La nuit du 26 mai, à Toulouse, trois bornes de rechargement pour voiture électrique ont brûlé dans le quartier des sept deniers et avenue Crampel.
Le mirage nucléaire s’incarne dans des mines à ciel ouvert et un festival de cancers et bientôt en un vaste désert. Nous ne voulons ni fossile ni nucléaire. Le Capital perd son énergie à nous vendre ses rêves à sec et sa course au progrès. Rien ne verdira l’industrie que sa mise à l’arrêt. Lire la suite
Visite nocturne chez un haut dirigeant de la RBC Montreal contre info, 5 mai 2022
Tard dans la nuit, le 4 mai, des revenchards sont passé chez Michael Fortier, avenue Chester. M. Fortier était membre du cabinet fédéral sous le premier ministre Stephen Harper. Aujourd’hui, il est le vice-président du conseil des marchés des capitaux chez la Banque Royale du Canada. Retiré dans sa luxueuse demeure de Mont-Royal (un quartier huppé de Montréal séparé des pauvres et des exploités par un long mur), il n’y a aucun doute que M. Fortier se sente bien à l’aise avec la décision de son patron de poursuivre le financement du gazoduc Coastal GasLink (ou de tout autre projet dégueulasse financé par RBC). Lire la suite
Feu sur une ligne à haute tension en Ardèche : 4000 abonnés privés d’électricité
Le Dauphiné/France Bleu Drôme Ardèche, 26 avril 2022
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, un feu électrique a été signalé au niveaux de câbles de ligne à haute-tension présents sous un pont au Pouzin. Il s’agirait de câbles de 20 000 volts. Près de 4000 abonnés seraient, depuis, privés d’électricité dans le secteur du Pouzin, Rompon, Saint-Cierge-la-Serre et Baix.
La circulation est restée coupée jusqu’en milieu d’après-midi, un peu avant 16 heures sur le pont du Pouzin, le temps de vérifier s’il n’a pas été fragilisé par l’incendie. Mais le feu du câble électrique a été éteint dès 8h30 ce mardi . La circulation sur le fleuve a aussi été interrompue. 22 pompiers sont actuellement sur place. L’origine de ce feu électrique est, pour l’heure, inconnue.
Tours : cinq voitures d’Enedis incendiées dans le quartier des Fontaines
France Bleu, 19 avril 2022
Cinq voitures ont été incendiées dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 avril, dans le quartier des Fontaines à Tours-Sud, sur le parking d’Enedis. Les véhicules appartiennent tous à la société d’électricité.
Les pompiers sont intervenus vers 2h du matin, après plusieurs appels des habitants. Ils ont d’abords cru à l’incendie du bâtiment à l’arrière, et ont engagé de nombreux moyens. L’origine criminelle est privilégiée par les enquêteurs.
La nuit du 12 au 13 avril, deux bornes de rechargement de voitures électriques ont été sabotées à l’angle du boulevard de Suisse, avec de la mousse expansive et à coups de marteau.
Le silence électrique ne nous fera pas taire sur ce qu’il produit de misère, de pollution et de cancers. Le nucléaire n’a comme horizon que l’expansion du monde capitaliste. Refusons le néolibéralisme fascisant, peu importe son visage.
Nouveau sabotage électrique : Inovallée visée à son tour ?
Le Dauphiné, 14 avril 2022
Après les grandes entreprises de haute technologie du bassin de Crolles la semaine dernière , c’est très probablement Inovallée, principal parc technologique de la région grenobloise, qui a été la cible, mercredi, d’une nouvelle action de sabotage menée sur une installation électrique . Une action de dégradation qui, selon nos informations, ne fait pas de doute, le procureur de la République de Grenoble ayant par ailleurs, deux heures après les faits, confirmé au Dauphiné Libéré que l’hypothèse d’un « acte criminel » était privilégiée.L’incendie s’est déclaré vers 15 h 30 dans l’enceinte même d’un poste source haute tension d’Enedis situé au 19, chemin du Vieux-Chêne à Meylan. Une installation placée entre des immeubles d’entreprises et l’A 41, en plein cœur d’une technopole d’environ 380 entreprises axées sur le domaine des technologies numériques.
