[reçu par mail, 3 janvier 2022]
Liberté pour Claudio Lavazza !
Pilier sur lequel repose toute l’organisation sociale, la prison, contrairement à la rhétorique des gouvernements démocratiques, n’a pas une fonction de rééducation et de réinsertion dans la société, mais plutôt la fonction de punir, d’anéantir et d’éliminer ceux qui y sont emprisonnés ; autrement dit, ceux qui sont inutiles ou contre le bon fonctionnement de la société et de son économie. Le régime de détention de l’État français, celui de « Liberté, Égalité et Fraternité » issu de la Révolution, n’est pas différent ; il suffit de dire que la peine de mort n’a été abolie dans sa législation qu’en 1981. Mais la guillotine n’a été remplacée que par la volonté de tuer d’une manière plus “propre”: par l’écoulement lent et répétitif du temps enfermé.
Parmi les nombreuses vies prises dans l’étau de cette législation démocratique figure celle de l’anarchiste Claudio Lavazza.
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