Archives par mot-clé : Madrid

Madrid (Espagne) : sabotage incendiaire en solidarité avec Alfredo Cospito

Traduit de l’espagnol de Indy Barcelona, 26 mars 2023

Dans la semaine du 13 mars un véhicule d’autopartage d’une entreprise énergétique a été incendié dans un quartier du centre de Madrid. Que cette action serve de salutation chaleureuse à notre compagnon Alfredo Cospito en grève de la faim en Italie depuis le 20 octobre contre la torture qu’implique le régime d’isolement du 41Bis. Alfredo a été condamné à mort, mais il a déjà vaincu. Ce qu’a déclenché sa bataille en Italie et dans le monde entier, malgré les conditions actuelles hostiles pour la lutte, a créé un avant et un après dans la solidarité révolutionnaire internationale et dans la lutte contre les prisons et l’État. Rien ne se termine là.

Force aussi à Anna, Juan, Gabriel, Mónica, Francisco, Toby, Ivan… et tou-te-s les prisonnier-e-s anarchistes et révolutionnaires dans le monde !
Mort à l’État !

Des anarchistes

Madrid (Espagne) : attaque solidaire contre une entreprise de télécommunications

Traduit de l’espagnol de Indy Barcelona, 22 décembre 2022

La semaine dernière, une fourgonnette de la multinationale des télécommunications DIGI a été incendiée. En solidarité avec Alfredo Cospito. En solidarité avec Anna, Toby, Ivan, Juan. En solidarité avec tou-te-s les prisonnier-e-s anarchistes et révolutionnaires.

Madrid (Espagne) : un local d’Endesa perd ses vitres en solidarité avec Alfredo Cospito

Traduit de l’espagnol d’indy barcelona, 24 novembre 2022

La semaine dernière ont été détruites les vitres d’un local d’Endesa, entreprise qui appartient à la multinationale italienne [de l’énergie] Enel.

En solidarité avec Alfredo Cospito, Anna, Ivan, Juan…
Contre le 41 bis, contre toutes les prisons !

anarquistas

Madrid (Espagne) : solidarité avec les compagnon.nes en procès pour l’incendie d’un DAB

Actualisation de la situation actuelle des compagnon.nes

Le 29 octobre 2018, deux compagnons anarchistes de Madrid ont été arrêtés, accusés d’un sabotage incendiaire contre un distributeur de billets de Bankia, le 13 avril de la même année. Récemment ils ont été informés que la date de leur procès a été fixée au 7 avril 2022.

Le Parquet ainsi que Bankia et la Mapfre (l’assurance de la banque) réclament respectivement 3 ans de prison pour le délit de dégradation et 17 000 euros de dommages et intérêts. Le procès-verbal de la police relie les faits avec un communiqué publié sur des sites de contre-information et dans lequel l’action était revendiquée en solidarité avec Lisa, condamnée à 7 ans de prison (elle est maintenant en liberté conditionnelle) pour un braquage de banque à Aix-la-Chapelle (Allemagne). Il y est aussi affirmé que les compagnon.ne.s sont des anarchistes connu.e.s, en faisant référence à des contrôles d’identité lors de rassemblements, de collages d’affiches ou d’arrestations au cours d’expulsions de squats.
Lire la suite

Madrid (Espagne) : contre le pass covid et la digitalisation

traduit de l’espagnol de Indymedia Barcelone, 12 novembre 2021

Les vitres et la serrure d’un local de l’entreprise Telefónica* ont été détruites à Madrid. Contre le passeport Covid et la digitalisation.

Un petit geste de solidarité avec les compagnonnes de Bergame réprimées pour leur lutte contre pass sanitaire italien (Green pass).

NdT : géant espagnol des télécommunications

Madrid (Espagne) : quelques visites aux compagnies d’électricité

Madrid. Guerre aux compagnies d’électricité : les sièges de différentes compagnies d’électricité attaqués et deux véhicules d’Iberdrola en feu
traduit de l’espagnol de contramadriz, 15 janvier 2021

Ces derniers jours, nous ne sommes pas resté à la maison. Comme de nombreux et nombreuses autres, nous ne nous résignons pas à contempler passivement la gestion de la catastrophe par l’État. Nous n’acceptons pas avec complaisance la manière dont se renforce une réalité infestée de militaires, de flics, de caméras de vidéo-surveillance, de drones, d’applications de traçage… tandis que la pauvreté et l’exploitation augmentent; tandis que la répression frappe celles qui luttent et les espaces politiques qui n’acceptent pas la pacification démocratique et continuent à se positionner contre le Pouvoir.

