Bordeaux (Gironde) : feu au chantier du TGV

Bordeaux Sud : Les ouvrier-es du chantier AFSB ( LGV) incendient des raccords électriques avec une clope !
La Grappe, 12 mai 2025

On les avait pourtant prévenues, c’est pas sérieux de fumer près d’une zone aussi inflammable que celle du chantier LGV Bordeaux Toulouse. Mais ielles n’ont rien voulu entendre.

C’est vrai que depuis l’arrêt du chantier A69 par le tribunal administratif de Toulouse, ielles ont de quoi être nerveux-ses. Ça sent le chômage technique à plein nez autour de la LGV… Et puis, cela ne doit pas être facile de participer à un projet qui a reçu plus de 90 % d’avis négatifs lors de l’enquête public. On doit pas se sentir au top ! Comme une impression de trahir les siens et d’engraisser ceux-là même qui exploitent toujours plus les travailleurs et travailleuses. Enfin, faudra pas se plaindre quand il n’y aura plus d’argent pour les services publics. D’ailleurs, comme le dit si bien JP Farandou , Protecteur Du Gang SNCF : « le tgv n’est pas un service public »… Pourtant, c’est bien l’argent de nos impôts qui va payer cette LGV. C’est à n’y rien comprendre… En tous cas voilà le résultat de leurs imprudences :
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Saint-Chamond (Loire) : action contre l’industrie de l’armement

[Le 7 mai 2025 à Saint-Chamond (Loire), la station électrique à l’entrée de la ville recevait une visite nocturne. Chargée de convertir l’électricité haute tension en basse tension avec ses câbles et son grand transformateur, elle a été partiellement incendiée vers 3h du matin, plongeant une partie de la ville et de ses entreprises dans le noir. Une attaque en règle dont nous avions rendu compte ici, et qui vient d’être revendiquée trois jours plus tard contre les marchands d’armes, à travers un communiqué que nous reproduisons à son tour volontiers ci-dessous. A noter qu’un tag « KO KNDS » a été laissé sur place, ce que les porte-parole de préfecture s’étaient bien gardés de préciser.]


KO KNDS ?

Dans les premières heures du 7 mai à Saint-Chamond, nous avons mené une action contre un poste de transformation. Un tag KO KNDS a été laissé sur place.

On espère avoir interrompu l’alimentation électrique de la zone industrielle sud de la ville. On a visé tout particulièrement l’écoquartier …. autrefois site de production d’armes. Rénové et labellisé, ce quartier compte aujourd’hui des jeux pour enfants, des bars, des commerces, des restaurants… Effacé le passé? Pas vraiment. Dans l’envers de l’enfer consumériste l’éco-systeme métallurgique s’est modernisé. On y a trouvé, entre autres, les société Atlante (véhicules électriques), Marlin (équipements automobiles), SICAF (automatismes industriels), Arcelormittal (géant sidérurgique) et, leg historique, KNDS. Ce nom et l’abréviation de KMW+Nexter Defense Systems.
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Gare aux drones d’Altametris !


«Un œil supplémentaire sur le réseau» : comment la SNCF
se sert des drones pour surveiller ses voies ferrées
Le Figaro, 3 mai 2025


Le rendez-vous est donné à 23h
au milieu de nulle part, dans un lieu tenu secret. Là, à la veille des grands départs en week-ends prolongés, la SNCF organise une opération de surveillance un peu spéciale, à l’aide d’un drone, au carrefour de plusieurs lignes à grande vitesse. Du matériel de haute qualité qui s’apparente à un petit avion, capable de voler à plus de 100 mètres au-dessus du sol et à plus d’une dizaine de kilomètres de son pilote, le rendant invisible même pour les yeux les plus aiguisés. Doté d’un capteur thermique et capable de voir «comme en plein jour» malgré la nuit avancée, il peut ainsi repérer le moindre intrus mais aussi vérifier le bon état des caténaires et autres installations techniques. «L’avantage du drone est de pouvoir surveiller une grande zone en très peu de temps et d’éventuellement y détecter des choses anormales», explique le directeur général exécutif Projets, Maintenance et Exploitation de SNCF Réseau Olivier Bancel.

