Archives de catégorie : Nuisances industrielles

Saïx (Tarn) : feu aux défenseurs de l’autoroute A69

Chantier de l’autoroute A69 : les violences montent d’un cran,
un véhicule de police incendié
France Bleu, 26 août 2024

Les dégradations se poursuivent sur le chantier de l’A69, après l’incendie d’une pile de pont dans la nuit de jeudi à vendredi 23 août. Point culminant des violences du week-end, une voiture de la police municipale a pris feu alors qu’elle intervenait suite à des dégradations sur le chantier de l’A69 à Saix, près de la ZAD la Cal’arbre. D’après le concessionnaire Atosca, les individus sont revenus ce dimanche après-midi pour « prendre possession du chantier ».

Dimanche 25 août, toujours sur le même site, un agent de sécurité a été agressé le matin avec « un outil en fer » – d’après le parquet de Castres – par trois personnes cagoulées. Les agresseurs ont pris la fuite avant l’arrivée des gendarmes. Une enquête pour violences aggravées a été ouverte. L’agent de sécurité a été auditionné par les enquêteurs ce dimanche après-midi. Selon le concessionnaire Atosca, le salarié a porté plainte.
Lire la suite

Mettmann (Allemagne) : sabotage du trafic ferroviaire

[Ndt : Le communiqué revendiquant cet incendie de câbles de signalisation ferroviaires à Mettmann, dans le district de Düsseldorf (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), a été rédigé en rimes, que nous n’avons pas tenté de restituer. Par ailleurs, ce même groupe, le « Commando Angry Birds », avait déjà réalisé plusieurs sabotages contre le trafic ferroviaire : l’un à Düsseldorf en janvier 2024, et cinq autres à Düsseldorf, revendiqués en mai 2023]


[Switch off] Communiqué n°3 – Sabotage du rail
Traduit de l’allemand de de.indymedia, 22 août 2024

Le silence s’abat sur la forêt, la chouette hulotte élève la voix,
/ un train vrombit de gauche à droite, et lui fait complètement perdre les sens.

« Que vient donc faire ce bruit ici dans la nuit, vous avez pété les plombs ! » / Pardonnons ce langage au hibou, cela le touche personnellement…

C’est le sang de la terre que transportent les camions et les trains.
/ Il a été volé très loin, sur le territoire Sami, au Congo, au Chili.
Lire la suite

Milwaukie (États-Unis) : feu au pont ferroviaire

[La nuit de lundi à mardi 20 août vers 2h30 à Milwaukie (Oregon), un pont ferroviaire à tréteaux appartenant à la compagnie Portland & Western Railroad a été incendié. Ce sabotage a été revendiqué le 23 août par « quelques anarchistes » à travers un communiqué publié sur Scenes from the Atlanta Forest dont nous livrons une traduction de l’anglais ci-dessous.]


La cible était un pont à tréteaux de la compagnie ferroviaire Portland and Western Railroad (PNWR), passant au-dessus de la rivière Willamette, entre Lake Oswego et Milwaukie, dans l’Oregon.

Nous répondrons à la civilisation qui détruit la planète et la possibilité d’une vie libre en la détruisant à son tour.

« La voie est fermée au trafic ferroviaire pour le moment ».
« Le trafic de P&W (Portland and Western) sera détourné pendant un certain temps, de sorte que le col de Cornelius risque de connaître beaucoup plus de mouvement pendant un long moment. »
« Il y a des dommages structurels sur le pont, qui est exploité par P&W Railroad
Lire la suite

Saïx (Tarn) : sabotage incendiaire du chantier de l’A69

Autoroute A69 : un ouvrage détruit par les flammes cette nuit à Saïx à côté de la ZAD, pompiers et gendarmes caillassés
La Dépêche/France Bleu, 23 août 2024 (extrait)

Un impressionnant incendie a détruit un ouvrage sur le chantier de l’autoroute A69, à Saïx (Tarn), entre Castres et Toulouse, dans la nuit de jeudi à vendredi, au niveau du parc du Dicosa, en face de la ZAD dite de la « cal’arbre ». Vers 1h30 du matin, plusieurs groupes d’individus cagoulés ont jeté des pierres sur la zone, contraignant les agents de sécurité à se mettre à l’abri. D’après nos informations, un troisième groupe aurait incendié l’ouvrage. Le concessionnaire Atosca évoque l’usage de plusieurs cocktails molotov.

