Montevideo (Uruguay) : quelques traces du 1er mai

Montevideo : Fêter le 1er mai par la destruction
traduit de l’espagnol de anarquia, 12 mai 2021

À l’aube du 3, dans le cadre du 1er mai, nous n’avons pas laissé passer l’opportunité de défoncer les précieuses vitrines du concessionnaire auto-moto Fernández pour finir par les illuminer avec un encourageant feu insurgé. Il n’y a pas de meilleure manière de rappeler cette date que de faire exploser la rage contre l’exploitation.
Moins de virtualité et plus d’action dans les rues.
Que vive l’anarchie

Cellule Louis Lingg

Montevideo : Inventaire d’action réalisées en avril et mai
traduit de l’espagnol de anarquia, 12 mai 2021

Nous voyons comment l’état et le capital régissent nos vies, modifient nos environnements, nous imposent des rapports sociaux basés sur l’égoïsme, la concurrence, les hiérarchies, normalisant cette manière aveugle d’obéir et de de se soumettre aux institutions, au travail et à la consommation. La médiatisation de la pandémie, la technologie 5G, les « villes intelligentes » et le contrôle social ne sont que quelques exemples de la manière dont fonctionne cet appareil.

Le cirque politique uruguayen :

Tandis que la gauche plaide pour la santé du peuple en réclamant l’ « état de siège » et que la droite priorise l’économie et le marché, il est évident que jamais ne seront réels ni palpables les discours de
solidarité, de soins et de soutien qu’ils annoncent avec cynisme semaine après semaine, parce qu’ils relèvent d’intérêts particuliers et sont destinés à soutenir leurs privilèges et à recruter des citoyen-ne-s.

Le besoin de modifier notre réalité se fait toujours plus urgent, de la modifier non pas au profit de celles et ceux qui nous exploitent, mais pour nos communautés, pour être protagonistes de notre propre histoire. En parcourant les rues, en observant notre environnement, nous pouvons trouver des points vulnérables qui mettent en évidence à nos yeux que tout n’est pas sous contrôle et que l’insurrection peut s’enflammer à chaque coin de rue. Se rebeller et désobéir constituent le premier pas.

Au mois d’avril, et avec un point culminant le 1er mai, nous avons trouvé différents endroits où attaquer et laisser un message clair : « Sans lutte, il n’y aura pas de dignité« . En attaquant des mairies avec de la peinture et en réalisant des blocages de route incendiaires, nous avons décidé de mettre fin à la passivité et agiter pour la désobéissance. Ne soyons spectateurs/spectatrices de notre vie, soyons protagonistes.

Des rapaces urbains