L’objectif de cette opération ? Prévenir le moindre risque en cette période tendue mais surtout communiquer sur la capacité de la SNCF à s’emparer des nouvelles technologies pour protéger ses plus de 28.000 kilomètres de voies ferrées. Sous nos yeux, l’exercice débute peu avant minuit et le drone s’envole. À quelques mètres de là, l’appareil repère une voiture banalisée présente aux alentours d’un point névralgique de la SNCF qui n’a, à première vue, rien à faire là. Au sol, le télépilote indique cette présence inquiétante à la sûreté ferroviaire, qui prend immédiatement le relais et envoie une équipe procéder aux vérifications. Cinq minutes plus tard, le verdict tombe : «tout va bien». «Fin de l’exercice pour nous», lance l’agent de la sûreté ferroviaire Sébastien Conseil, chef d’équipe pour la soirée. S’il s’agit d’un simple exercice pratique, la SNCF assure procéder à «des levées de doute quasiment à chaque sortie de drone».

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Allemagne : deux ans de « Switch Off » – un bilan d’étape

[Pour qui n’aurait pas suivi leurs activités, on pourra aussi relire avant la traduction de leur bilan ci-dessous, celle de leur brochure parue il y a un ans : Switch-Off, interventions radicales contre la destruction de la planète. Documentation, analyses et discussion, (traduit de l’allemand), septembre 2024, 80 pages A4]


Deux ans de Switch-Off – un bilan d’étape
(Traduit de l’allemand de Switch off, 16 avril 2025]

Cela fait deux ans que nous avons pris la parole pour la première fois. Cet appel a été écrit en plein milieu du débat stratégique en cours dans le mouvement pour le climat. A l’époque, après les occupations de forêts de Hambi, Danni, et dans la suite directe de Lützerath, le potentiel des actions de masse semblait pour beaucoup épuisé. Dans le contexte de ces actions de protestations et autres actions de masse, nous avons voulu proposer un projet mettant l’accent sur des actions directes décentralisées.

A ce moment-là, le regard porté sur l’effondrement climatique et la peur face à cette menace, nous ont fait considérer l’urgence d’apporter des méthodes radicales et d’intensifier des pratiques révolutionnaires au sein du mouvement pour le climat.

Nous avons formulé des perspectives anti-étatiques, autonomes et anarchistes de sabotage, et nous voulions les mettre en œuvre plus fortement dans ce contexte.

Quant aux contenus, nous nous sommes concentrés sur une analyse anti-coloniale et critique de la technologie. Nous avons été inspiré.e.s par les luttes autochtones et leurs pratiques de résistance contre l’exploitation (néo) coloniale et la destruction de leurs territoires. L’exploitation coloniale fait non seulement partie de l’histoire idéologiquement raciste de l’Occident, mais elle continue à être partie prenante des velléités d’expansion économiques et impérialistes de grandes entreprises comme la Deutsche Bahn avec le méga-projet Tren Maya. Avec notre analyse et avec notre appel, nous nous sommes placés solidairement du côté de luttes aux quatre coins du monde. La destruction constante de la terre nous a montré la nécessité d’attaquer les infrastructures industrielles, et les possibilités que cela offrait de renforcer une prise en compte internationale de ces luttes.
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Saint-Chamond (Loire) : plonger la ville dans le noir

Saint-Chamond : une enquête pour incendie volontaire ouverte
après un feu sur un transformateur électrique
France Bleu/Le Progrès, 7 mai 2025

Un incendie s’est déclaré à Saint-Chamond, route de Saint-Étienne, un peu avant trois heures du matin ce mercredi 7 mai, à l’entrée de la ville, dès la sortie de la RN88. À leur arrivée, les secours ont d’abord été confrontés à un feu sur des fourreaux, mais rapidement, les flammes se sont propagées à une station électrique, chargée de convertir l’électricité haute tension en basse tension. C’est ainsi un transformateur électrique de plusieurs centaines de mètres carrés qui a été touché, privant une partie de la ville de courant .

Selon Enedis, jusqu’à 3 000 foyers ont été plongés dans le noir à Saint-Chamond et Sorbiers [et combien d’entreprises ?]. En milieu de matinée, il en restait encore plusieurs centaines, comme l’explique Augustin Montoussé, directeur d’Enedis Loire : « On a réalimenté à peu près 90% des clients du réseau à la fois par des manoeuvres télécommandées et sur place. Il reste une vingtaine de postes à réalimenter, ce qui implique la présence d’une vingtaine de groupes électrogènes. Pour une ville comme Saint Chamond, assez dense, on a besoin de groupes de puissance importante qu’il faut pourvoir acheminer et raccorder en toute sécurité. Donc ça prend du temps. »

Dans l’après-midi, le maire de Saint-Chamond indiquait dans un communiqué que le parquet de Saint-Étienne a « ouvert une enquête pour incendie volontaire, confiée à la division de la criminalité organisée de la police judiciaire de Saint-Étienne ».

