Archives de catégorie : Dedans/Dehors

Mouzon (Ardennes) : révolte au centre éducatif renforcé

Des mineurs placés se rebellent au centre éducatif renforcé
de Mouzon

L’Ardennais, 21 septembre 2021 (extrait)

La réinsertion par le soin aux chevaux, technique par laquelle le centre éducatif renforcé (CER) de Baybel, à Mouzon, se distingue dans le secteur, n’a cette fois pas empêché les mineurs placés de déraper. Dimanche soir, les gendarmes ont dû intervenir pour calmer la situation entre les jeunes et l’équipe encadrante. « Je suis directeur de cette institution depuis trois ans, et je n’avais jamais vu les choses déraper à ce point », déclare Mohamed Karkach, directeur du CER.
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Turin (Italie) : révolte incendiaire au centre de rétention

traduit de l’italien (La Stampa, 10 septembre 2010, extrait)

(Turin) – Révolte dans le centre de rétention (CPR, Centro di Permanenza per il Rimpatrio) situé corso Brunelleschi : un groupe de migrants a mis le feu à plusieurs matelas, dans une tentative de déclencher un incendie contre les modules d’habitation. L’alarme s’est déclenchée dans le module rouge de la structure, subdivisée en plusieurs zones. Les effets de l’incendie étaient visibles jusqu’à l’extérieur, où une colonne de fumée s’est élevée au-dessus du centre.

Le module rouge a été entièrement détruit, soit 35 places du centre de rétention. Six retenus ont été transportés à l’infirmerie avec une légère intoxication liée à la fumée, tandis que les agents de la police de l’immigration tentent d’identifier les auteurs de la révolte.

Varces (Isère) : quadruple incendie sur le parking des matons

Isère : des véhicules incendiés sur un parking du centre
pénitentiaire de Varces-Allières-et-Risset

Le Dauphiné, 9 septembre 2021 (extrait)

Acte d’intimidation ou représailles ? Quatre véhicules ont été détruits ou sérieusement endommagés par un incendie d’origine volontaire dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Grenoble-Varces, au cours de la nuit mercredi 8 au jeudi 9 septembre.

Il était environ minuit et demi lorsque des bruits de pneus qui éclatent ont alerté le surveillant posté sur l’un des miradors qui toisent la prison et qui a alors vu les flammes s’élever du parking réservé aux personnels pénitentiaire. Un parking clôturé, situé au fond de l’enceinte, après le parking visiteurs, auquel on accède par un portail qui s’ouvre grâce à un digicode.

Aussitôt alertés, les sapeurs-pompiers ont rapidement éteint le sinistre mais deux voitures appartenant à des surveillants de nuit, un véhicule du centre hospitalier Alpes Isère de Saint-Égrève et un fourgon de l’administration pénitentiaire ont été plus ou moins calcinés.
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Ivry-sur-Seine : Vinci-nération d’un utilitaire

Indymedia Lille, 6 septembre 2021

Pas évident de trouver un domaine sordide dans lequel Vinci ne trempe pas. Du Qatar au Chili, de la France à la Russie, le fleuron d’industrie exporte ses infrastructures de contrôle à travers le monde. Destruction du vivant, exploitation et enfermement de l’humain sont bien sûr au menu. Alors l’utilitaire Vinci qu’on a cramé il y a quelques jours à Ivry n’empêchera pas Vinci de continuer à construire des taules.

On espère juste qu’en plus du bien que ça nous a fait sur le moment ça participera à rappeler aux enragé.e.s de partout qu’on est pas seul.e.s et que la flamme de la révolte n’est pas éteinte. À ce sujet, on a pas pu s’empêcher en allumant notre feu de joie d’avoir une pensée pour l’ami Boris toujours hospitalisé.

Feu aux prisons et à ceux qui les construisent !

Grenoble (Isère) : incendie solidaire d’un véhicule d’Orange

En solidarité avec Boris
Indymedia Lille, 6 septembre 2021

En solidarité avec Boris, dans le coma depuis maintenant un mois suite à un incendie dans sa cellule, un véhicule d’Orange a été incendié devant les bureaux d’Orange dans le centre de Grenoble la nuit de dimanche à lundi.

