Oise : une surveillante pénitentiaire agressée devant son domicile
AFP/Parisien/France3, 11 décembre 2020 (synthèse)
Les faits se sont déroulés vers 19 heures ce 10 décembre. Alors qu’elle regagnait son domicile, l’agente pénitentiaire a été passée à tabac par au moins un agresseur, qui lui aurait infligé des coups de poing et des coups de barre de fer. Les blessures de la [matonne], âgée de 35 ans, ont nécessité la pose de 16 agrafes sur le crâne.C’est son conjoint, surveillant lui aussi à Liancourt et alerté par les cris, qui a mis le ou les individus en fuite. La victime est première surveillante au centre pénitentiaire isarien, responsable adjointe quartier des détenus condamnés à des peines entre 6 mois et 15 ans. Elle est arrivée à la prison de Liancourt en 2006. Continuer la lecture de Montdidier (Oise) : les matons ont des noms et des adresses [mis à jour]→
[Errol a été arrêté le 6 décembre dans le quartier d’Exarcheia à Athènes, suite à un rassemblement pour les 12 ans de l’assassinat policier d’Alexis Grigoropoulos et du soulèvement qui en a suivi (2008), rassemblement interdit à plus de quatre personnes au prétexte du covid. Anarchiste de nationalité française qui vit en Grèce, il se trouve actuellement incarcéré à Tavros, dans le centre de pré-expulsion pour étrangers de Petrou Ralli]
Lettre d’Errol depuis Petrou Ralli Indymedia Athènes, 10 décembre 2020
Ces derniers temps, l’État montre un visage plus agressif et autoritaire avec la création de nouvelle unités de police (Drasi/Delta, Mavri Panthires) et la répression s’intensifie (expulsion de squats, opération anti-terroriste, loi interdisant les manifestations, augmentation à 18 mois de la durée de rétention des migrants, etc.). Continuer la lecture de Petrou Ralli (Grèce) : une première lettre d’Errol depuis le centre de rétention→
traduit de l’italien de roundrobin, 26 novembre 2020
La nuit du 24 novembre, suite au verdict du procès Scripta Manent, qui a condamné plusieurs compagnons, 2 voitures et 3 motos de l’entreprise Enijoy* ont été livrées aux flammes.
Blocage de route avec des pneus Avenue Gran Vía en soutien aux prisonnier-e-s en grève de la faim tournante
Barcelone – 12 novembre 2020, 7am.
Le jeudi 12 novembre matin, la Gran Vía (une des plus grandes entrées vers le centre de Barcelone) a été coupée pendant une heure pour tenter une fois de plus de visibiliser la lutte menée depuis 2017 dans les taules de l’Etat espagnol. Continuer la lecture de Barcelone (Espagne) : blocage de route solidaire→
traduit de l’allemand de de.indymedia, 5 novembre 2020
Chers Trois du banc public,
Nous vous envoyons des salutations solidaires dans la salle d’audience et derrière les murs de la prison avec une attaque contre l’ancien expert en incendies dans l’affaire du Banc public : Sebastian « pôvre Allemagne » Herrgesell. Hier soir, nous avons incendié ses voitures de société dans le quartier de Schönebeck sur l’Elbe.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous avons choisi pour cible la société de Herrgesell : il a lui-même été nommé expert dans le procès du Banc public, mais n’a pas été retenu après que la défense ait révélé ses opinions misanthropes. Lui et les employé.e.s de son entreprise sont étroitement lié.e.s aux flics. Il a apparemment également été nommé parce qu’en raison de ces liens étroits, il fallait s’attendre à ce que son « avis d’expert » approuve leurs théories (voir plus sur parkbanksolidarity.blackblogs.org). Continuer la lecture de Schönebeck (Allemagne) : attaque solidaire contre l’expert-incendies→
Hambourg : contre les taules, les autoroutes et celleux qui en tirent du profit
traduit de l’allemand de de.indymedia, 4 novembre 2020
Dans la nuit du 3 au 4 novembre, nous avons détruit un utilitaire STRABAG sur la Sievekingsallee avec le feu pour exprimer notre colère contre l’une des plus grandes entreprises de construction d’Europe.
[Le 5 novembre est tombé le verdict contre les trois compagnon.ne.s du Banc Public : les deux incarcérés en préventive depuis 16 mois ont été respectivement condamnés à 22 et 19 mois de prison, tandis que la compagnonne en contrôle judiciaire a écopé de 20 mois. Après la sentence, la compagnonne a été accueillie par de nombreuses personnes devant le palais de justice avant que ce ne soit le tour deux heures plus tard des deux compagnons. Tous sont désormais dehors ! Après avoir choisi de rester silencieux pendant tout le procès, voici une première déclaration commune des trois compagnon.ne.s suite au verdict, qui a été rendue publique le lendemain 6 novembre.]
De retour sur le banc public Déclaration des trois anarchistes condamné.e.s
Cette fois, ça y est – Le procès dans la dite « Procédure du banc public » est terminé, le jugement de la chambre pénale n°15 du tribunal d’instance de Hambourg a été prononcé après 50 jours d’audience. Ce n’est probablement pas le dernier mot ; cela peut encore prendre un certain temps avant que le jugement ne devienne définitif.
Les 7 personnes incarcérées à toulouse pour les tags et refus d’identification sont sorties Indymedia Nantes, 6 novembre 2020
salut !