« Certaines personnes ont entendu un bruit d’explosion », indiquait sur place Philippe Cardin, le maire de Meylan, une heure environ après le début du sinistre. Il semble que le feu ait été bref et très limité, mais il a mis hors d’usage l’un des deux groupes du site dont la fonction est de transformer la haute tension en moyenne tension (20 000 volts). Le résultat a été immédiat : environ 10 000 clients (particuliers et entreprises) ont été privés d’électricité dans six communes : Meylan et Montbonnot principalement, ainsi que Saint-Martin-d’Hères, Gières, Saint-Ismier et Biviers. Mais selon Enedis, « cette coupure n’a duré que quelques minutes, grâce à des opérations effectuées à distance » et le courant a été très vite rétabli pour tous les clients concernés.
[Suite au double sabotage des nuits du 4 puis du 5 avril contre les lignes à haute-tension, qui ont mis temporairement à l’arrêt les usines de semi-conducteurs ST-Micro et Soitec, il semble que le retour à la normale ne soit pas aussi simple que cela. Petit aperçu à travers quelques articles tirés de la presse économique.]
La Silicon Valley grenobloise de nouveau « rebranchée »
après un incendie sur ses lignes électriques
La Tribune Auvergne-Rhône Alpes, 6 avril 2022 (extrait)
La coupure de courant, provoquée par l’incendie de plusieurs lignes à haute tension qui transitaient par le pont de Brignoud (Isère) dans la nuit de lundi à mardi, aura été à la fois inédite, mais aussi particulièrement impactante pour le bassin du Grésivaudan, un secteur proche de Grenoble, qui accueille plusieurs grands industriels de la microélectronique comme STMicroelectronics et Soitec.
« Ces deux entreprises ont pu commencer à redémarrer, mais en mode dégradé, car hormis les pertes de fabrication dont il faudra probablement reparler plus tard, on sait que ce secteur dispose d’équipements qui n’aime pas les coupures de courant intempestives», traduit le vice-président délégué en charge de la promotion économique pour la communauté de communes du Grésivaudan, Jean-François Clappaz.
Les salles blanches, utilisées notamment dans le processus de production de l’industrie de semi-conducteurs, dépendent notamment de systèmes de ventilation filtrés et de différents capteurs (température, humidité, etc) en vue de garantir un niveau de concentration très faible de particules et de poussières en suspension dans l’air, qu’il faut pouvoir recalibrer notamment lors de leur remise en route. Sans compter les réglages des équipements de production eux-mêmes, qui sont chargés de combiner un haut niveau de qualité et une production en volume, tout en produisant à une échelle très petite, de l’ordre du namomètre. Lire la suite
Incendie de plusieurs lignes électriques en Isère :
l’hypothèse d’un nouveau sabotage
Le Dauphiné/France bleu, 5 avril 2022
Ce mardi 5 avril 2022, à 1h44, un incendie de câbles électriques sous le pont de Brignoud qui enjambe l’Isère entre Villard-Bonnot et Crolles s’est déclaré. Huit lignes 20.000 volts et une ligne 225.000 volts ont pris feu. Un périmètre de sécurité a été instauré afin de prévenir tout risque pour les populations ou l’environnement. Les services de sécurité sont sur place. Le feu a été complètement éteint dans le courant de la journée.
L’incendie rappelle celui ayant touché la société ST Micro à Crolles, ce lundi 4 avril. Le lien entre les deux événements a été fait, annonce Eric Vaillant, le procureur de Grenoble. La section de recherches de la gendarmerie a été saisie. Ce mardi matin, de la fumée se dégageait encore des câblages incendiés, le pont de Brignoud étant fermé à la circulation. La gendarmerie a bouclé tout le secteur et interdit les accès au pont, d’importants bouchons étant enregistrés dans tout le secteur.
Parmi les neuf câbles visés par les incendiaires, on compte un câble très haute-tension de 225 000 volts de RTE. Au plus fort de l’incendie, 5539 clients ont été privés d’électricité. La plupart ont pu être raccordés avant 6h30. 350 clients restaient sans électricité à 14h30, ce mardi 5 avril, a annoncé la préfecture de l’Isère. Le courant a été coupé dans les villes de Crolles et Bernin et sur la zone industrielle qui rassemble notamment ST Micro et Soitec, deux entreprises majeures du Grésivaudan, et plus largement du bassin Grenoblois. La production de semiconducteurs a été stoppée en pleine nuit chez ces deux société qui emploient plusieurs milliers de personnes.
