Frontière germano-suisse : sabotage du trafic ferroviaire

Saboter la normalité capitaliste – Attaque contre l’infrastructure ferroviaire
(traduit de l’allemand de de.indymedia, 14 avril 2025)

Dans la nuit du 9 avril, près de Bâle nous avons mis le feu à différents câbles de signalisation et d’alimentation des voies ferrées à l’aide de dispositifs incendiaires. 

Jusqu’à présent, ni les flics, ni les médias n’ont parlé de notre action.

Située à la frontière entre deux pays, reliée par bateau jusqu’à la mer du nord, disposant d’un réseau ferroviaire et routier parmi les plus développés ainsi que d’un aéroport, Bâle est un nœud logistique central pour les flux de marchandises qui permettent à la normalité capitaliste de fonctionner. Comme nous n’apprécions guère cet état des choses, nous avons attaqué leur infrastructure, pour l’interrompre ne serait-ce qu’un court moment.

Notre attaque vise concrètement le transport ferroviaire transfrontalier des biens et des personnes et la liaison avec le port de Kleinhüningen.
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[Livre] Réimpression de Contre le Léviathan, Contre son His-toire

Indymedia Nantes, 30 avril 2025

Fredy Perlman, Contre le Léviathan, Contre son His-toire, 450 pages, avril 2025 (1983)

Ces dernières semaines, on est plusieurs à avoir retravaillé et réimprimé le livre Contre le Léviathan, Contre son His-toire de Perlman, publié dans les années 80 et dont les dernières éditions en français sont devenues plutôt galères à obtenir.

L’analyse de l’auteur sur l’emprise des agents civilisateurs et les mécanismes de la domination techno-industrielle ont grandement contribué à nourrir les réflexions dans les espaces de luttes contre l’autorité, et plus spécifiquement les pensées anti-civilisationnelles et anarchistes. Aujourd’hui, elle nous sert encore de matière à penser nos tentatives de dévier des chemins tracés par le monstre du Léviathan, c’est pourquoi on souhaite le diffuser plus largement et à prix libre.
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Les Piafs de Saint-Jory (Nord-Toulouse) saccagent les câbles d’alimentation de la futur LGV Bordeaux/Toulouse

IAATA, 30 avril 2025

Communiqué du Groupe d’Irrévérencieux-ses Enragé-es Cormorans

Depuis plusieurs mois, nous, Cormorans de Saint-Jory, avons accueilli dans notre petite forêt, des zadistes venus défendre notre maigre parcelle de nature, l’une des rares encore présente ici, coincées entre des centres commerciaux, des zones industrielles et des voies rapides. Nous y survivons tant bien que mal et avons appris l’année dernière que cet habitat serait détruit au profit d’une LGV qui fera gagner quelques minutes à une poignée d’êtres humains. Il paraît que pour eux, cela représente le progrès. Lire la suite

Le chiffre du jour : + 50% d’attaques physiques contre l’économie de guerre

L’info est tombée dans un journal spécialisé que pas grand monde ne lit, sauf les intéressés (justement), et nous est fournie par un type généralement plus discret, mais qui a jugé que l’heure était suffisamment grave pour sonner l’alarme.

C’est donc dans le mensuel L’Usine Nouvelle du 14 avril 2025, auquel le général Philippe Susnjara, responsable de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), a décidé de livrer une interview, qu’on apprend qu’il existe une « radicalisation de certains groupuscules antimilitaristes », et que cela a pour conséquence fort intéressante de « potentiellement enrayer les hausses de cadence de production impulsées par les donneurs d’ordre en pleine économie de guerre ». Et histoire de filer quelques tuyaux aux amateurs du genre, un autre journaliste économique ajoutera le lendemain sur une radio d’Etat, que  « ce sont les PME du secteur qui sont les plus exposées. Elles sont plus nombreuses, moins protégées que les grands groupes, et souvent mal préparées. »

Enfin, côté chiffres, le grrrrand général a filé un ordre de grandeur à son problème, en estimant qu’entre 2023 et 2024 « les attaques physiques ont augmenté de 50% » contre les entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD). Puis l’Usine Nouvelle a cité deux exemples concrets de sabotages du complexe militaro-industriel, qu’il aurait été dommage de laisser à ses seuls lecteurs sans leur donner la publicité qu’ils méritent : « à l’été 2024, un acteur exportant du matériel militaire vers l’Ukraine à par exemple été victime d’une intrusion avec découpe du grillage de son site, s’en sont suivis quatre jets de cocktails Molotov. Autres cas concrets ? Depuis deux ans, un grand donneur d’ordre français constate une hausse préoccupante des incendies chez ses sous-traitants, en France et dans d’autres pays d’Europe ».