Châteauroux (Indre) : paye ta CAF !

La Caisse d’allocation familiale victime de jets de pierres
à Châteauroux
La Nouvelle République, 6 mai 2025

Plusieurs impacts constellent encore ce mardi 6 mai 2025 la porte de la Caisse d’allocations familiales de l’Indre, située avenue de La Châtre, à Châteauroux. Ils ont été découverts vendredi 2 mai, par l’équipe d’accueil, laissant un mystère presque total sur les circonstances des dégradations. À deux choses près : une salariée qui passait par là les avait déjà constatées le 1er mai en fin d’après-midi et des pierres ont été découvertes devant l’accueil, vraisemblablement utilisées comme projectile ou objet contondant, précise le directeur de la Caf de l’Indre, Marc Buchon.

Le directeur précise que des échanges ont eu lieu pour tenter d’identifier d’éventuels comportements suspects : « Nous n’avons pas reçu de menace du tout, ni par courrier, ni par quelques canaux que ce soit. Nous nous sommes demandé s’il y avait un lien avec la situation d’un allocataire, mais nous n’avons pas de piste en interne ou de soupçons. »

En 2015, soit dix ans plus tôt, l’accueil de la Caf de l’Indre avait été ravagé par un homme de 46 ans qui souhaitait récupérer ses droits au RSA, droits qui lui avaient été retirés, en commission, par le conseil départemental. Alors que les agents de la Caf ont tenté de lui expliquer le pourquoi de sa situation, il était ressorti se munir d’une barre de fer. La porte d’entrée, deux téléphones, cinq écrans d’ordinateurs, trois claviers et une borne interactive avaient été détruits ce matin du 18 juin. L’auteur s’était rendu aux autorités sans difficulté. Il avait été condamné à un an de prison dont six mois assortis d’un sursis probatoire. « Je n’étais pas là au moment de cet épisode, commente Marc Buchon, mais il est resté dans les esprits et a beaucoup marqué ceux qui étaient présents. »

« Loi résilience » et premières leçons du black-out espagnol

28 avril 2025 : black-out sur l’Espagne et le Portugal

Pannes électriques, incendies, sabotages : les entreprises
vont devoir prévoir le pire

Les Echos, 7 mai 2025

L’Assemblée nationale démarre cette semaine l’examen du projet de loi résilience qui doit imposer à de nombreux secteurs économiques « vitaux » de mieux anticiper les risques extrêmes. Une semaine après la panne géante espagnole, la vulnérabilité des entreprises refait surface.

Transports à l’arrêt, paiements numériques et télécommunications en panne, stockages alimentaires périmés, eau potable coupée dans certaines villes. La panne électrique espagnole, il y a une grosse semaine, a montré à quel point les entreprises étaient vulnérables.

La catastrophe n’a pas duré assez longtemps pour virer au drame, mais la piqûre de rappel est sévère. « La crise espagnole est salutaire pour que les entreprises réalisent à quel point les risques se multiplient au-delà des cyberattaques », pointe Philippe Latombe, député Modem de la 1re circonscription de Vendée. Ce mercredi, la commission spéciale qu’il préside va aborder le projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité.
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Somme : beau comme une éolienne qui part en flammes

Incendie : une éolienne prend feu en pleine nuit dans la Somme
France3/Actufr, 6 mai 2025

Des flammes dans le ciel, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur : c’est une image rare et un peu impressionnante. Ce lundi 5 mai, vers 23 heures, une éolienne a pris feu à Lafresguimont-Saint-Martin dans la Somme. L’incendie a nécessité l’intervention de 27 pompiers, mais pas pour éteindre le feu, ainsi que de la gendarmerie et des équipes d’Enedis. Ce sont ces dernières qui coupent l’alimentation électrique « pour éliminer tout risque », comme l’explique le SDIS de la Somme.