Incendie à Froges sur un site de RTE : la société ST Micro
visée, l’ultra-gauche suspectée Le Dauphiné, 4 avril 2022
L’hypothèse d’un acte commis par des activistes de l’ultra-gauche est privilégiée par les enquêteurs de la gendarmerie, a appris le Dauphiné Libéré ce lundi auprès du parquet de Grenoble après les dégradations par incendie commises dans l’enceinte d’un site de transformation de RTE à Froges.
Comme nous le révélions ce lundi matin, ce site a été visé dans la nuit de dimanche à lundi par des incendiaires : des inconnus sont parvenus à entrer dans les lieux et à communiquer le feu à des câblages sur un transformateur. Les dégâts seraient importants sur ce site mais n’impacteraient pas à l’heure actuelle la distribution d’électricité dans le secteur.
Des inscriptions parmi lesquelles figure le symbole de l’anarchie ont été relevées, qui ciblent la société ST Microelectronics basée à Crolles, accusée par ces mêmes tags d’être un trop important consommateur d’électricité. Selon le parquet, l’alimentation électrique du site de ST Micro n’a pas été perturbée de façon importante par cette action. La brigade de recherches de la compagnie de Meylan a été saisie de l’enquête.
Mise à jour (Le Dauphiné, 4 avril, 19h25) : « L’entreprise STMicroelectronics basée à Crolles a confirmé avoir enregistré une coupure temporaire d’alimentation électrique après l’incendie volontaire sur un poste de RTE à Froges. L’alimentation de secours a été enclenchée. »
STMicroelectronics est une multinationale franco -italienne qui conçoit, fabrique et commercialise des puces électroniques (semi-conducteurs). Elle est l’un des tout premiers acteurs mondiaux du secteur économique de la production de semi-conducteurs, et a réintégré le CAC 40 en septembre 2017. Lire la suite
Action contre Arcadis à Toulouse IAATA, 2 avril 2022
Dans la nuit du 30 au 31 mars, on a tagué « Non à CIGEO » et étiolé les vitres de la société Arcadis à Toulouse pour mettre en lumière son rôle dans l’industrie nucléaire.
Arcadis est un des leader mondial du conseil et de « l’ingénierie durable » pour « l’environnement naturel et construit », présent dans plus de 70 pays. Tel un monstrueux sous-traitant qui rode, il est impliqué dans la réalisation des plans des galeries souterraines et des plans du funiculaire de CIGEO, projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Parmi les autres « oeuvres » d’Arcadis, on retrouve entre autres le projet du Grand Paris Express et la 3eme ligne de métro de Toulouse.
Contre le nucléaire qui ne sera jamais propre ! Contre l’expansion énergétique, technologique et ceux qui la plannifient !
Stop Bure : action contre des architectes IAATA, 26 mars 2022
Alors qu’à Toulouse et ailleurs a lieu une semaine contre le nucléaire, certaines ont voulut participer à leur manière : les vitres de l’architecte Kardham ont été étoilées et un tag laissé : STOP BURE !
Kardham est une agence d’architecture dont la renommée n’est plus à faire. Entre autres merdes, ils conçoivent une partie des batiments de CIGEO à Bure. Si le message qui leur a été laissé reste symbolique c’est avant tout une invitation à géner autant que faire se peut, là où on se trouve, le grand désastre nucléaire.
L’industrie nucléaire, qu’elle soit civile ou militaire se présente comme inéluctable, indiscutable, absolument nécessaire, elle est ce qui permet aujourd’hui la société industrielle, le développement numérique sans limites et la hausse continue de la consommation énergétique. On la présente comme une solution au marasme écologique alors qu’elle est l’une des principales causes du désastre en cours. Lire la suite
Sabotage et menaces contre la société Poma :
deux suspects mis en examen
Le Dauphiné, 24 mars 2022
Deux hommes de 29 et 51 ans, suspectés d’avoir saboté un pylône de l’entreprise spécialisée dans le transport par câbles et régulièrement visée par des menaces des milieux anarchistes depuis son engagement dans un projet d’enfouissement de déchets nucléaires, ont été arrêtés ce mardi en Savoie.