Pourquoi Orange ? Simplement parce que nous avons lu le compte rendu du procès de Boris, et nous avons vu qu’Orange, par le biais de son avocate, a tenté d’enfoncer au maximum notre compagnon. Bien sûr les juges, procureurs et matons sont tout aussi responsables de sa situation, mais nous avions envie de démarrer une campagne contre Orange, car facilement à notre portée un peu partout : pneus crevés, vitrines de boutiques brisées, tags, bagnoles cramées, antennes cramées, etc., il y en a pour tous les goûts pour qui a envie de prendre part à cette petite campagne, pour montrer qu’on n’oublie pas Boris et qu’on pense à lui, la tête haute, le coeur ardent !
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Montreuil (93) : Egis s’est (encore) refait faire la façade !

Indymedia Lille, 4 septembre 2021

En me balladant dans le bas montreuil vers le 4 rue Dolorès j’ai pu constaté que la facade d’Egis a été redécoré. En plus des nombreux tags, reproduit ci dessous, on peut voir des taches de peintures sur les étages superieurs.

« Solidarité avec les enfermé.es / Crève Egis Crève la taule / Antennes, barreaux A bas ce monde prison / Egis construit des prisons / Solidarité / Egis crève / On ne veut pas croupir dans vos taules / Feu aux prisons / Emeutes, Vive la belle ! / 3g,4g,5g, brule les antennes / Crève la taule ! / Solidarité avec Boris / Evasion / Vive le feu / Constructeur de la ville prison/ Egis collabos »

Egis est en effet connue comme société d’ingénierie faisant notamment les études préalables à la construction d’une nouvelle prison dans le 93, a côté de celle de Villepinte. Boris est un compagnon anarchiste aujourd’hui dans le coma suite à l’incendie de sa cellule. Il est incarcéré pour l’incendie de deux antennes-relais durant le 1er confinement.

Voilà un ravalement de façade coloré, qui change du gris de la ville prison !
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Montreuil : Des chaînes technologiques aux barreaux des prisons

Montreuil 3/09 discussion : Des chaînes technologiques aux barreaux des prisons
Indymedia Lille, 31 août 2021

Notre compagnon Boris, incarcéré à la taule de Nancy-Maxéville depuis septembre 2020 pour l’incendie de deux antennes-relais dans le Jura pendant le premier confinement, est actuellement plongé en coma artificiel au service des grands brûlés de l’hôpital de Metz suite à un incendie de cellule le 7 août dernier.

Que la prison soit un système de torture institutionnalisée, et que l’État – de la police à la justice jusqu’à la taule –, est directement responsable de cette situation ne fait aucun doute. Un incendie de cellule est toujours une conséquence de sa violence, qu’il soit accidentel, un moment de désespoir, ou un acte de révolte. Si toutes les cages qui nous enferment doivent être définitivement rasées au sol, c’est à la fois parce qu’elles sont le reflet d’une société carcérale, et parce qu’aucun horizon de liberté ne pourra s’ouvrir tant qu’une seule d’entre elles restera debout. Ainsi, des architectes qui les conçoivent aux entreprises qui les bâtissent (comme Bouygues, Vinci et Eiffage) ou qui exploitent les prisonniers à l’intérieur ; des syndicats de matons (comme FO, l’UNSA ou la CGT) aux journalistes et intellectuels de tous bords qui en défendent et justifient l’existence ; des démocrates qui veulent perfectionner davantage leur fonctionnement au prétexte de les rendre plus « humaines » jusqu’aux belles âmes qui poussent vers un enfermement et un contrôle toujours plus diffus hors des murs… tous participent à renforcer cet ordre mortifère basé sur le profit, la domestication et la normalisation.

En juin dernier, dans une lettre écrite depuis la prison de Nancy suite à sa condamnation à quatre ans de prison dont deux avec sursis plus une centaine de milliers de dommages et intérêts destinés à Orange, Enedis et l’Etat lui-même (pour la partie émetteurs de la gendarmerie et de la police partis en fumée), Boris tenait notamment à rappeler un autre aspect de la société du contrôle et de l’enfermement : la marché forcée vers un techno-totalitarisme dystopique « nous isolant derrière des machines, avec des écrans nous rendant aveugles, des oeillères nous rendant sourds face à l’atrocité de ce monde, qui exploite, empoisonne et tue les êtres vivants, humains comme non-humains ». Et en effet, dans cette grande prison à ciel ouvert bardée de laisses électroniques où la connectivité permanente accompagne la restructuration capitaliste et étatique, il est clair que le regard des ennemis de l’autorité ne peut manquer de se tourner vers des infrastructures comme les antennes-relais et les trappes de fibre optique qui pullulent un peu partout. Tout comme il peut aussi s’intéresser de près aux fournisseurs et installateurs de câbles, pylônes et réseaux, comme les différents Axione (Bouygues), Axians (Vinci), Circet, Constructel, Dorsalys (Eiffage), Nexans, SNEF, Sogetrel ou Scopelec, qui ont d’ailleurs déjà reçu plusieurs visites chaleureuses ces derniers mois.