« Sur ce type de feu, on vient juste faire un périmètre de sécurité pour éviter que les débris ne blessent quelqu’un, mais on ne monte pas, parce qu’on ne peut pas y accéder », explique le SDIS de la Somme. Il s’agit d’une consigne du ministère de l’Intérieur.
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Liancourt (Oise) : les matons ont un nom… et une adresse

La façade de la maison d’un couple d’agents pénitentiaires
incendiée

France3, 6 mai 2025 (extrait)

La façade de la maison d’un couple, agents pénitentiaires à la prison de Liancourt dans l’Oise, a pris feu dans la nuit de lundi 5 à mardi 6 mai. Seule la femme était présente lors de l’incendie, mais elle n’a pas été blessée. Elle aurait été réveillée par l’intervention des pompiers, prévenus par un autre couple qui occupe l’étage de la maison. Les faits se sont produits entre minuit et 2h du matin. Une fenêtre aurait été cassée pour y jeter un produit inflammable.

Le procureur de la République de Beauvais parle d’un « départ de feu » et indique qu’une « forte odeur d’essence a été sentie sur cette façade ». Dans un communiqué, il précise avoir ouvert une enquête pour « dégradation d’un bien par un moyen dangereux pour les personnes, commise en raison de la qualité de personnes dépositaires de l’autorité publique ». Elle a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Clermont.

Les agents pénitentiaires de la prison de Liancourt ont débrayé ce mardi matin et organisé une opération « prison morte », c’est-à-dire qu’ils n’assurent que le service minimum et qu’une seule promenade a eu lieu aujourd’hui pour les détenus.

Aurec-sur-Loire (Haute-Loire) : …et le maire aussi

Les véhicules du maire d’Aurec-sur-Loire incendiés dans la nuit
Le Progrès, 6 mai 2025 (extrait)

« C’est une véritable atteinte à la République ». Dans un communiqué publié sur la page Facebook de la mairie d’Aurec-sur-Loire, le maire, Claude Vial, révèle avoir été la cible d’un incendie qu’il juge criminel au sein de sa propriété dans la nuit de lundi 5 à mardi 6 mai, vers 00h45. Le véhicule stationné dans la cour intérieure a pris feu instantanément. Les flammes se sont propagées à une seconde voiture, appartenant à l’épouse du maire. Les deux véhicules, dont une voiture hybride, ont été entièrement détruits.

Selon la mairie, « les premiers éléments recueillis par les enquêteurs démontrent que cet incendie a une origine criminelle. C’est la figure du maire de la ville qui a été ciblée. » Cet incident n’est pas sans rappeler un autre événement survenu en juillet 2024 dans la commune. En effet, un véhicule de la police municipale avait été incendié dans l’enceinte du centre technique municipal. Une enquête est toujours en cours.

Albig (Allemagne) : saboter le jus du repas pascal

L’opérateur du réseau EWR a reçu un message d’alarme à exactement 3 h 59 du matin, la nuit de samedi à dimanche de Pâques (20 avril). Les pieds d’un pylône à haute tension de 20 000 volts situé à Albig (région de Rhénanie-Palatinat), venaient en effet d’être volontairement sciés avant qu’il ne se fracasse dans le vignoble du coin. La panne de courant a touché les villages de Bermersheim, des parties d’Ensheim, d’Armsheim, de Flonheim, de Bornheim, de Lonsheim ainsi qu’un parc éolien dans le quartier de Wörrstadt.

Cependant, en raison de la redondance du réseau, cette coupure nocturne n’aurait duré que dix minutes, selon Dominik Nagel, porte-parole de l’opérateur de réseau EWR. Vu qu’il s’agit d’une attaque touchant au domaine des infrastructures critiques, c’est l’Office de police criminelle qui a été chargé de l’enquête, sous la supervision du parquet de Coblence. Selon leurs estimations, les dégâts matériels s’élèvent à six chiffres (soit minimum 100 000 euros).

[Synthèse de la presse allemande (SWR & Allgemeine Zeitung), 22-23 avril 2025]

Munich (Allemagne) : les beaux incendies du mois d’avril

Carte de la série d’attaques incendiaires « non résolues » dans la ville de Munich de 2019 à 2025, publiée par la presse locale (Sueddeutsche Zeitung, 22 avril 2025)

La vague de répression (perquisitions, convocations et arrestations) contre le milieu anarchiste à Munich fin février, n’a pas réussi à mettre fin aux sabotages contre des infrastructures critiques de la ville, comme en témoignent par exemple les deux attaques incendiaires menées à bien au cours du mois d’avril dernier.