Le 9 septembre 2021, un message posté sur une plateforme contributive proche des milieux anticapitalistes et anarchistes revendiquait, « le sabotage quelques jours plus tôt de lignes téléphériques de la société Poma dans les stations des Alpes”, sans qu’il soit précisé de quelles stations il s’agissait ni même du ou des départements alpins où elles étaient érigées. En des termes plus ou moins poétiques, illustrés d’une photo de boulons et d’écrous, il était ainsi écrit que : “Dans les montagnes alpines, nous avons fondu sur des installations de l’entreprise Poma pour venger son engagement dans le projet CIGEO d’enfouissement des déchets nucléaires ! »
Une semaine plus tard, le 16 septembre, la rédaction grenobloise du Dauphiné Libéré recevait une enveloppe contenant un écrou et une lettre revendiquant plusieurs autres déboulonnages et menaçant de s’en prendre plus généralement aux infrastructures des stations de ski mises en place par la société Poma. Deux courriers similaires parvenaient le lendemain à la société Andra à Bure dans la Meuse et au siège de la société Poma à Voreppe. L’un était accompagné d’une rondelle, l’autre d’un contre-écrou.
[Meuse] Action directe contre le nucléaire et son monde de merde Indymedia Lille, 12 mars 2022
Dans la nuit du 11 mars, anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon en 2011, nous avons fait une série de graffiti/tags le long de la voie ferrée désaffectée Bar-le-Duc / Ligny / Gondrecourt, qui fait partie du projet d’enfouissement nucléaire CIGÉO. Dans le village au nom ironique « Les Castors », près de Ligny-en-Barrois, nous avons saboté la voie avec des crics pour contrer les travaux prévus pour sa réaffectation. Notre action est une petite contribution dans le cadre de la journée nationale d’action contre la relance du nucléaire et pour la fin immédiate du nucléaire, journée à laquelle nos amies de Golfech ont appelé ce 13 mars. Lire la suite
Quand POMA décide de se garer près de Grenoble… Indymedia Lille, 7 mars 2022
Une nuit de mars, une voiture arborant ostensiblement le logo de l’entreprise POMA a eu l’audace de se garer boulevard Joliot-Curie à Fontaine, dans l’agglo grenobloise.
Après que le pick up tout blanc se soit fait taguer « nik le nuk», l’une des vitres a tristement volé en éclat d’elle-même, de honte, face à la relance du nucléaire et à l’implication de POMA dans le projet CIGEO. En effet POMA participe activement à ce système de mort en construisant le funiculaire qui pourrait acheminer les déchets radioactifs à Bure.
Si de telles voitures continuent de traîner par ici ou par ailleurs, les vitres continueront d’éclater ou de s’enflammer de ci de là.
Depuis plusieurs mois, une partie des habitants de Marigny et de Saint-Micaud (Saône-et-Loire) s’opposent au futur projet d’éoliennes industrielles prévus dans le coin, lancé en 2020 par la société SAB EnR, filiale de l’entreprise allemande SAB WindTeam.
Réunions d’information dans des granges, banderoles dans les villages et pression sur les conseils municipaux des communes concernées (qui ont finalement pris un arrêté défavorable contre tour projet d’éoliennes en décembre) n’ont bien entendu pas changé la donne. De toutes façons, leur pouvoir réel concerne désormais essentiellement l’utilisation des chemins communaux pour la mise en œuvre du chantier. Alors, que faire quand « non c’est non », et que l’entreprise avance à marche forcée en venant de lancer début janvier ses premières « études d’impact » (techniques, paysagères, acoustiques, environnementales) ?
Eh bien, la nuit du 25 février, l’ensemble des appareils de mesure accoustiques de SAB, qui se vantait de sa technologie innovante utilisant un Lidar (méthode de télédétection et de télémétrie pour déterminer la vitesse du vent à plusieurs altitudes… ont été sabotés à coups de masse. Panneaux solaires pour l’alimenter comme appareils internes au boîtier ont été réduits en petits morceaux. Face aux projets techno-industriels des vautours de l’énergie, alternatifs comme conventionnels, rien ne pourra en effet remplacer la pratique de l’action directe autonome à la première personne, plutôt que de déléguer son opposition à n’importe quelle entité. Quand c’est non… c’est non !
[A partir du communiqué plaintif de SAB Energies, publié le 25 février 2022 par ses amis journaflics anxieux de L’informateur de Bourgogne, qui n’ont pas hésité à titrer « Projet éolien : des actes de vandalisme inquiétants »] Lire la suite