Archives par mot-clé : Tren maya

Brême (Allemagne) : incendie solidaire de deux voitures de la SNCF allemande

Brême : Switch Off Tren Maya / perturber la Deutsche Bahn
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 6 février 2024

Nous nous sommes retrouvés la nuit dernière afin de mettre le feu à deux véhicules de la Deutsche Bahn [DB, soit la SNCF allemande] à l’aide d’engins incendiaires. Cette entreprise n’est pas seulement synonyme de liaisons ferroviaires très onéreuses et d’infrastructures en piteux état, mais elle est aussi profondément impliquée dans l’industrie de l’armement, l’exploitation et le néocolonialisme. Concrètement, nous avons attaqué la DB afin de rendre visibles les luttes contre le Tren Maya au Mexique.

Nous allumons des feux rebelles pour les populations indigènes du Chiapas, de la Comunidad Indígena Otomí, du Tabasco, du Campeche, du Yucatan et du Quintana. Nous disons : « Compañer@s ! vous n’êtes pas seuls, votre résistance est avec nous ! »
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Escárcega (Mexique) : La prise de soin et la douce odeur de la dynamite !

La prise de soin et la douce odeur de la dynamite !
Communiqué année 1. Numéro 1
(traduit de l’espagnol de Act for freedom, 25 septembre 2023)

Femmes, esclaves de l’esclave : encouragez vos compagnons à secouer le joug qui nous opprime tous de la même manière. Rejetez les mensonges et les supercheries des bourreaux en soutanes : jetez leur à la gueule leurs “reliques” et leurs singeries ridicules et rejoignez les libertaires qui, unies aux rebelles, pratiquent la propagande, avec la plume, la parole, tout comme avec le fusil ou la dynamite, détruisant les repaires des loups du pouvoir, de l’argent et de la religion. En avant, femmes libertaires !
Francisca J. Mendoza ¡Tierra!. N° 481, 28 décembre 1912

Le 9 septembre 2023 vers 22h nous avons placé un engin explosif composé de dynamite et de gaz butane dans un camion de transport de charges garé dans la calle 31 à Escárcega (État du Campeche), dans le but de saboter la guerre contre la forêt qu’est en train de mener le gouvernement du Mexique avec la construction de la ligne ferroviaire nommée “train maya” (Tren Maya).
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Hambourg (Allemagne) : saboter le trafic de marchandises d’un des plus grands ports d’Europe

[La nuit de jeudi 7 à vendredi 8 septembre à Hambourg, un triple sabotage a été mené contre le trafic ferroviaire de marchandises d’un des plus grands ports d’Europe (Hambourg se place en tonnage juste après ceux de Rotterdam et d’Anvers). Vers 2h40, l’incendie d’un premier regard de câbles a été signalé sur la voie de contournement ferroviaire au nord de la ville, à hauteur de la rue Deelwisch. Puis vers 3 heures, un second incendie a été signalé au sud-est sur une ligne ferroviaire dans le secteur de Walter-Rudolphi-Weg à Allermöhe, et enfin un troisième vers 3h40 directement sur la ligne du chemin-de-fer portuaire (la Hamburger Hafenbahn),  à la hauteur de Heykenaukamp. A chaque fois, ce sont les câbles de signalisation et communication situés le long des voies dans des regards qui ont été détruits par ces incendies volontaires.
En plus d’avoir impacté la circulation des containers sur train en provenance ou à destination du Port, ce sabotage a aussi eu des conséquences sur les trains de voyageurs longue distance, notamment entre les deux plus grandes villes d’Allemagne (Hambourg et Berlin), où vendredi 11 trains ont été totalement annulés, 17 l’ont été partiellement et 21 ont été considérablement retardés. Le trafic ferroviaire  de voyageurs ne sera de retour à la normale que dimanche, et inutile de dire que ce sabotage a provoqué un tollé outre-Rhin chez les autorités, avec par exemple le ministre fédéral des Transports Volker Wissing fustigeant « les extrémistes climatiques » (Klimaextremisten) qui « ont encore abaissé leur seuil d’inhibition » avec « de telles attaques qui constituent une forme de terrorisme ».
On trouvera ci-dessous la traduction de l’allemand du communiqué sorti le jour même (8 septembre) sur de.indymedia.
]


