Plusieurs crevaisons causées par des clous sur la route
de la 2e étape du Tour de France
L’Equipe/AFP, 3 juillet 2023 (extrait)
Échappé la veille, sur la route de Bilbao, le Français Lilian Calmejane (Intermarché-Circus-Wanty) était furieux ce dimanche à l’arrivée à Saint-Sébastien en montrant la roue avant de son vélo percée de cinq clous, visiblement jetés intentionnellement sur la route. D’autres coureurs ont également évoqué cet incident, après que la deuxième étape du Tour de France a été marquée par une série de crevaisons dans le final, laissant suspecter la présence d’objets pointus.
Une vingtaine de crevaisons immédiates ou à fuite lente se sont en effet produites à environ 45 km de l’arrivée, selon les témoignages de plusieurs responsables d’équipe, obligeant à des changements de roue alors que le peloton approchait de la montée décisive du Jaizkibel.
« Pourtant, l’organisation du Tour de France nettoie la route environ quinze ou trente minutes avant le passage des coureurs. Cela veut dire qu’il y a des petits malins qui jettent des silex, des clous ou des punaises juste après. On espère que cela fait partie du passé et que l’on aura des étapes qui vont se dérouler normalement » a déclaré Cédric Vasseur, le manager général du team Cofidis, sur RMC. Mardi, la Grande Boucle 2023 observe son premier départ en France, du côté de Dax.
En 2012, lors de la 14e étape entre Limoux et Foix, une trentaine de coureurs avaient été victimes de crevaisons en raison de la dispersion sur la route, dans la montée et la descente du mur de Péguere, de clous de tapissier. L’Australien Cadel Evans, notamment, avait crevé à trois reprises. Des motos et des voitures officielles du Tour de France avaient également subi des dégâts.