[reçu par mail, revu et corrigé à partir de l’original]
En septembre 2020 nous avons organisé à Marseille une discussion autour d’une affaire répressive à Hambourg, dans laquelle trois anarchistes sont accusés du transport de matériel incendiaire et de préparer plusieurs attaques. L’arrestation a eu lieu en juillet 2019 et depuis lors, deux d’entre eux sont incarcérés, tandis que la troisième compagnonne est en liberté conditionnelle. Leur procès a commencé en janvier 2020 et devrait se terminer début novembre 2020. (Pour plus d’informations, voir ce site web. Ndlr : Le procureur a demandé 3 ans et demi pour l’un et 3 ans pour les deux autres. Le verdict est prévu pour le 5 novembre). L’événement que nous avons organisé ne visait pas seulement à échanger des informations sur l’opération répressive, puisqu’il voulait surtout retracer le parcours de lutte – les interventions, les perspectives, les projets et les publications – avec lequel les anarchistes de Hambourg ont approfondi le conflit social au cours des dix dernières années. Nous avons demandé à ces trois compagnons d’écrire une contribution à cet événement, que vous trouverez ci-dessous. Chers compagnons,
Nous sommes heureux de vous envoyer quelques mots de salutations et de réflexions. Nous apprécions l’initiative de parler des luttes et des interventions anarchistes de ces dernières années à Hambourg. Celles-ci sont importantes pour nous, et c’est aussi le contexte dans lequel la répression nous a frappés : en tant qu’anarchistes, nous sommes actuellement emprisonnés et accusés dans un procès toujours en cours. Continuer la lecture de Hambourg (Allemagne) : une lettre des trois compagnon.ne.s du Banc public→
Un incendie frappe un camp de réfugiés à Samos
AFP, 2 novembre 2020
Une quinzaine de tentes [de 150 réfugiés] ont été détruites lundi par un incendie dans un camp de réfugiés de l’île grecque de Samos [plus précisément dans le camp d’enregistrement des demandes d’asile de Vathy prévu pour 600 personnes et qui en enferme actuellement 4200], frappée vendredi par un tremblement de terre, a annoncé le ministère grec des Migrations. Le feu s’est déclaré pour des raisons indéterminées aux premières heures de la matinée [vers 4h], forçant l’intervention d’une vingtaine de pompiers qui ont maîtrisé le sinistre en quelques heures. Continuer la lecture de Samos (Grèce) : révolte incendiaire dans un camp pour migrants→
Bapaume: Des prisonniers retranchés sur le toit !
L’avenir de l’Artois, 27 octobre 2020 (extrait)
Ce mardi 27 octobre au centre de détention de Bapaume, onze détenus du bâtiment C (un bâtiment en régime fermé) ont refusé de réintégrer leur cellule après leur promenade ce mardi après-midi et ont alors décidé de s’isoler sur le toit du bâtiment, puis de revenir dans la cour.
On ignore encore les raisons qui les ont poussés à agir de la sorte [d’après leurs proches, voici pourtant leur revendication : « la fermeture du quartier discipline » (mitard) dont certains sortaient, en dénonçant « les brutalités » des matons et « le manque d’humanisation » qu’ils y subissent]. Une cellule de crise a été activée. De nombreux gendarmes ont été mobilisés tout autour du bâtiment. D’après nos informations, six d’entre eux sont montés sur les toits du centre de détention après avoir bloqué la porte d’accès à la cour de promenade. Ces détenus se seraient livrés à des dégradations s’en prenant à des câbles et des tuyaux d’alimentation. Continuer la lecture de Bapaume (Pas-de-Calais) : révolte au centre de détention→
Comme c’est déjà connu, les compagnon-ne-s se trouvent en prison depuis juillet, accusé-e-s de différentes attaques explosives ayant eu lieu en juillet 2019 et en février 2020. La procédure judiciaire à leur encontre reste ouverte, de même que le délai d’instruction, sans plus de nouvelles.