Toujours est-il que cet imposant coffrage, une structure en bois et en métal, s’est enflammé. Pompiers et gendarmes sont intervenus, mais ont essuyé de nombreux caillassages. Les forces de l’ordre évoquent « une trentaine d’individus, vraisemblablement en provenance de la ZAD voisine. » Les opérations pour éteindre l’incendie ont été ainsi retardées, et le feu, quasiment maîtrisé à 6h30, était encore en cours à 8h30 ce vendredi, les pompiers devant même revenir sur place.
Lire la suite

San Antonio (Chili) : feu aux entreprises de ciment le long du fleuve Maipo

[Samedi 3 août vers 21h50 à San Antonio, dans la région chilienne de Valparaíso, s’est produite une double attaque incendiaire contre une cimenterie et une entreprise de granulats qui dévastent les rives du fleuve Maipo. Plus d’une centaine de pompiers ont dû accourir sur place pour tenter d’éteindre les dix foyers d’incendies qui consumaient camions-toupie et installations des bétonneurs. Ce sabotage a été revendiqué le lendemain par la « Cellule insurrectionnelle pour le Maipo/Nouvelle Subversion » (Célula insurreccional por el Maipo. Nueva Subversión), à travers un communiqué publié sur informativoanarquista, dont nous livrons une traduction de l’espagnol ci-dessous.]


Campagne Switch Off! Revendication de l’attaque incendiaire contre des cimenteries « Melón » et « Áridos Río Maipo » (3 août. Secteur San Juan de Llolleo, région de Valparaíso, Chili)

« Nous sommes les tas de gravats et les grains de sable dans les engrenages d’une machine qui avance inexorablement à un rythme effréné. Nous sommes les facteurs perturbateurs dans la salle des machines »
Groupe Volcan

La nuit du samedi 3 août, accompagnés des forces du fleuve, nous avons décidé d’attaquer la cimenterie Melón et l’entreprise Áridos Río Maipo S.A. situées près de l’embouchure du fleuve Maipo. Nous avons tenté de paralyser le fonctionnement de ces deux entreprises en pénétrant dans leurs locaux et en mettant le feu à leurs lignes de production, à leur logistique et à leurs bureaux administratifs en y plaçant 10 engins incendiaires, ce qui a conduit à la destruction totale de leurs installations. Nous avons ainsi consolidé notre troisième acte de sabotage* en causant des dommages importants aux entreprises qui détériorent et menacent la vie le long du fleuve Maipo, en leur restituant une partie des dégâts qu’elles ont causés pendant des décennies à la terre et à l’environnement où elles opèrent, afin de contribuer à la lutte contre la dévastation. À la destruction de la terre et de nos vies, il n’est digne que de répondre par la destruction totale de ce qui les détruit.
Lire la suite

Allemagne : plein de bonnes raisons de saboter le réseau ferroviaire !