[Synthèse de l’Usine nouvelle/France Inter, 14-15 avril 2025]

Lire ici comment un général cause d’antimilitarisme

Orly (Val-de-Marne) : sabotage de la navette vers l’aéroport-sud de Paris

ActuParis, 22 avril 2025

Samedi 19 avril 2025, le service Orlyval a été totalement coupé, entre 6 heures et 21 heures. En cause, « un acte de malveillance survenu plus tôt dans la nuit et qui a entraîné un défaut d’alimentation » de cette ligne spéciale qui relie Antony, dans les Hauts-de-Seine, à l’aéroport d’Orly, dans le Val-de-Marne, nous indique la RATP. Sur ses canaux de diffusion, la régie a précisé qu’il s’agissait d’une « dégradation volontaire des câbles électriques ».

Si, en milieu de journée, après intervention des équipes techniques d’Orlyval et de la RATP, le trafic a pu reprendre, il a dû être à nouveau interrompu ce mardi 22 avril. Depuis 14 heures, la ligne est inaccessible, informe la Régie, afin de « remettre en conformité les installations ». L’heure de reprise estimée a été fixée à 19 heures. La RATP s’excuse auprès des usagers pour cette gêne occasionnée et condamne fermement cet acte de malveillance.

Villeurbanne (Rhône) : Vinci entre dans la danse


A Lyon, la piste de l’ultragauche après le ciblage
d’une filiale de Vinci

Le Monde/Le Progrès, 25 avril 2025

Le siège social de l’entreprise Citinéa, filiale du groupe français Vinci Construction, a été le théâtre d’un incendie mineur, mardi 22 avril. Le feu de détritus, d’origine volontaire, se serait éteint de lui-même, avenue Paul-Kruger, dans le quartier Grandclément, à Villeurbanne. L’équipe aurait été alertée par une odeur de brûlé. L’affaire n’aurait sans doute pas mobilisé outre mesure les forces de l’ordre, si un tag DDPF (Défense des prisonniers français) n’avait pas été peint sur un mur. Cette inscription fait son apparition sur nombre des attaques de prisons et de biens d’agents pénitentiaires enregistrées en France, depuis la mi-avril.

Or, cette filiale régionale du groupe Vinci Construction, spécialisée dans les travaux de ­maçonnerie, vient d’être désignée dans le marché public de construction d’un nouveau ­centre de rétention administratif à Longvic (Côte-d’Or), près de ­Dijon. Ce centre de 140 places doit ouvrir fin 2026, afin de répondre à l’intensification des mesures d’éloignement des personnes en situation irrégulière sous l’impulsion du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau.

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Les meilleures blagues sont les plus courtes…

[Reçu par mail, 21 avril 2025]

Les meilleures blagues sont les plus courtes…

Quand les Soulèvements de la Terre veulent préserver les emplois
industriels de l’armement, du nucléaire, etc.

Beaucoup de critiques ont déjà été faites sur les Soulèvements de la Terre : leur composition avec la gauche, leur instrumentalisation des luttes locales et des gens en général, leur façon verticale de prendre les décisions (« transversalité » dans leur jargon), etc. Un peu moins sur le fait qu’ils sont en train de réhabiliter l’écologie politique – qui nous promet un nouveau monde de merde à coups de transitions énergétiques et digitales et dont les promesses d’hier sont les cauchemars d’aujourd’hui. Rien ne peut plus nous surprendre. Et pourtant…

Fin 2024, les Soulèvements de la Terre ont ainsi cosigné un texte intitulé « La lutte contre les licenciements dans l’industrie est une lutte écologiste », avec la CGT Total Energie Grandpuits, les Amis de la Terre et Extinction Rébellion. Le communiqué évoque « les plans de licenciements massifs dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et le commerce », citant au passage « Vencorex, Arcelor Mittal, Michelin, Auchan, Airbus, Valeo ». Autant d’entreprises dont la nocivité tant dans l’exploitation des gens que dans leur participation aux ravages industriels est évidente.