Un petit matin de septembre, 33 DAB ont été détruits dans différents quartiers de Madrid en solidarité avec les compagnon-ne-s incarcéré-e-s au Chili, Monica et Francisco.
Toulouse- A Seysses comme ailleurs, la Police Aux Frontières (PAF) fait son sale taf Indymedia Nantes, 26 octobre 2020
Pour rappel : 7 personnes ont été condamnées à 2 mois de prison ferme suite à des tags et des affiches (contre les flics, les juges, les matons, les bourgeois, l’etat, le patriarcat, le confinement imposé…), et pour refus de signalétique et identités imaginaires. Elles sont enfermées à Seysses depuis plus d’un mois maintenant.
Il y a plusieurs jours, la PAF est venue à la prison de Seysses, interroger certaines personnes condamnées dans cette histoire qui avaient donné une identité belge (et né en belgique) ou bien française (mais né au portugal). Deux personnes ont pour l’instant reçu des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Francais) et des ICTF de 3 ans (Interdiction de Circuler sur le Territoire Francais). Continuer la lecture de Toulouse : la PAF fait son sale taf→
Visite nocturne à la mairie de Villepinte contre le projet de nouvelle prison Indymedia Nantes, 24 octobre 2020
Le 16 octobre était prévu à la mairie de Villepinte une permanence de la commissaire enquêtrice liée au projet d’agrandissement de la prison de Villepinte sur la commune voisine de Tremblay-en-France, avec 700 nouvelles places. L’idée d’un nouveau lieu d’enfermement et tout le vernis démocratique qui l’entoure nous insupportent, alors on a décidé de participer à l’enquête publique, mais à notre manière.
Toulouse- Lettre de 2 personnes de la MAF de Seysses Indymedia Nantes, 20 octobre 2020
Le 26 septembre 2020,
à la MAF (Maison d’arrêt des femmes) de Seysses
Salut le dehors,
On vient d’achever une semaine de flou, d’inquiétude et d’incertitude, par rapport à nos choix (avoir tenu les identités, nié les faits, accepté la compa, refusé l’adn et la signalétique…)
Mais aussi en partie grâce au précieux soutien de l’extérieur, nous tenions à réaffirmer ces choix qui ont été difficiles à prendre à 7 sans communications ni avocat.
Forez : le détenu évadé après une sortie champêtre toujours en cavale
Le Progrès, 12 octobre 2020
Depuis vendredi, midi, un détenu, incarcéré à la maison d’arrêt de la Talaudière, est en cavale. Il a profité d’une sortie pédagogique à dos d’âne autour de l’étang de Vidrieux dans la commune de Lézigneux, pour se faire la belle.
Des véhicules de gardiens d’une prison corse à nouveau
visés par des incendies
AFP, 13 octobre 2020 (extrait)
Deux véhicules appartenant à un couple de gardiens de la prison de Borgo (Haute-Corse) ont été incendiés dans la nuit de lundi à mardi devant leur domicile [à Arena, dans la commune de Vescovato], portant à 10 le nombre de voitures d’agent brûlées depuis juillet, selon le parquet et les syndicats.
« Dix voitures ont brûlé depuis juillet plus une écurie, ça fait vraiment beaucoup », a indiqué à l’AFP Maxime Coustié du syndicat UFAP-Unsa. Les deux derniers véhicules, incendiés vers 01h20 dans la cour de leur maison, appartenaient à un couple de gardiens membres du même syndicat, a-t-il précisé.