[La nuit de dimanche à lundi 29 juillet, un double sabotage de câbles le long des voies ferrées à Brême et à Hambourg a paralysé une partie des trains à grande vitesse allemands. Une attaque dont nous avions déjà rendu compte ici, à laquelle il faut désormais ajouter un autre sabotage identique à Berlin la nuit de jeudi à vendredi 1er août vers 3h, dans le quartier de Charlottenbourg. Selon la compagnie ferroviaire allemande, la Deutsche Bahn, plusieurs aiguillages et signaux sont hors-service entre la gare centrale de Berlin et Berlin-Spandau suite à l’incendie volontaire de plusieurs mètres de câbles sur un pont, provoquant des centaines d’annulations et retards de trains tant régionaux qu’à grande vitesse, qui vont durer au moins tout le week-end.
Le 2 août, un communiqué a été publié sur de.indymedia revendiquant les attaques contre le réseau ferroviaire à Brême, Hambourg et Berlin, dont nous livrons ici une traduction de l’allemand, et qui salue en passant la délégation inattendue et les saboteureuses qui ont successivement allumé la flamme olympique dans les regards de câbles de la SNCF puis dans ceux du réseau internet et des antennes-relais…]


Attaquer l’infrastructure de la Deutsche Bahn – saboter la guerre et le colonialisme

Cette semaine, des attaques incendiaires contre l’infrastructure de la Deutsche Bahn [DB, SNCF allemande] ont eu lieu à Brême, Hambourg et Berlin. Les pannes provoquées par ces attaques permettront, souhaitons-le, de créer des interruptions efficaces dans la routine capitaliste. Le groupe ferroviaire public constitue, comme aucune autre entreprise, la colonne vertébrale et les artères vitales de l’économie allemande, en lui fournissant le carburant qui l’alimente et la fait tourner : chaque jour, des tonnes de matières premières pillées dans le monde entier sont acheminées par rail via sa filière fret, DB Cargo, vers les ateliers et usines des grandes industries de l’acier, de la chimie ou de l’automobile, pour satisfaire l’appétit insatiable en biens de consommation et en matériaux de construction de cette société.

En même temps, nous sommes au milieu d’un vaste processus de transformation, de l’ère des énergies fossiles vers un monde hautement technologisé et électrifié, que le gouvernement fédéral nous vend sous le terme trompeur de « transition énergétique ». La logistique de la Deutsche Bahn joue un rôle-clé dans ce processus. Elle développe par exemple actuellement des solutions de transport pour les batteries à hydrogène et au lithium afin de stimuler le développement d’une économie « verte » en Allemagne, et de rendre le pays attractif pour les entreprises qui souhaitent s’implanter et investir dans de nouvelles technologies. La gigafactory de Tesla à Berlin-Grünheide est sans doute l’exemple le plus connu et le plus controversé à ce jour de cette folie mensongère. Cela va de pair avec l’émergence et l’expansion de projets extractivistes et de nouvelles voies de transport, afin de convoyer les ressources convoitées et disputées telles que le cobalt, le lithium, le nickel, le cuivre ou le silicium, indispensables aux technologies prétendument durables, des mines vers les usines de traitement et les sites de production. Alors que la politique et l’industrie en espèrent de nouveaux marchés et des affaires lucratives, cette évolution signifie surtout une chose pour la planète : la progression vers sa destruction généralisée. Désormais, avec son label vert et au nom de la protection du climat, Deutsche Bahn est à l’avant-garde de ce mouvement.

Quand les trains s’arrêtent, les processus finement programmés de ce système d’exploitation et de destruction sont interrompus et ralentis.

Lire la suite

Le chiffre du jour : plus de 10 millions

A Fenouillet (Haute-Garonne), suite à l’assassinat de Maïky par des gendarmes pour un « refus d’obtempérer », plusieurs intérêts économiques et administratifs ont flambé les deux nuits du 25 et du 26 juillet autour du camp de Ginestous, où habitait le jeune gitan. Parmi ces derniers, on compte des camions-toupie du bétonneur Lafarge, des véhicules et un bâtiment de Toulouse-Métropole, mais aussi une entreprise jusque là trop peu connue : CSI Sud-Ouest, spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés pour l’armée, l’aéronautique ou l’industrie nucléaire.