Pendant ces nuits, nous sommes sorti-e-s rendre une petite visite à quelques bureaux des principales entreprises d’électricité, importantes représentantes de ce capitalisme patriotique, et liées, comme il se doit, aux hautes sphères politiques du pouvoir exécutif. Des tags et des vitrines brisées comme forme d’attaque contre ceux qui font du profit sur le vol et l’exploitation des nécessités de base. Le feu à leurs véhicules comme métaphore antagonique au froid qu’ils imposent littéralement à beaucoup de personnes.
Continuer la lecture de Madrid (Espagne) : quelques visites aux compagnies d’électricité

Madrid : manifestation sauvage et solidaire contre les prisons

traduit de l’espagnol de contramadriz, 28 décembre 2020

Brève chronique de la manifestation contre la cruauté
carcérale le 26 décembre dans le quartier de Vallekas

En pleine vague répressive mondiale et rebond de tyrannie étatique, une manifestation non déclarée a parcouru les rues du quartier de San Diego, à Vallekas, pour ne pas oublier les personnes emprisonnées et les conditions d’enfermement qui leur sont imposées. Entre slogans contre les taules et appels à la lutte, la manif a avancé par la rue Monte Igueldo, récemment blindée de caméras de surveillance, comme nouvelle mesure supplémentaire de répression et de contrôle social contre les quartiers ouvriers. La manifestation a poursuivi son parcours jusqu’à l’Avenue de San Diego, pour arriver à la rue Carlos Martín Álvarez et se dissoudre à l’arrivée au parc Amos Acero. La présence policière s’est limitée à quelques patrouilles qui suivaient la manif à une distance prudente. Les CRS n’ont à nouveau pas eu le temps d’arriver. Quand ils ont fait acte de présence, les révolté-e-s étaient déjà dispersé-e-s et à l’abri.
Continuer la lecture de Madrid : manifestation sauvage et solidaire contre les prisons

Espagne : les émeutes s’étendent à une vingtaine de villes

[Précisons que la presse espagnole fait son travail en la jouant particulièrement lourd, pointant des affrontements entre « négationnistes [du virus] et la police » pour désigner les contestataires en général (dans El Pais, par exemple), insistant sur l’extrême-droite et les « anti-système » à Madrid, sur l’extrême-gauche ou les indépendantistes à Barcelone, mais aussi sur le rôle de « jeunes migrants » et « délinquants habituels » dans les pillages et attaques de commerces, pour celleux qui aiment les petites cases. De plus, il y a également eu de telles manifestations émeutières dans d’autres régions que la dépêche ci-dessous, comme au Pays-Basque à Bilbao, Vitoria, Arrasate, San Sebastián et Eibar. Côté chronologie selon les services de renseignement espagnols, les « premiers incidents d’importance » ont commencé mardi dernier à Séville dans le quartier pauvre de Pino Montano, touchant jeudi Bilbao puis vendredi Barcelone, Burgos (dans le quartier de Gamonal), Santander, Valencia et Zaragoza, et samedi une vingtaine de villes au total dont Vitoria, Logroño, Madrid, Guadalajara, Sevilla, Granada, Cartagena, Barcelone…
Enfin en Italie, où les manifestants sont plus ou moins hétérogènes selon les villes (Naples, Turin, Milan) depuis la semaine dernière, il y a notamment eu des affrontements nocturnes à Rome samedi (où sont pointés les fascistes) mais aussi à Florence la veille avec molotovs et pierres contre les forces de l’ordre (où la police a mis en avant les « quatre arrêtés proches de la sphère anarco-insurrectionaliste »].

Nouveaux affrontements en Espagne entre manifestants anti-restrictions et police
AFP, 1er novembre 2020

Dans certaines villes, les manifestations ont été suivies d’actes de vandalisme et de pillages dans la nuit de samedi à dimanche.

