[reçu par mail]
Imprimerie anarchiste L’Impatience, Mouchard ! des égouts de Marseille…, octobre 2021, 40 p.
Extrait de l’introduction :
De notre côté, nous avons laissé passer du temps en espérant qu’une discussion pourrait se tenir avec l’ensemble des membres du C.I.R.A.. Nous voulions nous confronter avec ceux qui gèrent l’espace, hébergeant une partie précieuse du patrimoine anarchiste, et qui le font tout en acceptant la présence d’un délateur en son intérieur. Si nous avons attendu pour publier noir sur blanc ce qui suit, c’est parce que nous avons cru qu’il était correct de laisser le temps nécessaire aux discussions et aux réflexions internes au C.I.R.A. lui même, qu’elles auraient pu générer une prise de position claire et partageable également par nous – nous considérions comme une évidence que protéger un infâme n’était pas possible pour des anarchistes… il n’en a pas été ainsi. La considération qui nous a été réservée – nous tenons à le souligner – par la majeure partie, et non par la totalité des personnes qui gèrent le C.I.R.A, a été minimale, car les défenseurs de Lou Marin se sont en grande partie limités à ignorer la situation.
(…) De la même manière, nous invitons les autres, et pas que les anarchistes « italiens », « djihadistes » ou « terroristes » (sic !) à faire attention s’ils tombaient dans un lieu qui désormais, à la lumière des faits, répugnerait aussi à Judas Iscariote… On ne peut savoir si un jour prochain, à cause d’une vision différente de quelqu’un, une nouvelle lettre ouverte pleine de friandises policières ne serait pas envoyée. Nous invitons aussi ceux et celles qui ont encore quelques miettes d’éthique (cette inconnue !), à éloigner ou à souhaiter la bienvenue comme il se doit à cette personne, s’ils la rencontrent.
Nous reproduisons ci-dessous les différents écrits qui ont donné lieu à tout cela. Certains que démasquer un infâme par vocation est utile et nécessaire à la protection de l’anarchisme, ou mieux, vu les temps qui courent, de ce qu’il reste de l’idée anarchiste.
Pour que la majorité ne puisse pas dire ensuite «je ne savais pas».