Une semaine plus tard, le directeur général de CSI qui n’a pas oublié sa particule dans la poche, Éric de Ponthaud, vient de livrer la bonne nouvelle du jour : « 2000 m² se sont embrasés. La structure est toujours debout, mais tout est noir à l’intérieur. Un seul bâtiment a été sauvé, mais ne représente qu’un quart des processus de l’usine. « Les machines qui ont disparu ont une valeur supérieure à 10 millions d’euros », détaille le directeur. S’ajouteront aussi les coûts de démantèlements, reconstructions, la perte financière de l’arrêt d’activité. Des sommes colossales. » Il mise sur un chantier de reconstruction qui va prendre au moins 18 mois, pendant lesquels toutes les industries de mort qu’il se faisait un plaisir d’alimenter ne recevront plus leurs précieux composants made in Toulouse. Un « refus d’obtempérer » aux intérêts supérieurs de la nation, mais à l’insu de son plein gré en quelque sorte…

[La Dépêche du Midi, 2 août 2024 (extrait)]

Berlin (Allemagne) : une grue de forage de « Bauer AG » incendiée, pour sa participation à THE LINE

(Traduit de l’allemand de de.indymedia, 12 juillet 2024)

« Bauer AG » est une entreprise de génie civil hautement spécialisée qui, de part sa participation à des projets d’infrastructures et de constructions gigantesques dans le monde entier, se rend complice de la destruction de biotopes et de l’expulsion de leurs habitant.es. L’avancée des foreuses et des pelleteuses de Bauer AG dans les endroits les plus reculés de la planète n’augure jamais rien de bon, et annonce souvent la fin de la diversité de la flore et de la faune au profit d’une misère grise d’acier et de béton.

« Ce que nous faisons aujourd’hui détermine à quoi ressemblera le monde de demain »
Lire la suite

Laà-Mondrans (Pyrénées-Atlantiques) : saccager le champ du céréalier vendu aux extractivistes

Laà-Mondrans : des rangées de maïs vandalisées sur une parcelle liée au projet de carrière calcaire
La République des Pyrénées, 1er juillet 2024 (extrait)

Sur les hauteurs de Laà-Mondrans, au bord du chemin de Touret, plusieurs rangées de maïs sont couchées à l’horizontale. De quoi provoquer la stupeur de Mathieu Petrau, le propriétaire d’une cinquantaine d’hectares sur la zone.

Selon l’agriculteur, ces dégradations sont liées au projet de carrière calcaire et la contestation qu’il suscite parmi les habitants des communes impactées. Le quarantenaire, originaire de Lanneplaà, a déposé une main courante auprès de la gendarmerie d’Orthez, en guise d’avertissement « pour que ces agissements s’arrêtent là ». « Le préjudice est dérisoire, j’ai retrouvé un peu plus de 200 pieds écrasés et cassés. Déjà que nous sommes sur une année compliquée avec la météo, il ne faudrait pas que ces dégradations continuent », gronde le Lanneplanais.
Lire la suite

Berlin (Allemagne) : les Tesla continuent de flamber

(traduit de l’allemand de de.indymedia, 18 juin 2024)

Hier soir, des Tesla ont encore brûlé à Berlin. Cette fois, c’est dans le quartier de Mitte qu’elles ont été touchées. Ces derniers mois, plusieurs actions et manifestations ont eu lieu contre Tesla et l’extension de sa Giga-Factory à Grünheide [en périphérie de Berlin].

Les textes les plus divers ont souligné la nocivité des voitures électriques et l’exploitation des matières premières pour leur fabrication. Au Congo, des enfants se tuent à la tâche pour obtenir du cobalt et de nouvelles mines toxiques de lithium sont ouvertes dans le monde entier pour satisfaire les besoins de l’industrie automobile. Le fait que Tesla ait été choisie par beaucoup comme une cible adéquate dans la lutte contre le « capitalisme vert » est certainement lié au rôle de l’entreprise en matière de guerre et de surveillance, ainsi qu’aux déclarations fascistes du macho Elon Musk.
Lire la suite

Lac de Grand Lieu (Loire-Atlantique) : un nouvel engin de chantier de NGE réduit en cendres par le GIEC