A présent que notre ami et compagnon se trouve dans une situation des plus critiques, retrouvons-nous vendredi 3 septembre à 18h au squat Le Marbré pour échanger sur cette situation et réfléchir à comment continuer de lutter contre ce monde de données, de barbelés, et d’autorité.

[Le Marbré – 39 rue des Deux Communes – Montreuil (93)]

Les millions palpés par les baveux au service de la machine à expulser

Business de l’expulsion : Les avocats au service de la Préf’
touchent des millions

A bas les CRA, 10 août 2021

Il n’y a pas que les boites qui se font des thunes sur les sans-papiers, certains avocats se font une spécialité de collaborer avec la préfecture dans sa basse besogne. 6ème et dernier volet de notre série sur les boîtes collabos.

En juin 2018, la Préfecture de police relançait un appel d’offre pour la représenter dans les « contentieux des étrangers devant les juridictions judiciaires et administratives ». En gros défendre l’État et donc attaquer les sans paps dans les procédures concernant les détenus en CRA, dans les dossiers d’obligation de quitter le territoire (OQTF), etc.

Montant total de ce marché : 7,2 millions d’euros ! Un pactole que se partagent une poignée de cabinets, tous dûment référencés dans le résultat de l’appel d’offre consultable ici.
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Besançon/Bruxelles : des chaînes technologiques aux barreaux des prisons

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Besançon, dimanche 29 août

Des chaînes technologiques aux barreaux des prisons : Appel à la solidarité avec un compagnon bisontin dans le coma suite à un feu de cellule

Dimanche 29 août, 12h30
Square Charmont (Besançon)

Après le resto-trottoir en solidarité avec Boris (repas prix libre à 12h30) : Café d’écoutes et lectures suivi d’une discussion collective autour de la prison et de la technologie


Bruxelles, jeudi 16 septembre

Discussion sur la situation du compagnon Boris et sur les luttes contre l’ensemble des ondes

Jeudi 16 septembre, 19h
Local Acrata (32 rue de la Grande Île, Bxl)

Des compagnon.ne.s participant à Kalimero, caisse de solidarité avec les prisonnier.e.s de la guerre sociale, viendront nous parler du compagnon Boris qui est incarcéré depuis septembre 2020, accusé pour des attaques contre la technologie du 5 G et pas que.
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Boris hospitalisé : appel à l’action et à la solidarité

Indymedia Lille, 25 août 2021

Depuis le samedi 7 août 2021 au matin, notre ami et compagnon Boris est plongé dans un coma artificiel au service des grands brûlés du Grand Est à Metz, suite à un incendie dans sa cellule. Son pronostic vital est engagé, ses voies respiratoires étant hautement intoxiquées par la fumée et la suie. Dès que son état de santé le permettra, une première opération de greffe de peau sera effectuée.

Dès lors, Antony Speciale, journaleux de Lorraine Actu s’empresse de reprendre la version des faits délivrée par Fadila Doukhi, la déléguée régionale du syndicat pénitentiaire Force Ouvrière. Priorité aux charognards de la presse oblige, la prison ne prendra la peine d’avertir la famille que tard dans la journée, bien après la publication dans les colonnes des faits divers. Non sans surprise, les matons y sont félicités de leur réactivité face à cet évènement directement produit par un an d’enfermement.
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Paris : incendie solidaire d’un constructeur de taule

Paris : Eiffage en feu
Attaque (qui l’a reçu par mail), 25 août 2021

La nuit du 21 au 22 août nous avons mis le feu à une camionnette Eiffage à Paris (rue des Maraîchers)

La prison détruit des vies, dedans et aussi après la sortie. Elle plane aussi comme une menace sur les choix des personnes dehors. Une menace pour celleux qui se révoltent à cet ordre de choses. Elle est le dernier rempart de ce monde face à celleux qui par nécessité ou par choix le combattent.
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Montreuil (Seine-Saint-Denis) : Signaux de fumée solidaires

Attaque (qui l’a reçu par mail), 22 août 2021

Hier soir on a voulu envoyer un message solidaire à Boris, compagnon anarchiste qui est dans le coma à cause d’un feu dans sa cellule de la prison de Nancy-Maxèville.

