Rosières : une antenne relais détruite par un incendie
France bleu, 17 mars 2021
L’incendie a pris vers 4 heures du matin et ce sont les techniciens de SFR qui ont prévenu la gendarmerie. Le feu a été allumé au pied du pylône et a détruit les câbles sur une hauteur de deux mètres environ. L’origine criminelle ne fait pas beaucoup de doute puisque les enquêteurs ont retrouvé de la matière inflammable sur place. La cellule d’investigation criminelle de Privas est sur place ce mercredi matin.
Selon SFR, cet incendie impacterait en fait deux sites : celui de Rosières et celui de Largentière, ce dernier étant relié par liaison hertzienne au site de Rosières. Les deux sites alimentent des abonnés SFR et Bouygues Télécom. 550 clients SFR seraient touchés par cette dégradation. Selon SFR, le site de Largentière devrait être à nouveau en fonctionnement ce jeudi. Pour l’antenne relais de Rosières, il faudra attendre mardi 23 mars.
Devant la recrudescence des sabotages, les opérateurs de téléphonie ont signé il y a deux semaines une convention avec les ministères de l’intérieur et de la justice. Elle devrait être déclinée dans chaque département.
Sabotage de l’antenne SFR en Ardèche : le réseau mobile rétabli
La Dépêche, 24 mars 2021
Dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 mars, peu avant 4 heures du matin, des équipements de l’antenne mobile SFR située à Rosières, dans le Sud-Ardèche, étaient volontairement incendiés. Les câbles d’alimentation avaient été brûlés à l’aide d’un produit inflammable sur une hauteur de deux mètres.
Le site de Largentière, relié à celui de Rosières par un lien de transmission hertzien, était également touché. Plus de 500 abonnées SFR et Bouygues Telecom ont été impactés sur le réseau mobile.
Une semaine après ce sabotage, « le rétablissement de la connexion du site de Largentière a été effectué vendredi 19 mars. Celui de Rosières était effectif cette après-midi », précisait, mardi 23 mars au soir, Cyrille-Frantz Honegger, délégué régional Altice-France SFR. Le montant du préjudice est estimé à environ 20 000 euros.
Les investigations, menées par les gendarmes de la communauté de brigades de Largentière, appuyés par les enquêteurs de la brigade de recherches et de la section de recherches de Grenoble, se poursuivent.