Communiqué du GIEC (Générateur d’images et expériences combustibles)
IAATA, 18 juin 2024

« S’appeler NGE, Nouvelles Générations d’Entrepreneurs, c’est avoir l’audace nécessaire à la prise de risques. Nous sommes cette entreprise de BTP. » Et effectivement, quelle entreprise de BTP ! S’appliquer soigneusement au saccage de 400 hectares de terres pour un projet inutile au profit de quelques uns. Et quelle prise de risque ! Facturer 20 € aux utilisateurs pour parcourir 54 km, de quoi s’assurer une belle rentabilité et disrupter le BTP !

Les entreprises comme NGE ne connaissent pas la précarité et la crise climatique qui écrasent les personnes sous le rouleau compresseur du libéralisme autoritaire. Ils marchent main dans la main avec les gouvernants, et avec eux ne reculent devant rien pour s’assurer un matelas confortable au prix de la destruction et de la répression de celles et ceux qui veulent simplement vivre dignement. Ils nous accompagnent joyeusement vers la mort, et en plus nous font payer le voyage !

C’est pourquoi nous aussi, nous nous engageons dans une prise de risque. Emboîtant le pas des autres GIEC, nous avons réduit en cendre un engin de chantier NGE utilisé pour déverser 600 tonnes de béton armé près de deux zones Natura 2000 du Lac de Grand Lieu. Un juste retour sur leur investissement 🙂 Lire la suite

Saïx (Tarn) : feu au camion porte-char le long du chantier de l’A69

Incendie d’un porte-char sur le chantier de l’A69 à Saïx
La Dépêche/Journal d’ici, 17 juin 2024

De nuit et maintenant de jour. Jusqu’où ira la série d’incendies d’engins sur le chantier de l’A69, entre Castres et Verfeil ? Après plusieurs feux nocturnes revendiqués par le « Giec » (un groupe d’opposants à l’autoroute), un dernier a été constaté vers 13h30 aujourd’hui, en face de l’ancienne Zad de la Crem’arbre, le long de la D50. Le camion porte-char était stationné sur le chemin menant au hameau de La Gascarié à Saïx. Hormis quelques palettes jetées sur son site de Cambounet-sur-le-Sor et un grillage tagué, l’entreprise voisine de la Zad de la Cal’arbre avait été jusqu’ici épargnée. Le prix d’un camion porte char de ce type pourrait grimper jusqu’à 80 000 €.

Une dizaine d’individus cagoulés auraient été aperçus en train de jeter un projectile incendiaire, avant de prendre la fuite. Dépêchés sur place, tout comme les pompiers, les gendarmes ont lancé un peu plus tard dans l’après-midi une opération sur un camp d’opposants situé un peu plus loin, avant Sémalens, qui leur servirait de base arrière. La descente de gendarmerie aurait conduit à une interpellation, sans que l’on nous précise si elle a un lien direct avec l’incendie du jour.

plateau de Beille (Ariège) : c’était bien une attaque qui a ravagé le tourisme écocide

Incendie au plateau de Beille : le parquet de Foix confirme la piste criminelle mais clôt l’enquête sans avoir pu identifier les auteurs
La Dépêche/actu.fr, 7 juin 2024

Le 21 avril 2023, un important incendie ravageait la station de ski. Le bâtiment, dont la construction avait duré 20 mois pour un coût de 8 millions d’euros, était né de l’action conjuguée des pouvoirs publics (État, région, département, communauté de communes de Haute Ariège) et de la famille Lacube, via une délégation de services publics. Jason Lacube, fils de Philippe, président de la chambre d’agriculture, gérait le restaurant inclus dans le bâtiment, qui comprenait aussi des bureaux, une salle hors sac ou encore la station de vente des forfaits de ski.