La moins connue est Vencorex. Que produit-elle ? Dans un texte appelant à la nationalisation de Vencorex, la CGT nous en dévoile quelques pépites : « De Vencorex dépend donc un grand nombre d’entreprises et parmi elles, certaines dont l’activité est stratégique et assure la souveraineté nationale dans les domaines de la défense, de l’industrie spatiale, du nucléaire ou du sanitaire. Le sel, extrait des mines de Hauterives par Vencorex est purifié sur la plateforme de Pont de Claix qui autoconsomme et en revend à Arkema (Jarrie). Ce sel français, de pureté inégalée, sert à la production de Chlore pour Arkema et à la production de perchlorate de sodium, source unique d’approvisionnement d’ArianeGroup pour la fabrication du propergol chargé dans les boosters d’Ariane 6 et dans les missiles stratégiques M51 équipant nos forces de dissuasion nationales. Le Chlore produit sur la plateforme de Jarrie sert, entre autres à la fabrication d’éponges de Zirconium par Framatome, utilisées dans les réacteurs nucléaires civils. De l’acide chloridrique produit par Vencorex dépend la production de Chlorure Ferrique, un agent de traitement pour la potabilité de l’eau fabriqué par Feralco, acteur majeur dans le domaine puisqu’il participe à l’approvisionnement en eau potable de plus de 130 millions de personnes en Europe » [je souligne]. Le nouveau slogan des Soulèvements serait-il « Désarmer l’empire Bolloré, mais armer la France » ?

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[Brochure] Contre les soulèvements des chef.fe.s !

Cliquer sur l’image pour ouvrir le PDF du texte en version brochure (4 pages A4)

À force de voir certaines tronches revenir en odeur de sainteté, il paraissait important de rappeler quelques faits qui semblent être facilement oublié ces derniers temps, à propos des “soulèvements de la terre”, de leur origine et du passé de ses fondateur.e.s

Voilà un petit texte écrit un peu à la va-vite mais avec toute la rage que provoque chaque apparitions médiatiques et autres complaisances envers ces leaders autoproclamés.

Hier il a été collé aux alentours de la projection du film de Mathieu Rigouste à Nantes (check qui tu légitime toi qui bosse sur la repression), organisé par les SDT locaux et “contre-attaque” (un autre groupe dont il y aurait beaucoup à dire du chef également).

Cynique hasard, hier c’était aussi le jour de l’expulsion de la Grée, alors ce texte et ce collage sont dédiés a tout.e.s ses habitant.e.s pour avoir rien lâcher. Le silence des vainqueurs est éloquent, s’il y avait encore besoin de démontrer l’escroquerie à laquelle ils se livrent. Tout est pourtant largement documenté.

Il est mis en page imprimable en brochure ou en tract recto-verso, avec en prime la possibilité de le tirer en affiche double A3. Lire l’affiche en format texte

Caen (Calvados) : cinq voitures du SPIP partent en fumée

Caen (Calvados), nuit du 21 au 22 avril 2025, 3h : cinq voitures du SPIP partent en fumée

Attaques de prisons : Caen, Isère, Fresnes, Oise… L’administration pénitentiaire de nouveau ciblée dans la nuit
Le Parisien, 22 avril 2025 (extrait)

Selon nos informations, de sources sécuritaire et policière, cinq véhicules administratifs ont été incendiés sur le site du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Caen (Calvados) vers 3 heures du matin. Une voiture a été prise pour cible sur un parking clos, et les flammes se sont propagées à quatre autres véhicules. Ces derniers ont été entièrement brûlés et un cinquième partiellement. Aucune autre dégradation et aucun tag n’ont été observés. Il s’agit des voitures de liaison des agents, et tous étaient garés sur un parking protégé par un grillage dans le quartier de la Folie-Couvrechef.