A Montreuil la gentrification avance à pas de géant avec des nouveaux immeubles destinés à une population plus friquée attirée par l’extension du métro. On est pas des admirateurs des taudis à pauvres et des quartiers rongés par le trafic, une simple forme de capitalisme, bien qu’illégale. Mais les labyrinthe de ruelles entre les petites maisons autoconstruites ont leur charme et permettent d’autres rapports entre les gens qui y habitent, moins dictés par l’argent. Un autre rapport à l’Etat aussi. Les ruelles sinueuses rendent moins efficace la vidéosurveillance qui avance elle aussi à Montreuil (comme partout dans Paname).
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Nancy/Metz (Lorraine) : Boris dans le coma

Indymedia Lille, 8 août 2021

Notre compagnon Boris, incarcéré à la taule de Nancy-Maxéville depuis septembre 2020 pour l’incendie de deux antennes-relais dans le Jura pendant le confinement, est actuellement plongé en coma artificiel au service des grands brûlés de l’hôpital de Metz. Le feu aurait pris vers 6h30 dans la cellule [où il était placé seul en détention] samedi 7 août.

La seule certitude est que la prison est un système de torture institutionnalisée, et que l’État – de la police à la justice jusqu’à la prison –, est directement responsable de cette situation.

Que la tristesse se transforme en rage contre toute autorité…

Des ami-e-s, complices et compagnon-ne-s de Boris,
8 août 2021

Pau (Béarn) : saisir l’occasion pour s’évader

Pau : un suspect profite d’une visite à l’hôpital pour s’évader
La République des Pyrénées/Actu Pays Basque, 31 juillet 2021

Le déploiement de forces de police ce vendredi peu avant midi, dans le nord de Pau, près des hôtels Mercure et Formule 1, n’est pas passé inaperçu. Il s’agissait en fait d’une opération de recherches menée à la suite de l’évasion d’un suspect de l’hôpital de Pau.

Cet homme, placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête menée par la police judiciaire, avait dû être conduit la veille aux urgences, à l’unité d’hébergement de courte durée, car il se plaignait de douleurs au niveau des jambes, selon nos informations.

Lors d’une auscultation, et alors que les policiers ne se trouvaient pas à côté du suspect, il a pris la fuite en « tenue légère ». En effet, il était seulement vêtu d’un caleçon. Il aurait réussi à s’enfuir par le toit des cuisines de l’établissement, jouxtant l’unité où il était hospitalisé.

Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) : mutinerie et triple évasion au centre de rétention

Mesnil-Amelot, nuit du 28 au 29 juillet : restes de draps utilisés pour franchir les barbelés du centre de rétention

Seine-et-Marne: des évasions et des incidents au centre de rétention du Mesnil-Amelot
Le Parisien, 29 juillet 2021 (extrait)

Ils ont profité des troubles pour prendre la poudre d’escampette. Deux étrangers enfermés au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot ont réussi à s’évader dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon la Cimade, association de soutien aux migrants et réfugiés, un peu plus tôt dans la journée, un homme était déjà parvenu à s’échapper. Ce qui aurait pu être un des éléments déclencheurs de la mutinerie qui a éclaté peu avant 22 h 30 dans ce centre, le plus grand de France, situé à seulement quelques centaines de mètres des pistes de l’aéroport de Roissy et qui abrite actuellement 150 personnes.

Environ 95 sans-papiers étaient regroupés et ont commencé à s’en prendre aux forces de l’ordre, en leur jetant des projectiles. Ils ont également allumé quelques feux. Certains sont même montés sur les toits. Selon une source policière, l’un de ces étrangers en situation irrégulière aurait été légèrement blessé en chutant de plusieurs mètres de haut et un autre aurait été blessé par une branche.

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