6G : les labos travaillent déjà pour nous (sic)

Alors que la 5G est en cours d’installation un peu partout, mais que certains s’en prennent déjà à elle ou même à l’ensemble de ses prédécesseurs (comme en France, où plus d’une centaine d’antennes pas encore dotées de 5G ont été livrées aux flammes en moins de trois ans), il n’étonnera personne que du côté de la domination technologique, les labos travaillent déjà sur la suite, à savoir la 6G.

Ses fréquences seraient différentes, de l’ordre du Térahertz (THz), soit les ondes électromagnétiques s’étendant de 300 GHz à 30 THz – une bande intermédiaire entre les fréquences radioélectriques des micro-ondes et les fréquences optiques de l’infrarouge–, tandis que la future 5G en France se fera par exemple sur une bande de 3,5 GHz et celle de 26 GHz.
 » À la manière des rayons X, les ondes térahertz permettent de voir à l’intérieur de la matière, ce qui pourrait avoir une variété d’applications, tant militaires que médicales ou industrielles (contrôle qualité). De plus, la bande des fréquences térahertz est bien plus large que celle des communications mobiles que nous connaissons, ce qui permettrait théoriquement d’atteindre une vitesse de transmission de plusieurs téraoctets par seconde, soit dix mille fois plus rapide que l’Internet domestique » nous expliquent ses promoteurs béats. Ou encore, cela permettrait de développer « le concept de « fusion cyberphysique », où le traitement massif des données permettrait de modéliser le monde dans ses moindres détails« , de propulser l’IA « à des niveaux que l’on ne peut pas encore prédire » et de multiplier en masse l’internet par satellites plutôt que par antennes-relais.

Samsung ou Huawei, qui sont les plus avancés, annoncent cette merveille cauchemardesque pour 2028/2030… Huawei a d’ailleurs ouvert un laboratoire l’an dernier à Kanata, en banlieue ouest d’Ottawa (Canada), pour travailler sur la 6G, qui « travaille main dans la main avec 13 universités et instituts de recherche et dispose d’un budget de 50 millions de dollars« . Tout comme beaucoup n’ont pas attendu la 5G pour s’en prendre aux câbles en fibre optique ou aux antennes existantes, gageons que personne n’attendra les horreurs promises par la 6G pour continuer le travail de démolition urgente contre la pandémie technologique…