotés à coups de masse. Panneaux solaires pour l’alimenter comme appareils internes au boîtier ont été réduits en petits morceaux. Face aux projets techno-industriels des vautours de l’énergie, alternatifs comme conventionnels, rien ne pourra en effet remplacer la pratique de l’action directe autonome à la première personne, plutôt que de déléguer son opposition à n’importe quelle entité. Quand c’est non… c’est non !

[A partir du communiqué plaintif de SAB Energies, publié le 25 février 2022 par ses amis journaflics anxieux de L’informateur de Bourgogne, qui n’ont pas hésité à titrer « Projet éolien : des actes de vandalisme inquiétants »]
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Houston (Canada) : à l’assaut du chantier de gazoduc Coastal GasLink

Un gazoduc en construction attaqué «violemment»
par des manifestants
AFP/CBC news (traduit de l’anglais), 17-19 février 2022

Le site d’un gazoduc en construction dans l’ouest du Canada a été la cible d’une « confrontation violente » en pleine nuit jeudi, ont affirmé la police fédérale et TC Énergie, l’entreprise en charge de ce projet baptisé Coastal GasLink (CGL).

La police a déclaré avoir été appelée à Marten Forest Service Road, à environ 60 kilomètres au sud de Houston, en Colombie-Britannique, peu après minuit le 17 février. La sécurité de CGL avait signalé des violences sur le site où des travailleurs participaient à la construction d’une partie d’un pipeline de gaz naturel de 670 kilomètres.

La Gendarmerie Royale du Canada (GRC) a déclaré qu’une vingtaine de personnes auraient attaqué des agents de sécurité et des employés. De plus, la route qui mène au chantier était jonchée d’arbres abattus, de souches recouvertes de goudron, de câbles et de planches transpercées de pointes. Un des agents a été blessé «alors que la police se frayait un chemin à travers les débris et les pièges», précise le communiqué. Les assaillants ont également lancé «fumigènes et fusées éclairantes en direction de la police».

« Retour de la terre. CGL expulseur », tagué par les assaillants lors de la destruction des baraques de chantier.

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Cézens (Cantal) : sabotage du projet d’éoliennes industrielles

Carladez Le mât de mesure installé pour le projet éolien
a été sectionné

La Dépêche, 12 janvier 2022

Le mât de mesure installé sur la commune de Cézens dans le Cantal, aux portes du Carladez aveyronnais, a été sectionné.

Installé en octobre dernier pour étudier un projet d’implantation de vingt éoliennes* de 190 m et 200 m de hauteur au pied du rocher de Ronesque, soit aux portes du Carladez Aveyronnais, le mât de mesure est tombé, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, volontairement sectionné par des opposants.

Une action non revendiquée qui n’arrête pas le combat de l’association « Vent de Crête » réunissant élus et citoyens contre ce projet, qui rencontrera ce vendredi 14 janvier Pierre Ignace, maire de Mur-de-Barrez pour évoquer cette problématique et proposer une réunion d’information sur le chef-lieu du Carladez en Aveyron.

* NdT : soit 14 éoliennes de 190 m sur le plateau de Vernet à Badailhac et six éoliennes de 200 m à Escoubiac au pied du rocher de Ronesque à quelques encablures de l’Aveyron. Le projet est mené par l’entreprise canadienne Boralex.

Vancouver (Canada) : deux attaques solidaires contre la RBC

Montreal Contre-information, 7 janvier 2022

La RBC [Royal Bank of Canada, impliquée dans le projet de gazoduc Coastal GasLink] sur Commercial drive et la 1ère avenue a subi une attaque au cocktail molotov dans la nuit du 15 novembre, 12 baies vitrées d’une autre succursale au coin de Nanaimo et Hastings ont été brisées en solidarité avec le peuple Wet’suwet’en et toutes les peuples autochtones qui résistent au colonialisme et à la suprématie blanche.

Ils ignorent les manifestations pacifiques : prenons action.