Switch Off ! Sabotage décentralisé de l’infrastructure capitaliste
à Hambourg

La nuit du 7 septembre, nous avons saboté des artères de l’infrastructure capitaliste à Hambourg. Nous avons choisi pour cela plusieurs points névralgiques du transport de marchandises et avons décidé, dans ce cas, de nous limiter à des tronçons qui ne sont pas utilisés pour le transport de personnes. Quelques litres d’essence dans les trappes de câbles le long des rails devraient entraîner des pannes ou des restrictions de circulation aussi longues que possible dans le transport de matières premières obtenues, par exemple, dans le cadre de l’exploitation néocoloniale et de l’extractivisme destructeur de la planète.
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Berlin (Allemagne) : attaque solidaire contre la Deutsche Bahn

[La nuit de mercredi à jeudi 27 juillet vers 2h du matin, des inconnus ont brisé plusieurs vitres des bureaux de la Deutsche Bahn [DB, SNCF allemande]  et incendié deux véhicules de l’entreprise dans la rue Caroline-Michaels-Straße du quartier de Mitte, à Berlin. Des crève-pneus ont aussi été laissés sur place pour retarder l’intervention des flics, ainsi qu’un grand tag « Stop Tren Maya » sur les vitres défoncées, du nom de ce projet dévastateur de réseau de chemin de fer touristique lancé en 2018 au Mexique, auquel participe notamment la Deutsche Bahn. Plusieurs sabotages contre cette compagnie se sont déjà produits dans ce sens, notamment à Düsseldorf en mai avec 5 attaques incendiaires contre les câbles de signalisation du chemin de fer, à Hambourg en mars avec les vitres brisées de l’entrée de son siège, ou en mars de l’année dernière à Berlin avec le sabotage incendiaire de câbles ferroviaires aux abords de la gare de Berlin-Wuhlheide.
On trouvera ci-dessous un large extrait du communiqué de revendication, traduit de l’allemand et sorti le jour-même.]

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Düsseldorf (Allemagne) : série de sabotages contre le chemin de fer

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 8 mai 2023

Au cours des 4 derniers mois, nous avons mené 5 attaques incendiaires contre les câbles de signalisation du chemin de fer dans la région de Düsseldorf. Lors de l’un d’entre eux, nous avons laissé l’inscription « Stop Tren Maya » (1) bien visible. L’objectif premier était d’entraver le trafic de marchandises. Cela a rendu plusieurs voies partiellement inutilisables pendant toute la journée. Pour renforcer leur effet, nous nous sommes efforcés de synchroniser les attaques incendiaires avec des grèves ou d’autres actions de sabotage contre les chemins de fer.

La société dans laquelle nous vivons est sur le point d’engloutir la planète entière. La transformation massive des écosystèmes naturels en produits morts n’est pas la conséquence d’un manque d’information ou de technologies immatures, mais un mécanisme central du système. Il entraîne avec lui un tourbillon de guerres, de maladies et d’exploitation.
Associé à l’obligation absolue de croissance, ce mécanisme est à terme incompatible avec la pérennité de la vie.

Aucune des fausses solutions proposées n’est en mesure de changer quoi que ce soit à cette problématique. Ni les énergies dites renouvelables, ni le communisme, ni la consommation dite verte, ni aucune « transformation » spirituelle.

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Hambourg (Allemagne) : Deutsche Bahn, vous êtes la crise (climatique)

Traduit de l’allemand de indymedia.de, 4 mars 2023

Les projets d’infrastructures signifient le progrès et le développement, voilà le récit officiel. Mais c’est une illusion de penser que c’est pour le bien des habitant-e-s des contrées concernées. Ces projets existent bien davantage pour que la machine du capitalisme industriel puisse fonctionner plus rapidement, ce qui est d’autant plus nécessaire en temps de crise pour maintenir le système en place. Ils profitent principalement aux quelques personnes qui se trouvent du côté des gagnant-e-s de ce système d’exploitation.

La Deutsche Bahn [SNCF allemande] est une des grandes entreprises allemandes d’infrastructures qui, avec leur logistique, tirent profit des guerres, du néocolonialisme et de l’écocide. Ici comme sur d’autres continents.
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Hanovre (Allemagne) : Siemens sous le feu de la critique

Traduit de l’allemand de de.indymedia, 10 février 2023

Dans la nuit du 7 au 8 février 2023, nous avons placé des engins incendiaires avec des retardateurs sous quatre véhicules de l’entreprise Siemens à Hanovre/Laatzen. Malheureusement, toutes n’ont pas brûlé, mais nous savons avec certitude qu’au moins l’une d’entre elles a été entièrement calcinée.