La nuit du mardi au mercredi 9 avril vers 3h20 du matin, le centre de contrôle d’urgence de la Deutsche Bahn [SNCF allemande] alerte la police que des câbles viennent de se consumer dans un regard du côté d’Obermenzing, un quartier situé au nord-ouest de Munich. Cet incendie volontaire a causé des dommages importants aux systèmes de câbles longeant les voies, puisque 8 d’entre eux sont partis en fumée : trois câbles en cuivre, trois câbles en fibre optique et deux câbles servant au signal des trains. Le trafic ferroviaire a été fortement perturbé dans tout le sud de l’Allemagne, et la ligne à grande vitesse Nuremberg (Bavière)-Erfurt (Thuringe) a notamment dû être fermée, car les dégâts ont fait passer tous les signaux de cette zone au rouge. La Deutsche Bahn a également dû annuler près de 96 trains et dévier le trajet de 16 autres.
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Atlanta (États-Unis) : quatre véhicules de chantier brûlés dans un centre de données

(Traduit de l’anglais de Dirty South, 7 avril 2025)

Fin mars, des individus ont investi le chantier de construction de l’hypercampus des datas centers, à l’est d’Atlanta, en Géorgie, et ont incendié quatre engins de chantier. Cela a été fait pour s’opposer aux datas centers, qui épuisent rapidement les ressources en eau, déjà limitées, de la région. Il s’agit d’un nouvel exemple de la tendance du pays à externaliser vers le sud-est des États-Unis les coûts de son accumulation incessante de richesses. Ils ont choisi le sud comme zone à sacrifier, c’est-à-dire comme déversoir des industries les plus détestables et de leurs déchets. Pour eux, le lieu où nous vivons compte peu dans ces conditions, car il peut encore servir de décharge. Ainsi, les individus qui ont agi cette nuit insistent pour que ceux qui tentent de voler notre eau, notre air et nos terres subissent au moins des pertes et des problèmes sur leur chemin vers l’enfer.

Ce data center particulier a pour but de faciliter la connexion des entreprises locales à l’IA. Non seulement l’IA consomme plus d’eau que les autres processus informatiques, mais elle devient rapidement un moyen pour l’État d’accroître son intrusion dans nos vies. Elle est de plus en plus utilisée par la police et les forces de l’État pour surveiller celles et ceux qui s’opposent à eux. Les individus qui ont brûlé ces engins de chantier pensent que nos pensées et nos déplacements ne devraient pas être utilisés à des fins de profit ou d’incarcération. Lire la suite

Holzgerlingen (Allemagne) : Tesla continue de flamber

Dans la nuit de dimanche à lundi 28 avril, douze Teslas neuves ont été incendiées chez un grand concessionnaire de la marque, situé à Holzgerlingen au sud de Stuttgart (région du Bade-Wurtemberg). L’incendie a été signalé à la police vers 2h du matin par un habitant du quartier qui jouait avec son drone, et les dégâts s’élèvent à un demi-million d’euros. Selon formule consacrée par la presse d’outre-Rhin, les enquêteurs « n’excluent pas un incendie volontaire ».

Le centre de distribution Tesla du parc industriel Buch/Sol à Holzgerlingen existe depuis 2022, et est le plus grand en Europe du fabricant automobile. Récemment, des incendies criminels ont eu lieu à plusieurs reprises contre des véhicules Tesla à travers toute l’Allemagne.

[Synthèse de la presse allemande (SWR4), 28 avril 2025]

Mulhouse (Alsace) : cramer la station de tramway

Incendie à la station tramway Coteaux : une probable malveillance
L’Alsace, 18 avril 2025 (extrait)

Les équipes de sécurité du réseau Soléa, via les caméras de surveillance du poste de commande centralisé rue de la Mertzau, ont détecté vers 1 h 25 le départ de feu à la station tramway Coteaux, à Mulhouse, ce vendredi 18 avril. Malgré une intervention rapide, l’ensemble du mobilier de la station a été entièrement ravagé.

Une enquête de police est en cours pour déterminer les causes de cet incendie. La piste malveillante est pour l’heure privilégiée. Les dernières dégradations de ce niveau sur le mobilier de la compagnie de transport dans le quartier remontent à la période du 27 juin au 7 juillet 2023… lors d’un épisode de violences urbaines d’une ampleur inédite qui avait secoué la France à la suite de la mort de Nahel. Deux stations tramway étaient alors parties en fumée.