À Fresnes (Val-de-Marne), de source policière, un agent pénitentiaire a été intimidé alors qu’il quittait son service à la maison d’arrêt. Un véhicule dans lequel se trouvaient cinq personnes a brusquement freiné devant le surveillant en lui demandant de baisser la vitre. « Surveillant, surveillant, tu as peur maintenant », a déclaré un des occupants, pendant qu’un autre filmait la scène. La victime a affirmé avoir reconnu l’un des individus, qui serait un ancien détenu de la maison d’arrêt de Fresnes. Des rondes et des patrouilles ont été mises en place par la police municipale à proximité du domicile de l’agent pénitentiaire.
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Corbas/Villefranche (Rhône) : les matons sous pression

Prisons ciblées : une voiture incendiée près de Lyon-Corbas, un immeuble tagué « DDPF » à Villefranche-sur-Saône
France3, 20 avril 2025

Ce dimanche 20 avril, une voiture a été retrouvée incendiée sur le boulevard des Nations Unies, aux abords de la prison de Lyon-Corbas. « Le service de nuit l’a repérée grâce aux caméras de surveillance et a alerté les pompiers et les forces de l’ordre.« , précise Didier Lui-Hin-Tsan, secrétaire régional FO Justice Lyon. Il ne s’agissait pas d’un véhicule d’un agent pénitentiaire.

Près de 300 agents travaillent au sein de la prison. Depuis une semaine, ils « viennent travailler la boule au ventre« . Didier Lui-Hin-Tsan salue les différentes consignes de sécurité prises par les autorités mais il estime que les agents sont « trop identifiables« . « Chaque jour, ils attendent de rentrer dans la prison et sont au milieu des visiteurs, ils sont en uniformes et facilement reconnaissables« , précise-t-il. Lire la suite

Saint-Martory (Haute-Garonne) : le maton perd trois voitures d’un coup

Trois voitures d’un surveillant de la prison de Seysses brûlées
La Dépêche, 20 avril 2025

C’est un évènement qui crispe le personnel de la prison de Seysses. Un surveillant pénitentiaire a vu trois de ses véhicules détruits dans un incendie. «Avec le contexte actuel, on ne peut pas écarter la possibilité qu’il ait été volontairement visé», souligne David, représentant local du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS-CEA).

Les faits se sont déroulés dans une commune du Muretain [à Saint-Martory précisément], au sud-ouest de Toulouse. Peu après 1 heure du matin hier, une habitante aperçoit un véhicule s’embraser chez l’un de ses voisins. Elle le prévient rapidement, mais le feu se propage. À l’arrivée du propriétaire, âgé d’une cinquantaine d’années, trois automobiles sont déjà détruites et la quatrième commence à être attaquée par les flammes. L’homme intervient immédiatement et alerte les secours.

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Opération répressive contre Louna : vaste tour d’horizon des très nombreuses techniques policières utilisées…

[Reçu par mail et repris du No Trace Project, 18 avril 2025]

Dans la nuit du 4 au 5 mai 2024, une pelleteuse a été incendiée sur le chantier de construction d’un projet d’autoroute.[1] Le 12 octobre 2024, Louna a été arrêtée et accusée d’avoir incendié la pelleteuse. Plusieurs autres personnes ont été arrêtées et relâchées peu après.

Les images de vidéosurveillance du lieu de l’incendie ont montré deux personnes mettre le feu à la pelleteuse, et l’une d’entre elles être victime d’un retour de flamme. Dans les heures qui ont suivi l’incendie, Louna a été amenée en voiture à un hôpital proche, où elle a été admise pour des brûlures prétendument compatibles avec celles visiblement subies par la personne victime d’un retour de flamme sur les images.

Après son arrestation, Louna a été détenue à l’isolement pendant quatre mois — elle était à l’isolement car elle était dans une prison pour hommes bien qu’elle soit une meuf (trans).[2] Après son arrestation, elle a revendiqué les dégradations contre la pelleteuse. Elle est actuellement sous contrôle judiciaire en attendant le procès.