De Lützerath au Yucatán, Siemens est de toutes les saloperies !

Numérisation, automatisation, transmission de données et de signaux, production d’énergie, électrification, extension du réseau ferroviaire – Siemens fournit dans le monde entier la base de l’infrastructure pour l’exploitation capitaliste et néocoloniale.
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Cologne (Allemagne) : les bureaux de Siemens à la pavasse

Vous êtes la crise (climatique) ! En solidarité avec Lützerath…
Traduit de l’allemand de de.indymedia. 13 janvier 2023

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 2023, nous avons attaqué avec des pierres et de la peinture les bureaux de l’entreprise Siemens sur la Frohnhofstraße à Cologne. Plusieurs vitres ont été brisées, la façade et les bureaux ont été embellis avec la peinture.

Le profiteur mondial de la destruction de l’environnement Siemens fait partie des gagnants de la crise. Malgré des problèmes de livraison et des coûts plus élevés pour l’électricité et l’énergie, le groupe a augmenté son bénéfice au quatrième trimestre 2022, passant de 1,3 milliard d’euros l’année précédente à 2,9 milliards d’euros.

Siemens gagne de l’argent dans le monde entier grâce à de grands projets nuisibles au climat, comme la construction d’une mine de charbon en Australie, où Siemens fournit la technique de signalisation pour la liaison ferroviaire vers la mine de Carmichael.
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Berlin (Allemagne) : sabotage du trafic ferroviaire, contre Tesla, la guerre et le Tren maya

Lundi 21 mars à 6h, un sabotage incendiaire de câbles de la compagnie publique allemande de chemin de fer Deutsche Bahn s’est produit aux abords de la gare de Berlin-Wuhlheide. Il a provoqué de nombreuses annulations et retards de trains sur la ligne régionale RE1 vers Francfort-sur-Oder, sur celle vers l’aéroport de la capitale, et aussi du trafic ferroviaire longue distance (Eurocity depuis la Pologne). L’ensemble du trafic n’a été rétabli que mardi vers 16h.

Ce sabotage a été revendiqué contre l’inauguration prévue le lendemain de l’usine Tesla (soit la plus grande usine de voitures électriques d’Europe) en présence d’Elon Musk, du chancelier allemand Olaf Scholz et de son ministre de l’Economie et du Climat (du parti des Verts), mais aussi contre la guerre en Ukraine avec la livraison de pétrole et charbon russe à l’Allemagne via des wagons-citernes, et en solidarité avec les opposants à la construction du Tren Maya au Mexique (ligne de chemin de fer de 1 500 km qui traversera la Péninsule du Yucatán), auquel cette même Deutsche Bahn est associée.

Voici une traduction du long communiqué de revendication, publié sur Kontrapolis le 21 mars 2022.


Ceci est plus qu’une déclaration d’intention

Ce matin, à la veille du lancement de la production de Tesla sur la commune de Grünheide, en banlieue de Berlin, nous avons saboté le service de navette du RE1 vers Falkensee avec un incendie près de la gare ferroviaire du S-Bahn de Wuhlheide. Selon DB, l’incendie de deux conduits de câbles a perturbé l’Airport Express, le RB 2 et d’autres liaisons. La cible de notre sabotage était les 3000 navetteurs qui travaillent dans la Gigafactory de Tesla. Nous avons tenté d’interférer avec la préparation du démarrage des opérations le 22 mars 2022 et la remise publique des véhicules Tesla à ses clients. C’est notre contribution à la protection de l’eau et du climat.

Aujourd’hui, 25e jour de la guerre contre l’Ukraine, nous avons brièvement interrompu le transport de wagons-citernes remplis de pétrole russe. Le but de notre action étaient les dizaines de trains avec du pétrole et du charbon russes qui circulent vers la capitale. Chaque wagon-citerne et leur financement prolonge la guerre. Chaque jour, l’Allemagne transfère jusqu’à un milliard d’euros à la Russie pour le transfert d’énergie. C’est notre contribution à la protection du climat et à la fin de la guerre.

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