Puisque le rouge leur va si bien

La petite ville de Gauchy (Aisne) et ses 5000 habitants paumés au milieu de la morne campagne picarde ne paie a priori pas de mine. En y regardant d’un peu plus près, c’est pourtant un patelin qui fait non seulement la fierté des braves ouvriers ayant élu des maires staliniens jusqu’en 2014 avant de se prononcer pour un ex-gendarme… mais également celle des friqués et des hommes de pouvoir qui trônent au sommet de l’État. Et pour cause, vu que la besogneuse commune abrite en même temps l’usine de parfums de luxe du groupe L’Oréal en partance pour le monde entier, et une seconde qui réserve ses effluves aux plus pauvres de la planète, en y répandant une odeur de sang, de guerre et de mort.

Cette dernière se nomme Hazemeyer, modeste PME d’une centaine d’exploités devenue filiale du groupe Comeca, dont la spécialité est la construction apparemment anodine d’énormes armoires à basse tension pesant parfois plusieurs tonnes. Il ne s’agit cependant pas de n’importe lesquelles –sinon pourquoi concevoir, découper et plier sur-mesure la tôle de ces équipements électriques, avant d’assembler chacun de leurs milliers de câbles manuellement avec autant de minutie ?–, puisqu’elles équipent des navires de guerre de l’armée française, des complexes et plateformes pétrochimiques (Total, Arkema, Solvay ou Exxon), des centrales nucléaires et centres de recherche d’EDF, ainsi que de nombreux data centers récemment inaugurés (ceux des banques Société Générale et Crédit Agricole ou une partie des 230 du géant Equinix).
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Rucalhue (Chili) : contre le projet de barrage hydroélectrique… destruction du poste des carabiniers

Samedi 1er janvier 2022 vers 23h, un incendie a entièrement détruit le seul poste de carabiniers de la commune de Rucalhue, près de Quilaco (région du Biobío). Les pompiers sont intervenus rapidement suite aux appels des voisins, mais ils ont dû laisser dans un premier temps les flammes dévorer le repaire des militaires à cause de la présence d’armes et de munitions à l’intérieur, en se contentant de refroidir le bâtiment à distance, ce qui n’a pas empêché sa destruction.

Les premières investigations penchent pour un incendie criminel, et les experts scientifiques des carabiniers (Labocar) se sont rendus sur place pour effectuer des prélèvements. Dans une interview à la télévision 24Horas, le maire de Quilaco, Pablo Urrutia, a relié cette attaque à la lutte contre les projets hydroélectriques dans la région : « apparemment depuis que la question du barrage de Quilaco a commencé, c’est compliqué, les gens ne veulent pas l’accepter ».

Ce projet de centrale hydroélectrique à Rucalhue sur le fleuve Biobío a été lancé en 2018 par l’entreprise China International Water and Electric Corporation (CWE), filiale de la compagnie d’État chinoise CTG responsable de la construction du barrage des Trois Gorges, qui avait déjà obtenu en juillet dernier l’expulsion des occupants de la zone concernée par les carabiniers.

(synthèse de la presse chilienne du 2 janvier 2022)

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Gênes (Italie) : destruction incendiaire d’un pylône à haute tension

traduit de l’italien de infernourbano, 31 décembre 2021

La nuit de la veille de Noël, lassés du panorama factice de la ville qui s’apprête à festoyer sur le traîneau du capitalisme, nous avons décidé de contribuer aux illuminations en allumant un pylône à haute tension appartenant à Terna [équivalent italien de RTE] avec quelques bidons d’essence. Notre petit cadeau nocturne s’est déroulé sans encombre, illuminant le ciel gris de quelques éclairs éblouissants et de quelques bruits sourds.

À ce jour, nous ne connaissons pas les dégâts réels causés, mais nous savons que Terna devra peut-être ajouter notre pylône de Noël à la liste interminable des travaux de maintenance, d’amélioration et de modernisation qu’elle s’apprête à effectuer sur les quelque 75 000 km de réseaux italiens.

Évidemment, l’espoir était, reste et restera celui d’éteindre définitivement le système d’approvisionnement en énergie, cœur battant de ce monde malade de consommation et d’opulence, de dévastation, de guerres et de mort.
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Colomiers (Haute-Garonne) : et si les stocks de batteries au lithium venaient à brûler ?