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Saint-Montan (Ardèche) : à l’assaut de la diligence ferroviaire

[En complément, on pourra relire ici la dépêche que nous avions publiée il y a trois ans, relatant le pillage quotidien de dizaines de wagons de marchandises à Los Angeles, en profitant de leur arrêt temporaire sur les voies…]


Ardèche. Un train de marchandises attaqué en pleine nuit
Le Dauphiné/France bleu, 15 avril 2025

C’est une scène digne d’un western. Un train de marchandises, qui était en circulation, a été immobilisé dans la nuit avant d’être attaqué sur les voies SNCF en Ardèche ! Plus précisément dans le village de Saint-Montan, dans le sud de la vallée du Rhône. L’attaque, manifestement bien préparée, s’est produite dans la nuit du 21 au 22 mars, vers 1 heure du matin.

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Trois nuits d’attaques contre la matonnerie et un premier bilan [RE-mis à jour]

Tarascon (Bouches-du-Rhône), mercredi 16 avril, 5h20 : incendie de trois voitures sur le parking de la taule

Depuis dimanche 13 avril au soir, une vague d’attaques incendiaires (et pas que) frappe la pénitentiaire et les biens de ses larbins dans une dizaine de villes du sud et de la région parisienne. Après une première synthèse détaillée publiée avant-hier, on trouvera ci-dessous un petit complément enflammé sur la troisième nuit, celle de mardi à mercredi 16 avril, où le bleu-maton a de nouveau connu un goût de cendres.

Par ailleurs, tandis qu’à côté de plusieurs objectifs ciblés ont été retrouvés des tags DDPF (qui serait d’après les journaleux l’acronyme de « Défense des droits des prisonniers français », du nom d’un canal Telegram), le ministère de l’Intérieur fait également mention de « slogans anarchistes ». Aujourd’hui, un de ses porte-voix quotidien a donné un peu plus de détails à ce propos (Le Monde, 17/4), en précisant que « à Angers notamment, des inscriptions à la bombe de peinture ont été relevées sur des façades d’habitation proches de la maison d’arrêt : « soutien aux taulard.e.s » et « la prison tue ». ». En réalité, ces tags avaient été tracés au début du mois d’avril, soit avant les attaques… ce qui n’enlève rien à leur pertinence, au contraire, en particulier le « crèvent les taules » d’une actualité brûlante dans la rue Brisepotière.

Enfin, côté premier bilan, le procureur national antiterroriste Olivier Christen a tenu à communiquer en personne à propos de ces attaques (dans une longue interview donnée à France info,17/4) : il fait état de « 12 faits, deux contre des domiciles personnels d’agents de l’administration pénitentiaire, une attaque conduite contre des véhicules dans les parkings de l’École nationale pénitentiaire (Enap) et puis neuf faits directement contre des établissements pénitentiaires ». Géographiquement, « ce sont huit départements qui ont été touchés », dont « un tiers des faits commis dans les Bouches-du-Rhône, un tiers dans la région Île-de-France », avec un total de « 21 véhicules incendiés et une dizaine de véhicules dégradés » (sans parler du mitraillage de la porte de la taule de Toulon et l’incendie de celle des ERIS à Aix-Luynes). En conclusion, ce défenseur fanatique du terrorisme d’État et fervent adepte de la propagande blindée, a même rajouté une couche de complotisme dont il a le secret : « ça peut être des groupes de radicalisés politiques, ça peut être des groupes plus liés avec la criminalité organisée, ça peut être aussi une convergence d’objectifs et de personnes qui se manipulent les uns les autres : tout est possible ».

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Lyon (Rhône) : les locaux de la PAF bloqués

[Reçu par mail, 15 avril 2025]

Quand le tout-sécuritaire se retourne contre ses chiens de garde…

Dans la matinée ce mardi 15 avril 2025, une panne du système de badges de la PAF (police aux frontières) de Lyon a empêché pendant plusieurs heures toute entrée et sortie de leurs locaux situé au 2ème étage du 92 rue de la Part-Dieu. Attaque informatique ou simple problème technique ? En tout cas durant ces quelques heures ces héritiers de Vichy ont du bien galérer pour faire leur sale boulot de harcélement (traques, contrôles, rafles, enfermement, déportation…) contre les personnes « sans-papiers ».

À bas l’état, les frontières, les flics, les racistes,
Et PAF LA PAF !