Petit mot pour dire que les 7 personnes incarcérées à Toulouse pour l’affaire de tags et refus d’identification sont toutes dehors actuellement. 4 d’entre elles sont sorties mardi 3 novembre, jour prévu de leur libération. Les 3 autres ont passé 48h au Cra et sont sorties après un passage devant les juges des libertés et de la détention, jeudi 5 novembre
Incendie au CRA de Marseille !
marsinfos, 5 novembre 2020 (extrait)
Le feu a pris au 1er étage vers 12h30, 3 cellules ont pris feu. Les autres bâtiment ont manifesté en criant Liberté. La police cherche des responsables : ils ont déboulé avec matraque, chien et boucliers, en fouillant tous les prisonniers.
Tirs de mortiers sur un mirador du centre pénitentiaire
Est Républicain, 4 novembre 2020 (extrait)
Le centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville a été la cible de tirs de mortiers [d’artifice], dans la nuit de mardi à mercredi. L’un des miradors situé au niveau du quartier femmes a été touché par un engin pyrotechnique, sous les fenêtres. Il n’y a pas eu de blessé. Trois individus suspects ont pris la fuite après ce « feu d’artifice » carcéral survenu vers minuit. Les patrouilles de police déployées dans le secteur et durant la nuit, n’ont pas permis de les retrouver.
[reçu par mail, revu et corrigé à partir de l’original]
En septembre 2020 nous avons organisé à Marseille une discussion autour d’une affaire répressive à Hambourg, dans laquelle trois anarchistes sont accusés du transport de matériel incendiaire et de préparer plusieurs attaques. L’arrestation a eu lieu en juillet 2019 et depuis lors, deux d’entre eux sont incarcérés, tandis que la troisième compagnonne est en liberté conditionnelle. Leur procès a commencé en janvier 2020 et devrait se terminer début novembre 2020. (Pour plus d’informations, voir ce site web. Ndlr : Le procureur a demandé 3 ans et demi pour l’un et 3 ans pour les deux autres. Le verdict est prévu pour le 5 novembre). L’événement que nous avons organisé ne visait pas seulement à échanger des informations sur l’opération répressive, puisqu’il voulait surtout retracer le parcours de lutte – les interventions, les perspectives, les projets et les publications – avec lequel les anarchistes de Hambourg ont approfondi le conflit social au cours des dix dernières années. Nous avons demandé à ces trois compagnons d’écrire une contribution à cet événement, que vous trouverez ci-dessous. Chers compagnons,
Nous sommes heureux de vous envoyer quelques mots de salutations et de réflexions. Nous apprécions l’initiative de parler des luttes et des interventions anarchistes de ces dernières années à Hambourg. Celles-ci sont importantes pour nous, et c’est aussi le contexte dans lequel la répression nous a frappés : en tant qu’anarchistes, nous sommes actuellement emprisonnés et accusés dans un procès toujours en cours. Continuer la lecture de Hambourg (Allemagne) : une lettre des trois compagnon.ne.s du Banc public→
Un incendie frappe un camp de réfugiés à Samos
AFP, 2 novembre 2020
Une quinzaine de tentes [de 150 réfugiés] ont été détruites lundi par un incendie dans un camp de réfugiés de l’île grecque de Samos [plus précisément dans le camp d’enregistrement des demandes d’asile de Vathy prévu pour 600 personnes et qui en enferme actuellement 4200], frappée vendredi par un tremblement de terre, a annoncé le ministère grec des Migrations. Le feu s’est déclaré pour des raisons indéterminées aux premières heures de la matinée [vers 4h], forçant l’intervention d’une vingtaine de pompiers qui ont maîtrisé le sinistre en quelques heures. Continuer la lecture de Samos (Grèce) : révolte incendiaire dans un camp pour migrants→
Bapaume: Des prisonniers retranchés sur le toit !
L’avenir de l’Artois, 27 octobre 2020 (extrait)
Ce mardi 27 octobre au centre de détention de Bapaume, onze détenus du bâtiment C (un bâtiment en régime fermé) ont refusé de réintégrer leur cellule après leur promenade ce mardi après-midi et ont alors décidé de s’isoler sur le toit du bâtiment, puis de revenir dans la cour.
On ignore encore les raisons qui les ont poussés à agir de la sorte [d’après leurs proches, voici pourtant leur revendication : « la fermeture du quartier discipline » (mitard) dont certains sortaient, en dénonçant « les brutalités » des matons et « le manque d’humanisation » qu’ils y subissent]. Une cellule de crise a été activée. De nombreux gendarmes ont été mobilisés tout autour du bâtiment. D’après nos informations, six d’entre eux sont montés sur les toits du centre de détention après avoir bloqué la porte d’accès à la cour de promenade. Ces détenus se seraient livrés à des dégradations s’en prenant à des câbles et des tuyaux d’alimentation. Continuer la lecture de Bapaume (Pas-de-Calais) : révolte au centre de détention→
Comme c’est déjà connu, les compagnon-ne-s se trouvent en prison depuis juillet, accusé-e-s de différentes attaques explosives ayant eu lieu en juillet 2019 et en février 2020. La procédure judiciaire à leur encontre reste ouverte, de même que le délai d’instruction, sans plus de nouvelles.