Toulouse : face à une situation « dramatique », INDIGO weel retire ses 350 vélos et ses 500 scooters électriques
France3 Occitanie, 17 décembre 2021

En raison de l’incendie, dans la nuit du 13 décembre, de sa base opérationnelle située à Colomiers (Haute-Garonne), INDIGO weel est dans l’obligation de retirer l’ensemble de ses vélos et de ses scooters électriques à Toulouse. Jusqu’à nouvel ordre. Ces opérations de retrait seront achevées d’ici la veille de Noël.

Cet incendie est celui d’un hangar situé sur la commune de Colomiers (Haute-Garonne) intervenu dans la nuit du lundi 13 décembre. Dans ce bâtiment étaient stockées les batteries lithium de la flotte de vélos et de scooters de la société spécialisée dans les « mobilités douces ». L’origine de l’incident n’est toujours pas connu.

« Plusieurs semaines » vont être « nécessaires pour permettre le retour du service. » Vendredi 17 décembre dans la soirée, INDIGO weel qualifiait la situation de « dramatique » : « nos locaux de 3000 mètres carrés et plusieurs centaines de véhicules à l’intérieur ont entièrement brûlés. »
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Les Mées (Alpes-de-Haute-Provence) : sabotage d’un pylône de la THT

Alpes-de-Haute-Provence : acte de sabotage contre
un pylône électrique aérien
La Provence, 1er décembre 2021

Pas de revendication à ce stade de l’enquête confiée à la gendarmerie, et ouverte par le parquet afin de « déterminer les causes de la chute » du pylône, souligne le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon. Les Techniciens en identification criminelle (TIC) de la gendarmerie étaient sur place ce mercredi toute la matinée. Selon nos informations, l’acte volontaire ne laisse guère de doute. « Ce mode opératoire a déjà été vu dans d’autres départements mais pas dans les Alpes-de-Haute-Provence », souligne une source proche du dossier.

Situé à proximité d’une piste forestière, un pylône en métal d’une ligne à très haute tension (THT) de 225 000 volts a été saboté, au lieu-dit « Les Pourcelles » sur la commune des Mées (3 742 hab.). Selon les premiers éléments, deux des quatre pieds ont été découpés, semble-t-il, sciés avec un engin de type disqueuse, entraînant la chute du pylône qui mesure près de 20 mètres de haut. Selon le gestionnaire du réseau de distribution Enedis, (anciennement ERDF), la chute du pylône « n’a pas entraîné de coupure de courant pour les clients dans le département». Lire la suite

Jazeneuil (Vienne) : feu au radar de mesure du projet d’éoliennes

Jazeneuil: un nouvel équipement anti-éolien incendié
La Nouvelle République, 2 décembre 2021

En juin 2021, des pneus avaient été incendiés au pied d’un mat de mesure ; en septembre, des tags anti-éolien avaient été tracés sur la façade de la mairie et sur une dizaine de maisons. Au cours de la nuit de lundi à mardi, c’est un nouvel équipement de mesure qui a été incendié.

« Après ce qui s’était passé en juin, nous avions décidé d’installer quelque chose de plus discret qui se trouvait sur une remorque. La caméra de détection s’est déclenchée vers 2 h 20 du matin, on voyait un individu seul, encapuchonné, après on a vu des flammes qui entouraient la remorque », explique Juliette Charles, cheffe de projet éolien au sein de la société RES basée à Avignon.

Sur ce site de Jazeneuil, des mesures sont effectuées dans le cadre d’un projet éolien qui pourrait voir le jour d’ici à 2030. L’appareil qui a brûlé est un boîtier coûteux, de type Lidar, un laser qui permet de déduire la vitesse du vent lorsqu’il est renvoyé par les gouttelettes d’eau. « Il va nous falloir plusieurs mois pour en installer un nouveau, ce qui va nous faire prendre du retard. Ce qui nous surprend, c’est que ces actions ne correspondent pas du tout au ressenti que l’on a localement par rapport à notre projet. »