Les troubles les plus importants se sont produits à Madrid, où de nombreux manifestants scandant « Liberté ! » ont mis le feu à des bennes à ordures et érigé des barricades de fortune sur la Gran Via, la principale artère du centre de la capitale, selon des images sur les réseaux sociaux. Ils ont lancé des pierres et des fusées éclairantes sur la police, intervenue pour les disperser.
Continuer la lecture de Espagne : les émeutes s’étendent à une vingtaine de villes

Madrid (Espagne) : les morts n’ont qu’à bien se tenir

Des drones dans les cimetières madrilènes pour contrôler les mesures anti-Covid à la Toussaint
AFP, 28 octobre 2020

Mercredi 28 octobre, la municipalité a annoncé que, pour le 1er novembre, la capacité d’accueil des cimetières serait divisée par deux. L’Espagne étant soumise à un nouvel état d’urgence sanitaire, les habitants n’ont pas le droit de se rassembler à plus de six personnes et doivent respecter la distanciation sociale.

Pour y veiller, entre 275 et 300 policiers municipaux seront déployés dans la capitale le week-end de la Toussaint. Selon la mairie, c’est 20% de plus que l’année dernière. Les drones seront utilisés en renfort pour survoler le cimetière de La Almudena et celui de Carabanchel.

Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre madrilènes font appel à cette technique. Au printemps, lors du confinement, des drones avaient déjà été utilisés pour ordonner aux habitants de la capitale de rester chez eux.

Madrid (Espagne) : les pacificateurs de la zone reconfinée

[Depuis le 21 septembre, 850 000 habitants des quartiers pauvres et périphériques de Madrid ne sont autorisés à quitter un périmètre fixé par les autorités que pour se rendre au travail, chez le médecin ou accompagner les enfants à l’école. L’entrée et la sortie de ces quartiers bardée de check-points policiers est ainsi interdite sauf pour ces raisons-là (avec les parcs et jardins publics fermés à l’intérieur, et les magasins et restaurants ouverts en capacité réduite). Cette mesure de ségrégation des quartiers pauvres a ensuite été étendue à 167.000 habitants supplémentaires, portant le total à plus d’un million de madrilènes, et depuis vendredi 2 octobre 22h, c’est l’ensemble de la capitale et neuf communes environnantes qui sont ainsi bouclées pour deux semaines… sauf pour aller travailler ou se rendre chez le médecin (avec blocage des sorties de la ville, limitation des réunions à six personnes, affluence réduite de 50 % dans les commerces et les restaurants et leur fermeture à 23 heures).
Après une première manifestation contre le reconfinement des quartiers pauvres dès le 24 qui a fini devant l’Assemblée de Madrid à Puente de Vallecas, avec plusieurs tabassages et arrestations, une seconde était organisée dès le lendemain en solidarité avec les arrêtés de la veille. Récit d’une pacification provisoire du conflit avec un texte anarchiste traduit de l’espagnol.]

24 sept, Madrid : affrontements avec la police contre le reconfinement devant le Parlement

Quand la police se met en survet’
25-09-2020, Chronique d’une manifestation trahie
traduit de l’espagnol de ContraMadriz, 29 septembre 2020

Le 25 septembre dernier, un groupe de personnes s’est rendu devant l’Assemblée de Madrid [instance qui dirige la région autonome de la capitale] suite à un appel à la solidarité avec des camarades arrêtées lors du rassemblement du jeudi 24 au même endroit.
Continuer la lecture de Madrid (Espagne) : les pacificateurs de la zone reconfinée

Caméras thermiques au lycée, et robot en crèche…

Covid-19 : des établissements scolaires testent des caméras thermiques
FranceInfo, 4 septembre 2020

Alors que cette rentrée scolaire est placée sous haute surveillance sanitaire, la Région Auvergne-Rhône-Alpes est la première à tester des caméras thermiques en milieu scolaire. Trois établissements jouent le jeu : dans le Puy-de-Dôme (lycée agricole de Lempdes), en Isère (MFR Vignieu-Morestel) et dans le Rhône (lycée Descartes à Saint-Genis-Laval).
Continuer la lecture de Caméras thermiques au lycée, et robot en crèche…