Une enquête avait été ouverte après les faits pour déterminer la cause du brasier et le procureur de la République de Foix, Olivier Mouysset, en a rendu les conclusions ce jeudi 7 juin. Selon le rapport des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie nationale et de deux enquêtrices, expertes en incendie du laboratoire de police scientifique de Toulouse, « une origine volontaire est retenue pour expliquer le départ de cet incendie. » Lire la suite

Mirepoix (Ariège) : Sabotage aux gravières

(IAATA, 4 juin 2024)

Personne ne vous apprendra si ce n’est nous, le sabotage en février dernier du site d‘extraction des gravières de Mirepoix (Ariège 09), exploité par l‘entreprise Rescanière, filiale d’Eurovia. Aussi bien que celles s’étendant autour de Saverdun, les gravières de Mirepoix produisent l’évaporation des stocks en eau issue des Pyrénées et la pollution d’une ressource à l’origine de toute vie sur terre.

Personne d’autre ne vous apprendra que les tapis charriant les graviers ont été sectionnés et les systèmes électriques rendus inutilisables, car il semblerait bien que les médias préfèrent ne pas ébruiter ce genre de nouvelles. Serait-ce que dans le flot d’infos accablantes celle-ci pourrait bien nous réjouir. Combien d’actions de ce type sont tenues sous silence ? Serait-ce qu’on nous préfère éco-anxieux.se.s, étouffé.e.s à la vue de la catastrophe au dessus de nos têtes. Nous refusons de céder au fatalisme du monde sans issus qu’on nous fais bouffer à dose de résilience antivomitive.

Au même titre que l’occupation de terres, le blocage de la circulation des marchandises, le pillage suivi de redistribution collective, la grêve, le sabotage est notre option comme acte de lutte sociale pour ne pas se laisser enfermer dans le jeu truqué des modalités acceptables du « dialogue social » qu’on nous vend le flashball à la main.
Lire la suite

Teulat (Tarn) : le GIEC revendique l’incendie du rouleau-compresseur

Les incendies d’engins de chantier le long du tracé
de l’A69 revendiqués
Le Tarn Libre, 3 juin 2024 (extrait)

L’incendie d’un rouleau compresseur, dans la nuit du 30 au 31 mai à Teulat, a été revendiqué. Par la voie d’un communiqué, parvenu aux différentes rédactions du Tarn, le groupuscule des “Gauchistes Ingénieur.es en Eviction de Catastrophes” (GIEC) s’est attribué les derniers faits commis sur le chantier de l’A69.

Comme en écho au symbole du rouleau compresseur qui écrase l’opposition, c’est un engin de ce type qui a cramé. C’est le quatrième incendie en quatre semaines contre NGE. Il faut dire qu’au GIEC, on est en forme ! C’est aussi la onzième machine cramée sur le tracé ! Avec les trois toupilles de Carayon à Cambounet, les quatre engins de Saïx, les deux de Lacroisille et la pelle de Puylaurens ; bientôt chaque village où se rend NGE aura eu droit à sa petite surprise”, a fait savoir le groupuscule militant qui justifie ses actions : “C’est bien parce que c’est la légitimité qui guide nos actes forts, à l’heure où il ne reste plus que l’action directe pour se faire entendre. Cette destruction intervient alors que les machines de mort continuent leur saccage : aussi longtemps qu’il y aura des machines entre Castres et Toulouse, il y aura des cadavres de machines”, a prévenu le GIEC qui a donné rendez-vous les 7-8-9 juin “pour rentrer en Roue Libre contre l’A69″ et conclu son propos par : ” Enfin, nous avons une pensée émue pour les opposant.es à l’A69 réprimé.es par l’appareil étatique et plus largement pour tous.tes les opprimé.es ; force à tous.tes les résistant.e.s au néo-coloniaslime capitaliste et ses dérives, partout dans le monde. Du Tarn à Nouméa en passant par Gaza et tous lieux de résistance. Palestine et Kanaky vivront, projets écocidaires et néo-colonialisme tomberont. Pour une insurrection et la généralisation du désarmement”.