Deux caméras visées par des tirs, à Reims
L’Union, 24 et 26 janvier 2021 (extraits)
Selon une information confirmée ce dimanche par le commissariat de Reims, deux caméras de surveillance de la ville ont été prises pour cible, place Mozart (quartier Wilson), dans la nuit de jeudi à vendredi. L’une d’entre elles est totalement détruite, l’autre seulement endommagée, mais inopérante également. Toutes les deux auraient fait l’objet de tirs par une arme à plomb. Une enquête a été ouverte par les services de police. Aucune interpellation n’a eu lieu pour le moment.
En 2017, deux caméras avaient ainsi été vandalisées à Orgeval, Cette fois-là, les personnes avaient escaladé les mâts à quatre mètres de hauteur pour aller casser les caméras. Un an auparavant, une caméra avait été dégradée par incendie à Croix-Rouge. Chaque dégradation a un coût pour la municipalité. Cela dépend de la nature des dégâts, si c’est le dôme, le bloc, l’alimentation, l’ensemble du dispositif qui sont touchés… Cela se compte en tout cas en milliers d’euros. À Orgeval, en 2017, le préjudice était estimé entre 7 à 10 000 euros par caméra. Rien à voir cependant avec le coût d’installation initial.
Lors du premier mandat, la majorité municipale de Reims a installé 217 caméras pendant cinq ans. En 2021, il est prévu d’améliorer le maillage de la vidéosurveillance avec l’arrivée de 22 caméras supplémentaires. Parallèlement, pour gagner en temps et en efficacité, la ville a mis en place une étude et le développement avec une entreprise nationale d’un logiciel de reconnaissance qui a la capacité de reconnaître un certain nombre d’éléments dans la limite de ce qui est fixé par la réglementation. 56 000 types de véhicules différents ont été rentrés dans la base de données du logiciel, allant de la marque, la couleur à l’année. Il suffit de rentrer quelques données du véhicule recherché, dans le cadre de la réquisition, et dans la quasi-instantanéité, sont obtenus tous les éléments correspondant, captés par les caméras, dans la période prédéfinie.