Solidarité avec les sept de toulouse… Iaata, 13 octobre 2020
En fin de semaine dernière, on a pu voir apparaître sur les murs dans plusieurs arrondissements de marseille
« niK les keufs nik la justice », « le feu tue les virus brûle ton comico », « ne relevons pas l’économie détruisons-la ! », « eh toi elle ira jusqu’à où ton obéissance ? », « avec ou sans masques ce monde est irrespirable, détruisons ce qui nous étouffe », »refusons d’obéir à des règles absurdes », « État mange tes morts » (sur le vieux port), « la seule église qui illumine est celle qui brûle »(sur une église d’un quartier bourge), « il n’y a pas de bon enfermement, il n’y a pas d’âge pour se révolter », « la presse vise la police tire », Continuer la lecture de Marseille : en solidarité avec les sept de toulouse…→
Besançon : sur l’incarcération d’un compagnon anarchiste
Indymedia Nantes, 5 octobre 2020
Le 27 mars 2020, une antenne-relais était incendiée au Fort de Brégille à Besançon, dans le Doubs. Le 10 avril, deux autres antennes distantes de plusieurs dizaines de mètres et implantées sur le Mont Poupet au-dessus de Salins-les-Bains, dans le Jura, partaient en fumée. Ce ne sont pas les premières à connaître une fin chaleureuse, puisque plus d’une centaine de ces structures de la domination ont déjà été sabotées depuis deux ans, dont plus d’une vingtaine rien que pendant le confinement de printemps -soit quasi une tous les deux jours- et une soixantaine au total depuis le début de l’année. Et ce ne sont pas les dernières, puisque la lutte contre les cages technologiques continue de plus belle, sans attendre l’arrivée de la 5G pour s’en prendre aux relais de téléphonie mobile ou à la fibre optique, tant leur nuisance en terme de contrôle, de surveillance, d’aliénation, de dépossession ou de restructuration de l’économie a déjà été identifiée par beaucoup.
A Malte, un des camps cerné de barbelés où sont enfermés près de mille individus dépourvus du petit bout de papier adéquat est situé dans la base militaire de Hal Safi, près de l’aéroport international au sud-est de l’île. Mais comme aucune cage ne pourra jamais étouffer la soif de liberté, des révoltes et évasions s’y produisent régulièrement, comme ce vendredi 18 septembre, où vers 2h du matin une nouvelle émeute a fini par exploser dans ce camp face aux insupportables conditions de réclusion et à l’enfermement tout court. Cinq migrants sont également parvenus à s’en évader.
A leur arrivée pour tenter de stopper l’émeute, les flics des unités spéciales d’intervention (Rapid Intervention Unit, RIU) ont été accueillis avec des pierres, tandis que des matelas brûlaient dans la cour. Sept flics des RIU ont été blessés lors de l’affrontement grâce à des coups de barre de fer bien placés, et deux ont dû être transportés d’urgence à l’hôpital Mater Dei. Quant aux cinq évadés (du Soudan, d’Érythrée et de Somalie), ils ont réussi à forcer l’entrée non sans avoir blessé cinq flics avant d’être repris à l’extérieur. L’un d’eux a également dû être transporté à l’hôpital, après qu’un vigile du centre l’ait blessé par balle en lui tirant dessus à l’aide d’une arme qu’il conservait dans sa voiture, pour l’empêcher de poursuivre sa belle en escaladant le grillage qui donne sur l’aéroport. Continuer la lecture de Malte : émeute et évasion vs passeports dorés→
Alors que le secteur culturel tente toujours de trouver un accord sur les mesures sanitaires à mettre en place avec un quelconque politicien en charge de la question, il y a bel et bien une salle de spectacle qui reste ouverte et tourne à plein régime.
Nouvel incendie criminel visant une gardienne d’une prison en Corse
AFP, 30 septembre 2020
Un incendie criminel a visé dans la nuit de lundi à mardi le haras d’une gardienne de la prison de Borgo en Haute-Corse, après une série d’événements similaires en juillet, a dénoncé mercredi 30 septembre le syndicat Force Ouvrière PACA-Corse dans un communiqué.
Une enquête pour destruction par moyen dangereux a été ouverte et confiée à la gendarmerie, a indiqué à l’AFP le parquet de Bastia. Aucun animal n’a été blessé dans l’incendie. «Cette fois-ci, c’est la propriété personnelle d’un officier, en l’occurrence une écurie, qui a été volontairement incendiée», dénonce le syndicat qui assure que «le lien avec les fonctions de cet officier au centre pénitentiaire de Borgo est évident». Continuer la lecture de Borgo (Corse) : la matonne a une adresse→